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- Avant-match
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- Par athor
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Si les supporters du Racing ont dignement fêté la montée en L2, ils avaient sans doute oublié qu'il faudrait reprendre part à la coupe de la ligue, dans l'anonymat d'un stade peu garni. Premier tour ce soir face à Niort.
Le retour du Racing dans le giron du football professionnel français s’est accompagné de quelques avantages non négligeables, comme la manne des droits TV, une médiatisation encore accrue, les visites régulières de la délicieuse Margot Dumont à la Meinau ou encore le futur agrément du centre de formation. Mais ce mardi, c’est à l’un des inconvénients de ce retour que le RCS va être confronté : la coupe de la ligue. Compétition décriée depuis son lancement, descendante de son éphémère homonyme des années 1960 tout aussi contestée, cette compétition a pourtant été renforcée cet été, avec une augmentation de ses dotations, sa seule véritable raison d’être, grâce au nouveau contrat de diffusion signé avec Canal +. La chaîne cryptée démontre d’ailleurs encore une fois sa stratégie pour le moins étrange vis-à-vis de sa grille sportive (acquisition des droits du National, émission entière donnée à Pierre Menès, départ des piliers Margotton, Sabattier et consorts, fin de la Data Room, etc…). Première conséquence concrète : le match Strasbourg-Niort, déjà programmé un mardi soir, a été avancé à 18h30, afin de permettre sa retransmission sur Foot+. On imagine déjà les tribunes clairsemées sur une chaîne que personne ne regarde. Une promotion idéale pour l’ancien enfant chéri de Frédéric Thiriez.
Sportivement, la formule adoptée en 2009/2010, alors que les clubs avaient failli avoir le scalp de cette compétition, est pour le moins inégalitaire. Les deux premiers tours de la compétition, réservés aux clubs de L2 et de National (avec le statut pro), calés en plein mois d’août entre deux journées de championnat, permettent d’écrémer au moins 14 clubs, afin de ne pas trop les mêler à l’élite du football français. Et encore, cette élite, c’est-à-dire, pour la LFP, les clubs participant aux Coupes d’Europe, a encore le privilège de ne débuter la compétition qu’à partir des 8èmes de finale. Grâce à cela, le palmarès des sept dernières éditions ne fait apparaître que trois clubs différents, avec un Paris Saint-Germain qui reste sur un triplé. L’intérêt sportif est donc somme toute limité, et le public ne s’y d’ailleurs pas trompé, comme en témoigne les dernières affluences des finales au Stade de France (officiellement 70 000 sur les deux dernières éditions), ou tout simplement les affluences moyennes dans les stades, tout au long de l’épreuve. Cet été, la LFP a tout de même dégainé une mesure censé améliorer le spectacle: la fin des prolongations, avec le recours aux tirs au but en cas de match nul à l'issue du temps réglementaire. Tous ceux ayant eu les orteils congelés le 21 décembre 2004 seront contents.
Bref, l’entrée en lice du Racing, face aux Chamois Niortais, sera très loin de susciter l’enthousiasme, d’autant que Thierry Laurey a d’ores et déjà annoncé la couleur. A trois jours d’un déplacement à Tours, pour la 3ème journée de L2, l’entraîneur strasbourgeois a déjà prévu qu’il profiterait de l’occasion pour faire tourner son groupe, et donner du temps de jeu aux joueurs n’ayant pas encore connu de titularisation. Sur la pelouse de la Meinau, on devrait ainsi retrouver Yoann Salmier, Laurent Dos Santos, Mayoro N’Doye, Stéphane Bahoken, ou encore Landry Bonnefoi, puisque Laurey maintient son habitude de faire jouer les coupes à ses gardiens remplaçants (au Gazélec, c’est la doublure Goda qui était alignée en coupe de la ligue). Une équipe expérimentale, mais qui permettra à certains de se montrer, en vue de gratter une place dans le onze type.
L’équipe probable :
En face, Denis Renaud, le coach des Chamois, devrait logiquement imiter son homologue, en ouvrant son banc pour préserver certains cadres. Contrainte supplémentaire, les Niortais devront faire sans le milieu de terrain Aliou Dembélé, expulsé vendredi face à Laval, qui devrait être remplacé par le jeune Dylan Bronn. Autre joueur susceptible d’avoir du temps de jeu, le milieu offensif Messaoud Bouardja, arrivé l’an dernier de Wasquehal où il flambait en CFA2 et en CFA, pourrait avoir sa chance. On notera enfin la première apparition dans le groupe de l'expérimenté Laurent Agouazi, probablement trop court pour une titularisation.
Sportivement, la formule adoptée en 2009/2010, alors que les clubs avaient failli avoir le scalp de cette compétition, est pour le moins inégalitaire. Les deux premiers tours de la compétition, réservés aux clubs de L2 et de National (avec le statut pro), calés en plein mois d’août entre deux journées de championnat, permettent d’écrémer au moins 14 clubs, afin de ne pas trop les mêler à l’élite du football français. Et encore, cette élite, c’est-à-dire, pour la LFP, les clubs participant aux Coupes d’Europe, a encore le privilège de ne débuter la compétition qu’à partir des 8èmes de finale. Grâce à cela, le palmarès des sept dernières éditions ne fait apparaître que trois clubs différents, avec un Paris Saint-Germain qui reste sur un triplé. L’intérêt sportif est donc somme toute limité, et le public ne s’y d’ailleurs pas trompé, comme en témoigne les dernières affluences des finales au Stade de France (officiellement 70 000 sur les deux dernières éditions), ou tout simplement les affluences moyennes dans les stades, tout au long de l’épreuve. Cet été, la LFP a tout de même dégainé une mesure censé améliorer le spectacle: la fin des prolongations, avec le recours aux tirs au but en cas de match nul à l'issue du temps réglementaire. Tous ceux ayant eu les orteils congelés le 21 décembre 2004 seront contents.
Bref, l’entrée en lice du Racing, face aux Chamois Niortais, sera très loin de susciter l’enthousiasme, d’autant que Thierry Laurey a d’ores et déjà annoncé la couleur. A trois jours d’un déplacement à Tours, pour la 3ème journée de L2, l’entraîneur strasbourgeois a déjà prévu qu’il profiterait de l’occasion pour faire tourner son groupe, et donner du temps de jeu aux joueurs n’ayant pas encore connu de titularisation. Sur la pelouse de la Meinau, on devrait ainsi retrouver Yoann Salmier, Laurent Dos Santos, Mayoro N’Doye, Stéphane Bahoken, ou encore Landry Bonnefoi, puisque Laurey maintient son habitude de faire jouer les coupes à ses gardiens remplaçants (au Gazélec, c’est la doublure Goda qui était alignée en coupe de la ligue). Une équipe expérimentale, mais qui permettra à certains de se montrer, en vue de gratter une place dans le onze type.
L’équipe probable :
En face, Denis Renaud, le coach des Chamois, devrait logiquement imiter son homologue, en ouvrant son banc pour préserver certains cadres. Contrainte supplémentaire, les Niortais devront faire sans le milieu de terrain Aliou Dembélé, expulsé vendredi face à Laval, qui devrait être remplacé par le jeune Dylan Bronn. Autre joueur susceptible d’avoir du temps de jeu, le milieu offensif Messaoud Bouardja, arrivé l’an dernier de Wasquehal où il flambait en CFA2 et en CFA, pourrait avoir sa chance. On notera enfin la première apparition dans le groupe de l'expérimenté Laurent Agouazi, probablement trop court pour une titularisation.
