May 2006


L'orange rit

21/05/2006 11:58
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Le retour des beaux jours... Dans la rue, dans les parcs, dans l'air du moins...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-035...

"Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver

En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux

Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants

Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leur fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières

Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes là ne parlaient qu'en termes de profits

C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les innondations ont frappé les grandes villes

Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse

Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y air plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Au font l'intelligence qu'on nous avait donnée
N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné

Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité..." (source)

Les Cowboys Fringants, Plus rien

Femme, fan et foot

31/05/2006 00:03
1.349 lectures
Ah heureusement qu'il y a le boulot pour se marrer un peu...

Deux filles s'apprêtent à regarder un match de football. Avant le coup d'envoi, la première demande :
- Tu as les règles en tête ?
- Pourquoi, je saigne du nez ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/image001-2f3d7.jpg

"Quelquefois
Si douces
Quand la vie me touche
Comme nous tous
Alors si douces...

Quelquefois
Si dures
Que chaque blessure
Longtemps me dure
Longtemps me dure...

Femmes...Je vous aime
Femmes...Je vous aime
Je n'en connais pas de faciles
Je n'en connais que de fragiles
Et difficiles
Oui...difficiles

Quelquefois
Si drôles
Sur un coin d'épaule
Oh oui ... Si drôles
Regard qui frôle...

Quelquefois
Si seules
Parfois elles le veulent
Oui mais... Si seules
Oui mais si seules...

Femmes... Je vous aime
Femmes... Je vous aime
Vous êtes ma mère, je vous ressemble
Et tout ensemble mon enfant
Mon impatience
Et ma souffrance...

Femmes... Je vous aime
Femmes... Je vous aime
Si parfois ces mots se déchirent
C'est que je n'ose pas vous dire
Je vous désire
Ou même pire
O...Femmes..." (source)

Julien Clerc, Femmes je vous aime

29 mai 1985, le Heysel

29/05/2006 06:06
1.340 lectures
C'est arrivé un 29 mai...

1453 : chute de Constantinople

1953 : conquête de l'Everest

1985 : drame du Heysel

2005 : rejet français de la Constitution européenne

2006 : putain d'insomnie, et le reste aussi d'ailleurs

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-aja-001-5d...

Site de foot oblige : le Heysel

"Le drame du Heysel, survenu le 29 mai 1985 à Bruxelles en Belgique, est l'une des tragédies les plus marquantes liées à une manifestation sportive. Il eu lieu à l'occasion de la finale de Coupe des clubs champions européens 1984-1985 entre le Liverpool Football Club et la Juventus Football Club.

Ce mercredi soir, plus de 60 000 personnes doivent assister à la finale dans l'enceinte du stade du Heysel. Les conditions de sécurité et de confort sont inexistantes, et en raison de nombreuses failles dans le système de contrôle, plusieurs milliers de fans sans billets ont transformé l'enceinte en boîte de sardine.

La tribune des fans des Reds est séparée du fameux Bloc Z par un no man's land d'une quinzaine de mètres. Vers 19h10, plus d'une heure avant le début programmé de la rencontre, la tension entre supporters des deux clubs monte d'un cran, se traduisant d'abord par des insultes et des jets d'objets divers. Des fans de Liverpool chargent en direction des gradins du bloc Z, qui devaient être occupé par des Belges neutres mais où se trouve de nombreux tifosi italiens. Quelques gendarmes postés dans un couloir de séparation entre les deux groupes sont rapidement débordés. L'essentiel des forces de l'ordre belges se trouve alors à l'extérieur du stade. À noter que les incidents furent insignifiants en ville.

Vers 19h20, une centaine d'Anglais envahissent la tribune des Italiens. C'est une prise de tribune, typique de la culture hooligan. Sous la poussée, les Italo-Belges qui n'ont pas l'habitude de ces pratiques réservées jusque là aux îles britanniques reculent et se replient vers l'autre extrémité de la tribune causant une bousculade. En bas des gradins, des portes donnant accès à la pelouse sont fermées. Les forces de police présentes sur la pelouse repoussent même des spectateurs qui tentent de fuir par la pelouse. Le piège est en place. Les grilles de séparation et un muret s'effondrent. Des dizaines de personnes sont piétinées et le bilan est lourd : 39 morts au total : 34 Italiens, 2 Belges, 2 Français et un Britannique.

Les tifosi de la Juve, Fighters en tête, qui suivent les évènements depuis la tribune opposée, tentent alors d'envahir le terrain afin d'aller en découdre avec les fans anglais. Pas franchement pacifiques, ces Ultras avaient apposé une bâche géante le long des grillage « Reds = Animals ». La police belge intervient et évite de peu l'affrontement direct. Un fan italien exhibe même un pistolet et le pointe en direction des policiers belges. Les télévisions de l'Europe entière diffusent ces images en direct. Elles ont un impact considérable, même si les décryptages qui en sont faits sont souvent erronés. À noter l'existence d'un reportage important de la Télévision Suisse Romande qui avait une équipe de tournage au coeur de l'action.

Vers 21h30, les capitaines des deux formations lancent un appel au calme. Quelques minutes plus tard, les deux équipes entrent sur le terrain. Selon l'UEFA, un report du match aurait risqué de raviver la violence. La Juventus l'emportera sur le score d'un but à zéro, marqué par Michel Platini sur penalty accordé pour une faute commise sur Zbigniew Boniek quelques cinq mètres au-dehors de la surface de réparation, ce qui donna la sensation que le match suivait une espèce de "scénario" pour éviter la prolongation.

Depuis le stade du Heysel a été rénové et rebaptisé stade Roi-Baudouin.

La justice belge condamna lourdement les autorités responsables d'avoir autorisé la tenue d'un match dans une enceinte vétuste. L'UEFA met dans la foulée en place toute une batterie de normes strictes avec obligation des places assises et interdit pendant cinq ans tous les clubs anglais de participation en Coupes d'Europe. Liverpool est interdit de Coupe d'Europe pendant 10 ans, peine finalement réduite à 7 ans. Il faudra toutefois attendre le drame de Sheffield en 1989 pour voir la mise en place en Angleterre d'une politique cohérente au niveau de la sécurité et du confort des spectateurs. En France, c'est le drame de Bastia (1992) qui pousse la Ligue à rendre les places assises obligatoires. En Italie, le problème n'a jamais vraiment été traité, et les stades italiens figurent aujourd'hui parmi les moins sûrs d'Europe." (source)

Corps... deux...

Asphyxie...

"Je suis pendu à votre cou dans les plus beaux de mes rêves mais je ne me réveille jamais près de vous et j'en crève" (Cali)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-077-1...

"Hold on to me love
you know I can't stay long
all I wanted to say was I love you and I'm not afraid, Oh!
can you hear me?
can you feel me in your arms?

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

I'll miss the winter
a world of fragile things
look for me in the white forest
hiding in a hollow tree(come find me)
I know you hear me
I can taste it in your tears

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

Closing your eyes to disappear
you pray your dreams will leave you here
but still you wake and know the truth
no one's there

Say goodnight
don't be afraid
calling me calling me as you fade to black

(Say goodnight...)
Holding my last breath
(don't be afraid...)
safe inside myself
(calling me calling me as you fade to black)
are all my thoughts of you
(sweet raptured light) it ends here tonight

Holding my last breath...
safe inside myself...
are all my thoughts of you...
sweet raptured light it ends here tonight...

Holding my last breath..." (source)

Evanescence, My last breath

Conan, le Lordi strasburgo-bordelais...

24/05/2006 06:34
1.177 lectures
Ahhhhhhhhhhh ! Cachez les chtis morveux, protégez les femelles !! Tous aux abris !
Et on ose fustiger les monstres euromusico-télévisuels alors que l'horreur est là, dans nos rues, nos bars et notre stade, vêtue des pires apparats et fière de son mal...
Ah il est beau notre assommeur de chameau, quand il retire son masque de respectable supporter passionné strasbourgeois ! Imaginez la terreur des enfants alsaciens ne rêvant que du maillot strasbourgeois...

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.05.06-002-224a4.jpg

"Un monstre est individu ou une créature qui surprend par sa laideur ou par sa difformité physique [taper 1]. On parle aussi de monstruosité sur le plan moral quand quelqu'un commet des actions que la majorité des gens réprouvent [taper 2]. Le monstre peut ainsi se définir comme la différence par rapport à la perception habituelle du monde [taper 3].
L'étymologie du mot monstre, qui à la même racine que montrer, nous apprend qu'à l'origine, un monstre était une chose spectaculaire ou intrigante que l'on montrait dans les foires ou les cirques.
D'autre part, certaines acceptions de monstre ne sont pas négatives et insistent sur le côté spectaculaire du monstre, c'est le cas de monstre sacré qui désigne, le plus souvent, une star [taper 4]." (source)

En l'espèce le 2 pourrait l'emporter sur le 3 et le 4...

(avec l'aimable autorisation du barbare, malgré ses penchants douteux !)

Sainte ex

"La proposition parut choquer le petit prince:
- L'attacher ? Quelle drôle d'idée !
- Mais si tu ne l'attaches pas, il ira n'importe où, et il se perdra...
Et mon ami eut un nouvel éclat de rire:
- Mais où veux-tu qu'il aille !
- N'importe où. Droit devant lui...
Alors le petit prince remarqua gravement:
- Ça ne fait rien, c'est tellement petit, chez moi !
Et, avec un peu de mélancolie, peut-être, il ajouta:
- Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin... "

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-023-f...

"Le petit prince était maintenant tout pâle de colère.
- Il y a des millions d'années que les fleurs fabriquent des épines. Il y a des millions d'années que les moutons mangent quand même les fleurs. Et ce n'est pas sérieux de chercher à comprendre pourquoi elles se donnent tant de mal pour se fabriquer des épines qui ne servent jamais à rien ? Ce n'est pas important la guerre des moutons et des fleurs ? Ce n'est pas plus sérieux et plus important que les additions d'un gros Monsieur rouge ? Et si je connais, moi, une fleur unique au monde, qui n'existe nulle part, sauf dans ma planète, et qu'un petit mouton peut anéantir d'un seul coup, comme ça, un matin, sans se rendre compte de ce qu'il fait, ce n'est pas important ça !

Il rougit, puis reprit:
- Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit: "Ma fleur est là quelque part..." Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s'éteignaient ! Et ce n'est pas important ça !

Il ne put rien dire de plus. Il éclata brusquement en sanglots. La nuit était tombée. J'avais lâché mes outils. Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. Il y avait, sur une étoile, une planète, la mienne, la Terre, un petit prince à consoler ! Je le pris dans les bras. Je le berçai. Je lui disais: "La fleur que tu aimes n'est pas en danger... Je lui dessinerai une muselière, à ton mouton... Je te dessinerai une armure pour ta fleur... Je..." Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais comment l'atteindre, où le rejoindre... C'est tellement mystérieux, le pays des larmes."

Le petit prince, de Saint-Exupéry (chapitre VII)

Chut...

16/05/2006 00:57
803 lectures
C'est l'histoire de...
... qui tombe et qui, au fur et à mesure de sa chute se répète pour se rassurer : "Jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien." Mais ce qui compte c'est pas la chute. C'est l'atterrissage...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/strasbourgg-03...

Boum...

Gambader là...

11/05/2006 06:57
597 lectures
Melun, 40 000 habitants, ville connue pour... heu...
« C'est en l'an 52 avant J.C que la cité qui prendra au VIème siècle le nom de Melun, a connu son premier développement. Depuis quatre siècles, la devise de Melun est inchangée "Fidèle à ses murs jusqu'à manger des rats" mais depuis, on préfère le Brie ! Et c'est à la Révolution, que la "Lutèce briarde" devient une préfecture » (Ville de Melun)
Son fromage, donc, le Brie... Bon allez, les bords de Seine et les châteaux non loin, également...
Et aussi, en l'occurrence, accessoirement, sa demi-finale de Coupe Gambardella, à laquelle on s'est mis en tête d'assister...

Nous sommes donc quelques uns... La campagne française défile à travers le pare-brise...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-018-6fad8.jpg

Ils courent vers nous... Misère, va-t-on encore se faire insulter ? Non, non, ils sont hilares et respirent une joie sincère et spontanée. Ils traversent le terrain pour venir saluer cette douzaine de supporters inconnus venus les soutenir aussi loin. Mais ils ne se contentent pas d'un geste lointain et craintif. Non, non, ils s'approchent jusqu'au grillage, viennent taper dans les mains et remercier les présents pour le déplacement... On a beau regarder leur maillot, il s'agit bien de celui du Racing. Incroyable, il y a donc encore des joueurs strasbourgeois qui prennent du plaisir... et qui en donnent... Et même pas à contrecoeur !

Plus de photos des jeunes ici

Pro-Metz ?

03/05/2006 06:58
520 lectures
Que valent les promesses ? On peut être là pour l'autre, mais l'autre le veut-il vraiment ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-055-6...

"If you wait for me then I'll come for you
Although I've traveled far
I always hold a place for you in my heart
If you think of me If you miss me once in awhile
Then I'll return to you
I'll return and fill that space in your heart
Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
If you dream of me like I dream of you
In a place that's warm and dark
In a place where I can feel the beating of your heart

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face your smile
To be with you wherever you are

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face, your smile
To be with you wherever you are

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
Please say you'll be waiting

Together again
It would feel so good to be
In your arms
Where all my journeys end
If you can make a promise If it's one that you can keep, I vow to come for you
If you wait for me and say you'll hold
A place for me in your heart." (source)

Tracy Chapman, The promise

SIG ! Sieg !

26/05/2006 05:15
498 lectures
En cette période de disette de défaites du Racing, c'est à la SIG qu'on trouve le plus de monde pour assister à un match. Des mecs qui tapent dans leurs mains pour encourager d'autres mecs qui se battent pour un ballon, voilà une occupation intelligente pour échapper deux heures durant au reste...
Les locaux démarrent le match en trombe, enfilant les paniers avec une réussite insolente et tuant le match dès les premières minutes. Les Gravelinois (la trouvaille terminologique de la soirée) ne peuvent pas réagir, malgré les encouragements de leurs supporters. Tiens au fait, Gravelines, c'est où ?
Située dans la région Nord-Pas de Calais, à mi-distance entre Dunkerque et Calais, Gravelines fait partie de l'agglomération dunkerquoise appelée « Dunkerque Grand Littoral » et appartient au groupement de sept communes qui forment les « Rives de l'Aa ». (souce) Tu avais donc bien raison dolores pour la situation géographique de cette petite ville de 12 000 habitants...
Bref, il n'y a pas de match. Un peu comme si au Racing on claquait trois buts en 20 minutes et que les autres ne réagissaient pas. A cela près que ça n'arrive pas...
Le dernier intérêt de la rencontre se focalise donc sur la capacité des locaux à atteindre les 100 points, et celle des visiteurs à dépasser les 60... Echec des uns, succès des autres...

A un moment, on peut s'interroger... Qu'est-ce qu'une victoire ? Faut-il être dans le coeur des gens ou avoir des résultats concrets ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-psg-007-a9...

"In one single moment your whole life can turn 'round
I stand there for a minute starin' straight into the ground
Lookin' to the left slightly, then lookin' back down
World feels like it's caved in - proper sorry frown
Please let me show you where we could only just be, for us
I can change and I can grow or we could adjust
The wicked thing about us is we always have trust
We can even have an open relationship, if you must
I look at her she stares almost straight back at me
But her eyes glaze over like she's lookin' straight through me
Then her eyes must have closed for what seems an eternity
When they open up she's lookin' down at her feet

Dry your eyes mate
I know it's hard to take but her mind has been made up
There's plenty more fish in the sea
Dry your eyes mate
I know you want to make her see how much this pain hurts
But you've got to walk away now
It's over

So then I move my hand up from down by my side
It's shakin', my life is crashin' before my eyes
Turn the palm of my hand up to face the skies
Touch the bottom of her chin and let out a sigh
'Cause I can't imagine my life without you and me
There's things I can't imagine doin', things I can't imagine seein'
It weren't supposed to be easy, surely
Please, please, I beg you please
She brings her hands up towards where my hands rested
She wraps her fingers round mine with the softness she's blessed with
She peels away my fingers, looks at me and then gestures
By pushin' my hand away to my chest, from hers

Dry your eyes mate
I know it's hard to take but her mind has been made up
There's plenty more fish in the sea
Dry your eyes mate
I know you want to make her see how much this pain hurts
But you've got to walk away now
It's over

And I'm just standin' there, I can't say a word
'Cause everythin's just gone
I've got nothin'
Absolutely nothin'

Tryin' to pull her close out of bare desperation
Put my arms around her tryin' to change what she's sayin'
Pull my head level with hers so she might engage in
Look into her eyes to make her listen again
I'm not gonna fuckin', just fuckin' leave it all now
'Cause you said it'd be forever and that was your vow
And you're gonna let our things simply crash and fall down
You're well out of order now, this is well out of town
She pulls away, my arms are tightly clamped round her waist
Gently pushes me back and she looks at me straight
Turns around so she's now got her back to my face
Takes one step forward, looks back, and then walks away

Dry your eyes mate
I know it's hard to take but her mind has been made up
There's plenty more fish in the sea
Dry your eyes mate
I know you want to make her see how much this pain hurts
But you've got to walk away now
It's over

I know in the past I've found it hard to say
Tellin' you things, but not tellin' straight
But the more I pull on your hand and say
The more you pull away

Dry your eyes mate
I know it's hard to take but her mind has been made up
There's plenty more fish in the sea
Dry your eyes mate
I know you want to make her see how much this pain hurts
But you've got to walk away now." (source)

The Streets, Dry your eyes

Cowboy pas fringant

15/05/2006 07:00
483 lectures
Ironie du sort pour un insomniaque : il serait temps de se réveiller...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/13.05.2006-004...

"Icitte à soir, y mouille à siot
On a donné un pas pire show
Le motel est pas vraiment swell
Une chance t'es là pis qu'j'te trouve belle...

J'te r'garde dormir comme un bébé
C'est platte j'avais envie d'jaser
C'pas grave chu habitué Chérie
De m'parler tout seul ces temps-ci...

Depuis quecqu' s'maines j'dors pu' d'mes nuits
J'ai la tête remplie de bibites
C'est vrai que j'mène une drôle de vie
Des fois j'me dis qu'c'est d'la bullshit

J'aimerais ça pouvoir me r'trouver
Parce qu'chu mêlé comme ça s'peut pas
Le monde entier pourrait crever
Chu juste ben quand t'es dans mes bras...

Je sais qu'y s'passera jamais rien
Qu'entre toi pis moi ç'a pas d'allure
Quand j'vas r'partir au p'tit matin
On va se dire à la r'voyure...
Même si j't'aimais ben p'tit trésor
Et que mon coeur s'tait accroché
Quecqu'part sur ta route du nord
Entre Baie-Comeau pis Port-Cartier

T'es heureuse ici qu'tu m'disais
Loin des gens stressés de Montréal
Pis y'a ton chum qui est dans l'portrait
C'est moi l'perdant si j'fais l'total

Mais fais-toi z'en pas trop pour moi
J'en ai vu d'autres, chu'un grand garçon
C'fait longtemps qu'je me fais pu d'fausses joies
J'sais qu'ça r'vire en vraies déceptions

Le soleil vient juste de se l'ver
Dehors on entend les moineaux
Qui gazouillent comme pour me rappeler
Qu'tantôt je r'pars pour Gatineau
Je r'viens pas dans l'boute avant mai
D'ici là donne-moi d'tes nouvelles
Tu m'appelleras à frais virés
Pour me souhaiter joyeux Noël...

Sais-tu au moins qu'tu m'as fais croire
Qu'il est encore possible d'être heureux?
Pis ça c'est c'qu'on appell'd'l'espoir
C'toujours ça d'pris quand t'as pas mieux

T'étais sûrement pas rien qu'un kik
Mais là c'pas mal trop compliqué
Si dans vie y faut prendre des risques
Faut savoir aussi s'en aller

Ça fait que j'vas m'fermer la gueule
Et continuer mon ch'min tout seul
Avec mon p'tit coeur dans les shoe-claques
Pis ton sourire dans mon pack-sack
Mais tsé tu peux m'rappeler pareil
T'es comme mon p'tit rayon d'soleil
Dans ce monde complèt'ment fucké
Où j'aurais p't'être eu besoin d'toé

Dans ce monde complèt'ment fucké
Où j'aurais p't'être eu besoin d'toé" (source)

Les Cowboys Fringants, Ces temps-ci

Occis gêne

22/05/2006 06:32
452 lectures
"Un coeur qui bat, c'est une âme qui respire"

On dit toujours que l'histoire se répète. C'est sans doute vrai...
Les mots aussi, se suivent et se ressemblent...
Certaines personnes aiment se cacher derrière. Finalement, ils permettent de raconter une histoire, de se raconter des histoires et de donner un sens à la réalité. Quand elle en a un...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-016-9...

"Hangman, hangman, hold it a little while,
I Think I see my friends coming, Riding many mile.
Friends, you get some silver?
Did you get a little gold?
What did you bring me, my dear friends? Keep me from the Gallows Pole.
What did you bring me to keep me from the Gallows Pole?

I couldn't get no silver, I couldn't get no gold,
You know that we're too damn poor to keep you from the Gallows Pole.
Hangman, hangman, hold it a little while,
I think I see my brother coming, riding many a mile.
Brother, you get me some silver?
Did you get a little gold?
What did you bring me, my brother, to keep me from the Gallows Pole?

Brother, I brought you some silver, yeah.
I brought a little gold, I brought a little of everything
To keep you from the Gallows Pole.
Yes, I brought you to keep you from the Gallows Pole.

Hangman, hangman, turn your head awhile,
I think I see my sister coming, riding many mile, mile, mile.
Sister, I implore you, take him by the hand,
Take him to some shady bower, save me from the wrath of this man,
Please take him, save me from the wrath of this mad man.

Hangman, hangman, upon your face a smile,
Tell me that I'm free to ride,
Ride for many mile, mile, mile.

Oh yes, you got a fine sister, She warmed my blood from cold,
She warmed my blood to boiling hot to keep you from the Gallows Pole,
Your brother brought me silver, Your sister warmed my soul,
But now I laugh and pull so hard And see you swinging from the Gallows Pole

But now I laugh and pull so hard And see you swinging from the Gallows Pole
Swingin' on the gallows pole !" (source)

Led Zeppelin, Gallows pole

Perle à rebours

23/05/2006 06:34
441 lectures
Faites pas l'amour, faites la guerre... Et courrez...
Certaines personnes ne peuvent pas s'en empêcher, dans une pathétique quête de destruction, faute de pouvoir vivre en paix sans avoir peur...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/20.05.2006-009...

"I can't believe the news today
Oh, I can't close my eyes
And make it go away
How long...
How long must we sing this song
How long, how long...
'cause tonight...we can be as one
Tonight...

Broken bottles under children's feet
Bodies strewn across the dead end street
But I won't heed the battle call
It puts my back up
Puts my back up against the wall

Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday

And the battle's just begun
There's many lost, but tell me who has won
The trench is dug within our hearts
And mothers, children, brothers, sisters
Torn apart

Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday

How long...
How long must we sing this song
How long, how long...
'cause tonight...we can be as one
Tonight...tonight...

Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday

Wipe the tears from your eyes
Wipe your tears away
Oh, wipe your tears away
Oh, wipe your tears away
(Sunday, Bloody Sunday)
Oh, wipe your blood shot eyes
(Sunday, Bloody Sunday)

Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday

And it's true we are immune
When fact is fiction and TV reality
And today the millions cry
We eat and drink while tomorrow they die
The real battle just begun
To claim the victory Jesus won
On...

Sunday Bloody Sunday
Sunday Bloody Sunday..." (source)

U2, Sunday, Bloody Sunday

Ces ânes peints...

17/05/2006 05:56
423 lectures
Hi han...

N'est stupide que la stupidité... Cours, Forrest...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-011-0bcfb.jpg

"Silence les grillons
Sur les branches immobiles
Les arbres font des rayons
Et des ombres subtiles
Silence dans la maison
Silence sur la colline
Ces parfums qu'on devine
C'est l'odeur de saison
Mais voilà l'homme
Sous son chapeau de paille
Des taches plein sa blouse
Et sa barbe en bataille

Cézanne peint
Il laisse s'accomplir la magie de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien

Vibre la lumière
Chantez les couleurs
Il y met sa vie
Le bruit de son coeur
Et comme un bateau
Porté par sa voile
Doucement le pinceau
Glisse sur la toile
Et voilà l'homme
Qui croise avec ses yeux
Le temps d'un éclair
Le regard des dieux

Cézanne peint
Il laisse s'accomplir le prodige de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Quand Cézanne peint
Cézanne peint..." (source)

France Gall, Cézanne peint

Star troc

19/05/2006 00:00
414 lectures
Changement de joueur...

"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile" (William Blake)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-098-d883e.jpg

"Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue St-Denis
J'te raconterai les souv'nirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque où vieillir
Était encore bien illusoire
Quand j'agaçais des p'tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor
Ces hivers enneigés
A construire des igloos
Et rentrer les pieds g'lés
Juste à temps pour Passe-Partout
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De la p'tit'école et d'la cour de récré ?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe final'ment
Comme une étoile filante

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bien souvent
On choisit pas mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
S'évanouissent ou se refoulent
Dans cette réalité crue
Qui nous embarque dans le moule
La trentaine, la bedaine
Les morveux, l'hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs
Travailler, faire d'son mieux
N'arracher, s'en sortir
Et espérer être heureux
Un peu avant de mourir
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De not' p'tit passage dans ce monde effréné
Après avoir existé pour gagner du temps
On s'dira que l'on était final'ment
Des étoiles filantes

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Juste comme ça, tranquillement
Pas loin du Carré Saint Louis
C'est qu'avec toi je suis bien
Et qu'j'ai pu l'goût d'm'en faire
Parce que tsé voir trop loin
C'pas mieux qu'd'regarder en arrière
Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans brume
Et les idéaux qui se cassent
La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine
Ça fait que si à soir t'as envie de rester
Avec moi la nuit est douce on peut marcher
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerais çà que tu sois pour un moment
Mon étoile filante

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester

Que des étoiles filantes" (source)

Les Cowboys Fringants, Les étoiles filantes

Le change ment...

28/05/2006 08:41
394 lectures
Selon Francis Bacon, les maisons sont faites pour être habitées, non pour être vues... Comme l'amour, en fait...

Ce qui frappe en entrant, c'est l'espace, le bruit et la saleté. Les pièces vides ont l'air différentes, les pas font craquer le vieux parquet, les traces des tableaux aux murs et les marques des meubles sur la moquette décolorée soulignent l'usure du temps. De la cave au grenier, en passant par les étages, tout est crasseux, signe de nombreuses allées et venues ultimes... Vidée de tout, la maison révèle toute son ampleur et sa vieillesse. Grandeur et décadence...
Une maison, c'est comme une relation : on s'en va, mais on reste là avec ses souvenirs, en se rappelant bons et mauvais moments et en imaginant comment les choses auraient pu être différentes, et si cela aurait valu la peine.
L'histoire va prendre le pas sur le présent, et il n'y aura pas de futur...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.05.2006-002...

"In many ways, they'll miss the good old days
Someday, someday
Yeah, it hurts to say, but I want you to stay
Sometimes, sometimes

When we was young, oh man, did we have fun
Always, always
Promises, they break before they're made
Sometimes, sometimes

Oh, My-ex says I'm lacking in depth
I will do my best
You say you wanna stay by my side
Darlin', your head's not right
See, alone we stand, together we fall apart
Yeah, I think I'll be alright
I'm working so I won't have to try so hard
Tables, they turn sometimes

Oh, someday...

No, I ain't wastin' no more time

And now my fears
They come to me in threes
So, I
Sometimes
Say, "Fate my friend,
You say the strangest things
I find, sometimes"

Oh, My-ex says I'm lacking in depth
Say I will try my best
You say you wanna stay by my side
Darlin', your head's not right
See, alone we stand, together we fall apart
Yeah, I think I'll be alright
I'm working so I won't have to try so hard
Tables, they turn sometimes

Oh, someday...

I ain't wasting no more time" (source)

The Strokes, Someday

Pigeon, pigé ?

14/05/2006 10:38
367 lectures
"Le pigeon frappe l'imaginaire des hommes. Très souvent associé à l'amour dans les croyances, les chansons et la poésie, emblème de l'alliance passée entre Dieu et les hommes, il deviendra le symbole international de la paix – la colombe et la branche d'olivier. Les navigateurs l'emportaient en mer : si une tempête devait les égarer loin de la côte, le pigeon saurait toujours retrouver la direction de la terre. Messager des banquiers, hommes d'affaires et journalistes au XIXe siècle, il devint en 1870 le seul point de contact des Parisiens assiégés avec le reste du pays. Son efficacité fut telle que toutes les armées d'Europe se dotèrent d'un service colombophile. Pendant la guerre de 14, il brava les bombes, les gaz et les balles pour porter les messages du front vers l'arrière. Si bien qu'à la fin du conflit, on lui décerna des médailles !" (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-026-4...

Toi, t'es mort !!!

"Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi

Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour

J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu

Amant heureux amant
Redites-le souvent
Une absence est toujours trop longue
Rien ne sert de courir le monde
L'amour passe et les feuilles tombent
Quand tourne la rose des vents

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi

Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour

J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu" (source)

Charles Aznavour, Les deux pigeons

Quai pasa ?

27/05/2006 09:28
366 lectures
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles (Sénèque)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-009...

"Les chansons de Prévert me reviennent
De tous les souffleurs de vers...laine
Du vieux Ferré les cris la tempête
Boris Vian s'écrit à la trompette
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
De musique et de poésie
Les marchands de malappris
Qui d'ailleurs ont déjà tout pris
Viennent vendre leurs habits en librairie
En librairie en librairie
Si tendre soit la nuit
Elle passe
Oh ma Zelda c'est fini Montparnasse
Miles Davis qui sonne sa Greco
Tous les monts y sonnent leur Nico
Rive Gauche à Paris
Oh mon île Oh mon pays
De musique et de poésie
D'art et de liberté éprise
Elle s'est fait prendre, elle est prise
Elle va mourir quoi qu'on en dise
Et ma chanson la mélancolise
La vie c'est du théâtre et des souvenirs
Et nous sommes opiniâtres à ne pas mourir
A traîner sur les berges venez voir
On dirait Jane et Serge sur le pont des Arts
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
Adieu le jazz adieu la nuit
Un état dans l'état d'esprit
Traité par le mépris
Comme le Québec par les Etats-Unis
Comme nous aussi
Ah ! le mépris ah ! le mépris" (source)

Alain Souchon, Rive gauche

Pont, pied...

30/05/2006 00:02
364 lectures
Il aurait fallu éteindre le feu... ou sa peur, pompier... Las...

Ah feu le pont Winston Churchill...

Il était là depuis toujours. De bon matin comme de nuit, sous le soleil, le vent, la pluie ou la glace, frais, fatigué ou titubant, je l'ai arpenté pendant des années. Puis les lieux et les itinéraires ont changé...
Je suis passé contempler ses ruines l'autre jour. Etrange impression que cet horizon dégagé qui laisse apercevoir les premiers immeubles de l'autre rive... Un nouveau monde en vue... Un petit peu comme lorsqu'on déboule de la Place de l'Etoile sur l'avenue Jean Jaurès et que celle-ci apparaît, nue et immense sans ses arbres, faussant une perspective pourtant acquise durant des années.

(vidéos de la destruction : ici)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-007...

"12 février 1965 : la première pierre. - Sur le quai des Alpes, Pierre Pflimlin, alors maire de Strasbourg, pose la première pierre du viaduc en présence de M. Porter, représentant permanent de la Grande-Bretagne au Conseil de l'Europe, et de M. Selwyn, consul général de Grande-Bretagne à Strasbourg. Un parchemin, signé par ce dernier, est scellé dans les fondations de l'une des culées de la travée du quai des Alpes. Le texte rappelle que le nom de « Winston-Churchill » a été choisi pour rendre hommage à l'ancien Premier ministre britannique, décédé le 24 janvier 1965, et à qui le titre de « citoyen d'honneur de la ville de Strasbourg » avait été décerné. Une centaine de personnalités françaises et étrangères assistent à l'événement dès 10 h. La visite menée par l'architecte, M. Stosskopf, débute par le bâtiment emblématique de la faculté de droit. Une ville neuve est en train de naître là. 4 100 logements y sont prévus, ainsi que 22 hectares d'espaces verts.

[...]

1er juillet 1967 : L'inauguration du pont Churchill se fait à 16 h 30, sous « un soleil de plomb ». [...]
Cette inauguration suit celle du quartier de l'Esplanade (à 15 h 15)" (source)

Et ça, c'est l'à venir ?

http://www.strasbourg.fr/NR/rdonlyres/3E2420AD-7F8B-4EAD-958C-933...

Arrêt au port ?

12/05/2006 07:04
331 lectures
« Le moteur est le coeur d'un avion, mais le pilote est son âme. » Y a-t-il un pilote dans l'avion ?

Encore une nuit courte... Cette fois, c'est pour attraper le premier avion...
De l'air au ministère... Dans tous les sens du terme...
J'ai beau m'envoler, mes pensées restent à terre, là-bas...
Ils brassent de l'air... Nous aussi, peut-être... Qui sait ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0970-dddf5.jpg

"If you ever feel like you're gonna fall - oh I'll be there
And if you ever feel down or feel small - oh don't despair
And if you ever feel lost or feel alone - babe c'mon home

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Every time you turn around and wanna run - oh come to me
When every little dream comes undone - oh don't worry

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Ooooh, Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Ya we're flying (ya we're flying)- feels just like flying (feels just like flying)
We're such a long way up - from the ground
Yeah we're flying so high and,
We're never gonna come down:you and me" (source)

Bryan Adams, Flying

Salut ma biche...

10/05/2006 20:25
289 lectures
Oh capitaine, mon capitaine... On se dit toujours carpe diem... Et finalement on oublie, on fuit, au lieu de jouir... Parfois, on préfère renoncer, par peur de vivre, en se cachant derrière d'improbables prétextes... On le sait, tout est éphémère, mais le quotidien n'en reste que chimère, malgré nous...

En un instant tout bascule... La voiture devant pile, la nôtre freine tant qu'elle peut, l'animal terrorisé nous jette un regard avant le choc, puis est projeté après avoir heurté de plein fouet le véhicule qui s'arrête brusquement... On reste quelques instants le souffle coupé, conscients qu'on vient d'échapper au pire tout en ne pouvant pas vraiment en mesurer la portée... La musique, les rires et l'insouciance laissent la place à un silence de mort... On est là, arrêtés sur l'autoroute, immobiles, avant de reprendre nos esprits et de rejoindre la bande d'arrêt d'urgence...
Carpe diem, qu'ils disaient...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-084-79bf6.jpg

"Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour
Et le vieil Indien danse
Allez qu'on danse
Allez qu'on danse

Voici la mort
Et les putains sucent
Des géants et des nains
Et des cactus
Allez viens marchons sur les braises
Mais ne lâche pas ma main
Mais ne lâche pas ma main

Voici la mort
Viens, trinque avec le diable
Mais non c'est pas du vin
Oui mon Ange, c'est du sang
A la santé des guerres
A la santé du sang
A ta santé mon Père
Toi que je n'ai pas connu
A ta santé l'amour
A ta santé la mort
A ta santé Alger
A ta santé Sarajevo
A ta santé Pékin
A ta santé les droits de l'Homme
A ta santé l'homme
A ta santé l'amour
Fais-moi l'amour
Fais-moi l'amour... Maman ... Maman

Nos coeurs en sang
Et nos âmes en paix
De l'Amour dans les yeux
On rejoindra le ciel
Puisqu'il n'est pas un Dieu Qui nous comprenne
Viens danser sur le feu
Mets ta main dans la mienne

Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour" (source)

Saez, Voici la mort
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kibitz

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