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- Côté tribunes
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La traversée du désert commence pour les supporteurs du Racing. Les plus croyants des fidèles étaient hier se flageller à la Meinau.
Il est 19 heures au stade de la Meinau et également sur l'ensemble de notre fuseau horaire. Pourtant, le stade semble étrangement calme. A la sortie du stade, certains supporteurs semblent fortement perturbés. A la vue des rues vides ils se demandent si le match n'a en fait pas lieu la semaine prochaine. Pourtant c'est bien aujourd'hui que la Meinau accueille l'affiche RCS - Plabennec. Cerise sur le gâteau, il ne fait pas franchement chaud, et l'absence de vin chaud aux buvettes se fait ressentir pour les plus frileux.
Pas de file d'attente, pas d'attente, pas ou peu de spectateurs donc. Le stade se remplit petit à petit. Au final c'est bien 3 à 3000 irréductibles qui peuplent les différentes tribunes. Le Kop a condamné le haut de sa tribune pour donner un semblant de promiscuité propice au grand naufrage. A l'entrée des joueurs les pensionnaires du quart de virage nord-ouest donnent de la voix, agitent quelques drapeaux mais rien de plus. Le KCB se paie le luxe d'un tifo, banderole ooohhh RCS allez et quelques confettis. C'est la fête !
Le match est soporifique. Plabennec joue mal, le RCS est incapable de marquer et s'expose en contre. Seuls les résultats de la ligue des champions arrachent quelques sourires aux spectateurs : « Le Racing de Sud perd déjà ... » ; « Le Partizan a égalisé face à Arsenal, c'est Sikimic qui doit être content ». Mi-temps, qu'est ce qu'on s'emmerde. En seconde période Plabennec joue sa chance à fond, le RCS cadre un tir. Seul l'arbitre réveille le stade, comme pour démontrer que le National mérite bien son statut bâtard, mi-pro mi-amateur.
Fin du match. Enfin.
Les joueurs saluent. Ils n'ont pas été mauvais, ils n'ont pas été bons. Le public siffle, un peu. Les siffleurs sont sûrement restés devant TF1, à huer Christian Jeanpierre en sifflant quelques bières. Ceux qui sont restés en tribune, font le symbole du zéro avec les doigts. Ils se trompent, le Racing a pris un point à domicile face à Plabennec. Un point insuffisant pour espérer s'extirper du bourbier qu'est la troisième division.
RCS Plabennec vous avez trouvé ça nul. Attendez le Remake l'an prochain.
Pas de file d'attente, pas d'attente, pas ou peu de spectateurs donc. Le stade se remplit petit à petit. Au final c'est bien 3 à 3000 irréductibles qui peuplent les différentes tribunes. Le Kop a condamné le haut de sa tribune pour donner un semblant de promiscuité propice au grand naufrage. A l'entrée des joueurs les pensionnaires du quart de virage nord-ouest donnent de la voix, agitent quelques drapeaux mais rien de plus. Le KCB se paie le luxe d'un tifo, banderole ooohhh RCS allez et quelques confettis. C'est la fête !
Le match est soporifique. Plabennec joue mal, le RCS est incapable de marquer et s'expose en contre. Seuls les résultats de la ligue des champions arrachent quelques sourires aux spectateurs : « Le Racing de Sud perd déjà ... » ; « Le Partizan a égalisé face à Arsenal, c'est Sikimic qui doit être content ». Mi-temps, qu'est ce qu'on s'emmerde. En seconde période Plabennec joue sa chance à fond, le RCS cadre un tir. Seul l'arbitre réveille le stade, comme pour démontrer que le National mérite bien son statut bâtard, mi-pro mi-amateur.
Fin du match. Enfin.
Les joueurs saluent. Ils n'ont pas été mauvais, ils n'ont pas été bons. Le public siffle, un peu. Les siffleurs sont sûrement restés devant TF1, à huer Christian Jeanpierre en sifflant quelques bières. Ceux qui sont restés en tribune, font le symbole du zéro avec les doigts. Ils se trompent, le Racing a pris un point à domicile face à Plabennec. Un point insuffisant pour espérer s'extirper du bourbier qu'est la troisième division.
RCS Plabennec vous avez trouvé ça nul. Attendez le Remake l'an prochain.
