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- Catégorie
- Après-match
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- Auteur(s)
- Par athor
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Confronté à une opposition de L1 pour son avant dernier match de préparation, à une semaine de la reprise de la L1, le Racing a montré un visage plutôt intéressant, même sans parvenir à marquer.
Thierry Laurey est décidément passé maître dans l'art de brouiller les pistes. Alors qu'il avait annoncé publiquement vouloir renoncer à son schéma préférentiel de la saison dernière, à savoir le 4-4-2 losange, au profit de systèmes plus défensifs au milieu de terrain, c'est dans cette disposition que le Racing s'est présenté sur la pelouse de Dijon pour le dernier match amical de la saison. Devant composer avec les absences de Pablo Martinez, d'Abdallah N'Dour et de la fameuse recrue défensive tant attendue, c'est derrière que l'entraîneur du RCS a dû le plus bricoler, en faisant basculer Kenny Lala à gauche et en installant Ernest Seka à droite. Pour le reste, on notera les premières apparitions de Jonas Martin et d'Idriss Saadi dans le onze :
Sous un beau ciel bleu et une chaleur assez étouffante, le Racing est rapidement tout proche d'offrir l'ouverture du score aux Dijonnais, quand, sur une passe en retrait mal assurée, Kenny Lala contraint Bigourou Kamara à une intervention peu académique. Mais ce sont bien les Strasbourgeois qui posent le pied sur le ballon et parviennent assez facilement à contourner leur adversaire. La première grosse occasion est à mettre à leur crédit, avec ce lob astucieux de Saadi sur Reynet, mais Wesley Lautoa parvient in extremis à sauver sur sa ligne. Sur le corner, Liénard place le ballon sur la tête d'Aholou au point de penalty mais Reynet repousse la tentative du numéro 8. Dans le jeu, le Racing se trouve bien, grâce à un milieu de terrain plutôt bien huilé, à l'image de Benjamin Corgnet et de Jonas Martin dont la technique et la qualité de passe séduisent et séduiront encore les amateurs de beau football.
La pause fraîcheur de la première période a pour effet de quelque peu casser cette dynamique, le DFCO revenant un peu plus fringuant, à l'image de cette action menée par Romain Amalfitano et conclue par un centre-tir du jeune Rosier mais le ballon passe à côté du montant de Kamara. Quelques instants plus tard, sur un centre de Haddadi, Sammaritano voit sa tentative repoussée par Bingourou Kamara, Benjamin Jeannot a suivi et pousse le ballon au fond des filets, mais il est signalé en position de hors jeu.
A la reprise, Thierry Laurey maintient son équipe en place, contrairement à son homologue qui a décidé de faire tourner et d'ouvrir son banc tout au long de la seconde période. Ces 45 minutes sont dans l'ensemble plutôt équilibrée, les Strasbourgeois continuant d'imprimer leur patte technique. Sur le front de l'attaque, le duo Saadi-Da Costa a le mérite de beaucoup bouger, que ce soit en phase offensive comme défensive. L'ancien Valenciennois a par exemple été récompensé à deux reprises de son pressing en récupérant le ballon dans les pieds des défenseurs adverses. Les occasions franches sont toutefois plus rares, il faut attendre l'heure de jeu pour voir notamment ce bon centre de Liénard à destination de Da Costa, repoussé en corner, puis cette superbe passe longue distance de Corgnet pour ce même Da Costa, totalement excentré côté droit, dont la reprise de volée est repoussée par Reynet. En face, le jeune Coréen Kwon, devant ses quelques admirateurs installés en tribune ouest, se révèle le Dijonnais le plus dangereux, et est tout près d'ouvrir le score mais sa frappe croisée trouve le poteau. Dernière frayeur pour le RCS, ce corner de Naïm Sliti repris par le Hongrois Lang, mais Kamara parvient à capter le ballon.
A une semaine de la reprise du championnat, le Racing termine donc ce match aux allures de répétition générale sur un match nul 0-0. Sans marquer certes, l'équipe s'est montrée rassurante, d'abord défensivement, avec un duo Mangane-Salmier solide, et des latéraux qui ont su faire le travail alors qu'ils n'évoluaient pas à leur poste. Mais c'est surtout au milieu de terrain que se trouve la satisfaction du jour. Jean-Eudes Aholou, placé dans la position qui l'a fait briller la saison dernière, s'est révélé fidèle à lui même : solide à la récupération, effectuant quelques interceptions décisives, il a été capable d'apporter le surnombre défensivement et a même été tout proche de marquer sur corner. Devant lui, Jonas Martin et Benjamin Corgnet se sont illustrés, en prenant la main sur le jeu, dictant le tempo offensivement et participant activement à la récupération, le tout sans se marcher sur les pieds. Les attaquants ont ainsi pu bénéficier de leurs passes bien senties pour mettre à profit leurs appels tranchants et se retrouver en bonne position. Au final, le match s'est révélé cohérent, laissant entrevoir les possibilités de ce Racing cuvée 2017/2018.
Sous un beau ciel bleu et une chaleur assez étouffante, le Racing est rapidement tout proche d'offrir l'ouverture du score aux Dijonnais, quand, sur une passe en retrait mal assurée, Kenny Lala contraint Bigourou Kamara à une intervention peu académique. Mais ce sont bien les Strasbourgeois qui posent le pied sur le ballon et parviennent assez facilement à contourner leur adversaire. La première grosse occasion est à mettre à leur crédit, avec ce lob astucieux de Saadi sur Reynet, mais Wesley Lautoa parvient in extremis à sauver sur sa ligne. Sur le corner, Liénard place le ballon sur la tête d'Aholou au point de penalty mais Reynet repousse la tentative du numéro 8. Dans le jeu, le Racing se trouve bien, grâce à un milieu de terrain plutôt bien huilé, à l'image de Benjamin Corgnet et de Jonas Martin dont la technique et la qualité de passe séduisent et séduiront encore les amateurs de beau football.
La pause fraîcheur de la première période a pour effet de quelque peu casser cette dynamique, le DFCO revenant un peu plus fringuant, à l'image de cette action menée par Romain Amalfitano et conclue par un centre-tir du jeune Rosier mais le ballon passe à côté du montant de Kamara. Quelques instants plus tard, sur un centre de Haddadi, Sammaritano voit sa tentative repoussée par Bingourou Kamara, Benjamin Jeannot a suivi et pousse le ballon au fond des filets, mais il est signalé en position de hors jeu.
A la reprise, Thierry Laurey maintient son équipe en place, contrairement à son homologue qui a décidé de faire tourner et d'ouvrir son banc tout au long de la seconde période. Ces 45 minutes sont dans l'ensemble plutôt équilibrée, les Strasbourgeois continuant d'imprimer leur patte technique. Sur le front de l'attaque, le duo Saadi-Da Costa a le mérite de beaucoup bouger, que ce soit en phase offensive comme défensive. L'ancien Valenciennois a par exemple été récompensé à deux reprises de son pressing en récupérant le ballon dans les pieds des défenseurs adverses. Les occasions franches sont toutefois plus rares, il faut attendre l'heure de jeu pour voir notamment ce bon centre de Liénard à destination de Da Costa, repoussé en corner, puis cette superbe passe longue distance de Corgnet pour ce même Da Costa, totalement excentré côté droit, dont la reprise de volée est repoussée par Reynet. En face, le jeune Coréen Kwon, devant ses quelques admirateurs installés en tribune ouest, se révèle le Dijonnais le plus dangereux, et est tout près d'ouvrir le score mais sa frappe croisée trouve le poteau. Dernière frayeur pour le RCS, ce corner de Naïm Sliti repris par le Hongrois Lang, mais Kamara parvient à capter le ballon.
A une semaine de la reprise du championnat, le Racing termine donc ce match aux allures de répétition générale sur un match nul 0-0. Sans marquer certes, l'équipe s'est montrée rassurante, d'abord défensivement, avec un duo Mangane-Salmier solide, et des latéraux qui ont su faire le travail alors qu'ils n'évoluaient pas à leur poste. Mais c'est surtout au milieu de terrain que se trouve la satisfaction du jour. Jean-Eudes Aholou, placé dans la position qui l'a fait briller la saison dernière, s'est révélé fidèle à lui même : solide à la récupération, effectuant quelques interceptions décisives, il a été capable d'apporter le surnombre défensivement et a même été tout proche de marquer sur corner. Devant lui, Jonas Martin et Benjamin Corgnet se sont illustrés, en prenant la main sur le jeu, dictant le tempo offensivement et participant activement à la récupération, le tout sans se marcher sur les pieds. Les attaquants ont ainsi pu bénéficier de leurs passes bien senties pour mettre à profit leurs appels tranchants et se retrouver en bonne position. Au final, le match s'est révélé cohérent, laissant entrevoir les possibilités de ce Racing cuvée 2017/2018.
