Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Emil Gargorov, joueur de la saison 2008/2009

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Par conan
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Gloire au Bulgare qui, après de savants calculs basés sur les baromètres www.racingstub.com de la saison, s'empare du titre de joueur de l'année.

Palmarès du joueur de la saison www.racingstub.com


2008/2009 : Emil Gargorov
2007/2008 : Stéphane Cassard
2006/2007 : Stéphane Cassard
2005/2006 : Amara Diané
2004/2005 : Stéphane Cassard


Podium 2008/2009


1. Emil Gargorov
2. Stéphane Cassard
3. Renaud Cohade

"Si ça lui (i.e. Emil) fait plaisir de passer son temps à l'infirmerie, tant mieux pour lui. Moi, ça me prend la tête. On n'est pas au Club Med' ici" (Jean-Pierre Papin, 27/9/2006)

C'est ainsi, que, comme un symbole des contradictions du Racing, Emil Gargorov est désigné comme étant le meilleur joueur de la saison. Bonne performance pour un joueur qui accumula pour sa première saison les blessures (diplomatiques ou pas), les railleries de son entraîneur Jean-Pierre Papin ainsi que d'une partie du public. Très bonne performance même pour un joueur qui s'est fait jeter comme un malpropre par Jean-Marc Furlan la saison dernière pour avoir refusé d'intégrer la CFA et qui aurait dû être transféré au CSKA Sofia si les finances du champion de Bulgarie avaient permis de lever la maigre option d'achat. Pour revivre les déboires d'Emil Gargorov au Racing, je vous renvoie à l'excellent article d'athor .

En d'autres termes, il a fallu deux ans à Strasbourg pour comprendre que son joueur de la saison 2008/2009 était un bon joueur. Très amusant, et ce d'autant plus que, sans un improbable retournement de situation, Emil Gargorov aurait dû nous quitter à l'intersaison. Mais notre cher Racing n'est plus à une situation rocambolesque près. Et grâce à cet heureux concours de circonstances, la Meinau a pu découvrir et apprécier ce joueur qu'elle pressentait avec raison doué techniquement. La surprise du chef étant la combativité d'Emil Gargorov qui ne rechigne pas aux tâches défensives, à courir aux quatre coins du terrain et à presser et harceler les lignes défensives adverses.

Si ses statistiques personnelles sont honorables sans être extraordinaires (4 buts et 7 passes décisives en 26 matchs) c'est surtout la finesse technique alliée à cette générosité dans le jeu qui ont marqués les esprits. De surcroît, le petit Bulgare, c'est à souligner, n'hésite pas parfois à porter une moustache - ce qui malheureusement se fait rare de nos jours.

Finalement, le seul défaut d'Emil Gargorov est sa fragilité physique : 12 rencontres ratées en raison de diverses blessures, soit près d'un tiers du championnat. Difficile de quantifier ce que ces absences ont coûté au Racing en terme de points. Si Emil Gargorov avait été opérationnel lors de moments-clés de la saison, au cours desquels le Racing s'est trouvé en forte difficulté (période hivernale ou fin de saison), le Racing n'aurait-il pas grappillé les un ou deux points manquants à l'arrivée ? Nous ne le saurons jamais. Mais quoi qu'il en soit, nul doute qu'Emil Gargorov fait partie intégrante de ce socle sur lequel Léonard Specht affirme vouloir bâtir le nouveau Racing.




Stéphane Cassard et Renaud Cohade partagent les accessits. Résultat étonnant concernant ces deux joueurs qui n'ont guère réalisé leur meilleure saison sous le maillot du Racing.

Concernant notre gardien de but mythique, véritable tyran du palmarès du « joueur de l'année de Racingstub » (seule la révélation de 2006 Amara Diané l'a privé d'un grand chelem) le coeur a parlé sans doute plus que la raison, car beaucoup s'accordent à dire qu'il est moins décisif qu'avant. Stéphane Cassard est certes un monument. Mais vu sa popularité demeurée intacte auprès du public, le fait qu'il n'ait pas gagné le titre de joueur de l'année est peut-être à déchiffrer comme le signe d'un déclin. Il faudra s'y faire, Stéphane Cassard n'est pas éternel et il faut songer à terme à sa succession. Quoiqu'il arrive, il a marqué de son empreinte l'histoire du club. Si les moments de joie furent nombreux, ses larmes à l'issue de la défaite à Montpellier restent une des images fortes de la saison.

Renaud Cohade a quant à lui cristallisé pas mal de critiques durant la saison et suscité certains doutes, notamment au niveau de la motivation. Ce résultat montre cependant que le milieu strasbourgeois constitue une valeur sûre dans l'effectif du Racing. Après un difficile retour d'une longue blessure, il aurait pu devenir le héros de la saison en marquant le but de l'année contre Reims, but qui aurait envoyé le Racing en L1 si Boulogne n'avait pas gagné à Lens. Mais il était écrit que cette fin de saison aurait un goût amer pour lui, et l'on retiendra malheureusement son coup franc raté entraînant le contre et le but de Boulogne, ainsi que le penalty raté à Montpellier. Le destin sans doute... Il n'en reste pas moins que l'avenir en bleu (ou non) de Renaud Cohade sera une des questions les plus brûlantes de l'actualité de ces prochains jours, preuve de son importance dans le groupe.


Palmarès des flops de la saison www.racingstub.com


2008/2009 : Pierre Ducrocq
2007/2008 : Alvaro Marcio Santos
2006/2007 : Yves Deroff
2005/2006 : Yves Deroff
2004/2005 : Christian Bassila


Podium des flops 2008/2009


1. Pierre Ducrocq
2. Steven Pelé
3. Grégory Paisley

Trois membres d'une défense qui a encaissé 45 buts durant la saison : les chiffres parlent d'eux-mêmes.

La défense a constitué sans aucun doute le talon d'Achille du Racing de cette saison et reste le symbole de l'échec de Jean-Marc Furlan, obsédé par l'idée de renforcer une attaque somme tout satisfaisante (la deuxième de la division) en négligeant toute la problématique défensive. Le club est même allé jusqu'à s'affaiblir au mercato en prêtant un Anthony Weber qui aurait pu se montrer précieux alors que Grégory Paisley et Pierre Ducrocq, les deux protégés de Jean-Marc Furlan, s'enlisaient dans la médiocrité. Le premier nommé, pourtant capitaine du Racing, a même aggravé son cas par des déclarations douteuses sur le public de la Meinau, ainsi que par l'étalage de ses états d'âme et de son manque de motivation pour jouer en L2. Quoi qu'il en soit, ces deux joueurs expérimentés auraient dû constituer des piliers dans cette équipe. Ils ont failli. Pierre Ducrocq, l'homme à tout faire de cette poreuse défense, grave son nom à un palmarès des plus prestigieux.

Le cas Steven Pelé est un peu différent. Il est d'abord apparu en difficulté lors des premiers matchs, au cours desquels il fut le maillon faible d'une équipe tournant bien. Il s'est par la suite blessé, et ne sortit pas du lot alors que le Racing était exsangue, comme à son habitude, cet hiver. Cependant, sa fin de saison a laissé apparaitre quelques capacités. Le public s'est aperçu que même s'il n'a rien de génial, la défense est bien plus hermétique avec Steven Pelé que sans lui. Quelques bonnes choses entrevues et notamment un but rageur face à Reims donnent des raisons de ne pas vouloir l'enterrer définitivement.

conan

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