- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Après-match
- Lectures
- Lu 2.146 fois
- Auteur(s)
- Par athor
- Commentaires
- 0 comm.
Le Racing poursuit sa préparation avec un nouveau succès face à Besançon. Si le résultat est satisfaisant, la manière n'est pas encore présente, même s'il y a du mieux.
Après un stage "commando" au bord du lac Léman, ponctué de deux rencontres face à Créteil (3-3) et Croix-de-Savoie (2-1), et le match de mercredi contre Colmar (2-1), le Racing revient pour la troisième fois dans la cité sucrière d'Erstein, pour affronter Besançon, un adversaire qui présente la particularité de ne pas encore savoir dans quelle division il évoluera la saison prochaine.
A l'occasion de ce match, les troupes de Gilbert Gress apparaissent plutôt clairsemées, entre les nombreux départs, les joueurs en passent de les suivre et les victimes de la préparation musclée du nouveau coach.
C'est donc une petite quinzaine d'éléments qui se présente face aux Franc-Comtois, accompagnés de trois joueurs à l'essai : Romain Dedola (ex-Lyon), Armand N'Djama (joueur de l'équipe réserve du Racing l'an passé) et Minka Camara (ex-Le Mans). Ceux-ci seront d'ailleurs alignés d'entrée de jeu, dans un 11 composé avec les autres joueurs valides et un système en 4-3-3 plus proche du système Furlan :
Dans sa tenue camouflage, le Racing a semblé bien timide en début de match. Contrairement aux préceptes que Gilbert Gress tente d'inculquer, les joueurs peinent à se projeter vers l'avant. Ainsi, le premier quart d'heure s'avère être assez pauvre, avec une possession certes à l'avantage des Strasbourgeois, mais qui ne font que tourner le ballon au milieu de terrain.
Les Bisontins, inoffensifs au début de match, commencent alors à pointer le bout du nez, par l'intermédiaire de Rangdet, mais sans grand danger. Il faudra tout de même attendre plus de 20 minutes de jeu pour voir le gardien adverse mis à contribution avec ce coup franc de Bezzaz, claqué en corner.
Mais au grand dam de leur entraîneur, qui commence à s'égosiller sur son banc ("on élimine rien les gars !", "montez, montez !"), on ne verra pas grand chose de plus. Signalons encore cette frappe de Pelé sur une montée, mais elle est facilement captée. Heureusement, l'approche de la pause va réveiller un peu le Racing qui se met à pousser par l'intermédiaire d'un Bezzaz très percutant. Après une phase largement dominée par les Alsaciens, et marquée par deux corners, le jeune guinéen Minka Camara, mis à l'essai, trouve le but adverse, et permet aux siens de mener 1-0. Un but, mais également une sortie dans la foulée, puisque, touché au genou, il cèdera sa place à Marcos.
La mi-temps est donc sifflée sur cet avantage pour le Racing, au moment où les remplaçants viennent s'échauffer sur la pelouse. Car des changements, il y en aura en cette seconde période : Othon cède sa place à Damour, Pichot à Abadie et Bezzaz à Gasmi. Ce dernier est d'ailleurs tout près de doubler la mise quelques minutes seulement après son entrée en jeu, avec cette frappe du pied droit qui vient trouver le poteau du gardien du BRC.
Nouvelle grosse action chaude dans la foulée, avec David Ledy sur le côté droit qui centre pour Kébé, mais la reprise du burkinabè est contrée. Sur le corner, Gasmi trouve la tête de Marcos qui touche le poteau. On se dit alors que la partie va s'emballer, dans le sillage du Brésilien qui apporte des solutions sur le plan offensif, mais très vite, le soufflé retombe.
Il faudra attendre l'heure de jeu pour voir à nouveau le Racing réellement dangereux, avec cette fois-ci la réussite et le but de Romain Gasmi, qui permet de prendre le large au score.
Avec cet avantage, les Strasbourgeois se contentent alors de gérer tranquillement, avec quelques incursions signées notamment Zenke, entré à la place de Kébé, touché à la cuisse, mais devront faire face aux offensives de Besançon, en fin de match, et sur lesquels Cassard se montrera rassurant.
Au final, le Racing l'emporte sur le score de 2-0, score somme toute logique au vu de la rencontre, mais démontre encore une fois qu'il est loin du niveau d'un prétendant à la L1. En effet, mis à part sur quelques phases, le jeu offensif parait encore bien poussif, malgré de bonnes intentions dans la préparation. La défense quant à elle doit encore se renforcer, autour d'un Steven Pelé qui devra s'imposer comme le patron. Bref, encore du travail en perspective pour Gilbert Gress...
A l'occasion de ce match, les troupes de Gilbert Gress apparaissent plutôt clairsemées, entre les nombreux départs, les joueurs en passent de les suivre et les victimes de la préparation musclée du nouveau coach.
C'est donc une petite quinzaine d'éléments qui se présente face aux Franc-Comtois, accompagnés de trois joueurs à l'essai : Romain Dedola (ex-Lyon), Armand N'Djama (joueur de l'équipe réserve du Racing l'an passé) et Minka Camara (ex-Le Mans). Ceux-ci seront d'ailleurs alignés d'entrée de jeu, dans un 11 composé avec les autres joueurs valides et un système en 4-3-3 plus proche du système Furlan :
Dans sa tenue camouflage, le Racing a semblé bien timide en début de match. Contrairement aux préceptes que Gilbert Gress tente d'inculquer, les joueurs peinent à se projeter vers l'avant. Ainsi, le premier quart d'heure s'avère être assez pauvre, avec une possession certes à l'avantage des Strasbourgeois, mais qui ne font que tourner le ballon au milieu de terrain.
Les Bisontins, inoffensifs au début de match, commencent alors à pointer le bout du nez, par l'intermédiaire de Rangdet, mais sans grand danger. Il faudra tout de même attendre plus de 20 minutes de jeu pour voir le gardien adverse mis à contribution avec ce coup franc de Bezzaz, claqué en corner.
Mais au grand dam de leur entraîneur, qui commence à s'égosiller sur son banc ("on élimine rien les gars !", "montez, montez !"), on ne verra pas grand chose de plus. Signalons encore cette frappe de Pelé sur une montée, mais elle est facilement captée. Heureusement, l'approche de la pause va réveiller un peu le Racing qui se met à pousser par l'intermédiaire d'un Bezzaz très percutant. Après une phase largement dominée par les Alsaciens, et marquée par deux corners, le jeune guinéen Minka Camara, mis à l'essai, trouve le but adverse, et permet aux siens de mener 1-0. Un but, mais également une sortie dans la foulée, puisque, touché au genou, il cèdera sa place à Marcos.
La mi-temps est donc sifflée sur cet avantage pour le Racing, au moment où les remplaçants viennent s'échauffer sur la pelouse. Car des changements, il y en aura en cette seconde période : Othon cède sa place à Damour, Pichot à Abadie et Bezzaz à Gasmi. Ce dernier est d'ailleurs tout près de doubler la mise quelques minutes seulement après son entrée en jeu, avec cette frappe du pied droit qui vient trouver le poteau du gardien du BRC.
Nouvelle grosse action chaude dans la foulée, avec David Ledy sur le côté droit qui centre pour Kébé, mais la reprise du burkinabè est contrée. Sur le corner, Gasmi trouve la tête de Marcos qui touche le poteau. On se dit alors que la partie va s'emballer, dans le sillage du Brésilien qui apporte des solutions sur le plan offensif, mais très vite, le soufflé retombe.
Il faudra attendre l'heure de jeu pour voir à nouveau le Racing réellement dangereux, avec cette fois-ci la réussite et le but de Romain Gasmi, qui permet de prendre le large au score.
Avec cet avantage, les Strasbourgeois se contentent alors de gérer tranquillement, avec quelques incursions signées notamment Zenke, entré à la place de Kébé, touché à la cuisse, mais devront faire face aux offensives de Besançon, en fin de match, et sur lesquels Cassard se montrera rassurant.
Au final, le Racing l'emporte sur le score de 2-0, score somme toute logique au vu de la rencontre, mais démontre encore une fois qu'il est loin du niveau d'un prétendant à la L1. En effet, mis à part sur quelques phases, le jeu offensif parait encore bien poussif, malgré de bonnes intentions dans la préparation. La défense quant à elle doit encore se renforcer, autour d'un Steven Pelé qui devra s'imposer comme le patron. Bref, encore du travail en perspective pour Gilbert Gress...
