Le titre de 1979
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chrisneudorfninion a écrit, le 16/08/2018 18:08 : Je vois aujourd'hui que quelques topics évoquant le passé sont ressortis. J'en profite pour espérer que le club prépare dignement l'anniversaire du titre: 40 ans l'année prochaine!
J'ai vu Joël Tanter hier soir et lui ai posé la question
Apparemment c'est Albert Gemmrich qui s'en occupe -
Merci pour l'info, chrisneudorf ! Nous aurons beaucoup d'émotion à revoir nos "glorieux anciens"! Dommage que Piasecki, Dropsy et Vogel ne puissent plus venir. A voir si Gilbert Gress participera...
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chrisneudorf a écrit, le 23/09/2018 11:35 : ninion a écrit, le 16/08/2018 18:08 : Je vois aujourd'hui que quelques topics évoquant le passé sont ressortis. J'en profite pour espérer que le club prépare dignement l'anniversaire du titre: 40 ans l'année prochaine!
J'ai vu Joël Tanter hier soir et lui ai posé la question
Apparemment c'est Albert Gemmrich qui s'en occupe
Ah ben du coup c'est bon, y aura un buffet et des photos. -
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Le Journal L'Alsace rappelle que le drapeau rott un wiss qui a été hissé au sommet de la cathédrale hier matin avait également flotté sur la flèche de la cathédrale, en 1979 quand le Racing club de Strasbourg était devenu champion de France. -
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Tokomon Nambatingue alias Toko est Tchadien.
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Eh si Safrane, itu fais erreur, il y avait Nabamtingue TOKO ! Un bon attaquant dans mon souvenir, athlétique mais qui était remplaçant et rentrait peu.
Et je me demande s'il n'y pas aussi Heinz Schilcher, un défenseur central.
Oups, je n'avais pas vu le poste de Kitl. Désolé. Et finalement Schilcher n'y était plus... -
Il y avait aussi Dugué bien sûr, pas alsacien d'origine, mais au club depuis 6 ans, et qui est devenu alsacien d'adoption comme nous le savons tous.
Pareil pour Tanter qui est venu très jeune en Alsace et qui y est resté.
Piasecki aussi est resté (quel superbe joueur).
Il y a même eu Mosser, un jeune alsacien du centre de formation (contre qui j'ai joué dans les équipes de jeune), qui a fait un match ou deux, je me souviens qu'il avait joué contre Monaco à la Meinau. -
Sans oublier les jeunes Wiss, Glassmann, Greiner, Tichner et pour les non alsaciens, il ne faut surtout pas oublier le métronome Niçois Roger Jouve !
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Il faut visiblement rappeler que toutes ces infos sont sur le stub, et qu'il y a même un dossier entier consacré au titre.
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O n'avait qu'un gardien ?
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Non, même si la fiche de la saison n'en mentionne qu'un. En ce temps on n'avait pas 36 pros. Schilles préférait d'ailleurs les effectifs réduits. Ottmann était le second gardien mais en ce temps on ne pouvait aligner que 12 hommes sur la feuille. Donc si le gardien était blessé, ce 12e homme entrait en jeu, s'il n'était pas déjà entré, et un joueur de champ prenait la place du gardien.
Les Allemands avaient un 12e homme et un gardien au cas où le titulaire venait à se blesser.
Le choix du 12e homme était redoutable. Qui prendre? Un défenseur, un milieu, un attaquant?? -
J'ajouterais que Dropsy n'a pas loupé le moindre matçh de championnat entre 1973, date de son arrivée, et une blessure à la main en mars 1982. Même en Coupe de France, il ne laissait que des miettes à ses doublures Gobert et Pattes Ottmann. Le gardien étant excellent, de niveau international, régulier et en bonne santé, il n'y avait aucune concurrence possible.
Les remplaçants étant passés au nombre de deux en 1976, Schilles a donc toujours composé des groupes de 13 bonhommes. Et Ottmann jouait avec les stagiaires à Mutzig, ce qui lui suffisait amplement. -
Moi j'ai connu Debès, Eggiman et Chilavert c'est un autre niveau, que c'était consternant dans les buts à cette époque là, dommage que Thierry Debès avaient plutôt bien réussi ses débuts en coupe de France mais la saison d'après en Championnat c'était beaucoup plus difficile.
Eggiman j'en parle pas vaut mieux pas.... -
kitl a écrit, le 15/11/2018 00:17 : J'ajouterais que Dropsy n'a pas loupé le moindre matçh de championnat entre 1973, date de son arrivée, et une blessure à la main en mars 1982. Même en Coupe de France, il ne laissait que des miettes à ses doublures Gobert et Pattes Ottmann. Le gardien étant excellent, de niveau international, régulier et en bonne santé, il n'y avait aucune concurrence possible.
Les remplaçants étant passés au nombre de deux en 1976, Schilles a donc toujours composé des groupes de 13 bonhommes. Et Ottmann jouait avec les stagiaires à Mutzig, ce qui lui suffisait amplement.
Oui ça correspond bien à mes souvenirs de gamin. Dropsy était considéré comme un monument indéboulonnable. Son niveau n'était jamais un sujet dans les discussions sur le racing. Inversement Ottmann a rapidement été considéré comme un clown et remplaçant absolument pas crédible.cela vu du haut de mes 15 ans dans mon village paumé sur la route du vin... -
Il n'a pas été considéré comme un clown faut pas exagérer non plus mais il est certain que la comparaison avec Dropsy ne pouvait pas lui être favorable, mais a vrai dire qui aurait pu réussir après le règne de ce monument et le meilleur gardien français à cette époque ?
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kitl a écrit, le 15/11/2018 00:17 : J'ajouterais que Dropsy n'a pas loupé le moindre matçh de championnat entre 1973, date de son arrivée, et une blessure à la main en mars 1982. Même en Coupe de France, il ne laissait que des miettes à ses doublures Gobert et Pattes Ottmann. Le gardien étant excellent, de niveau international, régulier et en bonne santé, il n'y avait aucune concurrence possible.
Exact, d'autant qu'il arrivait même à Dropsy de ...tirer des penalties! J'en ai au moins un en mémoire, pour lequel tout le stade avait scandé son nom pour aller tirer le penalty! -
J’ai un peu connu Serge Gobert qui a passé 4 saisons en doublure de Dropsy, il était assez désespéré car Dropsy ne voulait pas louper un seul match. Même malade, il disait que ça allait et jouait.
Je ne crois pas que Gobert ait pu jouer un seul match, tout au plus un match amical et encore je n’en suis pas sûr du tout.
Cela dit, Dropsy a sûrement été le plus grand gardien du Racing surtout si on raisonne sur la régularité et la durée. Ou alors il faut remonter à Remetter. -
Oui deux petits matchs de Coupe de France en 1975 pour Gobert.
Et Dropsy a mis son penalty en fin de saison de D2 contre Brest avant d'arrêter un penalty brestois B-) -
J'ai regardé le dossier sur le titre, et notamment les affluences. Pas mal de monde à l'époque, la barre des 35000 étant franchie plusieurs fois. Pourtant c'était l'ancienne Meinau, non? Je crois qu'une tribune était déjà construite.
Par contre, dans les 80's, ça fait de la peine... -
La plupart des places étaient debout et nous étions serrés comme des sardines avec des personnes sur les pylônes électriques aux coins du stade il n’y avait que quelques gradins en quart de virage et aucune norme des securite
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vloutch a écrit, le 17/11/2018 15:40 : J'ai regardé le dossier sur le titre, et notamment les affluences. Pas mal de monde à l'époque, la barre des 35000 étant franchie plusieurs fois. Pourtant c'était l'ancienne Meinau, non? Je crois qu'une tribune était déjà construite.
Par contre, dans les 80's, ça fait de la peine...
Euh l'affluence n'était pas si extraordinaire que ça
2 fois seulement au dessus de 30000
Beaucoup en dessous de 20000(12/19)
Pour le dernier match à domicile par contre de nombreux resquilleurs -
Faudrait peut-être replacé tout cela dans le contexte. La Meinau d'aujourd'hui, dont beaucoup juge qu'il est de bon aloi d'en stigmatiser le caractère vétuste, est un Palais des Sports en regard de ce qu'elle fut en 1979. Le stade se composait alors de 2 tribunes et deux virages (pas des quarts de virages, de vrais virages). La seule tribune assises contenait 2500 places (des bancs de bois qui courrait entre les montées). Une tribune latérale en face de celle d'honneur entièrement debout et sans main courante. On s'installait tant bien que mal sur des marches peu élevées mais profondes, envahis de graviers et de mauvais herbes. Deux virages en béton armé aucunement protégés de la pluie ou du vent. Alors certes, le club n’atteint pas souvent sa jauge théorique maximale (+ ou - 33 000 places bien que FF l’annonçait à 38 000). Mais déjà au-delà de 30 000 places c'était 92% du stade debout (!) et la difficulté immense d'apercevoir quelque chose si vous n'étiez pas au ras du muret qui servait de main courante aux virages tant ces derniers étaient peu pentus. Bref. Champion de France en 79. Mais courageux public. Je me souviens que les portes ouvraient vers 17h30 alors que les matchs ne débutaient qu'à 20h30. J'avais 20 ans... j'y étais dès 16h30... Et je n'étais pas UB.... ils n'étaient pas nés. Cela n'interdisait pas une sacré ambiance en tribune latérale là ou s'élève aujourd'hui la Sud Présidentielle. Cordes vocales "destroy", dos en compote, pieds ou gelés ou écrabouillés. Pas de tifo mais un amour du maillot quasi mystique.
Je ne suis guère convaincu que dans les mêmes conditions d'inconfort, la Meinau ferait le plein - voire la moyenne de l'époque, aujourd'hui. C'était plus que spartiate, c'était néandertalien. Mais les "Metoo" de d'alors aimaient bien les grands singes braillards "haillonés" de bleu... Et puis... comment dire.... C'était très "ouvrier". Sauf en présidentielle évidemment. Une autre temps. Incomparable dans tous les sens du terme mais sans aucune nostalgie pour autant. Et puis de toute façon, quant tu portes dans ton corps, dans ton coeur, dans ton âme, dans ton sang, ce club-là, ce Racing à nul autre pareil, c'est sur un brancard, voire un linceul que tu assisteras à sa prochaine renaissance ou déconvenue. Qu'importe le flacon, le vin d'Alsace, il est bleu.
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