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Progrès dans le jeu, recul au classement. Retour tactique sur une soirée riche en contraste.
Vendredi 1er décembre, 14ème journée de Ligue 1, le Racing qui reste sur 6 matchs sans victoire, se rendait à Reims, 5ème de L1 au coup d’envoi. Match difficile en perspective pour les Bleus et, d’après l’aveu même de Patrick Vieira, un match « test » pour l’équipe strasbourgeoise qui semble monter en puissance, petit à petit, depuis quelques journées.
Côté rémois, Will Still doit composer avec l’absence de quelques joueurs de rotation : Atangana Edoa, Diakité et Wilson-Esbrand, mais surtout, avec celle du Zimbabwéen Marshall Munetsi, habituel titulaire dans l’entre-jeu des Champenois. Le coach belge revient à son classique 3-5-2, après le 4-3-3 peu concluant aligné à Rennes :
Côté Racing, le coach alsacien reconduit son 4-2-3-1 des dernières rencontres et procède à deux changements dans son onze titulaire : Marvin Senaya qui pousse Frédéric Guilbert à gauche et Thomas Delaine sur le banc, et Dilane Bakwa qui prend la place d’Ângelo Gabriel.
Clairement, Delaine et Ângelo paient leurs carences défensives mises en lumière face à Marseille. Pour le reste, du classique avec la charnière Perrin/Nyamsi, protégée par le double-pivot Doukouré/Mwanga et la reconduction du duo offensif Gameiro/Emegha. Petite subtilité, alors qu’intuitivement on aurait pu penser voir Bakwa à gauche et Diarra à droite, leurs positions sont inversées.
En phase défensive, là encore pas de gros changement dans le positionnement à la perte de balle. 4-4-2 à plat, bloc médian/bas, pas de contre-pressing. Le « Patoche project » semble être bien installé.
Dès l’entame du match, l’opposition de style entre Rémois et Strasbourgeois se met en place. Les locaux prennent le contrôle du jeu, notamment grâce à leur supériorité numérique au milieu de terrain et, à la perte du ballon, contre-pressent très haut sur le terrain. Les visiteurs sont installés en bloc médian/bas, coulissent de droite à gauche, articulés autour de leur double charnière centrale, et à la récupération, tentent des sorties de balle en transition rapide, à la fois pour casser le contre-pressing adverse mais aussi pour exploiter les espaces libres, notamment dans le dos des deux pistons.
On rentre donc rapidement dans un schéma où chacune des deux équipes trouve en son adversaire un sparring-partner adapté au développement de sa propre philosophie de jeu. Le contre-pressing rémois et le jeu en transition alsacien, avec en arbitre de ce duel, la justesse technique.
Illustration sur ce qui constituera sans doute le tournant de cette première période, la double action des 7 et 8ème minutes.
7ème minute de jeu, sur un long dégagement de Matz Sels, l’équipe champenoise est placée très haut sur le terrain et concède un duel en un-contre-un entre Joseph Okumu et Emmanuel Emegha. L’attaquant strasbourgeois gagne son duel à la course, protège son ballon, se retourne en emmenant le ballon de l’extérieur du pied, élimine son adversaire et enchaîne d’une frappe depuis les 9 mètres qui termine sa course…à côté. Action à l’image de son match et de celui de son équipe : beaucoup d’abnégation et de volonté, du progrès dans la conservation du ballon et la justesse technique, mais une finition ratée qui gâche tout.
Oui, qui gâche tout, parce qu’une minute plus tard c’est Reims qui ouvre le score. Récupération du ballon sur le côté gauche, attaque de la zone libre par Teuma, qui gagne son duel avec Gerzino Nyamsi (qui semblera y avoir laissé son épaule, et sera remplace dans la foulée par Abakar Sylla), appui-remise vers Daramy, qui centre pour Richardson au milieu d’une défense alsacienne complètement dépassée pour certains et passive pour d’autres. 1-0 pour le Stade de Reims.
Les Champenois confisquent le ballon, le duo Teddy Teuma/Amir Richardson fait la loi dans l’entre-jeu et la supériorité numérique du Stade de Reims dans cette partie du terrain pose des problèmes insolubles aux Alsaciens.
Un peu comme en première mi-temps face à l’OM une semaine plus tôt, Doukouré et Mwanga sont noyés sous les vagues successives des joueurs locaux. Face aux Marseillais, c’était le dézonage des relayeurs et leurs permutations avec les ailiers qui avait posé soucis. Face à Reims, c’est l’habile utilisation de la largeur des cinq milieux « rouges » (renforcés parfois par l’intégration d’un des deux stoppeurs ou un décrochage de Junya Ito) qui déstabilise les Bleus. Ces derniers tentent (trop?) de serrer le côté du porteur de balle mais sans efficience, tant les changements d’aile des Rémois sont réalisés avec justesse.
Par ailleurs, même en phase de transition vers l'avant, les deux médians alsaciens disparaissent dans ce premier acte. Inefficace à la récupération (3 duels gagnés sur 13 à eux deux sur le match) et discret dans l’organisation du jeu, quand on sait que ce duo constitue généralement le baromètre du jeu alsacien, il y a de quoi être inquiet.
Alors que le Stade de Reims multiplie les frappes peu dangereuses (9 contre 3 en 1ère mi-temps), le Racing ne saura répondre que par le jeu long mais, toutefois, à la 34ème minute, consécutivement à un duel aérien gagné par Emegha, le trio Gameiro/Diarra/Bakwa s’offrira un trois contre un, finalement très mal négocié.
Justesse technique. Finition. Juges de paix.
Nouvelle illustration à la 42ème minute. Ballon perdu par les Strasbourgeois à 25 mètres du but adverse. Jeu long immédiat des Rémois. Mohamed Daramy, profitant du marquage trop lâche de Lucas Perrin, attaque la zone dans le dos d’Abakar Sylla, fixé lui par le positionnement décroché d’Ito, et file au but. L’ancien joueur de l’Ajax, élimine Matz Sels, mais se voit priver d’un but par Perrin, qui tacle lui-même le ballon au fond des filets du Racing. 2-0.
Mi-temps difficile pour le Racing. Continuellement pressés par les Rémois qui parviennent régulièrement à orienter le jeu de relance strasbourgeois vers Matz Sels et son jeu au pied passable, privés de relais au milieu de terrain et inefficaces sur ses grosses opportunités face aux buts, les Alsaciens semblent un ton en dessous en termes de maîtrise collective mais pas si loin en termes d’opportunités de buts.
La seconde mi-temps sera beaucoup plus équilibrée dans le jeu, notamment grâce au replacement d’Habib Diarra dans le cœur du jeu. Le Racing évoluera ainsi quasiment dans un 4-4-2 « losange » sur certaines séquences :
Les entrées successives d’Ângelo à l’heure de jeu, puis d’Ibrahima Sissoko et Lebo Mothiba pour le dernier quart d’heure, permettront de remettre un peu de dynamisme dans l’équipe strasbourgeoise qui terminera la rencontre :
Les Alsaciens parviendront à réduire le score grâce à un penalty de Kévin Gameiro (88ème), mais ne parviendront pas à égaliser.
Score final : 2-1 pour Reims.
Après le match, de nombreux Stubistes feront part de leur frustration et de leur déception avec une exagération et une outrance parfois dérangeante. À mon sens, on a tenu tête au 5ème de L1 (1,27 xG pour Reims et 1,72 pour le RCS), à l’extérieur, avec nos armes, certes limitées mais aussi avec un scénario et des faits de jeu assez cruels. C’est sans doute une maigre consolation, mais il s’agit peut-être de notre match le plus abouti depuis le début de la saison, avec bien plus de contenus en tout cas que dans nos victoires face à Lyon, Toulouse ou Metz par exemple.
Toutefois, cette nouvelle défaite, si elle marque, de manière contre-intuitive certes, une progression dans le jeu collectif, illustre également certaines limites individuelles et d’organisation, qui doivent, à mon sens, inciter Patrick Vieira à continuer à avancer d’une étape supplémentaire dans son « Patoche project ».
Ainsi, en vrac, une série de constats tout à fait personnels et subjectifs (et tout à fait contestables) qui mériteraient réflexion :
– le 4-2-3-1 semble un bon compromis entre la philosophie de jeu initiale du coach (le 4-3-3) et les joueurs à sa disposition. Il mérite d’être reconduit.
– un arrière gauche à gauche et un arrière droit à droite c’est du bon sens. Même si nos deux meilleurs latéraux sont des arrières droits, je pense qu’il y a deux bonnes raisons de ne pas mettre Frédéric Guilbert à gauche. D’abord, parce qu’il y est vraiment moins bon. Ensuite, parce que cela permettrait d’avoir des remplaçants naturels sur le banc pour chacun de ces deux postes.
– si notre défense centrale « doublée » a pu nous rassurer un temps, elle semble aujourd’hui présenter deux défauts : un manque de qualité de relance sur la ligne arrière conduisant à faire porter la quasi-totalité de nos premières relances par notre double-pivot médian (duo désormais ciblé par les équipes adverses) et un manque de puissance au milieu de terrain. Mwanga et Doukouré ayant tous les deux des qualités de placement et de relance mais ayant tous les deux un déficit d’agressivité.
– une solution serait d’intégrer Ibrahima Sissoko au milieu de terrain, à côté de Junior Mwanga. Ismaël Doukouré pouvant retrouver une place de défenseur central aux côtés d’Abakar Sylla (qui profiterait de l’absence probable de Nyamsi)
– en attaque, je ne changerai rien par rapport au dernier match. Emegha me semble enfin sur la bonne voie. Gameiro est indispensable dans sa capacité à apporter du liant dans le jeu avec ballon et Diarra et Bakwa me semblent actuellement au-dessus d’un Ângelo trop pénalisant défensivement.
– par contre, comme pour les latéraux, autant mettre les joueurs offensifs sur leurs côtés préférentiels : Bakwa à gauche et Diarra à droite.
Voilà donc l’équipe que je souhaiterai voir aligner pour les prochains matchs. Une sorte de version finale du « Patoche project ».
De toute manière, son crédit diminuant au fur et à mesure que le Racing descend au classement, autant qu’il aille (enfin) au bout de son idée, tout du moins, en attendant de pouvoir faire sa liste au Père Noël et d’ajuster son effectif au prochain mercato.
Rendez-vous dès jeudi pour un match « bonus » à Brest, pour qu’enfin les progrès de l’équipe se matérialisent en point(s).
Côté rémois, Will Still doit composer avec l’absence de quelques joueurs de rotation : Atangana Edoa, Diakité et Wilson-Esbrand, mais surtout, avec celle du Zimbabwéen Marshall Munetsi, habituel titulaire dans l’entre-jeu des Champenois. Le coach belge revient à son classique 3-5-2, après le 4-3-3 peu concluant aligné à Rennes :
Côté Racing, le coach alsacien reconduit son 4-2-3-1 des dernières rencontres et procède à deux changements dans son onze titulaire : Marvin Senaya qui pousse Frédéric Guilbert à gauche et Thomas Delaine sur le banc, et Dilane Bakwa qui prend la place d’Ângelo Gabriel.
Clairement, Delaine et Ângelo paient leurs carences défensives mises en lumière face à Marseille. Pour le reste, du classique avec la charnière Perrin/Nyamsi, protégée par le double-pivot Doukouré/Mwanga et la reconduction du duo offensif Gameiro/Emegha. Petite subtilité, alors qu’intuitivement on aurait pu penser voir Bakwa à gauche et Diarra à droite, leurs positions sont inversées.
En phase défensive, là encore pas de gros changement dans le positionnement à la perte de balle. 4-4-2 à plat, bloc médian/bas, pas de contre-pressing. Le « Patoche project » semble être bien installé.
Dès l’entame du match, l’opposition de style entre Rémois et Strasbourgeois se met en place. Les locaux prennent le contrôle du jeu, notamment grâce à leur supériorité numérique au milieu de terrain et, à la perte du ballon, contre-pressent très haut sur le terrain. Les visiteurs sont installés en bloc médian/bas, coulissent de droite à gauche, articulés autour de leur double charnière centrale, et à la récupération, tentent des sorties de balle en transition rapide, à la fois pour casser le contre-pressing adverse mais aussi pour exploiter les espaces libres, notamment dans le dos des deux pistons.
On rentre donc rapidement dans un schéma où chacune des deux équipes trouve en son adversaire un sparring-partner adapté au développement de sa propre philosophie de jeu. Le contre-pressing rémois et le jeu en transition alsacien, avec en arbitre de ce duel, la justesse technique.
Illustration sur ce qui constituera sans doute le tournant de cette première période, la double action des 7 et 8ème minutes.
7ème minute de jeu, sur un long dégagement de Matz Sels, l’équipe champenoise est placée très haut sur le terrain et concède un duel en un-contre-un entre Joseph Okumu et Emmanuel Emegha. L’attaquant strasbourgeois gagne son duel à la course, protège son ballon, se retourne en emmenant le ballon de l’extérieur du pied, élimine son adversaire et enchaîne d’une frappe depuis les 9 mètres qui termine sa course…à côté. Action à l’image de son match et de celui de son équipe : beaucoup d’abnégation et de volonté, du progrès dans la conservation du ballon et la justesse technique, mais une finition ratée qui gâche tout.
Oui, qui gâche tout, parce qu’une minute plus tard c’est Reims qui ouvre le score. Récupération du ballon sur le côté gauche, attaque de la zone libre par Teuma, qui gagne son duel avec Gerzino Nyamsi (qui semblera y avoir laissé son épaule, et sera remplace dans la foulée par Abakar Sylla), appui-remise vers Daramy, qui centre pour Richardson au milieu d’une défense alsacienne complètement dépassée pour certains et passive pour d’autres. 1-0 pour le Stade de Reims.
Les Champenois confisquent le ballon, le duo Teddy Teuma/Amir Richardson fait la loi dans l’entre-jeu et la supériorité numérique du Stade de Reims dans cette partie du terrain pose des problèmes insolubles aux Alsaciens.
Un peu comme en première mi-temps face à l’OM une semaine plus tôt, Doukouré et Mwanga sont noyés sous les vagues successives des joueurs locaux. Face aux Marseillais, c’était le dézonage des relayeurs et leurs permutations avec les ailiers qui avait posé soucis. Face à Reims, c’est l’habile utilisation de la largeur des cinq milieux « rouges » (renforcés parfois par l’intégration d’un des deux stoppeurs ou un décrochage de Junya Ito) qui déstabilise les Bleus. Ces derniers tentent (trop?) de serrer le côté du porteur de balle mais sans efficience, tant les changements d’aile des Rémois sont réalisés avec justesse.
Par ailleurs, même en phase de transition vers l'avant, les deux médians alsaciens disparaissent dans ce premier acte. Inefficace à la récupération (3 duels gagnés sur 13 à eux deux sur le match) et discret dans l’organisation du jeu, quand on sait que ce duo constitue généralement le baromètre du jeu alsacien, il y a de quoi être inquiet.
Alors que le Stade de Reims multiplie les frappes peu dangereuses (9 contre 3 en 1ère mi-temps), le Racing ne saura répondre que par le jeu long mais, toutefois, à la 34ème minute, consécutivement à un duel aérien gagné par Emegha, le trio Gameiro/Diarra/Bakwa s’offrira un trois contre un, finalement très mal négocié.
Justesse technique. Finition. Juges de paix.
Nouvelle illustration à la 42ème minute. Ballon perdu par les Strasbourgeois à 25 mètres du but adverse. Jeu long immédiat des Rémois. Mohamed Daramy, profitant du marquage trop lâche de Lucas Perrin, attaque la zone dans le dos d’Abakar Sylla, fixé lui par le positionnement décroché d’Ito, et file au but. L’ancien joueur de l’Ajax, élimine Matz Sels, mais se voit priver d’un but par Perrin, qui tacle lui-même le ballon au fond des filets du Racing. 2-0.
Mi-temps difficile pour le Racing. Continuellement pressés par les Rémois qui parviennent régulièrement à orienter le jeu de relance strasbourgeois vers Matz Sels et son jeu au pied passable, privés de relais au milieu de terrain et inefficaces sur ses grosses opportunités face aux buts, les Alsaciens semblent un ton en dessous en termes de maîtrise collective mais pas si loin en termes d’opportunités de buts.
La seconde mi-temps sera beaucoup plus équilibrée dans le jeu, notamment grâce au replacement d’Habib Diarra dans le cœur du jeu. Le Racing évoluera ainsi quasiment dans un 4-4-2 « losange » sur certaines séquences :
Les entrées successives d’Ângelo à l’heure de jeu, puis d’Ibrahima Sissoko et Lebo Mothiba pour le dernier quart d’heure, permettront de remettre un peu de dynamisme dans l’équipe strasbourgeoise qui terminera la rencontre :
Les Alsaciens parviendront à réduire le score grâce à un penalty de Kévin Gameiro (88ème), mais ne parviendront pas à égaliser.
Score final : 2-1 pour Reims.
Après le match, de nombreux Stubistes feront part de leur frustration et de leur déception avec une exagération et une outrance parfois dérangeante. À mon sens, on a tenu tête au 5ème de L1 (1,27 xG pour Reims et 1,72 pour le RCS), à l’extérieur, avec nos armes, certes limitées mais aussi avec un scénario et des faits de jeu assez cruels. C’est sans doute une maigre consolation, mais il s’agit peut-être de notre match le plus abouti depuis le début de la saison, avec bien plus de contenus en tout cas que dans nos victoires face à Lyon, Toulouse ou Metz par exemple.
Toutefois, cette nouvelle défaite, si elle marque, de manière contre-intuitive certes, une progression dans le jeu collectif, illustre également certaines limites individuelles et d’organisation, qui doivent, à mon sens, inciter Patrick Vieira à continuer à avancer d’une étape supplémentaire dans son « Patoche project ».
Ainsi, en vrac, une série de constats tout à fait personnels et subjectifs (et tout à fait contestables) qui mériteraient réflexion :
– le 4-2-3-1 semble un bon compromis entre la philosophie de jeu initiale du coach (le 4-3-3) et les joueurs à sa disposition. Il mérite d’être reconduit.
– un arrière gauche à gauche et un arrière droit à droite c’est du bon sens. Même si nos deux meilleurs latéraux sont des arrières droits, je pense qu’il y a deux bonnes raisons de ne pas mettre Frédéric Guilbert à gauche. D’abord, parce qu’il y est vraiment moins bon. Ensuite, parce que cela permettrait d’avoir des remplaçants naturels sur le banc pour chacun de ces deux postes.
– si notre défense centrale « doublée » a pu nous rassurer un temps, elle semble aujourd’hui présenter deux défauts : un manque de qualité de relance sur la ligne arrière conduisant à faire porter la quasi-totalité de nos premières relances par notre double-pivot médian (duo désormais ciblé par les équipes adverses) et un manque de puissance au milieu de terrain. Mwanga et Doukouré ayant tous les deux des qualités de placement et de relance mais ayant tous les deux un déficit d’agressivité.
– une solution serait d’intégrer Ibrahima Sissoko au milieu de terrain, à côté de Junior Mwanga. Ismaël Doukouré pouvant retrouver une place de défenseur central aux côtés d’Abakar Sylla (qui profiterait de l’absence probable de Nyamsi)
– en attaque, je ne changerai rien par rapport au dernier match. Emegha me semble enfin sur la bonne voie. Gameiro est indispensable dans sa capacité à apporter du liant dans le jeu avec ballon et Diarra et Bakwa me semblent actuellement au-dessus d’un Ângelo trop pénalisant défensivement.
– par contre, comme pour les latéraux, autant mettre les joueurs offensifs sur leurs côtés préférentiels : Bakwa à gauche et Diarra à droite.
Voilà donc l’équipe que je souhaiterai voir aligner pour les prochains matchs. Une sorte de version finale du « Patoche project ».
De toute manière, son crédit diminuant au fur et à mesure que le Racing descend au classement, autant qu’il aille (enfin) au bout de son idée, tout du moins, en attendant de pouvoir faire sa liste au Père Noël et d’ajuster son effectif au prochain mercato.
Rendez-vous dès jeudi pour un match « bonus » à Brest, pour qu’enfin les progrès de l’équipe se matérialisent en point(s).