Leçon


L'heure hope

09/05/2007 00:01
2.161 lectures
"Vivre sans espoir, c'est cesser de vivre"

Le 9 mai, c'est la commémoration de la Déclaration Schuman et la Journée de l'Europe

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"La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent.
La contribution qu'une Europe organisée et vivante peut apporter à la civilisation est indispensable au maintien des relations pacifiques. En se faisant depuis plus de vingt ans le champion d'une Europe unie, la France a toujours eu pour objet essentiel de servir la paix. L'Europe n'a pas été faite, nous avons eu la guerre.

L'Europe ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction d'ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d'abord une solidarité de fait. Le rassemblement des nations européennes exige que l'opposition séculaire de la France et de l'Allemagne soit éliminée. L'action entreprise doit toucher au premier chef la France et l'Allemagne.
Dans ce but, le gouvernement français propose immédiatement l'action sur un point limité mais décisif.

Le gouvernement français propose de placer l'ensemble de la production franco-allemande de charbon et d'acier sous une Haute Autorité commune, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d'Europe.
La mise en commun des productions de charbon et d'acier assurera immédiatement l'établissement de bases communes de développement économique, première étape de la Fédération européenne, et changera le destin de ces régions longtemps vouées à la fabrication des armes de guerre dont elles ont été les plus constantes victimes..." (source)

Et la guerre niqua...

26/04/2007 00:01
1.752 lectures
"C'est terrible, une guerre civile. Surtout quand c'est fait par des militaires"

La guerre ne rend pas les hommes plus nobles... Elle en fait des chiens... Elle empoisonne l'âme

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"Le 26 avril 1937, pendant un jour de marché, la petite ville basque de Guernica est bombardée par des avions allemands et italiens.

C'est la première fois dans l'Histoire moderne qu'une population urbaine est sciemment massacrée. Ce massacre a été voulu par Hitler, allié du général Franco dans la guerre civile espagnole, pour terroriser la population civile.

[...]

Lorsque les franquistes dirigent leurs attaques sur le pays basque et les Asturies, au nord-ouest de l'Espagne, la Légion Condor va s'acquérir une sinistre notoriété en bombardant Guernica. Cette ville était connue pour son chêne sacré au pied duquel se réunissaient depuis le Moyen Âge les représentants du peuple basque. C'était aussi une cité industrielle pourvue de plusieurs usines d'armement.

Les bombardiers et les chasseurs de la Légion Condor, assistés de quelques avions italiens, attaquent la ville un jour de marché, de 16h30 à 18h, en employant pour la première fois des bombes incendiaires. Les deux tiers des maisons, la plupart en bois, sont incendiées et détruites. À la faveur du bombardement, les nazis mettent au point une stratégie de terreur qu'ils auront l'occasion de réemployer pendant la Seconde Guerre mondiale, avec par exemple le sinistre sifflement des Stukas en piqué." (source)

Et une photo du tableau de Picasso...

Paul, pote ?

22/01/2007 00:01
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Non, l'autre, de Tarse, le converti qui aurait joué un tel rôle dans le développement du christianisme que certains théologiens le considèreraient comme le véritable fondateur. C'est pas moi qui le dit, hein, c'est « Wiki »...

Bref, la promenade du soir nous conduit non loin de la dernière fois. On laisse le maire Dietrich pour retrouver l'église Saint-Paul, trônant derrière le pont d'Auvergne. L'arrière, masqué, donne sur la place du Général Eisenhower (mais si, devant l'ambassade américaine, près du pont Kennedy)...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/07.12.2005-008...

"1892-1897 : construction de l'église pendant l'annexion allemande, dans le vaste plan d'urbanisme de la ville allemande, comme église protestante de garnison. Le site est spécialement choisi pour offrir une perspective en point de fuite sur la rivière l'Ill depuis la vieille ville, et une perspective conjointe avec la flèche de la cathédrale depuis la place Brant, centre des nouveaux quartiers allemands. L'architecte est Louis Muller. Le parti-pris est le style néo-gothique avec une façade harmonique à deux flèches élancées de 76 mètres de hauteur. Le plan est basilical mais sur une croix grecque, la nef est donc raccourcie pour répondre aux exigences du culte protestant et permettre l'aménagement de 2000 places « audibles ». L'intérieur est aménagé de tribunes qui divisent en deux les nefs latérales.
De nombreuses portes sur tout le pourtour de l'édifice devaient permettre l'accès des soldats, selon leurs grades, pour gagner les places qui leur étaient attribuées. Deux loges en tribunes, de part et d'autre du choeur, étaient réservées, à gauche à l'Empereur d'Allemagne (si d'aventure il était présent) et à droite au représentant de l'Empire (l'équivalent du préfet).
En 1919, l'édifice, abandonné par la garnison, est cédé à l'église réformée qui y établit sa deuxième paroisse strasbourgeoise." (source)

L'épi fané

06/01/2007 10:15
1.332 lectures
L'image black-blanc-beur du trio magique en prend un coup !
Point de Melchior, Gaspar ou Balthazar, ni même de roi, ni de trio en fait...

"L'Épiphanie commémore l'Annonce de la naissance du Christ aux Bergers et aux Rois-Mages. L'histoire des Rois-Mages est un mélange de faits réels et légendaires et la tradition a parfois confondu les Bergers et les Rois-Mages.
Seuls les Évangiles de Luc et de Matthieu évoquent la naissance et l'enfance du Christ ; cependant, Luc ne parle ni des Mages, ni de la fuite en Égypte et Matthieu ne parle ni de la Crèche ni des Bergers" (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.12.2006-001...

" 2.1
Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem,
2.2
et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer.
2.3
Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui.
2.4
Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s'informa auprès d'eux où devait naître le Christ.
2.5
Ils lui dirent: A Bethléhem en Judée; car voici ce qui a été écrit par le prophète:
2.6
Et toi, Bethléhem, terre de Juda, Tu n'es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, Car de toi sortira un chef Qui paîtra Israël, mon peuple.
2.7
Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et s'enquit soigneusement auprès d'eux depuis combien de temps l'étoile brillait.
2.8
Puis il les envoya à Bethléhem, en disant: Allez, et prenez des informations exactes sur le petit enfant; quand vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j'aille aussi moi-même l'adorer.
2.9
Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l'étoile qu'ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu'à ce qu'étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s'arrêta.
2.10
Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent saisis d'une très grande joie.
2.11
Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
2.12
Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin." (Evangile selon Matthieu)

Je de lumière

16/12/2006 00:01
1.223 lectures
« Plus on s'approche de la lumière, plus on se connaît plein d'ombres »

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https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.11.2006-026-f1062.jpg

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.11.2006-059-c2971.jpg

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.11.2006-029-ad80d.jpg

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.11.2006-009-83bf8.jpg

"Le principe d'attraction des papillons de nuit et autres insectes à la lumière semble lié à leur système d'orientation. Un insecte utilise la lune et peut-être aussi les étoiles pour s'orienter. La présence d'une source lumineuse va perturber ses repères : il va la confondre avec la lune, et va dévier sa course jusqu'à ce qu'il s'en rapproche et se mette à tourner sans arrêt autour" (source)

Sa moue raille

06/06/2006 05:00
1.117 lectures
Mon royaume pour un sourire ?
"Vous pouvez railler, mais n'oubliez jamais qu'un jour ou l'autre, c'est celui qui raille qui l'a dans le train" (Desproges)

"Seppuku (ou argotiquement Hara-kiri) est un suicide rituel et honorable d'origine japonaise. Traditionnellement, il se fait dans un temple en s'ouvrant l'abdomen avec un tantō (sabre japonais le plus court), ce qui libère l'âme. La forme traditionnelle consiste en une ouverture de haut en bas et une dans la largeur. Il existe une version moins honorable (et moins douloureuse) dans laquelle un ami coupe la tête pour une mort instantanée.

[..]

Minamoto no Tometomo aurait été le premier homme et samouraï à pratiquer le seppuku honorable, en prenant exemple sur les femmes chinoises : accusées d'avoir enfanté l'enfant d'un autre homme que leur époux, elles s'ouvraient le ventre de désespoir afin de prouver leur fidélité. Minamoto no Yorimasa est le premier dont on a une description détaillée du seppuku : après sa défaite à la première bataille d'Uji en 1180, Yorimasa s'est retiré dans la salle du Phénix du temple du Byōdō-in, a écrit un poème au dos de son étendard, avant de prendre son poignard et de s'ouvrir l'abdomen. Cette façon de procéder a codifié le seppuku.

La pratique du seppuku est indissociable du Bushido, le code d'honneur du guerrier, qui insiste sur sa finalité propre : la mort. Celle-ci ne doit en aucun cas trahir les valeurs morales qui sont celles du samouraï ; aussi la pratique du seppuku est-elle codifiée très précisement. L'acte du suicide honorable ne s'effectuait grosso modo qu'à quatre occasions :

* à l'issue d'une défaite au combat. Être fait prisonnier ne constituait pas tant un échec qu'un déshonneur, non seulement pour soi mais pour ses compagnons et son maître ; pour éviter de souiller le nom de ce dernier, un samouraï vaincu et sans possibilité d'échapper à l'ennemi, préférait se donner la mort lui-même. Ce type de seppuku est rapide et violent, généralement effectué avec un tantō (sabre le plus court) ;
* le pouvoir politique du shogun est marqué par les rivalités ; lorsqu'un vassal était amené à critiquer ouvertement le shogun, il pratiquait le seppuku, tout à la fois pour préserver son honneur, et pour attirer l'attention du dirigeant. Ces remontrances sont désignées par le terme de kanshi ;
* à l'inverse, à partir du shogun Tokugawa, la procédure inverse fut créée, comme une sanction à l'infidélité des vassaux. Une fois encore, le seppuku était l'unique manière d'éviter le déshonneur du clan : il s'agissait donc d'une offre de pitié, le tsumebara ;
* le seppuku fut enfin l'occasion de suicides de groupe chez les samouraïs, qui par leur mort, rendaient hommage à leur maître en le suivant par-delà l'épreuve de la mort. Le seppuku est donc également le signe du dévouement, le junshi.

Hormis dans le cadre du champ de bataille, le seppuku accompagna le raffinement du bushidô et des classes dirigeantes en étoffant le rituel qui lui est encore associé. Le seppuku possède son propre code, qui doit être respecté scrupuleusement, tant par celui qui commet l'acte que par les personnes assistant à celui-ci. En effet, le seppuku n'est absolument pas une pratique solitaire, tout du moins dans le cadre du bushidô ; si le public est restreint et choisi, il est par contre nécessaire. Il a valeur de témoin et d'assistant de la mort du samouraï.

Le samouraï, ayant revêtu un kimono blanc, s'agenouillait face au public, sur un tatami. Il disposait d'un couteau, le tantō, d'encre, d'un pinceau, de feuilles de papier de riz et d'une tasse de saké. Après avoir écrit et lu un waka, enveloppant le tantô d'une des feuilles de papier de riz, il s'ouvrait l'abdomen sur sa gauche, kimono ouvert. Cette partie du ventre représente la conscience dans la tradition bouddhiste. Il remontait alors une première fois, en diagonale ; puis une seconde entaille venait couper la première. Ce Giri no jumonji, terriblement douloureux, était la plupart du temps interrompu par le kaishakunin, un ami du samouraï, qui le décapitait. Chaque shogun avait un kaishakunin officiel pour les tsumebara : c'était un honneur tout particulier pour un samouraï.

L'histoire militaire du Japon est marquée par de très nombreux seppuku ; mais dès lors que les bushi perdirent de leur influence, la pratique fut contrôlée (interdiction du junshi), puis interdite (par le gouvernement Tokugawa à la demande de Nobutsuna Matsudaira en 1663). Les cas épars de désobéissances furent accueillis comme des actes d'autant plus braves par la population japonaise." (source)

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"Un petit Khmer rouge est dans une merde noire
Un Cambodgien fou se planque dans un abattoir
Et un Viêt rebelle charge à coups de pelle
Sur des Laotiens qui mangent des Coréens

Des Thaïlandais exploitent des Thaïlandais
Chinois de Hong-Kong tire sur un viêtcong
Règlements de comptes dans la tour de Tokyo
Chinois de Hong-Kong décapite un mao

Honorable client entre dans un restaurant
Ressort vermicelle ou alors boeuf citronelle
Honorable client devenu bol de riz blanc
Où nids d'hirondelle farçis aux huits merveilles

Tiguidap tiguidap... Tiguidap tiguidap...

Menu du Bouddha travers de porc svastika
Barbecue ninja et samouraï vendetta
Pâté impérial dans un gilet pare-balles
Couteau de printemps planté dans gâteau flottant

Viêt haché maison à la soupe du dragon
Phillippin sans nom cuit aux petits oignons
Fondue mitraillette pour bonze religieux
Et les deux baguettes lui sont plantées dans les yeux

Une tête coupée sur un bol de riz
Choux chinois sautés et salade de tripes
Couilles de Laotiens en spécialité thaï
Cuisses de Malais à la sauce de Shanghaï

Qui vouloir manger gâteau coco riz gluant ?
Qui vouloir casser tête de coco méchant ?
La loi du silence les tigres de Shaolin
Éros plus vengeance aux mille sourires de la Chine

Tiguidap tiguidap... Tiguidap tiguidap...

Yakitori sushi Non je ne veux pas hara-kiri
Ichi ni san chi Soupe yankee Nagasaki
Shichi hachi kyü jû San Ku Kaï c'est la bataille
Lala Hiro-Hito lala Yamamoto Saïgon c'est la baston
Mitsubishi...sodeska (trop de saké !)
Moi, j'veux pas hara-kiri
Mitsubishi...sodeska (encore du saké !)
Mon grand frère c'est Bruce Lee
lala Yamamoto Du saké pour mes amis
Honda kawasaki Allez danse la danse du riz !
La la hiro-hito lala yamamoto" (source)

Bérurier Noir, Casse-tête chinois

Go, ris dans la brume

16/09/2006 08:06
1.091 lectures
"C'est l'incertitude qui nous charme. Tout devient merveilleux dans la brume" (O. Wilde)

Le gorille est après le chimpanzé, d'un point de vue génétique, l'animal le plus proche de l'homme...

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"Brouillard et matin
Blanches et froides mes mains
Le poids du sac aux épaules

Brumes dans la tête
Les secondes et les gestes
Le froid qui brûle et qui frôle

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
Si tu ne sais pas où tu vas, l'habitude est là pour te le dire

Muscle qui fatigue
C'est l'outil qui te guide
Le feu l'acier qui imposent

Douces dans la tête
Des voix, loin, te répètent
Il y a des rêves qu'on ose

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai, pour ne plus revenir

Je prendrais la nationale
Guidé par une évidence
Par une fièvre brutale et je partirai

Je prendrai les pluies du Sud
Pures et lourdes à bras le corps
Les tiédeurs et les brûlures et je renaîtrai
J'écouterai les secondes dans les pays arrêtés
Elles durent tout un monde, une éternité
Et quand j'atteindrai le terme quand le tour sera joué
Je n'aurai jamais plus jamais les yeux baissés

Oublier les visages
Regretter son sourire
Les larmes au coin de ses cils

Savoir briser partir
Pour ne jamais haïr
C'est tellement difficile

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir" (source)

Jean-Jacques Goldman, Brouillard

Le maire ou l'amer ?

19/01/2007 00:01
1.011 lectures
Ce soir c'est le grand soir...

Le lieu réputé méconnu du jour file de la Gallia le long des berges de l'Ill : le quai du Maire Dietrich. Prenant le relais du quai des Pécheurs pour le passer au quai Rouget de Lisle, villégiature de nombreux consulats, il suit l'eau côté CROUS et Palais U. De l'autre côté débute à l'église Saint-Paul le long quai Mullenheim, coupé par le pont Kennedy...

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"Le baron de Dietrich est maire de Strasbourg de 1790 à 1792. C'est un ami de La Fayette et la courbe de leurs deux carrières est identique. C'est à son domicile, au cours d'un dîner en l'honneur des officiers de la garnison de Strasbourg qu'il demande à Rouget de l'Isle d'écrire le Chant de l'armée du Rhin, future Marseillaise. Selon certaines sources, il l'aurait chantée lui-même, accompagné au piano par sa femme, car il était fort bon musicien.

Sommé de comparaître devant la barre de la Convention qui lui reproche de soutenir les Prêtres réfractaires et surtout d'avoir protesté contre les journées insurrectionnelles du 20 juin et du 10 août 1792, Philippe Frédéric de Dietrich se réfugie d'abord à Bâle, puis se constitue prisonnier. Les Jacobins l'envoient devant le tribunal de Besançon qui l'acquitte le 7 mars 1793. On l'expédie alors à Paris, car Maximilien de Robespierre le considère comme un "homme dangereux", "un des plus grands conspirateurs de la République". Faisant pression sur le Tribunal, il déclare devant les Jacobins : "La justice nationale exige qu'il soit puni, et l'intérêt du peuple demande qu'il le soit promptement". En conséquence le Tribunal révolutionnaire le condamne à mort. Il fut guillotiné le 29 décembre 1793 ." (source)

"Attention ça va couper"

Moule, hein

Pas de chance, cette fois c'est l'incompétence qui est à l'ordre du jour, certains ayant le chic pour brasser de l'air et ne rien faire...
Donc pour éviter de médire encore sur les gens, on continue notre petit tour d'horizon des lieux archi-connus anonymes : une vue du quai des Moulins, de la Place Benjamin Zix vers le Pont Saint-Martin, au niveau de la petite écluse de la Petite France. La parfaite carte postale du Vieux Strasbourg romantique, que tout le monde connaît. De vue. De nom peut-être moins...

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"Quartier célèbre et cher aux Strasbourgeois, la Petite France est une vraie Venise du Nord avec ses canaux et ses ruelles étroites au charme certain. Datant du XVIe siècle, ce quartier doit son nom à l'hôpital qui y fut installé pour les soldats de François Ier atteints du " Mal français " soit la petite vérole (que nous, Français, appelions le " mal de Naples "). Ce fut un quartier de tanneurs, meuniers et pêcheurs dont les noms des rues portent encore les traces d'où par exemple la rue des Moulins ou celle du Fossé-des-tanneurs" (source)

Carpe diem

03/01/2007 00:01
883 lectures
Le poisson, c'est con.

Mais en y réfléchissant, y a pas que lui...

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"Rendu célèbre auprès du grand public depuis l'Antiquité l'extrait Carpe diem fait l'objet d'une mauvaise interprétation : traduit par « Profite du jour présent » (alors que les deux mots signifient « cueille le jour »), et compris comme une incitation à l'hédonisme le plus fort, peut-être le plus aveugle, il perd tout rapport avec le texte original, qui, au contraire, incite à bien savourer l'instant présent (sans toutefois récuser toute discipline de vie) dans l'idée que le futur est incertain et que tout est appelé à disparaître. C'est donc un hédonisme d'ascèse, une recherche de plaisir ordonnée, raisonnée, qui doit éviter tout déplaisir et toute suprématie du plaisir. C'est un hédonisme a minima : c'est un épicurisme (Horace faisait partie de ces épicuriens de l'ère romaine)." (source)

Et la lumière feu...

C'est d'ailleurs immortalisé sur l'impression qu'il tient en main...

"Que la lumière soif... Et la lumière but"...

"Genèse, 1
1 Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. 2 Et la terre était désolation et vide, et il y avait des ténèbres sur la face de l'abîme. Et l'Esprit de Dieu planait sur la face des eaux.
3 Et Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. 4 "Et Dieu vit la lumière, qu'elle était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres." 5 "Et Dieu appela la lumière Jour; et les ténèbres, il les appela Nuit. Et il y eut soir, et il y eut matin: - premier jour." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.11.2006-042...

"You see the face on the TV screen
coming at you every Sunday
see that face on the billboard
that man is me

On the cover of the magazine
there's no question why I'm smiling
you buy a piece of paradise
you buy a piece of me

I'll get you everything you wanted
I'll get you everything you need
don't need to believe in hereafter
just believe in me

Cos Jesus he knows me
and he knows I'm right
I've been talking to Jesus all my life
oh yes he knows me
and he knows I'm right
and he's been telling me
everything is alright

I believe in the family
with my ever loving wife beside me
but she don't know about my girlfriend
or the man I met last night

Do you believe in God
cos that's what I'm selling
and if you wanna get to heaven
I'll see you right

You won't even have to leave your house
or get outta your chair
you don't even have to touch that dial
cos I'm everywhere

And Jesus he knows me
and he knows I'm right
I've been talking to Jesus all my life
oh yes he knows me
and he knows I'm right
well he's been telling me
everything's gonna be alright

Won't find me practising what I'm preaching
won't find me making no sacrifice
but I can get you a pocketful of miracles
if you promise to be good, try to be nice
God will take good care of you
just do as I say, don't do as I do

I'm counting my blessings,
I've found true happiness
cos I'm getting richer, day by day
you can find me in the phone book,
just call my toll free number
you can do it anyway you want
just do it right away

There'll be no doubt in your mind
you'll believe everything I'm saying
if you wanna get closer to him
get on your knees and start paying

Cos Jesus he knows me
and he knows I'm right
I've been talking to Jesus all my life
oh yes he knows me
and he knows I'm right
well he's been telling me
everything's gonna be alright, alright

Jesus he knows me
Jesus he knows me, you know..." (source)

Genesis, Jesus he knows me

Bob hésite...

21/09/2006 23:08
809 lectures
Après la contrepèterie, la poésie...

Un invité murmure à sa voisine :
- Le champagne vous rend jolie
- Mais, je n'en ai pas bu une seule coupe
- Oui, mais moi j'en suis à ma dixième



"* La banane * le bangala * La trique * Le Bazar * le bazouka * le bâton de manioc * le barreau de chaise * la between * la biloute * la biroute * la bistouquette * la bite ou bitte * la bitoune * la bizoune * le braque * le braquemard ou braquemart * le bras de vitesse (seulement au Québec ) * le cabot * le calibre 12 * le chibre * le chichi (seulement dans la région du tonnerois) * le chinois * la chose * le colosse * la Crochue * le dard * didine * la douille (seulement au Québec ) * l'engin * la flamberge * la flûte * le fourniment * la frétille * la frétillette * la graine ( seulement au Québec ) * le grand chauve à col roulé * le grand chauve poilu * le gourdin * la guiche * l'instrument * le jésus * le levier * la machine * la mailloche (seulement au Québec ) * le manche * le mandrin * le mât * la matraque * le méné (seulement au Québec et pour désigner la verge d'un enfant ) * le membre * mérinos * le moineau (seulement au Québec ) * le moine (seulement au Québec ) * Le Mono-Couille * M. l'aspergeur * le noeud (désigne surtout le gland) * la nouille * paf * le pen (seulement au Québec ) * le pelo * le pénible * le p'tit gaston * le petit oiseau * le pieu * la pine * le poisson * polduk * popaul ou popol * la poutre * la quéquette * la queue (en référence à l'organe animal situé entre les 2 membres postérieurs, mais le mot penis signifie queue (dans ce sens également), en latin) * la rabistouquette (en Bretagne) * Le ramoneur * Le robinet d'amour * La saucisse * sarse * sbab * sboub * le shaft ( seulement au Québec ) * Le Schafft (seulement à Lutry ) * tebine * la teub (verlan de bite) * la trompe * le tiche (en Belgique ) * le tube * le z'boub * le zeb * la zézette * le z'guègue * le zigomar * la zigounette * le zizi * la zizouille * le zob * le zobi (pluriel : zèbi) * Le foufonau ( référence a la foufounette féminine)

Enfin , il est d'usage de lui donner un petit nom: popaul, balthazar, max, coquette..." (source)

Eh ben...

Si trouille...

01/11/2006 00:01
713 lectures
Allo win ? La loose, oué, y a plus personne ...
Trique or treat, qu'ils disaient...

"Halloween est une fête traditionnelle américano-canadienne qui prend sa source dans une lointaine fête celtique : il y a 2000 ans, les Celtes fêtaient, pendant trois jours, le changement d'année – appelé Samonios en Gaule, Samhain en Irlande – aux environs du 1er novembre. Importée, pour finir, sur le continent nord-américain par les immigrants catholiques irlandais – l'Irlande ayant été évangélisée très tardivement au VIe siècle, c'est le pays où la fête de Samhain a subsisté le plus longtemps.

Son nom actuel est une altération de All Hallow's Eve, qui signifie littéralement : « la veille de la fête de tous les saints », c'est-à-dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/31.10.2006-014...

"La Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle sont honorés l'ensemble des saints reconnus par l'Église catholique romaine.

La Toussaint précède d'un jour la fête des Morts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre deux siècles après la création de la Toussaint.

Dans plusieurs pays européens, comme la France, la Toussaint étant un jour férié, c'est ce jour-là que les gens ont pris l'habitude d'aller se recueillir dans les cimetières, et entretenir les tombes des défunts.

La Toussaint ne tire pas son origine des textes bibliques, comme la plupart des grandes fêtes liturgiques. Si le moment choisi pour la fêter apparaît lié au paganisme celtique, il convient de se garder des conclusions hâtives. Certes, au Ve siècle, les moines qui évangélisaient l'Irlande, la Grande-Bretagne et la Gaule se trouvèrent confrontés à la fête païenne du Samain, au début du mois de novembre actuel, qui marquait le début de la moitié sombre de l'année. Pendant les jours de Samain, le monde des morts communiquait avec celui des vivants, entraînant ces derniers à pratiquer des rituels à l'intention des défunts. Ces rituels étaient profondément ancrés dans la civilisation rurale et perdurèrent bien après la christianisation des populations. Mais puisque la fête fut fixée à Rome entre le VI et IX e siècle, la proximité de la fête celtique n'est qu'une coïncidence de calendrier, ne valant que pour les rares chrétiens n'ayant pas oublié une date celtique plusieurs siècles après la disparition de ses cultes. De plus, la fête chrétienne des défunts du 2 novembre ne survint pas dans le monachisme irlandais issu de Colomban, mais dans le monachisme bénédictin ancré à Cluny, et héritier d'une tradition latine.

Après la transformation du Panthéon de Rome en sanctuaire chrétien, le pape Boniface IV le consacra à la Mère de Dieu et à tous les saints martyrs. Une « fête de tous les martyrs » fut alors célébrée le 13 mai. Vers 830, le pape Grégoire IV transféra cette fête au 1er novembre, en l'étendant à « tous les saints ». Sur son conseil, l'empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l'empire carolingien. Dédiée à Tous les Saints, c'est-à-dire à l'ensemble des personnes que l'Église reconnaît dignes d'un culte du fait de leur vie exemplaire et de leur proximité avec le divin, elle ne doit pas être confondue avec le memento de tous les défunts, fêté le lendemain, qui est un héritage des lectures monastique du « rouleau des défunts » : la mention des frères d'une abbaye, d'un ordre au jour anniversaire de leur décès." (source)

12 juillet 1998 bis ?

12/07/2006 07:24
706 lectures
A quelques heures et quelques coups de tête près...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.07.2006-048...

Faute de gloire, reste l'histoire...

"1930 :

Alors qu'elle ouvre les hostilités face au Mexique, la France inscrit par l'intermédiaire de Lucien Laurent le premier but de l'histoire de la Coupe du monde de Football. Nous sommes alors à la 19ème minute et trois autres buts suivront. Finissant sur un score de 4 à 1, la France, qui est un des seuls pays européens à ne pas avoir dédaigné cette coupe, peut croire en ses chances. Mais ce sera en fait sa seule victoire du tournoi. Finalement le seul français qui inscrit son nom dans l'histoire pour longtemps est Jules Rimet, instigateur de cet événement devenu un des plus populaire au monde.

[....]

Lors de la finale de la première Coupe du monde de football à Montevideo, l'Uruguay bat l'Argentine par 4 buts à 2. La France terminera à la troisième place. L'équipe de l'Uruguay, qui joue à domicile, remporte tous ses matchs. L'Italie en 1938 puis le Brésil en 1970 et 2002 remporteront aussi la Coupe du monde sans perdre un seul match" (source)

Au quai ?

17/01/2007 00:01
591 lectures
Sans doute moins connu que celui des Orfèvres, Orsay, Branly, ou ceux des bords de Seine, nous aussi notre quai réputé... Oui bon, même les Strasbourgeois ne le connaissent souvent pas : le quai Lezay Marlesia, qui va du pont de l'Opéra au lycée Pontonnier...

Ze plan vachement utile de Strasbourg...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/19.10.2005-023...

"Né le 9 août 1769 à Moutonne (Jura) d'une ancienne famille noble d'extraction espagnole (son père est marquis), liée d'amitié avec les Beauharnais, le nouveau préfet fit ses études successivement à l'école du couvent de Belley, au «Collegium Carolinum» de Brunswick puis, sous l'émigration, à l'Université de Goettingen. Alors qu'il vivait caché à Forges-les-Eaux en Normandie sous la Terreur, Lezay y rencontra son épouse, la jolie et spirituelle veuve Françoise de Briqueville, de vieille noblesse normande. La chasse aux émigrés sous le Directoire l'obligea à s'expatrier en Suisse et ce n'est que le 27 mai 1801, après avoir été rayé de la liste des émigrés, qu'il put revenir en France. En avril 1802 le Premier Consul lui confia une mission diplomatique en Hongrie et le 14 mai 1803 il le nomma ministre de France à Salzbourg. Parfait bilingue, (il avait été étudiant à l'Université de Goettingen, près de Hanovre), Adrien de Lezay-Marnésia était chargé depuis le 15 mai 1806 de l'administration du nouveau département rhénan Rhin-et-Moselle, où il eut l'occasion d'apprécier Calmelet, et d'où il est muté à Strasbourg. Comme préfet du Bas-Rhin, il réussit à faire réaliser un travail de terrain à des sous-préfets paperassiers, il s'appuya sur des notables locaux, il fit la chasse à la corruption, fit protéger les houblonnières, introduisit la culture du tabac en Alsace, fit reconstruire des routes et installer des bancs tous les 500 m sur les routes. Il s'oposa courageusement aux "colonnes mobiles" qui donnaient la chasse aux jeunes gens réfractaires à la mobilisation obligatoire. Grand ami du pasteur Oberlin du Ban-de-la-Roche, il ouvrit des soupes populaires et réduisit la mendicité, et créa des classes et des écoles, notamment le lycée impérial Fustel de Coulanges à Strasbourg, et la première école normale. Il était obsédé par l'objectif de rendre les alsaciens bilingues, comme il l'était lui-même à la perfection." (source)

Pas laid (2)

19/02/2007 00:01
549 lectures
"Dans le palais des émotions il y a beaucoup de chambres"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0598-a8f9f.jpg

"En rhétorique, une anadiplose est une figure de style consistant à la reprise d'un même mot en fin de phrase et en début de phrase suivante.

Exemples :

* Il est bête. Bête il restera.
* Le néant a produit le vide, le vide a produit le creux, le creux a produit le souffle, le souffle a produit soufflet et le soufflet a produit le soufflé.
* La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine... mène à la souffrance. (Yoda, dans Star Wars : épisode I - La Menace fantôme)
* Pas de pierre, pas de construction ; pas de construction, pas de palais ; pas de palais... pas de palais. (Amonbofis, dans Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre)" (source)

Mairie me

26/10/2006 00:01
494 lectures
"Le conseil municipal représente les habitants. Ses attributions sont très larges depuis la loi de 1884 qui le charge de régler " par ses délibérations les affaires de la commune ". Cette compétence s'étend à de nombreux domaines. Le conseil municipal donne son avis toutes les fois qu'il est requis par les textes ou par le représentant de l'État.

Il émet des voeux sur tous les sujets d'intérêt local : il vote le budget, approuve le compte administratif (budget exécuté), il est compétent pour créer et supprimer des services publics municipaux, pour décider des travaux, pour gérer le patrimoine communal, pour accorder des aides favorisant le développement économique.

Le conseil exerce ses compétences en adoptant des "délibérations". Ce terme désigne ici les mesures votées. Il peut former des commissions disposant d'un pouvoir d'étude des dossiers.

Le conseil municipal doit se réunir au moins une fois par trimestre et l'ordre du jour, fixé par le maire, doit être communiqué avant le début de la séance. Celle-ci est ouverte au public sauf si l'assemblée décide le huis clos ou si le maire exerce son pouvoir de "police des séances", notamment en cas d'agitation, et restreint l'accès du public aux débats." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-153...

" Johnny's alway's running around
Trying to find certainty

He needs all the world to confirm
That he ain't lonely

Mary counts walls
Knowns he tires easily

Johnny thinks the world would be right
If it would buy truth from him

Mary says he changes his mind
More than a woman

But she made her bed
Even when the chance was slim

Johnny says he's willing to learn
When he decides he's a fool
Johnny say's he'll live anywhere
When he earns time to

Mary combs her hair
Says she should be used to it

Mary always edges her bets
She never knows what to think
She says that he still acts
Like he's being discovered
Scared that he'll get caught
Whithout a second thought

Johnny feels he's wasting his breath
Trying to talk sense to her
Mary says he's lacking a real sense of proportion
So she combs her hair, knows he tires easily" (source)

Placebo, Johnny and Mary

Aux larmes citoyens !

Reste à voir quel goût elles auront, celles-là...

"Aux premiers jours de la Révolution française, les trois couleurs sont d'abord réunies sous la forme d'une cocarde. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, une grande agitation règne à Paris. Une milice se constitue ; elle porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composée des antiques couleurs de Paris, le bleu et le rouge. Le 17 juillet, Louis XVI se rend à Paris pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale. Il arbore la cocarde bleue et rouge à laquelle il semble que Lafayette, commandant de la Garde, ait ajouté le blanc royal.

La loi du 27 pluviôse an II (15 février 1794) fait du drapeau tricolore le pavillon national, en précisant, sur les recommandations du peintre David, que le bleu devait être attaché à la hampe.

Le XIXème siècle voit s'affronter le blanc des royalistes légitimistes et les trois couleurs héritées de la Révolution. Le drapeau blanc est remis à l'honneur sous la Restauration mais Louis-Philippe reprend le drapeau tricolore et le fait surmonter du coq gaulois.

Lors de la Révolution de 1848, si le drapeau tricolore est adopté par le gouvernement provisoire, c'est le drapeau rouge qui est brandi par le peuple sur les barricades en signe de révolte.

Sous la IIIème République, un consensus s'établit progressivement autour des trois couleurs. A partir de 1880, la remise des drapeaux aux armées lors de la fête du 14 juillet est un grand moment d'exaltation du sentiment patriotique.

Si le comte de Chambord, prétendant au trône de France, n'a jamais accepté le drapeau tricolore, les royalistes ont fini par s'y rallier pendant la Première Guerre Mondiale." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.07.2006-017...

"Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons

Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!

Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.

Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.

Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!

Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!" (source)

La Marseillaise

Blanche heure

12/11/2006 00:01
381 lectures
"Dans la symbolique occidentale, le blanc est généralement associé à la pureté, à l'innocence, à la chasteté, à la paix (drapeau blanc), à la virginité, au mariage, à la spiritualité (couleur de la papauté), à la sainteté et à la vie. L'origine de cette symbolique réside dans le caratère immaculé, sans présence de noir, et absolu de la lumière blanche, et dans le fait que le blanc est aussi la couleur de la neige et du lait maternel. La couleur souvent opposée au blanc est le noir.

[...]

Cependant le blanc est aussi associé à une symbolique contraire : la vieillesse (cheveux blancs), la mauvaise santé (hôpital) et finalement la mort (linceul, os), mais aussi l'angoisse devant la fameuse « feuille blanche » des étudiants lors des examens, de l'écrivain lorsqu'il débute son oeuvre ou celle de l'artiste devant son tableau blanc à peindre.

En effet, éthymologiquement le mot blanc vient du germanique blank, ce qui signifiait vide. C´est à partir de cette racine que se sont batît les mots dans les langues latines : blanco (espagnol), branco (portugais), bianco (italien). Dans les langues germaniques par contre les mots weiss (allemand) ou white (anglais) sont à rapprocher de la racine wis signifiant la sagesse qu'on retrouve dans wisdom (anglais), weisheit (allemand). Il est donc probable que le mot blank avait originellement un sens négatif : le vide, l´absence, la pâleur." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.11.2006-052...

"Il y a tant de vagues et de fumée
Qu'on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n'y aura plus d'abonné
Et plus d'idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé

Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Je m'en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d'argent
Comme, comme, comme avant

Y a tant de vagues, et tant d'idées
Qu'on arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j'aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D'avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé

Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s'amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c'est d'être vivant
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où l'air reste si pur
Qu'on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme avant" (source)

Michel Berger, Le paradis blanc
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