strasbourg


Pomme pomme girl ?

20/06/2006 06:58
349 lectures
Serment du jeu de paume, serpent du jeu de pomme.
P'homme d'Adam, dadais.
Pomme d'happy ?
Pomme, paume, paumé...

"1. Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
2. La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
3. Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
4. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ;
5. mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
6. La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.
7. Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures.
8. Alors ils entendirent la voix de l'Eternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
9. Mais l'Eternel Dieu appela l'homme, et lui dit: Où es-tu?
10. Il répondit: J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.
11. Et l'Eternel Dieu dit: Qui t'a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger?
12. L'homme répondit: La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé.
13. Et l'Eternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela? La femme répondit: Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé.
14. L'Eternel Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela,
tu seras maudit entre tout le bétail
et entre tous les animaux des champs.
Tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière
tous les jours de ta vie.
15. Je mettrai inimitié entre toi et la femme,
entre ta postérité et sa postérité:
celle-ci t'écrasera la tête,
et tu lui blesseras le talon.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-006...

16. Il dit à la femme:
J'augmenterai la souffrance de tes grossesses,
tu enfanteras avec douleur,
et tes désirs se porteront vers ton mari,
mais il dominera sur toi.
17. Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point!
le sol sera maudit à cause de toi.
C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture
tous les jours de ta vie.
18. Il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs.
19. C'est à la sueur de ton visage
que tu mangeras du pain,
jusqu'à ce que tu retournes dans la terre,
d'où tu as été pris;
car tu es poussière,
et tu retourneras dans la poussière.
20. Adam donna à sa femme le nom d'Eve: car elle a été la mère de tous les vivants.
21. L'Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.
22. L'Eternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement.
23. Et l'Eternel Dieu le chassa du jardin d'Eden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris.
24. C'est ainsi qu'il chassa Adam; et il mit à l'orient du jardin d'Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie." (source)

La Bible, Genèse, 3

Vile ville ?

Après le dépit et le rejet... le doute et le regret ? Quand exaspération rime avec passion...
La ville continue à s'exprimer, quand on la regarde et qu'on l'écoute. Comme une personne, en fait, il faut prendre le temps de s'arrêter pour vraiment la voir et la sentir vibrer. Elle se révèle différente et émerveille celui qui prend la peine de gratter le bitume des apparences. Offrant en son sein un trésor caché, pourtant à la portée des yeux de tous, inconscients. Un message, un bruit, tantôt décapant ou provocant,
tantôt amusant ou attachant... La ville rugissante, hésitante, tremblante, touchante... La ville, la vile ? La ville, la vie...

"Dans la communication, le plus compliqué n'est ni le message, ni la technique, mais le récepteur" (Dominique Wolton)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-015...

"Just a castaway, an island lost at sea, oh
Another lonely day, with no one here but me, oh
More loneliness than any man could bear
Rescue me before I fall into despair, oh

Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah

A year has passed since I wrote my note
But I should have known this right from the start
Only hope can keep me together
Love can mend your life but
Love can break your heart
Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah

Walked out this morning, dont believe what I saw
Hundred billion bottles washed up on the shore
Seems Im not alone at being alone
Hundred billion castaways, looking for a home
Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s..." (source)

Police, Message in a bottle

Va...

15/06/2006 00:00
513 lectures
http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-019...

Donnez la parole à la rue, qu'ils disaient ! Et dites-le avec des fleurs...
Le gros avantage c'est que ça peut s'adresser à beaucoup. Aux cons en tout genre, aux emmerdeurs du boulot, aux pollueurs du quotidien... et aux autres.


"L'envie que je ressens si fort de te serrer dans mes bras, je ferai sans
L'espoir de sentir près de moi ta présence et ta chaleur, je ferai sans
Je fais taire au fond de moi les mots d'amour comme on étouffe une rumeur
J'oublie l'avenir à contre-coeur, le présent je ne fais que l'oublier

Je ferai sans, je ferai semblant
Je ferai sans, je ferai semblant

Le courage que tu me révèles quand les forces m'abandonnent je ferai sans
Tes appels et ta voix que j'entends, que j'attends constamment, je ferai sans
Même si je m'applique à ne pas ignorer tes raisons tes arguments,
Ton souvenir a la force d' un coup de poing que je prends en plein dedans.

Je ferai sans, je ferai semblant
Je ferai sans, je ferai semblant

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé
Un seul être vous manque et tout est dispersé
Je cherche alors la nuit pour m'échapper du jour
Qui a mis en lumière ton regard qui me suit
Qui me suit, qui me suit

Je remonte à contre-courant la force du torrent qui m'attire à toi
Je m'agrippe à tout ce que je peux à défaut de m'agripper à tes doigts
Je m'agrippe à tout ce que je peux, je m'agrippe à tout ce que je peux
Je m'agrippe à tout ce que je peux...

Je ferai sans, je ferai semblant
Je ferai sans, je ferai semblant" (source)

Pauline Croze, Je ferai sans

La femme s'entête

09/06/2006 00:00
416 lectures
Ou sans tête ? Ou avec beaucoup trop de tête...
Esthète... Es tête...
En latin, caput, la tête. Kaput, la tête ?
Tête... Têtue... T'es tue, tais toi ?
Mots de tête...
Tête... Téter... Tâter ?
Téton, tétons...
Céphalique... C'est phallique ?
Tête à queue... Tête à nique... Titanic...
Tête à tête... Tête à claques...
Entêtée... En-tête... En tête ?
Pas tête, hic... Pathétique...
Head... Aide...

« Ce que l'on nomme fermeté chez un roi s'appelle entêtement chez un âne. »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-022-9...

"Derrière des barreaux
Pour quelques mots
Qu'il pensait si fort
Dehors il fait chaud
Des milliers d'oiseaux
S'envolent sans effort

Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort ?

Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S'endort peut-etre...

Et moi qui danse ma vie
Qui chante et qui rit
Je pense à lui

Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
Déjà mort peut-être..." (source)

Michel Berger, Diego, libre dans sa tête

Lupa, narre...

"Homo homini lupus" (Hobbes, pas le Hobbit bagarreur). Et la femme ?

Fable : 1. récit à base d'imagination 2. petit récit en vers ou en prose destiné à illustrer un précepte 3. mensonge élaboré

"Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor." (source)

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.09.05-009-1a8e0.jpg

"Connais-tu l'histoire
Que m'racontait ma nounou ?
C'est une belle histoire
Qu'j'écoutais sur ses genoux
Si le coeur t'en dit
Ma jolie
Écoute-moi
J'vais te la dire à mi-voix
L'était une fille
Douce et tendre comme toi
Toute aussi gentille
Se promenait dans les bois
Et voilà soudain
Qu'en chemin
Elle aperçoit
L'grand méchant loup aux abois

Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup

Tu es encor à l'âge
Où les filles ont peur de nous
Tu es bien trop sage
Pour venir sur mes genoux
Mais je t'aime bien,
Ne crains rien
Approche-toi
Je ne te mangerai pas
Ne sois pas cruelle
Viens dans mes bras ma jolie
Viens plus près ma belle
Et ne tremble pas ainsi
Je ne te ferai
Aucun mal
Je ne suis pas
Le grand méchant loup aux abois

Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup" (source)

Serge Gainsbourg, Cha cha cha du loup

Pont, pied...

30/05/2006 00:02
364 lectures
Il aurait fallu éteindre le feu... ou sa peur, pompier... Las...

Ah feu le pont Winston Churchill...

Il était là depuis toujours. De bon matin comme de nuit, sous le soleil, le vent, la pluie ou la glace, frais, fatigué ou titubant, je l'ai arpenté pendant des années. Puis les lieux et les itinéraires ont changé...
Je suis passé contempler ses ruines l'autre jour. Etrange impression que cet horizon dégagé qui laisse apercevoir les premiers immeubles de l'autre rive... Un nouveau monde en vue... Un petit peu comme lorsqu'on déboule de la Place de l'Etoile sur l'avenue Jean Jaurès et que celle-ci apparaît, nue et immense sans ses arbres, faussant une perspective pourtant acquise durant des années.

(vidéos de la destruction : ici)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-007...

"12 février 1965 : la première pierre. - Sur le quai des Alpes, Pierre Pflimlin, alors maire de Strasbourg, pose la première pierre du viaduc en présence de M. Porter, représentant permanent de la Grande-Bretagne au Conseil de l'Europe, et de M. Selwyn, consul général de Grande-Bretagne à Strasbourg. Un parchemin, signé par ce dernier, est scellé dans les fondations de l'une des culées de la travée du quai des Alpes. Le texte rappelle que le nom de « Winston-Churchill » a été choisi pour rendre hommage à l'ancien Premier ministre britannique, décédé le 24 janvier 1965, et à qui le titre de « citoyen d'honneur de la ville de Strasbourg » avait été décerné. Une centaine de personnalités françaises et étrangères assistent à l'événement dès 10 h. La visite menée par l'architecte, M. Stosskopf, débute par le bâtiment emblématique de la faculté de droit. Une ville neuve est en train de naître là. 4 100 logements y sont prévus, ainsi que 22 hectares d'espaces verts.

[...]

1er juillet 1967 : L'inauguration du pont Churchill se fait à 16 h 30, sous « un soleil de plomb ». [...]
Cette inauguration suit celle du quartier de l'Esplanade (à 15 h 15)" (source)

Et ça, c'est l'à venir ?

http://www.strasbourg.fr/NR/rdonlyres/3E2420AD-7F8B-4EAD-958C-933...

Quai pasa ?

27/05/2006 09:28
366 lectures
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles (Sénèque)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-009...

"Les chansons de Prévert me reviennent
De tous les souffleurs de vers...laine
Du vieux Ferré les cris la tempête
Boris Vian s'écrit à la trompette
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
De musique et de poésie
Les marchands de malappris
Qui d'ailleurs ont déjà tout pris
Viennent vendre leurs habits en librairie
En librairie en librairie
Si tendre soit la nuit
Elle passe
Oh ma Zelda c'est fini Montparnasse
Miles Davis qui sonne sa Greco
Tous les monts y sonnent leur Nico
Rive Gauche à Paris
Oh mon île Oh mon pays
De musique et de poésie
D'art et de liberté éprise
Elle s'est fait prendre, elle est prise
Elle va mourir quoi qu'on en dise
Et ma chanson la mélancolise
La vie c'est du théâtre et des souvenirs
Et nous sommes opiniâtres à ne pas mourir
A traîner sur les berges venez voir
On dirait Jane et Serge sur le pont des Arts
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
Adieu le jazz adieu la nuit
Un état dans l'état d'esprit
Traité par le mépris
Comme le Québec par les Etats-Unis
Comme nous aussi
Ah ! le mépris ah ! le mépris" (source)

Alain Souchon, Rive gauche

Perle à rebours

23/05/2006 06:34
441 lectures
Faites pas l'amour, faites la guerre... Et courrez...
Certaines personnes ne peuvent pas s'en empêcher, dans une pathétique quête de destruction, faute de pouvoir vivre en paix sans avoir peur...

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"I can't believe the news today
Oh, I can't close my eyes
And make it go away
How long...
How long must we sing this song
How long, how long...
'cause tonight...we can be as one
Tonight...

Broken bottles under children's feet
Bodies strewn across the dead end street
But I won't heed the battle call
It puts my back up
Puts my back up against the wall

Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday

And the battle's just begun
There's many lost, but tell me who has won
The trench is dug within our hearts
And mothers, children, brothers, sisters
Torn apart

Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday

How long...
How long must we sing this song
How long, how long...
'cause tonight...we can be as one
Tonight...tonight...

Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday

Wipe the tears from your eyes
Wipe your tears away
Oh, wipe your tears away
Oh, wipe your tears away
(Sunday, Bloody Sunday)
Oh, wipe your blood shot eyes
(Sunday, Bloody Sunday)

Sunday, Bloody Sunday
Sunday, Bloody Sunday

And it's true we are immune
When fact is fiction and TV reality
And today the millions cry
We eat and drink while tomorrow they die
The real battle just begun
To claim the victory Jesus won
On...

Sunday Bloody Sunday
Sunday Bloody Sunday..." (source)

U2, Sunday, Bloody Sunday

L'orange rit

21/05/2006 11:58
1.377 lectures
Le retour des beaux jours... Dans la rue, dans les parcs, dans l'air du moins...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-035...

"Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver

En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux

Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants

Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leur fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières

Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes là ne parlaient qu'en termes de profits

C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les innondations ont frappé les grandes villes

Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse

Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y air plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Au font l'intelligence qu'on nous avait donnée
N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné

Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité..." (source)

Les Cowboys Fringants, Plus rien

Sainte ex

"La proposition parut choquer le petit prince:
- L'attacher ? Quelle drôle d'idée !
- Mais si tu ne l'attaches pas, il ira n'importe où, et il se perdra...
Et mon ami eut un nouvel éclat de rire:
- Mais où veux-tu qu'il aille !
- N'importe où. Droit devant lui...
Alors le petit prince remarqua gravement:
- Ça ne fait rien, c'est tellement petit, chez moi !
Et, avec un peu de mélancolie, peut-être, il ajouta:
- Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin... "

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-023-f...

"Le petit prince était maintenant tout pâle de colère.
- Il y a des millions d'années que les fleurs fabriquent des épines. Il y a des millions d'années que les moutons mangent quand même les fleurs. Et ce n'est pas sérieux de chercher à comprendre pourquoi elles se donnent tant de mal pour se fabriquer des épines qui ne servent jamais à rien ? Ce n'est pas important la guerre des moutons et des fleurs ? Ce n'est pas plus sérieux et plus important que les additions d'un gros Monsieur rouge ? Et si je connais, moi, une fleur unique au monde, qui n'existe nulle part, sauf dans ma planète, et qu'un petit mouton peut anéantir d'un seul coup, comme ça, un matin, sans se rendre compte de ce qu'il fait, ce n'est pas important ça !

Il rougit, puis reprit:
- Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit: "Ma fleur est là quelque part..." Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s'éteignaient ! Et ce n'est pas important ça !

Il ne put rien dire de plus. Il éclata brusquement en sanglots. La nuit était tombée. J'avais lâché mes outils. Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. Il y avait, sur une étoile, une planète, la mienne, la Terre, un petit prince à consoler ! Je le pris dans les bras. Je le berçai. Je lui disais: "La fleur que tu aimes n'est pas en danger... Je lui dessinerai une muselière, à ton mouton... Je te dessinerai une armure pour ta fleur... Je..." Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais comment l'atteindre, où le rejoindre... C'est tellement mystérieux, le pays des larmes."

Le petit prince, de Saint-Exupéry (chapitre VII)

Chut...

16/05/2006 00:57
803 lectures
C'est l'histoire de...
... qui tombe et qui, au fur et à mesure de sa chute se répète pour se rassurer : "Jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien." Mais ce qui compte c'est pas la chute. C'est l'atterrissage...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/strasbourgg-03...

Boum...

Pigeon, pigé ?

14/05/2006 10:38
367 lectures
"Le pigeon frappe l'imaginaire des hommes. Très souvent associé à l'amour dans les croyances, les chansons et la poésie, emblème de l'alliance passée entre Dieu et les hommes, il deviendra le symbole international de la paix – la colombe et la branche d'olivier. Les navigateurs l'emportaient en mer : si une tempête devait les égarer loin de la côte, le pigeon saurait toujours retrouver la direction de la terre. Messager des banquiers, hommes d'affaires et journalistes au XIXe siècle, il devint en 1870 le seul point de contact des Parisiens assiégés avec le reste du pays. Son efficacité fut telle que toutes les armées d'Europe se dotèrent d'un service colombophile. Pendant la guerre de 14, il brava les bombes, les gaz et les balles pour porter les messages du front vers l'arrière. Si bien qu'à la fin du conflit, on lui décerna des médailles !" (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-026-4...

Toi, t'es mort !!!

"Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi

Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour

J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu

Amant heureux amant
Redites-le souvent
Une absence est toujours trop longue
Rien ne sert de courir le monde
L'amour passe et les feuilles tombent
Quand tourne la rose des vents

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi

Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour

J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu" (source)

Charles Aznavour, Les deux pigeons

La rue du quai...

30/04/2006 09:48
338 lectures
Les quais sont déserts...
Alors que les dernières personnes achèvent à peine leur folle nuit, d'autres errent déjà dans les rues vides...
Ici une statue représentant un chevalier qui se défait de la bête... Là quelques messages... Un bon mot galvaudé... Une expression reprise à la craie... Une revendication virulente ou désabusée... Des bouteilles au coin d'une vitrine, cachées sous un vieux banc, ou couchées dans l'herbe mouillée... Le bruit de l'eau à l'écluse ou dans la fontaine... Et au détour d'une rue, sur un mur banal, un « je t'aime » jeté à la face du monde... Message lu par son destinataire ?
Combien de fois nous a-t-on dit « je t'aime » ? Combien de fois la personne le pensait-elle ? Combien de fois était-elle prête à l'assumer ? Certaines personnes semblent avoir peur de l'amour. L'écrire, c'est le reconnaître, en quelque sorte...
Cette fois-ci, je rentre avec des croissants...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--3--5...

Et une jolie chanson, accompagnant une pub actuellement à la télé :

"The mind has so many pictures
Why can't I sleep with my eyes open
The mind has so many memories
Can you remember what it looks like when I cry

I'm Trying, trying to tell you
All that I can in a sweet and velvet tongue
But no words ever could sell you
Sell you on me after all that I have done

I'm only the one you love
Am I only the one in love?
The Lady Gloom and her hornets circling round
Is now before us, the screaming's done without moving
One little move and for sure you will be stung

I'm singing "Oh, Jerusalem oh, Jerusalem
See what he's picked up in the park"
Let's f**k this awful art party
Want you to make love to me and only to me in the dark

I'm only the one you love
Am I only the one in love?

We've traded in our snap shots
We're going through the motions
Into the view, I'm leaving you
Down Conduit Avenue into the early morning
Into the early morning
The one I love
Are you only the one I love ?" (source)

Rufus Wainwright, The one you love

Prince-sans-rire

29/04/2006 08:05
1.008 lectures
"- Alors? interrogea le géographe.

- Oh! chez moi, dit le petit prince, ce n'est pas très intéressant, c'est tout petit. J'ai trois volcans. Deux volcans en activité, et un volcan éteint. Mais on ne sait jamais.

- On ne sait jamais, dit le géographe.

- J'ai aussi une fleur.

- Nous ne notons pas les fleurs, dit le géographe.

- Pourquoi ça ! c'est le plus joli !

- Parce que les fleurs sont éphémères.

- Qu'est ce que signifie: "éphémère" ?

- Les géographies, dit le géographe, sont les livres les plus précieux de tous les livres. Elles ne se démodent jamais. Il est très rare qu'une montagne change de place. Il est très rare qu'un océan se vide de son eau. Nous écrivons des choses éternelles.

- Mais les volcans éteints peuvent se réveiller, interrompit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "éphémère" ?

- Que les volcans soient éteints ou soient éveillés, ça revient au même pour nous autres, dit le géographe. Ce qui compte pour nous, c'est la montagne. Elle ne change pas.

- Mais qu'est-ce que signifie "éphémère" ? répéta le petit prince qui, de sa vie, n'avait renoncé à une question, une fois qu'il l'avait posée.

- Ça signifie "qui est menacé de disparition prochaine".

- Ma fleur est menacée de disparition prochaine ?

- Bien sûr.

Ma fleur est éphémère, se dit le petit prince, et elle n'a que quatre épines pour se défendre contre le monde ! Et je l'ai laissée toute seule chez moi !

Ce fut là son premier mouvement de regret. Mais il reprit courage:

- Que me conseillez-vous d'aller visiter ? demanda-t-il.

- La planète Terre, lui répondit le géographe. Elle a une bonne réputation...

Et le petit prince s'en fut, songeant à sa fleur." (Le petit prince)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--6--f...

"Salut toi l'étoile filante
Ici-bas c'est le petit prince
Entends-tu les sirènes chantent
Le souffle de la fin qui vient

Combien de nuits que je te suis
Et les ailes n'ont pas poussé
Puisque cette nuit c'est écrit
Je m'en vais

Adieu mon amour perdu
Mais que la paix nous sauve enfin

Oh non ne pleure pas mon ange
Non ce n'était qu'un mauvais rêve
Mais tu sais qu'en ces jours étranges
Le monde crève

Adieu mon amour perdu
Mais que la paix nous sauve enfin
Un jour" (source)

Saez, Petit prince

L'environ ne ment... pas ?

Je sors enfin, comme un zombie... L'usure commence à être difficile à dissimuler... La pluie s'abat sur moi et jamais l'expression "ruisseler" n'aura eu autant de sens... L'averse fait rage, les éclairs tombent, l'orage gronde... La rue est à moi... Je m'arrête pour recevoir toutes ces larmes tombées du ciel et réfléchir... La folie me guette ?

"Si tu veux l'arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.04.06-003-8...

"Si tu es né dans une cité HLM
Je te dédicace ce poème
En espérant qu'au fond de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d'herbe
Et les mans faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose

{Refrain:}
C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales!

Pas de boulot, pas de diplômes
Partout la même odeur de zone
Plus rien n'agite tes neurones
Pas même le shit que tu mets dans tes cônes
Va voir ailleur, rien ne te retient
Va vite faire quelque chose de tes mains
Ne te retourne pas ici tu n'as rien
Et sois le premier à chanter ce refrain

{Refrain}

Assieds-toi près d'une rivière
Ecoute le coulis de l'eau sur la terre
Dis-toi qu'au bout, hé ! il y a la mer
Et que ça, ça n'a rien d'éphémère
Tu comprendras alors que tu n'es rien
Comme celui avant toi, comme celui qui vient
Que le liquide qui coule dans tes mains
Te servira à vivre jusqu'à demain matin!

{Refrain}

Assieds-toi près d'un vieux chêne
Et compare le à la race humaine
L'oxygène et l'ombre qu'il t'amène
Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne ?
Lève la tête, regarde ces feuilles
Tu verras peut-être un écureuil
Qui te regarde de tout son orgueuil
Sa maison est là, tu es sur le seuil...

{Refrain}

Peut-être que je parle pour ne rien dire
Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire
Mais si le béton est ton avenir
Dis-toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
J'aimerais pour tous les animaux
Que tu captes le message de mes mots
Car un lopin de terre, une tige de roseau
Servira la croissance de tes marmots !

{au Refrain}" (source)

Tryo, L'hymne de nos campagnes

Ta g...

26/04/2006 06:33
402 lectures
Putain d'insomnie... Mais qui ou quoi s'amuse à me réveiller tous les matins ? Peut-être ces oiseaux qui piaillent ou ces pigeons qui s'ébrouent dans la gouttière...
Where is my mind ?
L'aube est mon amie... Arrivé tôt au boulot, café... Première réunion, café... Deuxième réunion, café... Repas, café en terrasse... Troisième réunion, café... Cocktail, ouf quelques verres de bon Gewurtz !
Et c'est même pas ce putain de café inutile qui m'empêche de dormir... A se taper la tête...

Sinon, dehors il fait beau... On peut au moins profiter de la douceur extérieure... Mais vivement l'hiver, que ces enfoirés d'oiseaux se les pelent ailleurs...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--1--7...

"Regards affligés ...

Sophie de Nantes
Souvent quand elle se rappelait, revoyait,
Petite fille aux dents de lait, au milieu des jouets
Une maman chaude, un papa grand
Elle regrettait un peu, en dedans,
D'avoir toujours tourné en rond, sous la lampe comme un papillon

Sophie de Nantes aux amours gris sans envies
Aux hommes pressés, d'hôtels de nuit, hôtel d'ennui
Seule au réveil plus nue que nue
Sans s'étonner d'une fuite de plus
Encore une fois, tourner en rond, sous la lampe comme un papillon

Alors même si un jour futur, futur
Un gars se fout dans ta tête, coquette
Est-ce que ça a une importance ?
Est-ce que ça a encore un sens
Quand on a trop tourné en rond, sous la lampe comme un papillon" (source)

Pigalle, Sophie de Nantes

Deux choses sûres...

- mes nouvelles godasses sont cool
- j'ai encore perdu la bataille du sommeil mais il fera beau aujourd'hui...

Bref, levé à l'aube, encore une fois. Le temps d'errer dans les rues vides, de capturer les détails ci et là (tendance : les messages à la craie, fussent-ils amoureux ou belliqueux)... Et de réussir à rentrer sans croissants !

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06-1ba83.jpg

"You got your toecaps reinforced with steel
Hard-wearing sole and heel
Make those tired feet feel like new
Take your pick, black or brown
Great for the country or the man in town
You're gonna need a quality shoe

You don't want no stand-by pair
'Cos these'll take the wear and tear
Made to take good care of you
For that trip by road or rail
For extra grip on those rocky trails
You're gonna need a quality shoe

Now they maybe ain't too hot for dancing
But I don't foresee too much of that
You ain't exactly gonna be prancing
Around in the moonlight
With a cane and a top hat

If you could use a change of pace
And be excused from the rat race
Just take a look at what's on view
Lace 'em up, walk around
I guarantee you can't wear 'em down
You're gonna need a quality shoe

Now I wish you sunny skies
And happiness wherever you may go
But you got to realise
There'll be wind, there'll be rain
And occasional snow

You're gonna want to smile in them
If you're gonna walk a mile in them
There'll be times when you'll be blue
To laugh at rainy days and then
Make your getaways in them
You're gonna need a quality shoe

You got your toecaps reinforced with steel
Hard-wearing sole and heel
Make those tired feet feel like new
Take your pick, black or brown
Great for the country or the man in town
You're gonna need a quality shoe" (source)

Mark Knopfler, Quality shoe


Et puisqu'on parle de Converse... (instant pub) But it's not a commercial for Converse !

Faux taux...

17/04/2006 15:50
274 lectures
Une photo un soir sur les quais, histoire d'oublier les pourcentages accessoires, bilans éphémères et autres évidences impossibles...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/19.10.2005-018...

"- Mais que regardez-vous donc ?
- Mais vous mademoiselle"

Saint bol de Pâques

16/04/2006 12:09
442 lectures
La Coupe est pleine... Enfin, vide en l'espèce...

La croix : chacun porte sa croix paraît-il... Surtout certains...
Les oeufs : ils sont brisés, y a pas à dire...
Le lapin : c'est comme le Père Noël, il a du oublier de passer...
Les cloches : ah là, c'est plus clair... Quoi que...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-004-8...

"La croix

La croix fut très tôt adoptée comme symbole par les chrétiens. Ceci peut paraître un peu paradoxal, puisque la christianisme se base sur la résurrection du Christ et que la croix est un symbole de mort.

Au IVe siècle, on crut découvrir la véritable croix du christ à Jérusalem et, au VIIe siècle, se répandit la coutume d'adorer la croix dans toutes les églises.


Les Œufs de Pâques

On ne trouve aucune mention aux oeufs dans les textes liturgiques. Cette coutume a donc des origines païennes. L'oeuf est un symbole de vie et de naissance. Dans de nombreuses mythologies, la terre et le ciel sont originaires d'un oeuf. Ainsi, selon un mythe chinois, le monde serait né d'un oeuf de tortue. Dans la mythologie finlandaise, c'est un oeuf d'or qui, en se brisant, donna naissance au ciel, à la terre et aux astres. Des mythes semblables nous viennent de Phénicie ou d'Hawaï. Des contes hindous associent l'oeuf et le soleil. Enfin, de nombreux contes retracent comment l'âme peut être enfermée dans un oeuf.

Mais l'oeuf peut aussi être un symbole de mort et de renaissance. Ainsi, de nombreux peuples déposaient des oeufs dans les sépultures.

L'introduction des oeufs dans les coutumes pascales daterait du XIIe siècle et les 1ers textes y faisant allusion en Europe datent du XVe siècle. On peut penser que cette coutume vient des symbole et des vertus associées aux oeufs.

Une autre hypothèse, plus pragmatique, lie cette tradition au Carême (voir Carnaval): pendant 40 jours, il est en effet interdit par l'Eglise de consommer des oeufs. Dès lors, on conservait les oeufs jusqu'à Pâques, où on les offrait aux enfants. On se mit aussi à les teindre. La coutume de décorer les oeufs est elle aussi très ancienne. Ainsi, en Ukraine, on développa l'art de décorer les oeufs au printemps dès la préhistoire. De même, les égyptiens et les perses avaient pour habitude de teindre des oeufs aux couleurs du printemps et de les offrir à leurs proches pour symboliser le renouveau de la vie. Les Croisés ramenèrent en France cette coutume qu'ils avaient découverte chez les coptes.

Entre la croix et l'oeuf existent plusieurs oppositions symboliques. Tout d'abord, la croix renvoie à la mort et l'oeuf à la vie. Ensuite, les deux symboles évoquent des conceptions de la temporalité (du point de vue psychosociologique) différentes : l'oeuf évoque le temps cyclique et l'éternel recommencement. A l'opposé, la croix est le signe d'un événement unique, la crucifixion du Sauveur, qui a changé le cours de l'histoire. On est ici dans un temps linéaire.


Le lapin de Pâque

Il semble qu'à l'origine, le lapin de Pâques était un lièvre. Ainsi, chez les Saxons, on honorait au printemps la déesse Eastre, qui a d'ailleurs donné son nom à Easter (Pâques en anglais). Le lièvre était l'animal emblématique de la déesse et est resté associé aux fêtes de Pâques. De manière similaire, dans les traditions celtiques et scandinaves, le lièvre était le symbole de la déesse mère.

Le mythe du lapin apportant des oeufs aux enfants se baserait sur une légende allemande : une pauvre femme, ne pouvant offrir des douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des oeufs dans le jardin avant d'y envoyer ses enfants. Ceux-ci, apercevant un lapin, pensèrent que c'était lui qui avait pondu les oeufs...


Les cloches

En signe de deuil, l'Église romaine interdit que les cloches sonnent pendant les 3 jours précédant la résurrection du Christ. Là est l'origine de la légende selon laquelle les cloches vont à Rome. D'après certaines versions, les cloches se font bénir par le pape et, pour d'autres, elles partent à la recherche des oeufs pour les enfants." (source)

Shake soupir

15/04/2006 00:02
725 lectures
“Secouez, secouez mouuuahhhhh...”

"Deux familles, égales en noblesse,
Dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène,
Sont entraînées par d'anciennes rancunes à des rixes nouvelles
Où le sang des citoyens souille les mains des citoyens.

Des entrailles prédestinées de ces deux ennemies
A pris naissance, sous des étoiles contraires, un couple d'amoureux
Dont la ruine néfaste et lamentable
Doit ensevelir dans leur tombe l'animosité de leurs parents.

Les terribles péripéties de leur fatal amour
Et les effets de la rage obstinée de ces familles,
Que peut seule apaiser la mort de leurs enfants,
Vont en deux heures être exposés sur notre scène.

Si vous daignez nous écouter patiemment,
Notre zèle s'efforcera de corriger notre insuffisance" (Roméo et Juliette, de William Shakespeare, l'intégralité du texte)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/02.04.06-006-f...

"A lovestruck romeo sings a streetsus serenade
Laying everybody low with me a lovesong that he made
Finds a convenient streetlight steps out of the shade
Says something like you and me babe how about it ?

Juliet says hey it's romeo you nearly gimme a heart attack
He's underneath the window she's singing hey la my boyfriend's back
You shouldn't come around here singing up at people like that
Anyway what you gonna do about it ?

Juliet the dice were loaded from the start
And I bet and you exploded in my heart
And I forget the movie song
When you wanna realise it was just that the time was wrong juliet ?

Come up on differents streets they both were streets of shame
Both dirty both mean yes and the dream was just the same
And I dreamed your dream for you and your dream is real
How can you look at me as if I was just another one of your deals ?

Where you can fall for chains of silver you can fall for chains of gold
You can fall for pretty strangers and the promises they hold
You promised me everything you promised me think and thin
Now you just says oh romeo yeah you know I used to have a scene with him

Juliet when we made love you used to cry
You said I love you like the stars above I'll love you till I die
There's a place for us you know the movie song
When you gonna realise it was just that the time was wrong juliet ?

I can't do the talk like they talk on tv
And I can't do a love song like the way it's meant to be
I can't do everything but I'd do anything for you
I can't do anything except be in love with you

And all I do is miss you and the way we used to be
All do is keep the beat and bad company
All I do is kiss you through the bars of a rhyme
Julie I'd do the stars with you any time

Juliet when we made love you used to cry
You said I love you like the stars above I'll love you till I die
There's a place for us you know the movie song
When you gonna realise it was just that the time was wrong juliet ?

A lovestruck romeo sings a streetsus serenade
Laying everybody low with me a lovesong that he made
Finds a convenient streetlight steps out of the shade
Says something like you and me babe how about it ?" (source)

Dire Straits, Romeo & Juliet

A venir...

Puisqu'on vous le dit !

"Communiqué de presse – 5 avril 2006

L'Archevêché de Strasbourg et l'Église de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine rappellent l'importance du respect du vendredi saint, jour où les chrétiens se souviennent de la mort du Christ, comme jour de recueillement et de simplicité. C'est ce caractère qui a conduit, traditionnellement, à en faire, en Alsace et en Moselle, un jour férié. Il appelle donc les partenaires sociaux et la société tout entière à faire preuve de mesure et de responsabilité, en ne transformant pas cette journée particulière en temps livré à la production et à la consommation." (ici)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/02.04.06-004-2...

"First I was afraid
I was petrified
Kept thinking I could never live
without you by my side
But I spent so many nights
thinking how you did me wrong
I grew strong
I learned how to carry on
and so you're back
from outer space
I just walked in to find you here
with that sad look upon your face
I should have changed my stupid lock
I should have made you leave your key
If I had known for just one second
you'd be back to bother me

Go on now go walk out the door
just turn around now
'cause you're not welcome anymore
weren't you the one who tried to hurt me with goodbye
you think I'd crumble
you think I'd lay down and die
Oh no, not I
I will survive
as long as i know how to love
I know I will stay alive
I've got all my life to live
I've got all my love to give
and I'll survive
I will survive

It took all the strength I had
not to fall apart
kept trying hard to mend
the pieces of my broken heart
and I spent oh so many nights
just feeling sorry for myself
I used to cry
Now I hold my head up high
and you see me
somebody new
I'm not that chained up little person
still in love with you
and so you felt like dropping in
and just expect me to be free
now I'm saving all my loving
for someone who's loving me" (source

Gloria Gaynor, I will survive

Pas laid...

12/04/2006 00:02
304 lectures
Parfois tout est beau... Parfois rien ne l'est...
Sacrée nouvelle ce soir... C'est incroyable, tout le monde se sépare, rien ne dure, tout est éphémère... Encore un chateau de paille soufflé...

Heureusement qu'il y a ceux qui courent après un ballon pour gagner des millions... Ah non, même ça...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.12.05-060-c...

"S'il était aussi facile de faire que de savoir ce qu'il faut faire, les chapelles seraient des églises et les chaumières des palais"

W. Shakespeare, Le marchand de Venise (paraît-il)


Oeuvre dard

Aïe... ça pique...
Les imbéciles en short, on n'en parle même pas...

"Je bois pour oublier. Mais j'ai tellement bu que je ne me rappelle plus ce que je dois oublier"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/07.09.05-063-c...

"Ô vous dont le travail est joie,
Vous qui n'avez pas d'autre proie
Que les parfums, souffles du ciel,
Vous qui fuyez quand vient décembre,
Vous qui dérobez aux fleurs l'ambre
Pour donner aux hommes le miel,

Chastes buveuses de rosée,
Qui, pareilles à l'épousée,
Visitez le lys du coteau,
Ô soeurs des corolles vermeilles,
Filles de la lumière, abeilles,
Envolez-vous de ce manteau !

Ruez-vous sur l'homme, guerrières !
Ô généreuses ouvrières,
Vous le devoir, vous la vertu,
Ailes d'or et flèches de flamme,
Tourbillonnez sur cet infâme!
Dites-lui: " Pour qui nous prends-tu ?

Maudit ! nous sommes les abeilles !
Des chalets ombragés de treilles
Notre ruche orne le fronton ;
Nous volons, dans l'azur écloses,
Sur la bouche ouverte des roses
Et sur les lèvres de Platon.

Ce qui sort de la fange y rentre.
Va trouver Tibère en son antre,
Et Charles neuf sur son balcon.
Va! sur ta pourpre il faut qu'on mette,
Non les abeilles de l'Hymette,
Mais l'essaim noir de Montfaucon ! "

Et percez-le toutes ensemble,
Faites honte au peuple qui tremble,
Aveuglez l'immonde trompeur,
Acharnez-vous sur lui, farouches,
Et qu'il soit chassé par les mouches
Puisque les hommes en ont peur !" (source)

Victor Hugo, Le manteau impérial

D'art-d'art

Petit cliché volé sur la route du travail, du chandelier géant en bronze de Dali, exposé pour quelques semaines devant la Synagogue, à Strasbourg, avenue de la Paix.

Dans un autre registre, selon Max Jacob, "ce qu'on appelle une oeuvre sincère, est celle qui est douée d'assez de force pour donner de la réalité à une illusion". Ah, l'illusion...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.04.06-002-6...

"De la vie je ne prends
Que la dolce vita c'est tout
M'en voulez-vous ?
De l'amour je n'attends
Qu'une main sans la bague au doigt
Comprenez-vous
Ouh, oh...

{Refrain:}
Des garçons je ne prends
Que les plumes d'indiens, c'est tout
M'en voulez-vous ?
Des empereurs de Rome
Les lauriers et le vin, pas l'or
Ni les bijoux
Ouh, oh...

De mon enfance
Je n'ai gardé dans mon coeur
Que l'insouciance
De ses crayons de couleur
Ca me suffit
Pour dessiner qui je suis
Ca me suffit
Pour m'inventer d'autres vies

{au Refrain}

De mes histoires
Je n'ai pris que le meilleur
Les mots d'un soir
Les promesses des voyageurs
Ca me suffit
Pour décider qui je suis
Ca me suffit
Pour m'inventer d'autres vies

Du marin je ne prends
Que les retours pas les adieux
M'en voulez-vous
Des milles et une nuit
Celles où près d'un cracheur de feu
J'ai rendez-vous
Ouh , oh...

{au Refrain}" (source)

Pauline Croze, M'en voulez-vous ?

Muse hic

05/04/2006 00:02
278 lectures
Beaucoup de réglages à faire... Le mode automatique n'est finalement pas si aisé... On croit capturer un beau moment, fugace. On ne garde qu'une image pas très nette... L'expérience s'avère donc inutile. A chaque fois, c'est un éternel recommencement et une redécouverte... Chaque appareil a ses spécificités... Chaque cliché dépendra du contexte... De l'humeur, peut-être... Au final, juste quelques souvenirs qu'on ne pourra même pas vraiment partager...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-003-a...

"Dans les ténèbres j'ai contre-plongé,
J'ai du mal viser ou bien mal cadrer
J'ai pourtant le bonheur dans l'objectif,
J'ai brûlé tous les négatifs,

Malgré les mises au point,
Je suis floue.
Malgré les mises au point,
Je suis floue.

Le temps des rêves passe comme un bolide,
Dans l'instantané d'un polaroïd,
J'ai l'impression d'une vie de cliché,
Montrant mon coeur surexposé.

Malgré les mises au point,
Je suis floue.
Malgré les mises au point,
Je suis floue." (source)

Pauline Croze, Je suis floue

Univers cité...

04/04/2006 00:01
510 lectures
C'est le printemps !
Fuck...
A part ça, RAS...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/02.04.06-008-e...

"On avait les cheveux longs
Des dents de lait et pourtant
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On chassait les papillons
On posait plein de questions
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On collectionnait les billes
On sentait bon la vanille
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On était toujours jaloux
Et on attrapait des poux
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

{Refrain:}
Qui aurait pu nous le dire
Qui aurait su nous l'écrire
Qui avait la solution
Pour ne jamais devenir grand

On partait dans les nuages
Cueillir des pensées sauvages
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On courait jusqu'à plus soif
On se faisait des grimaces
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

{au Refrain}

Devenir grand...

On voulait toujours faire vite
Avant de prendre la fuite
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer

On avait la varicelle
On était bien trop cruel
On savait, on savait, que ça n'allait pas durer" (source)

La Grande Sophie, On savait

Tita nique

03/04/2006 00:01
458 lectures
Encore une croisière qui vire au naufrage... ça commence à faire beaucoup en ce moment... On aurait aussi pu appeler ça "La plage et la rage" ou "Pas de points mais des poings"...

"Dédale était cet architecte qui construisit, en Crète, le Labyrinthe pour le Minotaure et qui montra à Ariane comment Thésée pourrait en sortir. En apprenant que les Athéniens avaient trouvé le moyen de s'en échapper, le roi Minos fut aussitôt convaincu qu'ils n'auraient pu y réussir sans l'aide de Dédale. En conséquence, il emprisonna l'architecte et son fils dans ce même labyrinthe, ce qui tendrait à prouver l'excellence du plan de cet enclos, puisque sans indication, même son auteur ne pouvait en découvrir l'issue. Mais le grand inventeur n'était pas en peine pour si peu. Il dit à son fils :

La fuite peut être entravée par la terre et par l'eau
Mais l'air et le ciel sont libres.


et il fabriqua deux paires d'ailes, qu'il fixa avec de la cire à ses épaules et à celles de son fils Icare. Avant de prendre leur envol, Dédale recommanda à Icare de ne pas s'élever trop haut sur la mer, car, dit-il, en approchant de trop près le soleil, la cire pourrait fondre et les ailes se détacheraient. Mais comme tant d'histoires nous le montrent, la jeunesse ne tient guère compte de ce que disent les aînés. Tous deux s'élevèrent donc, légèrement et sans effort, et quittèrent la Crète ; le ravissement de ce nouveau et merveilleux pouvoir grisa l'adolescent. Il monta de plus en plus haut, refusant d'entendre les appels angoissés de son père. Et ses ailes se détachèrent. Il tomba dans la mer et les eaux se refermèrent sur lui. Ainsi Icare donna son nom à l'île proche et à la mer qui l'entoure." (source)

Mais où monte-t-il/elle ? Pourquoi le soleil se cache-t-il derrière lui/elle ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.09.05-026-5...

"Tita rêve d'un amour canicule,
Tita parle d'un monde funambule,
Tita crève dans le désert aride
Prise au piège de sa peur du vide.

Tita presse le pas cherche l'empire,
De l'ivresse aux couleurs de saphir,
Tita traîne au loin sa gorge sèche,
Verre sur verre elle ouvrira la brèche.

Depuis quelques années déjà elle erre
Dans la nuit l'écho de sa voix se perd.
Depuis quelques années déjà elle erre,
Dans la nuit l'écho de sa voix se perd.

Elle s'est laissée aveugler par le mal en elle enraciné
Elle ne veut plus mettre à la lumière son intimité blessée.
Oh blessée !

A force de flirter avec les extrêmes,
Tita de sa vie perd le sens même,
A force de repousser les limites,
Perpétuellement Tita prend la fuite.

Tita rêve d'un amour canicule
Tita parle d'un monde funambule,
Tita crève dans le désert aride,
Prise au piège de sa peur du vide." (source)

Pauline Croze, Tita

Là haut, t'sais..

30/03/2006 00:01
650 lectures
Oh capitaine, mon capitaine...

"Lao Tsé voyageait avec ses disciples et ils arrivèrent dans une forêt où des centaines de bûcherons abattaient les arbres. Presque toute la forêt avait été décimée, sauf un grand arbre aux branches innombrables. Il était si vaste que dix mille personnes auraient pu s'asseoir à son ombre.

Lao Tsé pria ses disciples d'aller demander pourquoi cet arbre n'avait pas été coupé. Les bûcherons leur répondirent : « Cet arbre est totalement inutile. Vous ne pouvez rien en tirer car ses branches ont trop de noeuds, elles sont toutes tordues. Vous ne pouvez pas davantage en faire du combustible, car sa fumée est nocive pour les yeux. Cet arbre est absolument inutile, c'est pourquoi nous ne l'avons pas coupé. »

Les disciples rapportèrent ces paroles à Lao Tsé. Il rit et dit : « Soyez comme cet arbre. Si vous êtes utiles, vous serez abattus et transformés en meubles. Si vous êtes beaux, vous serez vendus au marché, tels des objets. Soyez comme cet arbre, absolument inutiles... alors vous deviendrez immenses, et des milliers de gens s'abriteront sous votre ombrage. »

La logique de Lao Tsé diffère totalement de la vôtre. Il dit : « Soyez le dernier. Vivez dans le monde comme si vous n'existiez pas. Ne soyez pas ambitieux, n'essayez pas de prouver votre valeur, ni de rechercher le mérite, ce n'est pas la peine. Restez inutiles et réjouissez-vous. » " (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/15-01--30--776...

"Le mal est entré
Meilleur ennemi
Il sait m'abandonner
Me ramener près de lui

Je ne veux pas rester sage
J'aime le souffre et l'envie
Abuser de mon âge
Je n'veux pas rester sage

Le mal est ma lueur
Son ombre est ma couleur
Le mal est ma lueur
Mon parfum son odeur

Prends ton mal en douceur
Le mal est entré
Et je sais qu'il détruit
Qu'il pourrait me faire crever
Que reste-t-il ici ?

Je ne veux pas rester sage
J'aime le souffre et l'envie
Abuser de mon âge
Je n'veux pas rester sage

Le mal est ma lueur...

Le mal est entré
Meilleur ennemi
Il sait m'abandonner
Je brûlerai avec lui"

Dolly, Je ne veux pas rester sage

Grrrr niais

29/03/2006 00:03
450 lectures
Ah ce grenier... J'ai fui ma réunion et mes dossiers... De toute façon, je dois trouver une manière intelligente d'écouler mes congés maintenant... Je me retrouve le nez dans les cartons pourris, les vieux bibelots abîmés, les meubles abandonnés et la poussière... Ici de vieilles cartes postales d'avant la guerre, là quelques cadres familiaux, parfois même une peinture religieuse (!) cachée derrière une armoire depuis des années... Des bouts de lit d'enfant par ci, des restes de commode d'antan par là... Des carcasses de vélo, le squelette d'un moteur, de vieilles casseroles, un arrosoir en fonte... On pousse, on tire, on soulève, on porte, on jette... Jamais je n'avais vu ce grenier aussi vide, ce garage aussi dégagé, cette cave aussi dénudée... Et pourtant, il y a encore tant à faire...
Les visiteurs affluent... Des brocanteurs s'arrêtent... Un antiquaire vient faire des affaires... Des passants partent à l'escalade de la benne... Les voisins me parlent pour la première fois depuis des années...
J'arpente les pièces qui se vident doucement... pendant que je le peux encore... Dehors, il pleut.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.03.06-017-c...

"Je me souviens, de ce musicien c'était l'automne à la maison
Je me souviens moi de ce musicien c'était l'automne sur son violon
Le temps n'est plus où passaient les violons quand tu étais à la maison
Il a tant plu depuis tant de saisons, le temps n'est plus aux violons.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide je passe l'été à écouter
Cette symphonie qui était si belle et qui me rappelle un amour infini.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide je passe ma vie à regarder
Les oiseaux qui passent comme des menaces
Et j'entends l'automne, je n'attends personne.

Je me souviens de ce musicien un soir d'adieu à la maison
Je me souviens moi de ce musicien et de l'adieu sur son violon
Et chaque année lorsque l'année est finie, j'entends le violon de septembre
Et le passé comme une symphonie fait son entrée dans cette chambre.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe la nuit à écouter
Cette symphonie, aujourd'hui finie et qui me rappelle que tu étais belle.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide je passe ma vie à regarder
Les oiseaux qui passent comme des menaces
Et j'entends l'automne, je n'attends personne.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe ma vie à écouter
Cette symphonie qui était si belle et qui me rappelle un amour fini.

Dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe ma vie à regarder
Les oiseaux qui passent comme des menaces
Et j'entends l'automne, je n'attends personne."

Michel Polnareff, Dans la maison vide

Scène des ménages...

A mon arrivée, en retard, ils sont déjà tous en train de s'affairer. La cour commence à se remplir de vieux meubles abîmés et autres objets promis à la déchèterie. En entrant dans la maison, cette impression de grand départ se confirme : bientôt, il n'y aura plus rien ici, hormis les souvenirs de plus de trente-cinq ans de vie familiale... Difficile d'imaginer ce qu'ils peuvent ressentir... Pour moi aussi, pour la première fois, je dois définitivement me couper de mes racines et délaisser ce point de chute sûr. Dans quelques jours, il n'y aura plus de retour possible au bercail en cas de besoin... La journée se passe donc à trier ce que j'emporterai cette fois définitivement avec moi, et tout ce dont je vais vraiment me séparer. L'heure du grand ménage, encore...

Les tiroirs révèlent des trésors oubliés... Des souvenirs d'antan rejaillissent... Un vieux stylo, quelques crayons... Un visage familier sur une photo écornée, une carte postale... Une lettre d'un amour adolescent... Et ce cahier... Une note amicale dans un livre, des revues... La vieille machine à écrire se cache sous la poussière, les affiches jaunissent aux murs... Bientôt il n'y aura que le vide, encore...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-015-4...

"I was five and he was six
We rode on horses made of sticks
He wore black and I wore white
He would always win the fight

Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down.

Seasons came and changed the time
When I grew up, I called him mine
He would always laugh and say
"Remember when we used to play ?"

Bang bang, I shot you down
Bang bang, you hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, I used to shoot you down.

Music played, and people sang
Just for me, the church bells rang.

Now he's gone, I don't know why
And till this day, sometimes I cry
He didn't even say goodbye
He didn't take the time to lie.

Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down..." (source)

Nancy Sinatra, Bang bang

Sous rire

26/03/2006 10:16
1.503 lectures
Le vide...
Halètement inutile...
Assourdissant silence...

J'arpente à nouveau la ville à la recherche de ses petits détails. Ici une déclaration amoureuse à la craie sur un mur anodin. Là un vieil autocollant déchiré sur une gouttière sale. Là-bas une petite sculpture discrète contemplant les passants. Prendre la peine de s'arrêter et de regarder...

Malgré l'alcool, la trajectoire du ballon me crucifie. Coup de massue... Dépit et rage reprennent le dessus. Nous hurlons notre frustration...
"Ce soir nous serons vainqueurs
Malgré toutes nos souffrances
Les meilleurs dans la violence
Dans le sang et la démence"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-002-6...

Si tu veux que les rêves sortent
comme un bateau s'inonde
détruis les ombres, détruis les ombres
et répands-toi
comme un éclair sur les rancoeurs
des âmes pudibondes
elles auront toujours de quoi suffoquer, crois-moi

Si tu veux battre le coeur
comme un tonnerre gronde
n'obstine que l'âme, cette seule denrée,
puis défends-toi
contre la vertu de ceux pour qui l'amour
n'est qu'un mouvement que l'on fait de haut en bas

{Refrain: x2}
Oublie le reste du monde
oublie le reste du monde
oublie le reste du monde
car le monde t'oubliera

Ne rate pas cette danse que l'on te propose
que toutes tes nuits vomissent les jours sans lendemains
soit nébuleuse, comète ou albatros
mort au malin {x3}

{Refrain, x2}
Oublie cette vie sous la chaleur des cellophanes
oublie l'esquive des dos courbés, sois matador !
"Pour les impures, pour les profanes"
Merde à la mort (x3)

{Refrain, x4}
Oublie le reste du monde
car le monde t'oublie toujours..

Luke, Le reste du monde

Faire play

16/03/2006 23:04
1.399 lectures
On aimerait bien... pouvoir continuer à jouer. Mais là, c'est game over... Fair plaie, oui...
Bref, on n'a pas perdu, mais on n'a pas gagné et on ne s'est pas qualifié. Sinon... Des dossiers à craquer, des mecs qui se tapent, des jeunes futurs chômeurs, des Iraniens, des pyromanes, l'actu quoi !

"Une raya de bambins livre aux flammes leurs landaux
Une ribambelle de nains foutent le feu dans l'métro
Une armée de gamins qui brûle les magasins
Trois millions de lycéens carbonisent leurs bouquins
Une concierge allumée fout le feu au quartier
Le président fêlé enflamme l'Elysée
Trois secrétaires en chaleur calcinent leur directeur
Une tribu de bonnes soeurs incendie l'Sacré-Coeur !

Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï...

Un trio d'grands brûlés fait exploser l'hosto
Et 5000 chimpanzés dynamitent le zoo
Des rastas éclatés, c'est chaud dans le ghetto
Les feux dans la cité brûlent pour Géronimo
Des soldats cannibales rôtissent leur général
300 patrons qui craquent font sauter la baraque
Et un vieux bonze chinois se pétrole le minois
Le froid tue la fillette qui n'a plus d'allumettes

Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï...

Les hooligans des stades préparent les jerrycans
Les jeunes chômeurs s'la donnent aux cocktails molotov
Des Iraniens enflamment le corps de l'oncle Sam
Des squatters s'tapent un boeuf autour d'un grand feu d'keufs
Un gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre c'est la grève aujourd'hui
Il y a le feu partout c'est la fête des fous
Il y a le feu partout viv' le feu viv' les fous!"

Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï...

Un gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre c'est la grève aujourd'hui
Il y a le feu partout c'est la fête des fous
Il y a le feu partout viv' le feu viv' les fous!"

Bérurier Noir, Vive le feu

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-basel-008-...

Sinon, pour la première fois depuis une bonne dizaine d'années, je me suis acheté une merguez au stade. A 4 euros les quatre petites saucisses dans un bout de pain, je sais pourquoi j'avais attendu aussi longtemps. En plus je n'étais même pas ivre, je n'ai aucune excuse...

Corse air

15/03/2006 18:24
794 lectures
Pas de turbulences en vol... Cela part de rien... Un après-midi libre... Une promenade... Un appareil-photo... L'oeil attiré sur un mur d'une église... Un clic, c'est dans la boîte...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/15.03.06-003-0...


Ensuite vient la recherche de l'idée...

Plutôt difficile, avouons-le, elle nous conduit d'abord à une critique plutôt amusante du film Pirates des Caraïbes, où l'on parle de counasse, de piècette d'or, de niais, de brouette, de perte de cheveux, de banquiers, de plan moisi, de forgeron et de mysoginie ! (ici !) Bref, on rigole assez, mais ça reste maigre comme inspiration...

On continue donc sa chasse au trésor, et on tombe sur un poème de Victor Hugo, Chanson de Pirates (ici !) qui relève le niveau littéraire, mais il faut bien le dire, s'avère bien moins marrant, même s'il est quand même question de violer la fille à un moment (ça, c'est pour récupérer ceux qui ne sont pas allés lire avant !)...

On largue donc à nouveau les amarres, et à force de voguer et de surfer, de passer par un monde imaginaire, des enfants qui refusent de grandir et des adultes qui deviennent des pirates, on tombe sur une perle (pas la Black Pearl !), le syndrome de Peter Pan.

Attention, inspection de peluches, moussaillons !!

Version in

Dans une phrase, l'inversion est une construction qui n'est pas conforme à l'ordre habituel des mots. Un mot ou un groupe de mots a été déplacé. Exemple : l'inversion du sujet dans la phrase. Cela vaut également pour les idées, et peut parfois avoir des conséquences inattendues...
Mais tout n'est finalement qu'une question de point de vue ou d'interprétation... L'important étant de se réveiller et de rétablir l'ordre...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/20.09.05--12--...

"How can you see into my eyes like open doors
leading you down into my core
where I've become so numb without a soul my spirit sleeping somewhere cold
until you find it there and lead it back home

(Wake me up)
Wake me up inside
(I can't wake up)
Wake me up inside
(Save me)
call my name and save me from the dark
(Wake me up)
bid my blood to run
(I can't wake up)
before I come undone
(Save me)
save me from the nothing I've become

now that I know what I'm without
you can't just leave me
breathe into me and make me real
bring me to life

(Wake me up)
Wake me up inside
(I can't wake up)
Wake me up inside
(Save me)
call my name and save me from the dark
(Wake me up)
bid my blood to run
(I can't wake up)
before I come undone
(Save me)
save me from the nothing I've become

Bring me to life
(I've been living a lie, there's nothing inside)
Bring me to life

frozen inside without your touch without your love darling only you are the life among the dead

all this time I can't believe I couldn't see
kept in the dark but you were there in front of me
I've been sleeping a thousand years it seems
got to open my eyes to everything
without a thought without a voice without a soul
don't let me die here
there must be something more
bring me to life

(Wake me up)
Wake me up inside
(I can't wake up)
Wake me up inside
(Save me)
call my name and save me from the dark
(Wake me up)
bid my blood to run
(I can't wake up)
before I come undone
(Save me)
save me from the nothing I've become

(Bring me to life)
I've been living a lie, there's nothing inside
(Bring me to life)" (source)

Evanescence, Bring me to the life

Alone in the dark ?

13/03/2006 21:53
275 lectures
"When you walk through a storm,
Hold your head up high,
And don't be afraid of the dark,
At the end of a storm, there's a golden sky,
And the sweet silver song of a lark.

Walk on through the wind,
Walk on through the rain,
Though your dreams be tossed and blown...

Walk on, walk on, with hope in your heart,
And you'll never walk alone,
You'll never walk alone...

Walk on, walk on, with hope in your heart,
And you'll never walk alone,
You'll never walk alone..." (Source)

Eh ben faudrait peut-être vous bouger le cul si vous ne voulez pas que ça change !
Remarque, ils s'en tapent...
Taper, taper...

"Tous les mecs se déchainent
Devant la Télé
St Etienne, Bourg La Reine
Tous des enculés!
Dans les gradins c'est l'enfer!
Ecoutez les supporters:
Football, football, football
Allez allez allez!
Courrez! courrez! courrez!
Allez, allez, allez!
Tapez! dans le ballon
Tapez! sur le voisin
Football football football
Football football footbal" (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/03.08.05--52--...

Quelques heures après le spectacle des imbéciles en short, il fait donc à nouveau beau. Jusqu'au prochain match ?

On essaie bien de me pourrir la journée en réunion, mais ils n'y arrivent pas. Les nuages n'existent pas, seul compte l'horizon, dégagé...

From ages...

11/03/2006 11:22
1.183 lectures
Depuis tout petit, le coiffeur, c'est quelque chose. Bien sûr, on paie pour se faire défigurer et on vous force à discuter de tout et n'importe quoi, mais c'est aussi une retombée dans nos souvenirs et sensations d'enfance. Etre livré aux mains inconnues qui vous massent la tête pendant le shampoing... Sentir le métal froid contre son oreille retournée... Souffler pour faire virevolter un cheveu accroché au sourcil... Entendre le cliquetis des ciseaux qui s'agitent... Sentir ronronner le rasoir électrique et parcourir doucement votre nuque... Enfin, c'est toute une histoire...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.11.2005-069...

"Raphaël Poulain n'aime pas : pisser à côté de quelqu'un. Il n'aime pas surprendre sur ses sandales un regard de dédain. Sortir de l'eau et sentir coller son maillot de bain.

Raphaël Poulain aime : arracher de grands morceaux de papier peint. Aligner toutes ses chaussures et les cirer avec soin. Vider sa boîte à outils, bien la nettoyer... et tout ranger, enfin...

[...]

Amandine Poulain n'aime pas : avoir les doigts plissés par l'eau chaude du bain. Etre par quelqu'un qu'elle n'aime pas, effleurée de la main. Avoir les plis des draps imprimés sur la joue le matin.

Amandine Poulain aime : les costumes des patineurs artistiques sur TF1. Faire briller le parquet avec des patins. Vider son sac à main, bien le nettoyer... et tout ranger, enfin.

[...]

Privée du contact des autres enfants, ballotée entre la fébrilité de sa mère et la distance glaciale de son père, Amélie n'a de refuge que dans le monde qu'elle invente. Dans ce monde, les disques vynil sont fabriqués comme des crèpes. Et la femme du voisin, dans le coma depuis des mois, a en réalité choisi d'effectuer d'une traite la totalité de ses heures de sommeil : "comme ça je pourrai rester éveillée jour et nuit le reste de ma vie".

Le seul ami d'Amélie s'appelle Le Cachalot. Malheureusement l'ambiance familiale a rendu le poisson rouge neurasthénique et suicidaire. Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Pchhhh pchhhhh Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii crrrr crrrr crrrrr Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Plouc... Les tentatives de suicide de Cachalot ne faisant qu'augmenter le stress maternel, une décision est prise : "asseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeez"

[...]

Parfois, le vendredi soir, Amélie va au cinéma.

(Amélie) "J'aime bien me retourner dans le noir et contempler les visages des autres spectateurs... Puis, j'aime bien repérer les petits détails que personne ne verra jamais... Par contre, j'aime pas dans les vieux films américains quand le conducteur regarde pas la route."

[...]

Amélie n'a pas d'homme dans sa vie. Elle a bien essayé une fois ou deux, mais le résultat n'a pas été à la hauteur de ses espérances.

En revanche, elle cultive un goût particulier pour les tout petits plaisirs : plonger la main au plus profond d'un sac de grain, briser la croûte des crèmes brûlées avec la pointe de la petite cuillère... et faire des ricochets sur le canal St. Martin."

Amélie Poulain

FootBâle

"[...] Notre première motivation a surtout été de faire partager à tous cette formidable aventure humaine que sont les Ultra Boys 90, en rappelant les origines, les débuts chaotiques dans le virage, l'apparition de la mentalité ultra, les crises, les joies, les peines, ou comment un groupe parti de rien est devenu l'incontestable leader des gradins de la Meinau. C'est pour que chacun puisse aussi se rappeler que nous n'avons pas toujours été aussi nombreux, aussi bien organisés, ni aussi bien compris. Bien sûr, l'autre leçon à tirer est que rien n'est jamais acquis, beaucoup sont conscients de tout ce qu'il reste à faire, ne serait-ce que pour faire tourner le groupe au quotidien. Chacun en tirera donc ce qu'il veut au gré des souvenirs qu'il pourra y puiser, en se rappelant de tel match, tel déplacement ou tel tifo."

Ultra Boys 90, 1990-2005

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-troyes-011...

"T'as grandi près des docks
Et dès ton plus jeune âge
L'alcool et le pub rock
Cotoyaient le chômage
Debout sur la tribune
Tu clames les chants de guerre
Comme tu n'as pas une thune
Tu oublies la misère

Tout l'espoir de la ville
Repose sur ce ballon
Qui va taper dans le mille
Comme une révolution
Journalistes et médias
Disent n'importe quoi
Hooligan ou Ultra
Ils ne te connaissent pas

Les caméras se braquent
Car sur le front des stades
T'es passé à l'attaque
Comme tous tes camarades
Debout dans le virage
Il n'y a plus de chômage
Il n'y a que des supporters
Qui chantent et qui sont fiers !

Allez allez allez allez !" (source)

Molodoï, UHT

Win her

19/02/2006 16:31
704 lectures
Balles au fond, victoire. Le feu est en nous...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/strasbourgg-17...

"I see trees of green........ red roses too
I see 'em bloom..... for me and for you
And I think to myself.... what a wonderful world.

I see skies of blue..... clouds of white
Bright blessed days....dark sacred nights
And I think to myself .....what a wonderful world.

The colors of a rainbow.....so pretty ..in the sky
Are also on the faces.....of people ..going by
I see friends shaking hands.....sayin'.. how do you do
They're really sayin'......i love you.

I hear babies cry...... I watch them grow
They'll learn much more.....than I'll never know
And I think to myself .....what a wonderful world

(instrumental break)

The colors of a rainbow.....so pretty ..in the sky
Are there on the faces.....of people ..going by
I see friends shaking hands.....sayin'.. how do you do
They're really sayin'...*spoken*(I ....love....you).

I hear babies cry...... I watch them grow
*spoken*(you know their gonna learn
A whole lot more than I'll never know)
And I think to myself .....what a wonderful world
Yes I think to myself .......what a wonderful world" (source)

Louis Armstrong, What a wonderful world

Borne Toulouse

18/02/2006 16:17
1.076 lectures
Ce soir, l'important, c'est le rose... Prochaine étape, en espérant ne pas encore se taper seulement les épines...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/06.08.05-102-f...

"Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens

{Refrain:}
Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon coeur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause,
C'est lui pour moi,
Moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré
Pour la vie.
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat.

Des nuits d'amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis, des chagrins s'effacent
Heureux, heureux à en mourir

{Refrain}" (source)

"La vie en rose"

D'essence

17/02/2006 18:54
359 lectures
"- Ces trois mots réunis reflètent ce que je ressens."
"- Mon épée, prends-la. Maître Sans Nom devra repartir avec elle. Flocon de Neige et moi ne serons jamais séparés. Qu'il en soit de même pour nos épées..."
"- Noble guerrier, je souhaiterais dire un mot pour mon Maître. Avec tout le respect que je vous dois, en tant que servante je suis aux côtés de mon Maître depuis l'âge de 8 ans. Il m'a enseigné l'art de l'épée. Il m'a inculqué l'honnêteté. Quelque voie qu'il choisisse, elle est empreinte de droiture. Ce qu'il vient de vous écrire est lourd de signification. Maître Sans Nom, je vous supplie de l'écouter."
"- Qu'a-t-il écrit ? Qu'a-t-il tracé à ton intention ?"
"- Unis sur terre..."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.10.05-091-a...

"Quand je suis ivre, ivre de tristesse,
Quand je suis ivre, ivre de détresse,
Je voudrais tant dégriser et retrouver les couleurs,
Qui se sont effacées, ne sont plus que des ombres.

Quand je suis ivre, ivre de d'insouciance,
Quand je suis ivre, ivre d'espérance,
J'en reprends une gorgée, me pardonne mes déboires,
Jusqu'à les oublier, les chasser de ma mémoire.

Quand je suis ivre, ivre de douceur,
Quand je suis ivre, ivre de tendresse,
J'en savoure le goût intense, qui envahit mon palais,
J'aimerais qu'à tout jamais, il y tienne résidence.

Quand je suis ivre, ivre de plaisir,
Quand je suis ivre, ivre de bonheur,
Je ne veux pas dessoûler, je garde en secret la source,
Qui m'a tant exaltée, pour m'y désaltérer,

Encore, encore..." (source)

Pauline Croze, Quand je suis ivre

Peau aime

Ils les distribuent avec empressement, comme des petits pains... Les grenades ne demandent plus qu'à être expédiées maintenant, histoire de faire pleurer les plus agressifs, et les autres... Le camion à eau se met en place, les boucliers sont lustrés, les casques enfilés... Pourtant, guère de tension palpable, malgré l'ampleur de la manifestation annoncée et redoutée... Finalement ils battent même le pavé dans une ambiance plutôt bon enfant, derrière leurs slogans aussi revendicatifs que colorés... Bolkestein n'a qu'à bien se tenir ! Et pourtant... A peine arrivés, ils repartent déjà, la marche n'ayant finalement qu'une durée de vie très éphémère...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/14.02.2006-020...

"Ce ne sont pas des mains d'altesse,
De beau prélat quelque peu saint,
Pourtant une délicatesse
Y laisse son galbe succinct.

Ce ne sont pas des mains d'artiste,
De poète proprement dit,
Mais quelque chose comme triste
En fait comme un groupe en petit ;

Car les mains ont leur caractère,
C'est tout un monde en mouvement
Où le pouce et l'auriculaire
Donnent les pôles de l'aimant.

Les météores de la tête
Comme les tempêtes du coeur,
Tout s'y répète et s'y reflète
Par un don logique et vainqueur.

Ce ne sont pas non plus les palmes
D'un rural ou d'un faubourien ;
Encor leurs grandes lignes calmes
Disent : " Travail qui ne doit rien. "

Elles sont maigres, longues, grises,
Phalange large, ongle carré.
Tels en ont aux vitraux d'églises
Les saints sous le rinceau doré,

Ou tels quelques vieux militaires
Déshabitués des combats
Se rappellent leurs longues guerres
Qu'ils narrent entre haut et bas.

Ce soir elles ont, ces mains sèches,
Sous leurs rares poils hérissés,
Des airs spécialement rêches,
Comme en proie à d'âpres pensers.

Le noir souci qui les agace,
Leur quasi-songe aigre les font
Faire une sinistre grimace
A leur façon, mains qu'elles sont.

J'ai peur à les voir sur la table
Préméditer là, sous mes yeux,
Quelque chose de redoutable,
D'inflexible et de furieux.

La main droite est bien à ma droite,
L'autre à ma gauche, je suis seul.
Les linges dans la chambre étroite
Prennent des aspects de linceul,

Dehors le vent hurle sans trêve,
Le soir descend insidieux...
Ah ! si ce sont des mains de rêve,
Tant mieux, - ou tant pis, - ou tant mieux !" (source)

Paul Verlaine, Mains

Le vers dicte

13/02/2006 23:52
378 lectures
On regarde tous le bout de nos pieds... Les nouvelles ne sont pas bonnes... Chaque semaine semble être un nouveau couperet... L'après-midi est plus léger... Demain la manif égayera peut-être la journée... En attendant des lendemains qui chantent ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.12.05-015-8...

"Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.

Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d'aise
Ses petits pieds si fins, si fins.

- Je regardai, couleur de cire,
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, - mouche au rosier.

- Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s'égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal.

Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : " Veux-tu finir ! "
- La première audace permise,
Le rire feignait de punir !

- Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
- Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : " Oh ! c'est encor mieux !...

Monsieur, j'ai deux mots à te dire... "
- Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D'un bon rire qui voulait bien...

- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près." (source)

Rimbaud, Première soirée

Des enchantements..

Misère, encore un déménagement... Heureusement qu'il y a l'apéro... A peine le temps de rentrer, que déjà il faut repartir. L'ambiance est morose, on s'en rend compte en entrant dans la pièce. La discussion n'est pas plus joyeuse... Heureusement qu'il y a l'apéro... Le timing est serré, me revoilà à traverser la ville. A bout de souffle, le premier comme toujours... Heureusement qu'il y a l'apéro... Puis un autre... Bientôt il n'y en aura plus avec lui. Je suis un peu triste, même si je ne le montre pas, et les apéros à répétition m'insufflent une certaine légèreté... C'est l'heure, il faut repartir. Il fait froid, humide. Ils ont du retard. Je suis gelé... Heureusement qu'il y a l'apéro. Ils n'en sont pas à leur premier non plus. Sacrée bande de soiffards... Le timing, encore. Je cours, mais n'arrive pas à l'heure malgré tout, la banderole a déjà disparu. Heureusement, il y en a une deuxième peu après. Je ne rate pas cette seconde chance... 20h05, ouf, fini de courir. Le reste est habituel : joie, puis déception. Au coup de sifflet final, la classique gueule de bois. Mes apéros n'y sont pour rien... Heureusement, je vais me réchauffer physiquement et moralement...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-ajacc-007-...

"I heard there was a secret chord
That david played and it pleased the lord
But you don't really care for music, do you?
Well it goes like this:
The fourth, the fifth, the minor fall and the major lift
The baffled king composing hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah

Well your faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrough ya
She tied you to her kitchen chair
She broke your throne and she cut your hair
And from your lips she drew the hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah

Well, maybe I've been here before
I've seen this room and I've walked this floor
I used to live with leonard before I knew ya
I've seen your flag on the marble arch
But love is not a victory march
It's a cold and it's a broken hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah

There was a time when you let me know
What's really going on below
But now you never show that to me do ya
But remember when I moved in you
And the holy dove was moving too
And every breath you drew was hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah

And maybe there's a God above
But all I've ever learned from love
Was how to shoot somebody who outdrew ya
Well it's not a cry that you hear at night
It's not somebody who's seen the light
It's a cold and it's a broken hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah
Hallelujah, hallelujah, hallelujah, halle...
It's not what you're told
It's not her face
It's not his touch
In the room you both share
Where he's gone when he loved
When your time and your memory fills your dreams
When you're honest and together
Together no more
No more
Hallelujah, until you're nothing
Hallelujah, baby, until she's everywhere
Hallelujah, until together you are somewhere I'd lost
Hallelujah, hallelujah." (source)

Jeff Buckley, Hallelujah

Tel aphone

05/02/2006 19:53
422 lectures
Le jour s'est levé... Réveillé avec un drôle de goût dans la bouche... La tarte flambée peut-être, voire le vin ou la bière ? Le snake bite ? Non, non, autre chose... Un coup de spleen dominical... La peur d'un lendemain qui déchante ? Un vide en tout cas... La tête ailleurs peut-être... Les Côtes du Rhône de midi et le sourire de la serveuse n'y changeront rien...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.02.06-015-2...

Le jour s'est levé
Sur une étrange idée
Je crois que j'ai rêvé
Que ce soir je mourrais
Le jour s'est levé
Plein de perplexité
Si ce n'était pas un rêve
Qu'il faille s'en aller
S 'en aller

Comme le jour avançait
En moi je pensais
Si ce n'était pas un rêve
J'ai tout à aimer
Quand le jour s'est couché
J'ai réalisé
Que ce n'était qu'une trêve
Dans ma réalité
Nous sommes ici pour croire
Rien d'autre à laisser croire
Croire que l'on meurt ce soir
Pour qui veut bien voir

Le voile est levé
Sur ma pauvreté
Qu'ai-je donc à garder
Qui ne sera soufflé
Oui, le voile est levé
Tout est si coloré
Qu'ai-je donc à donner
Que la nuit n'm'a soufflé
Nous sommes ici pour croire
Rien d'autre à laisser croire
Croire que l'on meurt ce soir
Pour qui veut bien voir
Et qu'il est déjà tard
Déjà tard, mais pas trop tard
A toi de voir, à toi de croire

Le jour s'est levé
Sur cette étrange idée
La vie n'est qu'une journée
Et la mort qu'une nuit
La vie n'est ajournée
Que si la mort lui nuit

(Téléphone, "Le jour s'est levé")

D'eux

03/02/2006 22:24
262 lectures
"Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil"

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Star Wars est dans la rue...

"Dans le concept métaphysique chinois, le yin et le yang sont les éléments primordiaux et opposés de l'univers. Le yin et le yang sont en symbiose, complémentaires. Ils se retrouvent dans tous les aspects de la vie.

Par exemple :
* Le yin est associé à la Lune qui représente la part féminine de la nature et désigne à l'origine la partie ombragée de la colline.
* Le yang est associé au Soleil qui représente la part masculine de la nature et désigne à l'origine la partie ensoleillée de la colline.

[...]

Le symbole yin-yang [...] représente le Tao résultant de la dynamique de ces deux principes, l'unité au-delà du dualisme. Les points de couleurs opposées rappellent que ces deux concepts sont liés, se succèdent mutuellement et que l'un existe grâce à l'autre." (Source)

Avis aux spécialistes taoïstes ou autres manichéens...

Enchaîné ?

02/02/2006 22:11
490 lectures
Des règlements, des pourcentages, des taux... Misère humaine... Ouf, ma bouffée d'oxygène...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-044...

Le Chêne un jour dit au Roseau :
"Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent, qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. "Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts. (Source)

Jean de La Fontaine, Le Chêne et le Roseau

Beaux dégâts...

De la Lanterne à La Grotte... Bouteilles, décibels et belles... Où est ma lumière ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/80-ans-036-2b6...

" Aie, bodeg', bodega
Chante nos joies et nos folies
Aie, bodeg', bodega
Tu es l'étoile de nos nuits

Si tu as la cucaracha
Sacrées bestioles, cancrelas
Fais un pactole, ligotes-la
Au gré du vent, du haut du mât
C'est un raz-de-marée que voilà
N'hésitons pas hissons-la

Elle se noiera, quel débarras
Car un vent d'fête nous fait savoir
Qu'une tempête va déferler
Sur la mer boire de Bodega
Tonnerre de Dieu c'est Dyonisos
Bénis ma chair, bénis mes os
Tonnerre de Dieu, toi Dyonisos
Bénis ma chair, bénis mes os

Aie bodeg', bodega
Chante nos joies et nos folies
Aie, bodeg', bodega
Tu es l'étoile de nos nuits
Aie, bodeg', bodega
Brûle mon coeur et mes soucis
Il sera toujours midi
Sous le soleil de bodega

Fou de bagou le plus beau des gars
Est à genoux au pastaga
J'entends hurler le mellino
Sans picador ni corrida
Lorsque tangua la sangria
Succomba l'capitaine Tracas

Aie, bodeg', bodega
Chante nos joies et nos folies
Aie, bodeg', bodega
Tu es l'étoile de nos nuits
Aie, bodeg's, bodega
Brûle mon coeur et mes soucis
Il sera toujours midi
Sous le soleil de bodega

A la bodega"

Les Négresses Vertes, Sous le soleil de bodega (Source)

Dédouané ?

28/01/2006 20:39
307 lectures
Imaginaire... Immanent... Imminent... Immiscé... Impatient... Impénitent... Impertinent... Impliqué... Important... Imprégné... Imprévisible... Improvisé... Imprudent... Impulsif... Inaccessible... Inaltérable... Inattendu... Inavouable... Incalculable... Incandescent... Incertain... Incliné... Incompris... Incurable... Indécrottable... Indéfini... Indélébile... Indicible... Indigent... Indiscipliné... Indocile... Indomptable... Indubitable... Ineffaçable... Inéluctable... Inépuisable... Inespéré... Inévitable... Inexorable... Inexplicable... Inexploré... Infernal... Infini... Inguérissable... Inhibé... Inlassable... Innové... Inondé... Inoubliable... Inoxydable... Insaisissable... Insatiable... Insécable... Insensé... Inséparable... Insolent... Insolite... Insoluble... Insondable... Insoumis... Inspiré... Insubmersible... Insubordonné... Insufflé... Intarissable... Intercepté... Interrogé... Intoxiqué... Intrigué... Invincible...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.12.05-019-b...

Vaste programme...

Cas d'eau

27/01/2006 23:07
435 lectures
Pour mon anniversaire, j'ai reçu un cadeau original. Souvent avec l'âge, les surprises n'en sont plus et les paquets renferment des réponses à des demandes pratiques. On est donc bien content d'avoir ces cadeaux qui répondent à un besoin, et il n'est nullement question de déception, bien au contraire. Mais parfois, au milieu de ces emballages familiers, un mystère. Ou erreur de destinataire ? Non, non, c'est bien pour moi ! Délicate attention, symbolique... Comme quoi, sans le sens...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.12.05-004-2...

Les questions ne sont jamais indiscrètes. Mais parfois les réponses le sont (Oscar Wilde)
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