Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le basket européen

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Flux RSS 276 messages · 36.477 lectures · Premier message par rcsforever · Dernier message par kurgan

  • J'ai fini bien agacé par le match d'hier soir, si bien que j'ai même pas regardé le dernier quart-temps.

    Certes l'Espagne était plus forte et l'adresse de leurs extérieurs était tout bonnement incroyable. Mais on a manqué des shoots clés et certains passages importants dans le match. Dès lors qu'on revenait un peu dans le match à -6, la possession suivante était ratée et les Espagnols en profitaient pour nous remettre une série dans les dents. On n'a pas joué à notre vrai niveau à mon humble avis.

    A un moment, Parker semblait seul sur le terrain, contre 5 Espagnols. Je précise que ce n'est pas une critique envers lui mais envers ses 4 coéquipiers qui semblaient refuser le ballon et refusaient de prendre les shoots. Et puis, se faire contrer autant de fois, c'est impensable. Ibaka n'avait qu'à sauter et envoyer le pâté ! S'il vient contrer, c'est qu'un Français était seul de son côté, donc qu'on se fasse contrer une fois, OK, deux fois, ça peut passer, mais pas 10 fois !

    Ca montre qu'il nous manque un vrai et grand pivot qui use les défenses, qui provoque des prises à 2, qui peut marquer 15 points par match, etc. Noah a été exemplaire en défense mais en attaque, hormis les dunks, c'est trop faible encore.

    J'admets ne pas être forcément très objectif parce que c'est une réaction (presque) à chaud, mais quelle énorme déception.

    En tout cas, j'attends avec impatience désormais le tournoi de basket des JO et voir à l'oeuvre les Espagnols contre la team USA !
  • Perso j'étais bien décidé à regarder mais quand ils ont passé la barre des dix points d'écart, je me suis dit que c'était déjà fini. Malheureusement la suite m'a donné raison.

    Dommage après un bon parcours. Je pense qu'il n'y a pas de honte à avoir sur la physionomie du match les espagnols ont quand même l'air supérieurs aux français individuellement à pouvoir shooter dans toutes les positions à toutes les distances.

    Pour le reste.. les espagnols ont de bons sportifs certes mais chacun a ses domaines et nous n'avons pas à rougir allons donc.
  • Tout à fait d'accord avec toi Lekost, il y avait une classe d'écart, entre une Espagne en état de grâce à qui tout réussit et une équipe de France qui a franchement manqué de réussite, et l'un entraînant l'autre, de réalisme ; il y a des moments où ils ont oublié de jouer et/ou de défendre, et ça s'est soldé, à plusieurs reprises dans le match, par 3 paniers consécutifs dans les dents...

    Sur l'engagement physique, pour répondre à guigues, c'est une partie intégrante du jeu au basket. Provoquer, énerver le joueur d'en face, pour qu'il s'énerve et fasse des fautes, ca se fait à tous les niveaux. Flo Pietrus s'est d'ailleurs fait dévorer à ce jeu là (2 fautes consécutives, puis une technique...)
    Par contre, s'il y a effectivement une action qui était limite, car dangereuse et qui a été très mal sifflée, c'est la cravate sur Parker en fin de 2ème QT. Et l'arbitre siffle une simple faute, alors que ça méritait au moins une anti-sportive. C'est une faute intentionnelle (il ne peut pas chercher le ballon) et très dangereuse...
  • Il n'a pas sifflé une simple faute puisqu'il y a eu 4 lancers francs.
    Maintenant c'est clair que le sosie de Schmoll aurait du être exclu.
  • Il y a eu que deux lancers francs. :-B
  • Ah. Il m'avait semblé entendre le commentateur dire qu'il y aurait 4 lancers-francs.
    Au temps pour moi. =;
  • Il y a eu deux lancers + balle à la France.

    lekost a écrit, le 2011-09-19 11:49:50 :
    En tout cas, j'attends avec impatience désormais le tournoi de basket des JO et voir à l'oeuvre les Espagnols contre la team USA !


    En fait tout dépendra des ricains,selon que ces derniers envoient leur meilleure équipe ou non.
  • Dont l'antisportive a été sifflée, au temps pour moi :-'
  • C'est l'heure du bilan pour nos bleus:

    Cette équipe valait le coup

    L'équipe de France a réussi son Euro. Pas au delà des espérances car elles étaient hautes mais bien plus que les années précédentes grâce aux JO et à la première finale. Les points positifs sont forcément les plus nombreux.

    http://img.lequipe.fr/Medias/Basket/201109/650x475/ronny-turiaf-f...

    Les Bleus sur le podium. Une première depuis 2005.

    L'EQUIPE DE FRANCE L'AVAIT

    Le talent. Alchimie, tactique, chance... OK. Mais sans grands talents, l'équipe de France n'aurait pas été en finale d'une compétition aussi relevée. Tony Parker est l'un des meilleurs joueurs du monde, point barre. Nicolas Batum magnifie ses qualités athlétiques par une gestuelle parfois inouïe. Boris Diaw, aussi frustrant soit-il, peut irriguer le jeu. Ali Traoré a des mains magiques en attaque. Nando De Colo a la création dans le sang. Etc.

    L'esprit de corps. «L'état d'esprit a été exemplaire. On a montré une détermination, une solidarité et hormis la médaille, c'est ce qui va rester pour moi», dit Flo Pietrus, qui en a vécu d'autres, et des moins joyeuses. Tony Parker est essentiel là-dedans. Il a la légitimité sportive (6e Euro, le 3e de suite à plus de 20 points !) pour être leader et comme il est celui qui s'est le plus investi, tout le monde a suivi. Le groupe a été bâti pour l'entourer.

    Le coaching. On voit la qualité d'un entraîneur a sa fraicheur. Si elle est là, c'est que les réussites sont plus grandes que les problèmes. Vincent Collet avait des cernes énormes à la fin du premier tour mais il s'est régénéré et a fini guilleret. «Il a su créer un groupe, nous faire bien jouer ensemble et exploiter les qualités de tous», note Boris Diaw. Intelligent dans sa gestion du leadership de Parker, il a fait du David Blatt (coach de la Russie), spécialiste de la création de joueurs, en inventant par exemple Charles Kahudi.

    Le physique. «Au dernier moment, on s'est dit qu'il fallait un préparateur physique. Qui trouver ? On en avait un très bien dans la maison, Fred Aubert», relate le DTN Jean-Pierre de Vincenzi. Dans sa chronique, Ronny Turiaf rappelait son rôle capital. L'important est de savoir quand être au top. Là, ça a été au bon moment. Tôt. Les victoires s'accumulant, les Bleus ont pu relâcher avant les quarts. Ils étaient frais pour les matches clés.

    La chance. La chance, pas le hasard. Le hasard, c'était les boules du tirage au sort. Un sale coup. Deux premiers tours qui font peur. La chance, elle, se provoque. En rendant coups pour coups à la Serbie, qui était invaincue après quatre matches, elle l'a fait douter. Et Savanovic a raté. Les Serbes se sont écroulés et les Français se sont envolés. Comme par hasa...

    L'EQUIPE DE FRANCE NE L'AVAIT PAS

    Le vice. Les Bleus ne sont pas méchants. Enfin, pas assez. Vincent Collet s'en inquiétait en milieu de tournoi. Un écran c'est bien, un mouvement discret en plus qui touche la cuisse de l'adversaire, c'est - hélas ? - mieux. Le symbole est l'horrible faute de Rudy Fernandez sur Tony Parker en finale. "TP" ne s'en offusquait pas. «On devra jouer plus dur en finale», en concluait-il. Quand les Bleus parlent d'expérience à acquérir, il faut lire entre les lignes.

    L'instinct du tueur. Certes, l'équipe de France peut être froide comme la lame. On n'accumule pas des succès sur quasiment tout ce qui se fait de mieux sur le continent sans une bonne dose de sang froid. Mais les Bleus étaient satisfaits avant la fin, quand l'objectif olympique était atteint. Les Espagnols sont au-delà de ça. Boris Diaw a bien résumé la situation après la finale : «Ils ne sont pas plus athlétiques, ils ne sont pas plus rapides, ils ont juste mieux joué que nous.» Au moins, ils savent ce qu'il leur reste à faire.

    La profondeur de banc. La Dream Team à la française imaginée par Vincent Collet avec sa première liste des douze n'a pas résisté aux forfaits. Toutes les qualités énumérées plus haut ont permis de le masquer. Mais quand même. «On peut peut-être améliorer l'équipe avec le retour de Ronny (Turiaf), Bokolo, Beaubois. Avec aussi Ian Mahinmi, on peut aussi avoir une grosse raquette», estime Tony Parker. Après, ce sera question de choix. Ce qui a été fait cet été obligera les revenants à rentrer dans le moule. N'est-ce pas Mike Pietrus ?

    (L'équipe.fr)
  • puertobanus a écrit, le 2011-09-18 17:50:01 :
    l'everest du basket européen avec un trio d'intérieur labélisé "NBA" avec les freres Gasol et Serge Ibaka et l'arrière qui marche sur l'eau Juan Carlos Navarro.

    dommage que ce sport soit aussi peu médiatisé...bravo à France télévision qui nous colle le match sur France 4...la loose.


    D'ailleurs c'est sans surprise qu'on retrouve deux espagnols dans le meilleur cinq du tournoi,et pour ce qui est de la diffusion sur France 4 ce fut une réussite tout de même:


    Navarro MVP, Parker dans le cinq

    http://img.lequipe.fr/Medias/Basket/201109/650x475/en-plus-du-tit...

    En plus du titre collectif de champion d'Europe, Juan Carlos Navarro a raflé le trophée de MVP du tournoi.

    Absolument intenable lors de la phase finale (29,3 points sur les trois derniers matches), l'arrière espagnol Juan-Carlos Navarro (1,92 m, 31 ans) est élu meilleur joueur (MVP) du Championnat d'Europe. Il succède à son coéquipier Pau Gasol, élu lui aussi dans le meilleur cinq du tournoi en compagnie de Tony Parker, du Russe Andreï Kirilenko et de l'Américain à passeport macédonien Bo McCalebb. La dernière fois qu'un Français avait intégré l'équipe type d'un Euro, il s'agissait de Boris Diaw en 2005.

    Record d'audience pour les Bleus

    France 4, qui diffusait dimanche la finale de l'Euro entre l'Espagne et la France, a battu son record d'audience avec 1,9 million de téléspectateurs. Un pic à 2,2 millions a même été atteint.

    (L'équipe.fr)
  • Sabonis va mieux

    http://img.lequipe.fr/Medias/Basket/201109/650x475/sabonis-va-mie...

    Arvydas Sabonis sous le maillot lituanien en finale de l'Euro 1995 face au Yougoslave Vlade Divac.

    Mercredi en fin de matinée, l'état de santé d'Arvydas Sabonis, 46 ans, était «très bon» selon le directeur du service de cardiologie de l'hopital de Kaunas, Remigijus Zaliunas. L'ancien pivot lituanien, considéré comme l'un des trois meilleurs basketteurs européens de l'histoire, a été victime mardi d'un infarctus du myocarde. "Sabas", qui a pris sa retraite de joueur en 2005 et qui occupe actuellement la fonction de président du Zalgiris Kaunas, était conscient semble-t-il lors de son transfert à l'hopital et plaisantait même à en croire le site diena.lt. Il devait quitter le service des soins intensifs dès mercredi. S'il estime que Sabonis devrait pouvoir reprendre une activité physique normale, M. Zaliunas restait prudent, rappelant que «c'est une maladie difficile à prévoir.»

    (L'équipe.fr)
  • Sabas c'est un monument de l'histoire du basket européen.

    Un Géant avec des mains en or (lecture du jeu, passe dans le dos, shoot).
  • Comme d'autres clubs le Real aura bien profité du lock-out pour se renforcer:

    Fernandez officiellement à Madrid

    On savait l'accord conclu entre l'ailier de Dallas, et récent champion d'Europe, Rudy Fernandez et le Real Madrid. Il ne manquait plus que l'officialisation par le club madrilène, ce qui est désormais chose faite. Si le transfert a mis autant de temps à être bouclé, c'est principalement dû au fait que le club formateur de l'international espagnol avait encore les droits du joueur en Espagne et demandait une compensation financière au Real. Et avec un Euro important où la Roja jouait son deuxième titre de rang ainsi que la qualification olympique, il s'agissait pour les deux parties d'attendre le moment opportun soit la fin de la compétition. Aussi, Rudy Fernandez sera un joueur du Real jusque la fin du lock-out voir plus s'il décide de rentrer définitivement en Europe.

    baka au Real (officiel)

    L'information est suffisamment importante pour que Marca la place en Une de son site, ce qui n'est pas si courant pour une nouvelle de la balle orange. L'ailier-fort congolais naturalisé espagnol Serge Ibaka rejoint le Real Madrid afin de remplacer le Serbe Novica Velickovic, blessé. Selon Marca, il aurait signé un contrat de deux mois avec clause de sortie à la fin du lock-out, comme son équipier Rudy Fernandez. Son arrivée constitue en fait une plus-value énorme grâce, en particulier, à son impact défensif, que l'équipe de France avait subi de plein fouet en finale de l'Euro avec cinq contres dans le seul deuxième quart-temps. L'intérieur titulaire d'Oklahoma City, qui était aussi courtisé semble-t-il par Valence, débuterait selon le quotidien espagnol ce week-end à Las Palmas contre Gran Canaria, même si le Real espère l'aligner jeudi contre Milan en Euroligue.

    (L'équipe.fr)
  • Signalons que le Pana tenant du titre en Euroligue compte déjà deux défaites dans son groupe après seulement cinq journées..
    Et si le premier échec face au CSKA Moscou qui fait partie des favoris cette saison n'avait rien de choquant,celui de ce soir contre Bamberg est beaucoup plus surprenant par contre.
  • Oui enfin bon Bamberg c'est pas une equipe en toc non plus, elle serait chaque annee minimum dans le top 3 Francais. L'annee derniere, Olympiakos avec une grosse equipe et le Real sont tombes en Allemagne, donc on s'attendait a un match serre, avec une ambiance carnavale etc. Le Pana a eu 2 fois la balle de match, les shoots sont pas rentres, comme la semaine derniere, bref c'est le Basket. Pour rappel la saison derniere le Pana avait perdu a Ljubljana... La verite de Novembre est rarement celle de fin Mars debut Avril ( message subliminal a l'attention de guigues)

    :)
  • Bamberg est une bonne équipe au niveau national mais sur la scène européenne elle a ses limites et d'ailleurs elle s'était déjà inclinée trois fois lors des quatre premières journées,donc c'est clairement un échec pour le Pana.
    Après c'est certain que la saison est encore longue mais en tout cas le club grec devra montrer autre chose pour espérer conserver son titre,ce qui s'annonce compliqué.
  • Une contre perf de premier tour oui, un echec non [-X
  • stevenis a écrit, le 2011-11-18 09:17:05 :
    Pour rappel la saison derniere le Pana avait perdu a Ljubljana... La verite de Novembre est rarement celle de fin Mars debut Avril ( message subliminal a l'attention de guigues)

    :)


    La vérité est à Vilnius ;)
  • Euro 2015 - La France retire sa candidature

    Coup de théâtre dans l'organisation de l'Euro 2015 : la France, candidate, ainsi que l'Allemagne, l'Italie et la Croatie ont toutes décidé de retirer leur candidature commune afin de protester contre les procédés de la FIBA.

    La Fédération française (FFBB) annonce avoir décidé de retirer sa candidature à l'organisation de l'Eurobasket 2015. Solidaires de cette décision, puisque l'organisation était prévue entre les quatre pays, l'Allemagne, la Croatie et l'Italie ont également décidé d'annuler leur candidature. Seule l'Ukraine reste donc en course pour organiser l'évènement.

    «Nous nous retirons avec le coeur lourd alors que nous étions extrêmement enthousiastes et confiants quant au processus de candidature» explique le communiqué rédigé par Jean-Pierre Siutat, le Président de la fédération française et Ingo Weiss, le Président de la fédération de basket allemand. La raison de ce retrait vient «du fait des immenses doutes concernant le professionnalisme et le manque de confiance dans le processus d'étude de la candidature mené par la fédération européenne de basket, la FIBA Europe».

    Et d'ajouter :«Au cours de ce processus de candidature, les réglementations imposées n'étaient pas compatibles avec un mode de fonctionnement sérieux et professionnel. La FIBA Europe ne partage pas la vision qui est la nôtre quant au développement et à la promotion de l'EuroBasket dans le futur». La France et l'Allemagne avaient décidé d'élargir leur association avec l'Italie et la Croatie en prévision du budget estimé entre 35 et 40 millions d'Euros pour organiser la compétition.

    lequipe.fr
  • Quelle finale..

    L'exploit de l'Olympiakos

    http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/l-olympiakos-le-pir-champi...

    A Istanbul, l'Olympiakos Le Pirée réussit un exploit mémorable en remportant le deuxième titre de son histoire en Euroligue face au grand favori, le CSKA Moscou (61-62). Mené durant 39 minutes, les Grecs, qui ont compté jusqu'à 19 points de retard en seconde mi-temps, sont passés devant à sept dixièmes de seconde de la fin.

    (L'équipe.fr)
  • Impossible d'afficher la vidéo YouTube d1Pk5xukSsM via l'API [Client error: `GET https://www.youtube.com/oembed?url=https://www.youtube.com/watch?v=d1Pk5xukSsM&format=json` resulted in a `404 Not Found` response:
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  • Euroleague : L'Olympiacos conserve son bien face au Real !

    Grâce à un Vassilis Spanoúlis totalement métamorphosé en deuxième mi-temps, l'Olympiacos a réussi l'incroyable exploit de garder son trophée de l'Euroleague ! Malgré un début de match très mal engagé, l'Olympiacos a ensuite survolé la finale pour s'imposer face au Real Madrid sur le score de 100 à 88. Face au club le plus titré, le club du Pirée remporte sa troisième couronne.

    http://www.catch-and-shoot.com/wp-content/uploads/2013/05/copa.jpg

    Tout ne fut pourtant pas rose (ou plutôt rouge) pour l'Olympiacos. Comment imaginer après le premier quart-temps que les Grecs allaient ensuite s'imposer ? Les Grecs viennent de subir un véritable raz-de-marée infligée par le Real (10-27), à qui tout réussit à ce moment-là. Les Madrilènes font preuve d'une réussite déconcertante : 73% de réussite avec un beau 5/7 derrière l'arc. Sergio Llull, grâce à un 100%, et Rudy Fernandez affichent déjà huit points chacun. Mirza Begić (6 pts, 3 ctrs) contre tout ce qui bouge. Et Nikola Mirotić est solide à l'intérieur. En l'espace de dix minutes, ce Real-ci aurait pu être un splendide champion. Aurait pu seulement, car il ne faut jamais enterrer l'Olympiacos, surtout pas après dix minutes. Un premier quart-temps au cours duquel les partenaires d'un inquiétant Vassilis Spanoúlis (0 point à 0/5, -9 d'évaluation en 10 minutes) ont manqué d'adresse (29%) et de justesse (4 TO).

    Spanoúlis relégué sur le banc, l'Olympiacos reprend vie et inflige au Real un 12-2 en quatre minutes (22-29). Strátos Perpéroglou (10 pts à 4/7, 2 int) et Pero Antić (10 pts à 4/9, 6 rbds, 2 pds) apportent leur fraîcheur en sortie de banc avec cinq unités chacun durant cette série. C'est alors au Real de courber l'échine, face à Acie Law ou Kyle Hines (12 pts à 4/4, 5 rbds, 3 pds, 3 ctrs pour 20 d'éval en 26 min) qui redonnent collectif et adresse au jeu grec. Malgré la bonne entrée de Sergio Rodriguez (17 pts à 3/6 aux tirs et 11/12 aux lancers, 4 pds et 6 fprs) et le match toujours solide de Rudy Fernandez, le Real se fait reprendre inexorablement. Kostas Sloúkas (11 pts à 2/4 aux tirs et 7/7 aux LF), grâce à un 3/3 sur la ligne des lancers, envoie les deux équipes aux vestiaires avec un +4 favorable au Real synonyme d'égalité (37-41). Après avoir reçu un 39-2 à l'évaluation générale, l'Olympiacos réplique par un 35-5 dans ce secteur. Les compteurs sont remis à zéro. Paradoxalement, le MVP Spanoúlis (-10 d'éval à la pause !) n'a toujours pas inscrit le moindre point mais les Reds sont revenus dans le match.

    Mais un grand joueur ne déçoit jamais, il se fait juste attendre. Spanoúlis rattrape son retard dès la reprise en rentrant trois tirs primés sur trois tentatives en très exactement 71 secondes. Pour la première fois depuis le début du match, les Grecs prennent le commandement (48-45 après 22 minutes). Grâce notamment à l'ex-Gravelinois, Havrais et Nancéien Marcus Slaughter (9 pts à 4/4 et 3 rbds), le Real ne dit pas son dernier mot. Un triple de Rudy Fernandez (21 pts à 5/13 aux tirs et 8/10 aux lancers, 3 pds, 3 rbds et 8 fprs) permet aux Madrilènes de rebasculer devant après 27 minutes (55-56). Pour la dernière fois du match. La fin du troisième quart-temps est cependant le moment le plus serré du match, grâce à différents lancers-francs successifs. L'égalité est encore parfaite après 30 minutes (61-61) et le match peut alors basculer d'un côté ou de l'autre.

    Grâce aux pénétrations d'un formidable Acie Law (20 pts à 4/6 aux tirs et 11/13 aux lancers, 5 rbds, 5 pds, 8 fprs pour 31 d'éval en 34 min) et aux shoots longue distance de Spanoulis, l'Oly force son destin et prend la main dès le début du dernier round (70-62, 33e). Et ne la lâchera pas, bien que le Real revient sur ses talons (70-67 à la 34e puis 75-70 à la 35e) grâce à Jaycee Carroll (5 pts). Mais les Grecs ont les nerfs solides. Kostas Papanikolaou et Georgios Printezis, les héros du sacre 2012 plutôt discrets (5 pts et 3 rbds chacun), donnent jusqu'à 14 points d'avance après la mi-quart-temps (87-73 à 3'20 de la fin). La messe est dite, le Real ne reviendra pas malgré les derniers shoots à 3-pts de Sergio Llull (14 pts à 4/8 à 3-pts, 4 pds et 3 rbds), l'Olympiacos peut savourer (100-88).

    Plus en réussite à l'intérieur (66% à 2-pts) et pragmatique à 3-pts, dans l'impulsion de Vassilis Spanoúlis, l'Olympiacos peut de nouveau soulever le trophée. C'est évidemment le meneur grec qui est élu MVP du Final Four, même s'il n'a pas été le plus régulier (une pensée pour Kyle Hines). Lui aussi conserve son trophée. Peu en réussite en demie face au CSKA (8 points à 3/12 dont 0/6 à 3-pts, 5 rebonds, 4 passes, 3 balles perdues et 7 fautes provoquées pour 9 d'évaluation en 32 minutes), c'est lui qui a porté et relancé l'équipe grecque en deuxième mi-temps. Ses coups de massue à 3-pts ont fait très mal au Real. Il compile sur cette finale 22 points (à 5/12 dont 5/9 à 3-pts, et 7/10 aux lancers), 4 passes, 2 rebonds, 4 balles perdues et 5 fautes provoquées en 32 minutes. Son coup de chaud derrière l'arc au début du troisième quart-temps est déjà mythique.

    C'est une authentique performance que vient de réaliser l'Olympiacos. Depuis l'instauration du Final Four en 1988, seuls deux clubs avant lui étaient parvenus à élargir leur règne : le KK Split sous bannière yougoslave de 1989 à 91, puis le Maccabi Tel-Aviv en 2004 et 2005. Au niveau historique, il prend également sa revanche sur le Real qui l'avait battu en 1995, année de la précédente finale du club espagnol. Formation la plus titrée en C1, le Real en reste à huit titres (et dorénavant sept finales perdues). S'il signe un retentissant back-to-back, l'Olympiacos permet également à la Grèce d'étendre sa suprématie actuelle en Euroleague avec 5 titres sur les 7 dernières éditions. Malgré la crise, le basket européen est un jeu qui se joue à cinq contre cinq et à la fin c'est la Grèce qui gagne.

    (Catch and Shoot)
  • Un nouveau format en 2013-2014
    L'Euroligue a annoncé vendredi une réforme de l'Eurocoupe, sa deuxième compétition (C2), pour la saison prochaine. En 2013-2014, il n'y aura plus 32 mais 48 équipes qualifiées pour la première phase, avec huit groupes de six répartis en deux conférences régionales. Les trois premiers clubs de chaque poule accèderont au Last 32 et seront rejoints par les formations qui ne se seront pas qualifiées pour le Top 16 de l'Euroligue (C1). Divisées en huit groupes de quatre lors de cette deuxième phase, les équipes tenteront ensuite de se qualifier en huitièmes de finale
    LEQUIPE.FR
    CELA VA CONCERNER NORMALEMENT LA SIG.CA RESSEMBLE VRAIMENT A L EUROPA LEAGUE
  • 1ere surprise de l"Euro de Basket avec la victoire de la Finlande face à la Turquie 61-55
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