Pourquoi la gauche française est-elle conservatrice? Comment son principal parti est un repère petit-bourgeois, conservateur et très éloigné du peuple? Ces questions, vous les êtes vous déjà posées?
La revue de la finesse sociologique et du beat frénétique revient cette semaine avec un bon concept auquel personne, à part Pontus le Gros, avait pensé. Sociologique et efficace, comme une antropologie du réel fait par Ph.Veitl.
Ne vous indignez-vous pas de "l'incroyable légèreté et de la vulgarité même avec laquelle la quasi totalité des médias interprètent et présentent à leur public un discours de Benoît XVI d'un niveau intellectuel et spirituel devenu semble-t-il totalement inconcevable à l'esprit journalistique et qui, pour cette raison, doit être métamorphosé en quelques formules simples et fausses, même si celles-ci doivent déclencher des passions violentes en de larges parties du monde?"
C'est à pleurer.
Nous y reviendrons pour démontrer l'abominable et désolant niveau de la presse à travers ces comportements de mauvaise foi, pourrais-je dire dans un accès de galéjade si l'humeur et la consternation ne m'en empêchait. Non n'y reviendrons pas, s'il vous suffit de lire le monde pour vous croire informé, libre à vous de vous en contenter, pour ma part, je ne cliquerais plus jamais sur leur site, qu'il ne vienne pas s'étonner d'un destin à la libération.
L'oeil sociologique est une revue ultra-confidentielle de vulgarisation sociologique à destination des DJ (disc-jockey) et des comptables. Les fondateurs de cette publication sont des férus de mix et de comptes de résultats aimant partager leurs passions pour de la bonne socio underground.
Elle suit son amant dans une ville étrangère. Il la néglige, elle s'ennuie. Les questions prennent forme. L'aime-t-elle? Qui est-elle? Est-elle de gauche? Va-t-elle changer de voiture?
Un drame poignant et petit-bourgeois qui plonge dans l'âme humain(-e)
Réactionnaires ou progressistes, nostalgiques ou utopistes, peut-être nous devrions nous tourner vers la science et l'état de nos maladies pour juger notre époque. Voici du gras pour nos déclinologues.
Ici, on accueille des accompagnateurs d'ugc à la retraite, des recruteurs véreux, des comptables en mal de reconnaissance, des inconditionnels d'Alex adler mais aussi des critiques de cinéma ratés qui sont passés à côté, pour d'obscures raisons, d'une belle carrière de copiste dans un programme télé de luxe.
Pour quiconque de passage au collège d'Europe lirait son petit Financial Times gratuit en dégustant son café équitable à la machine à café estampillée Max Havelaar élaborait tel un Alexandre Adler pocket des passerelles fulgurantes quoique inutiles entre Wikipédia et Ségolène Royal. L'article instructif sur les visions qui tiraillent les créateurs de l'encyclopédie en ligne est à rapprocher de la stratégie controversée de la candidate socialiste. Wikipédia alimente son contenu par l'intervention libre de spécialistes autoproclamés, c'est le dilemme de "la cathédrale et du bazar". La connaissance ne doit-elle uniquement se reposer sur les experts ? Non, affirme de concert J.Wales et Ségolène Royal. Par l'intermédiaire de son site, désirs d'avenir, Mlle Royal a mis en place un système de wikis où la contribution de chacun s'équivalait. En y ajoutant la proximité et l'expérience des participants sans grade, ce site contournait l'impérieuse expertise qui bat de l'aile depuis un certain temps. Le succès de Wikipédia (3,5 millions d'articles en 229 langues) montre le souhait des curieux d'être impliquées aux côtés des savants. Ce que le ségolisme a converti en démocratie participative, que d'aucuns caractérisent comme étant du populisme non sans fondement. Affirmer qu'aucune stupidité ne sort de la bouche des auditeurs de RMC est somme toute démagogique. Avoir construit une école où l'autorité est factice, l'élève au centre des savoirs qu'il construit au gré de sa culture qui devient la Culture alimente la suspicion, si ce n'est le désintérêt à l'égard du savant, du responsable, de l'expert. Notre ignorance produit des faux gourous, et il semble que le point fort de Ségolène a été de faire chacun des électeurs son propre gourou, comme l'enfant que la mère laisse s'exprimer avec sa boîte de Légo.
De nombreuses personnes, lorsque je me ballade, m'interpellent, me tirent par la manche, me hèlent, car ils sont désireux d'avoir des nouvelles d'Accompagnaman premier, le bien-nommé. Bien embarrassé, je leur rétorque, que je suis tenu par le silence de sa retraite que seule une petite élite, composée d'un pasteur quasi-polonais, de YB, d'un quasi-diplomate en mission au kosovo, d'un bloggeur stubiste et de quelques et rare personnes bien barack, peut troubler et déranger. Ceux-là qui me pressent de questions, je dois les informer que si Accompagnaman n'est plus de ce monde des accompagnateurs, les anonymes accompagnateurs qui enrichissent l'oeuvre du Bien-nommé méritent toute chose étant égale par ailleurs leur considérata.
Avoir son baccalauréat en 2006, ce serait comme s'amuser à fabriquer une cloche de 20 m de haut, en Urss, dans les années 20, si on aime, bien sûr, les statistiques, les gratifications fantoches et l'absurde aussi, oui, surtout l'absurde.
Nous avons reçu dans notre boîte une elttre scellé de Paris. Le fils de Laurent Fabius a rédigé dans un style incompréhensible par nous une missive ayant vocation à agrémenter ce stub. Cette façon singulière de stubber nous le devons à un être non moins singulier. Ce fameux style a nécessité de longues heures de lectures et de décryptages et quelques retranscriptions utiles pour la compréhension du plus grand nombre. Le fils de Laurent Fabius a décidé de prendre le traway pour la première fois de sa vie et de nous le narrer par les narines.
ce soir là, il s'est directement rendu derrière le conducteur pour lui souffler près de son oreille populeux l'adresse des Fabius. le pilote de l'engin (trente tonnes) s'est retourné à demi-interloqué, à demi-étonné, à demi-sardonique, mais pas moins que le jeune fils de Laurent Fabius qui a crié : "Attention! ilo faut regarder la route, jeune fou". Apeuré, il s'est blotti contre son majordome-conseiller. lorsque els contrôleurs ont eu le bizarre réflexe de lui demander un ticket, le fils de Laurent Fabius a d'abord répondu qu'il n'en avait pas car il n'était pas une machine à distribuer (sic), puis il s'est repris en affirmant qu'"eu égard aux services rendues au pays par sa famille, c'était plutôt à la France de lui remettre un billet". Se rappelant à son devoir populaire, il a demandé comment on faisait pour acheter un ticket. ce qu'il a fait, mais dans des proportions étonnantes, puisqu'il en a acheté mille.
Au bout du dix-huitième pub anglais, je trouve une connexion potable et pourtant, je ne peux guère naviguer. Entre deux anglais torse nue, on trouve son inspiration avec les plus mauvais tubes de bonjovi. Les anglais se précipitent en masse, là où il y a du bruit, tandis que les allemands ont repéré les endroits les plus classieux. Ils sont plus riches, il faut dire. Les gens ne se comprennent pas, dans ces mélanges d'idiomes, et si chacun n'était pas préoccupé par la dorure de parcelles de peau, on pourrait assister à une guerre civile, entre des hordes de touristes barbares, des locaux besogneux et des riches qui payent pour la tranquilité. Maman fait ses "recherches" mais je reste dans le même hôtel. Mon physique très neutre me permet de rester anonyme, si ce n'est parfois on pensent reconnaître quelqu'un dans mes faux airs d'une rencontre passée.
Je réfléchis à un nouveau projet pour le stub d'almendralejo, des contributions décisives pour la rentrée, mais je crains que ce qui ne sera qu'une pathétique redite ne fasse rire que moi et qu'elle appuie derechef sur la tonalité trop politique de ce stublog. Mais bon, il sera question de bidou qui gagnerait à être connu, il y aura aussi le retour des accents.
L'émission radiodiffusée Répliques vient de clôturer une énième saison parmi l'élite. Certes, cette année, le samedi matin a fait la part belle à l'air du temps et Alain Finkielkraut s'est davantage concentré sur ses obsessions, invitant au passage quelques gregarii. Mais il n'a pas à rougir des prestations au regard du déclin général de la vieille maison qui l'emploie : France Culture. Le programme a été copieux et l'animateur a mérité ses vacances. En guise de décrassage et/ou préparation d'avant-saison, la chaîne met gracieusement sur ses ondes pour les courageux du samedi-matin cinq des émissions de l'année :
samedi 4 août 2007 - Sauver l'obscur, autour des peintures noires de Goya. En compagnie de la poétesse, critique littéraire et traductrice de Dante Jacqueline Risset, et du peintre Jean-Paul Marcheschi.
samedi 11 août 2007 - Rugby d'hier, rugby d'aujourd'hui
Avec André Boniface, légende des lignes arrières, dont on dit que le rugby coule dans ses veines, et Thomas Castaignède, de quarante ans son cadet et surnommé le Petit Boni...
samedi 18 août 2007 - L'héritage de Pierre Mendès France
Avec Michel Rocard et le biographe Eric Roussel.
samedi 25 août 2007 - Le souverainisme au Québec (une émission très instructive)
Grâce à Internet, vous pouvez entrendre les cinq dernières ici, dont un entretien avec J.Baudrillard (qui a failli changer ma vie, rien de moins) et qu'est-ce qu'un réactionnaire ? avec deux débatteurs de talent, PA Taguieff et Cusset ou comment deux normaliens se mettent sur la gueule. Uneautre à écouter obligatoirement qui met en tête à tête deux des plus fines lames de l'intelligentsia française : Philippe Raynaud et Pierre Manent qui devise tranquillement, avant l'été, de Platon.
Mes chers amis, il y a de quoi, cet été, cultiver son jardinet.
Notre doux et tendre Alexandre Adler, qui est un peu devenu notre Paco Rabanne, est rentré de vacances. Il y a longtemps qu'il n'a pu se racheter une légitimité, depuis qu'il déclara que Kerry allait gagner ou que la guerre d'Irak n'aurait pas lieu et que de surcroît, il a fait publier cet été un livre sur le mystère ésotérique de Rennes-le-château, son agent a bien des difficultés à le caser dans les tables rondes surfacturées. Notre éminent kremlinologue n'a plus rien prévu, n'a eu aucune vision, aucune prophétie, rien à se mettre sous la dent pour les mondanités.
Il y a la ligue un Orange, la Barclay's premiership league ainsi que la sans complexe "Jupiler league" belge, qui mêle boisson malté et football mousseux de Mouscron à Lierse, de Zulte à Anvers. Nous nous sommes habitués à ces associations marchandes et customisées qui évoquent à grande échelle les fêtes de patronnage moyen-âgeuses où certains tournois profitaient aux brasseurs locales. Du côté des Etats-unis, nous eûmes droit la semaine passée à la Amgen Tour's California race, qui est une compétiton cycliste sur le bitume californien. Comme son nom l'indique, le partenaire principal et financeur de la course est Amgen. Amgen n'est pas une filiale américaine des bières Amstel, C'est une entreprise florissante des biotechnologies qui doit son succès de start-up innovante pour avoir mis sur le marché deux blockbusters, le neurogen et l'epogen.
L'epogen dit vulgairement EPO a été crée en 1983 pour un être un anti-anémique utilisé dans l'insuffisance rénale chronique et la chimiothérapie du cancer. C'est une biotech dans la mesure où c'est un médicament issus du vivant (un gène codant qui secrète dans l'organisme une protéine qui accroît le nombre de globules rouges) et qui participe à ce qu'on appelle la thérapie génique. D'aucuns prétendent qu'il a fait les beaux jours de sportifs, toujours est-il que les sportifs semblent faire les beaux jours de la firme, comme l'indique très clairement dans le herald tribune, Jim Daily, responsable des opérations commerciales: "We sponsored this race to show people the excitement of cycling, the beauty of California and the benefits of our products". Tout s'accorde à penser que la course est une belle vitrine pour la promotion des produits Amgen, mais je me demande sous quelle forme. Est-ce que le vainqueur de l'étape se saisit d'une boite de produits devant les photographes comme d'autres ingurgitaient de sodas mondialement connus? Est-ce que les spectateurs ont droit à un échantillon gratuit dans des pochettes plastiques? Est-ce que les coureurs eux-mêmes les ont consommés pour faire plaisir au PDG lors du cocktail de l'avant-veille, posé sur des plateaux argentés avec du champagne?
Un petit article de notre doux et talentueux Antoine Latham (à qui j'ai déjà serré la main) retrace une expérience intéressante. Deux visions du monde dans le blanc des yeux.
Il y a quelques mois, un projet de loi en Espagne tentait de contraindre les mannequins à un suivi médical, parce qu'on commencait à s'émouvoir des sacs d'os qui défilait sous les projecteurs. Haussement d'épaules et de squelettes un peu partout.
Je suis allé voir un film américain au marketing tapageur, 300. Mais ce n'est pas tant la science marketing des agences de communication virale qui m'ont vautré dans le velours mou d'une salle au décor kitsch (dans les bras d'Accompagnateur), non, non, c'est l'indignation trépignante et quasi-hystérique de la presse.
J'ai abandonné Thérèse Delpech au bout de cent trente pages. L'ensauvagement n'était pas terrible, hormis une citation de C.Jung que j'aurais pu utiliser dans un mémoire que j'ai baclé il y a trois ou quatre ans, je n'y ai rien trouvé, je perdais mon temps. Je pourrais le donner à Julien C., s'il m'en fait la demande. Je me suis vite plongé dans Histoire d'un Allemand qui m'a immédiatement ravi. J'essaierais de livrer ici des citations. Cela se lit agréablement et même bien dans le tram, malgré la moiteur belge.
J'ai parcouru hier la revue Commentaires, dont je suis la branche officieuse au sein d'un Think Tank dijonnais. Dès que je revois NV, je lui fais part de mes arguments, ça devrait le calmer. Accompagnaman devrait être intéressé, tout comme des dernières livraisons de ma cuisine.
Dans la cuisine de ma colocation, en plus de l'abonnement de Têtu, dont j'ai parcouru quelques pages, il y a aussi les six derniers Monde Diplomatique. J'essaierais de livrer quelques impressions selon ma plus mauvaise foi possible. Je suis très inquiet, je vais finir par être ouvert d'esprit.
Contrairement à des vendeurs de yaourt mal intentionnés, les progrès de la biologie moléculaire permettront peut-être un jour, en mesurant bien les dangers que cela comporte, de nous guérir tout en nous nourrissant. C'est le défi du biopharming.
Samedi, sur le boulevard A###, chez un brocanteur bien établi, j'ai trouvé trois vieux exemplaires qui vont rassasier mes soirées de ligue des champions.
Nous le claironnons, cette année sera l'année de toutes les frimes. Nul besoin de voitures bien carrossées, un correspondant permanent en Espagne et un autre chargé de marquer à la culotte Monsieur Adler devraient donner du lustre à ce café du commerce international.
Comble de coïncidence, ce matin, à une heure qu'on peut qualifier pour un andalou d'aurores indûes, Alexandre Adler, le Maître Morrissart des relations internationales a évoqué l'Espagne dans sa chronique. Ce qui a permis à nos camareros de se partager le travail.
Le pape Benoît XVI a prononcé un discours qui a fait couler beaucoup d'encre électronique. Je vous conseille l'écoute de cette émission glanée, mais oui, sur France-culture.
Ouvrez un nouveau document Word.
Tapez le numéro de vol du premier avion à avoir frappé le World Trade Center : Q33 NY
Sélectionnez Q33 NY
Choisissez la taille de police de caractère 48
Choisissez la police de caractères WINGDINGS et préparez-vous au choc de votre vie.
"Nous sommes tous des caricaturistes danois", tous? non, quelques irréductibles victimes de pays martyrs résistent symboliquement par le biais de l'Art et de la culture. Auront-ils bientôt leur place au musée du quai Branly?
Ce n'est pas parce que les grands lessiviers de Procter & Gamble, qui fabriquent votre shampooing, vos chips et vos piles ont abandonné la cravate dans un tiroir-caisse que nous, les jeunes devons la mettre au placard.
Je propose d'ouvrir une étique réflexion sur un thème qui sort des limbes, "la décroissance".
Signe des temps, la richesse d'un pays se mesure à l'aune d'un indicateur qui est sur toutes les lèvres et au bout des mauvaises langues, la croissance. "Le moral des ménages" est en hausse lorsque la production d'un pays chemine à toute vapeur. Or, selon les sceptiques, on ne produit qu'en vue de la consommation, si bien que celle-ci doit inflexiblement augmenter pour que le pays aille bien. De la sorte, c'est favoriser le matérialisme, l'avidité et le gaspillage. Il est tout aussi significatif que tout le monde se félicite de la hausse de la natalité et de la population uniquement parce que les bouches à nourrir goberont la production, sans se soucier de l'équilibre et de l'harmonie de notre société.
Remettant logiquement en question cette marche forcée, des professionnels de la contestation se sont donnés pour mission , et ils n'y sont pas allés de main morte, puisque à la croissance, il lui balance son antagonique frère de la pensée mutante : la décroissance.
Mardi dernier la bande terroriste ETA annonce un cessez-le-feu permanent qui doit commencer le 24 mars 2006, à minuit. Notre correspondante, almendraleja, nous livre les faits.