- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Après-match
- Lectures
- Lu 3.148 fois
- Auteur(s)
- Par athor
- Commentaires
- 3 comm.
Laurent Fournier était assez remonté après la victoire poussive 2-1 des siens face aux Allemands d'Offenbourg.
Exempté de première journée après sa réintégration en National, le Racing avait décidé de meubler son samedi par un court voyage du côté d'Offenbourg, pensionnaire de Verbandsliga, soit le sixième niveau du football allemand. A une semaine du match de Cannes, Laurent Fournier avait annoncé la couleur : il procédera à une large revue d'effectif, afin d'offrir du temps de jeu à tous, mais devra se passer de Loïc Damour (cheville), Milovan Sikimic (abdominaux) et Ali Mathlouthi (cuisse), en plus des blessés de longue date (Betsch, Brahmia, Othon). Au coup d'envoi, le 11 de départ était le suivant :
Le Racing commence le match sur la lancée de ses sorties précédentes, avec dès la deuxième minute, un centre de Tristan M'Bongo pour Samir Hadji, devancé par le gardien. Mais contre toute attente, le jeu va rapidement s'équilibrer, avec des attaquants allemands percutants, mais bien tenus par la paire Outrebon Marcio.
A la dixième minute, Ketkéophomphone, encore une fois très remuant, sert son capitaine Alexis Peuget mais sa frappe est contrée par une tête adverse. Sur le corner, M'Bongo hérite du ballon et voit son tir sauvé par la défense. Quelques minutes plus tard, et après une belle offensive de l'ailier gauche du OFV repoussée par Gurtner, Samir Hadji bénéficie d'un contre favorable sur le côté gauche, et centre à ras de terre pour M'Bongo, mais le Congolais est contré par un défenseur... qui pousse le ballon au fond de ses propres filets. Le Racing mène 1-0, somme toute logiquement, même si sa domination n'est pas vraiment outrageuse. Les occasions se succèdent tout de même pendant une dizaine de minutes, notamment par Hadji qui s'illustrera par sa maladresse devant le but, notamment sur un face à face remporté par le gardien, alors qu'une simple balle piquée aurait permis de doubler la mise. Ketkéophomphone et Pichot tenteront encore leur chance aux 20 mètres, mais sans succès.
A la demi-heure de jeu, Offenbourg obtient un coup franc excentré sur le côté droit. Laurenz Haas tente sa chance directement, et sur une erreur d'appréciation de Régis Gurtner, certes masqué, les Allemands arrachent l'égalisation. En guise de réaction, Benjamin Genghini, lui aussi percutant, centre pour Samir Hadji. Après un contrôle, celui-ci tente un retourné acrobatique, mais le ballon passe à côté. On se dirige vers la mi temps, et Laurent Fournier se fait bien entendre : « soyez méchants ! ». Car effectivement, le manque d'agressivité du Racing laisse les spectateurs songeurs. Certains supporteurs locaux se demanderont même si c'est bien l'équipe première qui affronte leurs favoris.
Au retour des vestiaires, où plutôt du bord du terrain, où Laurent Fournier a fait sa causerie, l'équipe a été fortement remaniée :
(à noter la présence de deux joueurs à l'essai, Bill Tchato et Marc Kalenga)
Le rythme peine à s'élever et il faudra attendre une bonne dizaine de minutes pour voir un bon déboulé de Correia sur la gauche. Sur son centre, Eyenga ne parvient à frapper, mais au premier poteau, Benjamin Genghini l'opportuniste ne manque pas l'occasion. Le Racing reprend l'avantage, mais toujours sans réellement convaincre. Malgré tout, les occasions restent strasbourgeoise. A l'heure de jeu, Eyenga est parfaitement lancé en profondeur sur le côté droit et temporise dans la surface avant de centrer pour David Ledy qui tire à côté. Quelques minutes plus tard, on reprend les mêmes et on recommence : le Haut-Rhinois percute sur le côté droit, élimine son défenseur d'un coup du sombrero, avant de centrer pour le camerounais qui manque étonnamment un but tout fait. Les actions suivantes ne seront guère plus concluantes, même si David Ledy fait preuve d'une belle combativité.
On en reste donc là, avec ce succès 2 buts à 1, face à une équipe d'Offenbourg qui a vu évoluer une trentaine d'éléments au cours de la rencontre. Une victoire loin d'être convaincante donc, mais qui peut s'expliquer par un manque de motivation pour ce genre de match, à quelques jours de la reprise du championnat. Une compétition où on attend évidemment beaucoup mieux.
La réaction de Laurent Fournier, après le match: « Il y avait une bonne équipe en face, mais la mienne ne l'était pas. On était là pour être là, avec un jeu bien trop stéréotypé. En championnat, ça ne peut pas se passer comme ça, et ça ne se passera pas comme ça ! » A propos de Bill Tchato: « je le connaissais avant. C'est un mec qu'il nous faut, surtout avec notre moyenne d'âge de 20 ans ».
Le Racing commence le match sur la lancée de ses sorties précédentes, avec dès la deuxième minute, un centre de Tristan M'Bongo pour Samir Hadji, devancé par le gardien. Mais contre toute attente, le jeu va rapidement s'équilibrer, avec des attaquants allemands percutants, mais bien tenus par la paire Outrebon Marcio.
A la dixième minute, Ketkéophomphone, encore une fois très remuant, sert son capitaine Alexis Peuget mais sa frappe est contrée par une tête adverse. Sur le corner, M'Bongo hérite du ballon et voit son tir sauvé par la défense. Quelques minutes plus tard, et après une belle offensive de l'ailier gauche du OFV repoussée par Gurtner, Samir Hadji bénéficie d'un contre favorable sur le côté gauche, et centre à ras de terre pour M'Bongo, mais le Congolais est contré par un défenseur... qui pousse le ballon au fond de ses propres filets. Le Racing mène 1-0, somme toute logiquement, même si sa domination n'est pas vraiment outrageuse. Les occasions se succèdent tout de même pendant une dizaine de minutes, notamment par Hadji qui s'illustrera par sa maladresse devant le but, notamment sur un face à face remporté par le gardien, alors qu'une simple balle piquée aurait permis de doubler la mise. Ketkéophomphone et Pichot tenteront encore leur chance aux 20 mètres, mais sans succès.
A la demi-heure de jeu, Offenbourg obtient un coup franc excentré sur le côté droit. Laurenz Haas tente sa chance directement, et sur une erreur d'appréciation de Régis Gurtner, certes masqué, les Allemands arrachent l'égalisation. En guise de réaction, Benjamin Genghini, lui aussi percutant, centre pour Samir Hadji. Après un contrôle, celui-ci tente un retourné acrobatique, mais le ballon passe à côté. On se dirige vers la mi temps, et Laurent Fournier se fait bien entendre : « soyez méchants ! ». Car effectivement, le manque d'agressivité du Racing laisse les spectateurs songeurs. Certains supporteurs locaux se demanderont même si c'est bien l'équipe première qui affronte leurs favoris.
Au retour des vestiaires, où plutôt du bord du terrain, où Laurent Fournier a fait sa causerie, l'équipe a été fortement remaniée :
(à noter la présence de deux joueurs à l'essai, Bill Tchato et Marc Kalenga)
Le rythme peine à s'élever et il faudra attendre une bonne dizaine de minutes pour voir un bon déboulé de Correia sur la gauche. Sur son centre, Eyenga ne parvient à frapper, mais au premier poteau, Benjamin Genghini l'opportuniste ne manque pas l'occasion. Le Racing reprend l'avantage, mais toujours sans réellement convaincre. Malgré tout, les occasions restent strasbourgeoise. A l'heure de jeu, Eyenga est parfaitement lancé en profondeur sur le côté droit et temporise dans la surface avant de centrer pour David Ledy qui tire à côté. Quelques minutes plus tard, on reprend les mêmes et on recommence : le Haut-Rhinois percute sur le côté droit, élimine son défenseur d'un coup du sombrero, avant de centrer pour le camerounais qui manque étonnamment un but tout fait. Les actions suivantes ne seront guère plus concluantes, même si David Ledy fait preuve d'une belle combativité.
On en reste donc là, avec ce succès 2 buts à 1, face à une équipe d'Offenbourg qui a vu évoluer une trentaine d'éléments au cours de la rencontre. Une victoire loin d'être convaincante donc, mais qui peut s'expliquer par un manque de motivation pour ce genre de match, à quelques jours de la reprise du championnat. Une compétition où on attend évidemment beaucoup mieux.
La réaction de Laurent Fournier, après le match: « Il y avait une bonne équipe en face, mais la mienne ne l'était pas. On était là pour être là, avec un jeu bien trop stéréotypé. En championnat, ça ne peut pas se passer comme ça, et ça ne se passera pas comme ça ! » A propos de Bill Tchato: « je le connaissais avant. C'est un mec qu'il nous faut, surtout avec notre moyenne d'âge de 20 ans ».
