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- Par jpdarky
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Alors que le sprint final est lancé le Racing a la bonne idée de jouer le podium plutôt que la trop fameuse “Ventre Mou’s League”. Le Racing a-t-il une chance de réussir la double montée ? C’est le moment de jouer les aruspices en éviscérant un poulet, de se faire augure en scrutant le vol des cigognes, ou, plus simplement, de ressortir le modèle statistique de @nozav. Faites entrer… les boîtes à moustaches.
Nous poursuivons la THEMA “Statistiques” de la semaine, avec les prédictions de fin de saison issues du modèle de Julien Barnier alias @nozav. Pour une description du modèle mais aussi pour les précautions et salamalecs d’usage, afin de vous éviter de vous ridiculiser dans les commentaires, nous vous invitons à lire les explications de @nozav lui-même sur son site, à la rubrique A Propos de la saison 2015-2016 (ou d’une des précédentes). Allez-y donc, et faites lui la bise de notre part.
En résumé, la méthode consiste à calculer pour chaque équipe le taux de victoires, nuls et défaites à domicile et à l’extérieur; sur tous les matchs joués, ou sur une fenêtre plus réduite, pour isoler une éventuelle forme conjoncturelle, par exemple, sur les 5 ou 15 derniers matchs. Le résultat de chaque match restant à jouer de chaque équipe jusqu’à la fin du championnat est ensuite tiré au sort, en tenant compte des probabilités combinées de chaque équipe d’obtenir une des trois issues possibles pour un match de football (les résultats baroques dont le Racing sait nous gratifier ne sont pas encore pris en compte dans le modèle). On peut ainsi calculer les points simulés de chaque équipe, et, partant, le classement final simulé de chaque équipe. La simulation est répétée 1000 fois, ce qui permet d’obtenir une “fourchette” de résultats, que l’on peut représenter sous la forme des fameuses boîtes à moustaches.
En ce qui concerne les performances passées, vous pouvez les consulter pour 2013/2014, pour 2014/2015, dès le mois de mars (avec le quatuor de tête exact) et pour 2015/2016, dès Janvier. Bon, l’année dernière, le modèle prédisait Belfort en deuxième… Mais c’était en Janvier, donc. Ce qui souligne encore plus la nécessité d’aller lire la liste des limitations par l’auteur lui-même, sur la page mis en lien supra.
Sans plus attendre, voici le graphe boîte-à-moustaches pour cette fin de saison en tenant compte de toutes les journées jouées jusqu’à la trentième.
Graphe à moustache des probabilités de nombre de points et classements finaux des équipes de D2 2016/2017 en prenant en compte tous les résultats jusqu’à la 30ème journée. Le graphe peut-être visualisé en encore plus grand, dans toute sa gloire grise, avec les hoquets sur les caractères accentués, en cliquant là.
Ce qui est clair, c’est que rien n’est clair. Le Racing se trouve dans le bon wagon. Cependant, les moustaches se recouvrent largement, et l’on peut raisonnablement pour le moment envisager de terminer de la deuxième à la septième place. C’est très large encore à ce stade de la compétition. Il ne semble même pas impossible de finir avec le titre ! De Lens à Nîmes, tout le monde est dans la course. La nature de la compétition cette saison rend la magie des boîtes à moustaches moins opérantes que les précédentes, reste leur charme élégant qui lui, est intemporel.
Aujourd’hui, la fin de saison ressemble à un vrai sprint haletant qui devrait nous assurer un vrai suspense. Faites vos réserves de bêta-bloquants, ça va être la purification ethnique des ongles.
Les graphes à moustaches en ne tenant compte que des 15 dernières journées ou des 5 dernières journées sont visualisables là et ici, respectivement.
Malgré le mépris que nous suscite, à juste titre, les autres équipes, dont l’insignifiance n’a d’égale que leur agaçante tendance à vouloir empêcher le glorieux destin du Racing de s’accomplir, observons l’ensemble de ce graphe pour en tirer quelques enseignements supplémentaires :
Enfin, terminons par les probabilités de classement final pour le Racing à partir des résultats obtenus jusqu’ici selon le modèle, en tenant compte de toutes les journées, des 15 dernières ou des 5 dernières journées.
Classements possibles du Racing selon le modèle de Julien Barnier (nozav), en prenant en compte l’ensemble des journées jouées (à gauche), en ne prenant en compte que les 15 dernières journées jouées (au milieu) ou seulement les 5 dernières (à droite), avec les probabilités afférentes. Ces tables peuvent être visualisées en grand en cliquant ici. (NdJPD : une faute de frappe s’est glissée dans le tableau du milieu, pour la probabilité de promotion, il faut lire 14,6%; nos abonnés auront rectifié d’eux-mêmes)
Si les deux premières places sont accessibles dans 1 cas sur 5 et plus que 1 cas sur 4, pour l’ensemble des journées et les 5 dernières respectivement, la place de barragiste semble très probable, voir celle de primus inter losers dans les simulations sur l’ensemble des journées.
Ce qui semble clair, surtout, c’est que les probabilités ne sont pas encore “stabilisées” à ce stade de la saison, ce qui confirme le constat initial : la fin de saison sera passionnante, rien n’est écrit, tout reste à faire. C’est beau un monde qui joue.
Evidemment, spéciaux mercis à Julien Barnier pour son modèle, pour m’avoir laissé tripatouiller dedans et pour l’avoir réparé suite aux nombreuses mises à jour d’un certain nombre de paquets clés pour le fonctionnement du bouzouk : merci à toi !
En résumé, la méthode consiste à calculer pour chaque équipe le taux de victoires, nuls et défaites à domicile et à l’extérieur; sur tous les matchs joués, ou sur une fenêtre plus réduite, pour isoler une éventuelle forme conjoncturelle, par exemple, sur les 5 ou 15 derniers matchs. Le résultat de chaque match restant à jouer de chaque équipe jusqu’à la fin du championnat est ensuite tiré au sort, en tenant compte des probabilités combinées de chaque équipe d’obtenir une des trois issues possibles pour un match de football (les résultats baroques dont le Racing sait nous gratifier ne sont pas encore pris en compte dans le modèle). On peut ainsi calculer les points simulés de chaque équipe, et, partant, le classement final simulé de chaque équipe. La simulation est répétée 1000 fois, ce qui permet d’obtenir une “fourchette” de résultats, que l’on peut représenter sous la forme des fameuses boîtes à moustaches.
En ce qui concerne les performances passées, vous pouvez les consulter pour 2013/2014, pour 2014/2015, dès le mois de mars (avec le quatuor de tête exact) et pour 2015/2016, dès Janvier. Bon, l’année dernière, le modèle prédisait Belfort en deuxième… Mais c’était en Janvier, donc. Ce qui souligne encore plus la nécessité d’aller lire la liste des limitations par l’auteur lui-même, sur la page mis en lien supra.
Sans plus attendre, voici le graphe boîte-à-moustaches pour cette fin de saison en tenant compte de toutes les journées jouées jusqu’à la trentième.
Graphe à moustache des probabilités de nombre de points et classements finaux des équipes de D2 2016/2017 en prenant en compte tous les résultats jusqu’à la 30ème journée. Le graphe peut-être visualisé en encore plus grand, dans toute sa gloire grise, avec les hoquets sur les caractères accentués, en cliquant là.
Ce qui est clair, c’est que rien n’est clair. Le Racing se trouve dans le bon wagon. Cependant, les moustaches se recouvrent largement, et l’on peut raisonnablement pour le moment envisager de terminer de la deuxième à la septième place. C’est très large encore à ce stade de la compétition. Il ne semble même pas impossible de finir avec le titre ! De Lens à Nîmes, tout le monde est dans la course. La nature de la compétition cette saison rend la magie des boîtes à moustaches moins opérantes que les précédentes, reste leur charme élégant qui lui, est intemporel.
Aujourd’hui, la fin de saison ressemble à un vrai sprint haletant qui devrait nous assurer un vrai suspense. Faites vos réserves de bêta-bloquants, ça va être la purification ethnique des ongles.
Les graphes à moustaches en ne tenant compte que des 15 dernières journées ou des 5 dernières journées sont visualisables là et ici, respectivement.
Malgré le mépris que nous suscite, à juste titre, les autres équipes, dont l’insignifiance n’a d’égale que leur agaçante tendance à vouloir empêcher le glorieux destin du Racing de s’accomplir, observons l’ensemble de ce graphe pour en tirer quelques enseignements supplémentaires :
- La “Ventre Mou’s League” va de la huitième à la quinzième place. On y trouve notre prochain visiteur, Sochaux, calé douillettement à la neuvième place. Plus rien à espérer, plus rien à craindre pour nos amis doubistes. Alors bon, hein, pas la peine de venir se blesser à la Meinau, nous invitons ces chers voisins à ne pas trop forcer lundi prochain. Vous êtes plutôt Riesling ou Gewurtz ? C’est pour la gestion des caisses.
- Si Laval semble d'ores-et-déjà promis au National de sinistre mémoire, Auxerre et Tours ont encore une chance de s’en sortir (ça ne va pas forcément être facile). Là aussi, cette fin de championnat va être haletante, avec Auxerre - Tours à la trent-quatrième, Orléans - Red Star à la trente-cinquième et Auxerre - Red Star en bouquet final, qui vaudront le détour (oui, enfin, en vrai, toutes ces équipes, comme toutes les “non-RCS”; on en a rien a secouer, on dit ça juste pour que Canal + Sport choisisse ces matchs là pour le créneau honni du lundi, plutôt que la marche vers la Gloire du Racing)..
- Enfin, les données relayées par l’excellent @amalinho venues de la section “Stade de Reims” de France Bleu Champagne-Ardenne (nos nouveaux copaings de Région) sont peu ou prou identiques à celles obtenues avec les simulations présentées ici : le podium s’obtiendra quelque part entre 61 et 64 points dans notre modèle, en prenant en compte les valeurs médianes, entre 62 et 66 points dans celui venu de la Champagne-Ardenne.
Enfin, terminons par les probabilités de classement final pour le Racing à partir des résultats obtenus jusqu’ici selon le modèle, en tenant compte de toutes les journées, des 15 dernières ou des 5 dernières journées.
Classements possibles du Racing selon le modèle de Julien Barnier (nozav), en prenant en compte l’ensemble des journées jouées (à gauche), en ne prenant en compte que les 15 dernières journées jouées (au milieu) ou seulement les 5 dernières (à droite), avec les probabilités afférentes. Ces tables peuvent être visualisées en grand en cliquant ici. (NdJPD : une faute de frappe s’est glissée dans le tableau du milieu, pour la probabilité de promotion, il faut lire 14,6%; nos abonnés auront rectifié d’eux-mêmes)
Si les deux premières places sont accessibles dans 1 cas sur 5 et plus que 1 cas sur 4, pour l’ensemble des journées et les 5 dernières respectivement, la place de barragiste semble très probable, voir celle de primus inter losers dans les simulations sur l’ensemble des journées.
Ce qui semble clair, surtout, c’est que les probabilités ne sont pas encore “stabilisées” à ce stade de la saison, ce qui confirme le constat initial : la fin de saison sera passionnante, rien n’est écrit, tout reste à faire. C’est beau un monde qui joue.
Evidemment, spéciaux mercis à Julien Barnier pour son modèle, pour m’avoir laissé tripatouiller dedans et pour l’avoir réparé suite aux nombreuses mises à jour d’un certain nombre de paquets clés pour le fonctionnement du bouzouk : merci à toi !
