Rubrique à brac : la casa de kibitz


Pont, pied...

30/05/2006 00:02
364 lectures
Il aurait fallu éteindre le feu... ou sa peur, pompier... Las...

Ah feu le pont Winston Churchill...

Il était là depuis toujours. De bon matin comme de nuit, sous le soleil, le vent, la pluie ou la glace, frais, fatigué ou titubant, je l'ai arpenté pendant des années. Puis les lieux et les itinéraires ont changé...
Je suis passé contempler ses ruines l'autre jour. Etrange impression que cet horizon dégagé qui laisse apercevoir les premiers immeubles de l'autre rive... Un nouveau monde en vue... Un petit peu comme lorsqu'on déboule de la Place de l'Etoile sur l'avenue Jean Jaurès et que celle-ci apparaît, nue et immense sans ses arbres, faussant une perspective pourtant acquise durant des années.

(vidéos de la destruction : ici)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-007...

"12 février 1965 : la première pierre. - Sur le quai des Alpes, Pierre Pflimlin, alors maire de Strasbourg, pose la première pierre du viaduc en présence de M. Porter, représentant permanent de la Grande-Bretagne au Conseil de l'Europe, et de M. Selwyn, consul général de Grande-Bretagne à Strasbourg. Un parchemin, signé par ce dernier, est scellé dans les fondations de l'une des culées de la travée du quai des Alpes. Le texte rappelle que le nom de « Winston-Churchill » a été choisi pour rendre hommage à l'ancien Premier ministre britannique, décédé le 24 janvier 1965, et à qui le titre de « citoyen d'honneur de la ville de Strasbourg » avait été décerné. Une centaine de personnalités françaises et étrangères assistent à l'événement dès 10 h. La visite menée par l'architecte, M. Stosskopf, débute par le bâtiment emblématique de la faculté de droit. Une ville neuve est en train de naître là. 4 100 logements y sont prévus, ainsi que 22 hectares d'espaces verts.

[...]

1er juillet 1967 : L'inauguration du pont Churchill se fait à 16 h 30, sous « un soleil de plomb ». [...]
Cette inauguration suit celle du quartier de l'Esplanade (à 15 h 15)" (source)

Et ça, c'est l'à venir ?

http://www.strasbourg.fr/NR/rdonlyres/3E2420AD-7F8B-4EAD-958C-933...

Le change ment...

28/05/2006 08:41
394 lectures
Selon Francis Bacon, les maisons sont faites pour être habitées, non pour être vues... Comme l'amour, en fait...

Ce qui frappe en entrant, c'est l'espace, le bruit et la saleté. Les pièces vides ont l'air différentes, les pas font craquer le vieux parquet, les traces des tableaux aux murs et les marques des meubles sur la moquette décolorée soulignent l'usure du temps. De la cave au grenier, en passant par les étages, tout est crasseux, signe de nombreuses allées et venues ultimes... Vidée de tout, la maison révèle toute son ampleur et sa vieillesse. Grandeur et décadence...
Une maison, c'est comme une relation : on s'en va, mais on reste là avec ses souvenirs, en se rappelant bons et mauvais moments et en imaginant comment les choses auraient pu être différentes, et si cela aurait valu la peine.
L'histoire va prendre le pas sur le présent, et il n'y aura pas de futur...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.05.2006-002...

"In many ways, they'll miss the good old days
Someday, someday
Yeah, it hurts to say, but I want you to stay
Sometimes, sometimes

When we was young, oh man, did we have fun
Always, always
Promises, they break before they're made
Sometimes, sometimes

Oh, My-ex says I'm lacking in depth
I will do my best
You say you wanna stay by my side
Darlin', your head's not right
See, alone we stand, together we fall apart
Yeah, I think I'll be alright
I'm working so I won't have to try so hard
Tables, they turn sometimes

Oh, someday...

No, I ain't wastin' no more time

And now my fears
They come to me in threes
So, I
Sometimes
Say, "Fate my friend,
You say the strangest things
I find, sometimes"

Oh, My-ex says I'm lacking in depth
Say I will try my best
You say you wanna stay by my side
Darlin', your head's not right
See, alone we stand, together we fall apart
Yeah, I think I'll be alright
I'm working so I won't have to try so hard
Tables, they turn sometimes

Oh, someday...

I ain't wasting no more time" (source)

The Strokes, Someday

Quai pasa ?

27/05/2006 09:28
366 lectures
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles (Sénèque)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-009...

"Les chansons de Prévert me reviennent
De tous les souffleurs de vers...laine
Du vieux Ferré les cris la tempête
Boris Vian s'écrit à la trompette
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
De musique et de poésie
Les marchands de malappris
Qui d'ailleurs ont déjà tout pris
Viennent vendre leurs habits en librairie
En librairie en librairie
Si tendre soit la nuit
Elle passe
Oh ma Zelda c'est fini Montparnasse
Miles Davis qui sonne sa Greco
Tous les monts y sonnent leur Nico
Rive Gauche à Paris
Oh mon île Oh mon pays
De musique et de poésie
D'art et de liberté éprise
Elle s'est fait prendre, elle est prise
Elle va mourir quoi qu'on en dise
Et ma chanson la mélancolise
La vie c'est du théâtre et des souvenirs
Et nous sommes opiniâtres à ne pas mourir
A traîner sur les berges venez voir
On dirait Jane et Serge sur le pont des Arts
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
Adieu le jazz adieu la nuit
Un état dans l'état d'esprit
Traité par le mépris
Comme le Québec par les Etats-Unis
Comme nous aussi
Ah ! le mépris ah ! le mépris" (source)

Alain Souchon, Rive gauche

Occis gêne

22/05/2006 06:32
452 lectures
"Un coeur qui bat, c'est une âme qui respire"

On dit toujours que l'histoire se répète. C'est sans doute vrai...
Les mots aussi, se suivent et se ressemblent...
Certaines personnes aiment se cacher derrière. Finalement, ils permettent de raconter une histoire, de se raconter des histoires et de donner un sens à la réalité. Quand elle en a un...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-016-9...

"Hangman, hangman, hold it a little while,
I Think I see my friends coming, Riding many mile.
Friends, you get some silver?
Did you get a little gold?
What did you bring me, my dear friends? Keep me from the Gallows Pole.
What did you bring me to keep me from the Gallows Pole?

I couldn't get no silver, I couldn't get no gold,
You know that we're too damn poor to keep you from the Gallows Pole.
Hangman, hangman, hold it a little while,
I think I see my brother coming, riding many a mile.
Brother, you get me some silver?
Did you get a little gold?
What did you bring me, my brother, to keep me from the Gallows Pole?

Brother, I brought you some silver, yeah.
I brought a little gold, I brought a little of everything
To keep you from the Gallows Pole.
Yes, I brought you to keep you from the Gallows Pole.

Hangman, hangman, turn your head awhile,
I think I see my sister coming, riding many mile, mile, mile.
Sister, I implore you, take him by the hand,
Take him to some shady bower, save me from the wrath of this man,
Please take him, save me from the wrath of this mad man.

Hangman, hangman, upon your face a smile,
Tell me that I'm free to ride,
Ride for many mile, mile, mile.

Oh yes, you got a fine sister, She warmed my blood from cold,
She warmed my blood to boiling hot to keep you from the Gallows Pole,
Your brother brought me silver, Your sister warmed my soul,
But now I laugh and pull so hard And see you swinging from the Gallows Pole

But now I laugh and pull so hard And see you swinging from the Gallows Pole
Swingin' on the gallows pole !" (source)

Led Zeppelin, Gallows pole

L'orange rit

21/05/2006 11:58
1.377 lectures
Le retour des beaux jours... Dans la rue, dans les parcs, dans l'air du moins...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-035...

"Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver

En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux

Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants

Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leur fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières

Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes là ne parlaient qu'en termes de profits

C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les innondations ont frappé les grandes villes

Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse

Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y air plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Au font l'intelligence qu'on nous avait donnée
N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné

Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité..." (source)

Les Cowboys Fringants, Plus rien

Star troc

19/05/2006 00:00
414 lectures
Changement de joueur...

"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile" (William Blake)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-098-d883e.jpg

"Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue St-Denis
J'te raconterai les souv'nirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque où vieillir
Était encore bien illusoire
Quand j'agaçais des p'tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor
Ces hivers enneigés
A construire des igloos
Et rentrer les pieds g'lés
Juste à temps pour Passe-Partout
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De la p'tit'école et d'la cour de récré ?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe final'ment
Comme une étoile filante

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bien souvent
On choisit pas mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
S'évanouissent ou se refoulent
Dans cette réalité crue
Qui nous embarque dans le moule
La trentaine, la bedaine
Les morveux, l'hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs
Travailler, faire d'son mieux
N'arracher, s'en sortir
Et espérer être heureux
Un peu avant de mourir
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De not' p'tit passage dans ce monde effréné
Après avoir existé pour gagner du temps
On s'dira que l'on était final'ment
Des étoiles filantes

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Juste comme ça, tranquillement
Pas loin du Carré Saint Louis
C'est qu'avec toi je suis bien
Et qu'j'ai pu l'goût d'm'en faire
Parce que tsé voir trop loin
C'pas mieux qu'd'regarder en arrière
Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans brume
Et les idéaux qui se cassent
La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine
Ça fait que si à soir t'as envie de rester
Avec moi la nuit est douce on peut marcher
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerais çà que tu sois pour un moment
Mon étoile filante

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester

Que des étoiles filantes" (source)

Les Cowboys Fringants, Les étoiles filantes

Ces ânes peints...

17/05/2006 05:56
423 lectures
Hi han...

N'est stupide que la stupidité... Cours, Forrest...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-011-0bcfb.jpg

"Silence les grillons
Sur les branches immobiles
Les arbres font des rayons
Et des ombres subtiles
Silence dans la maison
Silence sur la colline
Ces parfums qu'on devine
C'est l'odeur de saison
Mais voilà l'homme
Sous son chapeau de paille
Des taches plein sa blouse
Et sa barbe en bataille

Cézanne peint
Il laisse s'accomplir la magie de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien

Vibre la lumière
Chantez les couleurs
Il y met sa vie
Le bruit de son coeur
Et comme un bateau
Porté par sa voile
Doucement le pinceau
Glisse sur la toile
Et voilà l'homme
Qui croise avec ses yeux
Le temps d'un éclair
Le regard des dieux

Cézanne peint
Il laisse s'accomplir le prodige de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Quand Cézanne peint
Cézanne peint..." (source)

France Gall, Cézanne peint

Pigeon, pigé ?

14/05/2006 10:38
367 lectures
"Le pigeon frappe l'imaginaire des hommes. Très souvent associé à l'amour dans les croyances, les chansons et la poésie, emblème de l'alliance passée entre Dieu et les hommes, il deviendra le symbole international de la paix – la colombe et la branche d'olivier. Les navigateurs l'emportaient en mer : si une tempête devait les égarer loin de la côte, le pigeon saurait toujours retrouver la direction de la terre. Messager des banquiers, hommes d'affaires et journalistes au XIXe siècle, il devint en 1870 le seul point de contact des Parisiens assiégés avec le reste du pays. Son efficacité fut telle que toutes les armées d'Europe se dotèrent d'un service colombophile. Pendant la guerre de 14, il brava les bombes, les gaz et les balles pour porter les messages du front vers l'arrière. Si bien qu'à la fin du conflit, on lui décerna des médailles !" (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-026-4...

Toi, t'es mort !!!

"Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi

Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour

J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu

Amant heureux amant
Redites-le souvent
Une absence est toujours trop longue
Rien ne sert de courir le monde
L'amour passe et les feuilles tombent
Quand tourne la rose des vents

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi

Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour

J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu" (source)

Charles Aznavour, Les deux pigeons

Arrêt au port ?

12/05/2006 07:04
331 lectures
« Le moteur est le coeur d'un avion, mais le pilote est son âme. » Y a-t-il un pilote dans l'avion ?

Encore une nuit courte... Cette fois, c'est pour attraper le premier avion...
De l'air au ministère... Dans tous les sens du terme...
J'ai beau m'envoler, mes pensées restent à terre, là-bas...
Ils brassent de l'air... Nous aussi, peut-être... Qui sait ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0970-dddf5.jpg

"If you ever feel like you're gonna fall - oh I'll be there
And if you ever feel down or feel small - oh don't despair
And if you ever feel lost or feel alone - babe c'mon home

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Every time you turn around and wanna run - oh come to me
When every little dream comes undone - oh don't worry

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Ooooh, Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Ya we're flying (ya we're flying)- feels just like flying (feels just like flying)
We're such a long way up - from the ground
Yeah we're flying so high and,
We're never gonna come down:you and me" (source)

Bryan Adams, Flying

Salut ma biche...

10/05/2006 20:25
289 lectures
Oh capitaine, mon capitaine... On se dit toujours carpe diem... Et finalement on oublie, on fuit, au lieu de jouir... Parfois, on préfère renoncer, par peur de vivre, en se cachant derrière d'improbables prétextes... On le sait, tout est éphémère, mais le quotidien n'en reste que chimère, malgré nous...

En un instant tout bascule... La voiture devant pile, la nôtre freine tant qu'elle peut, l'animal terrorisé nous jette un regard avant le choc, puis est projeté après avoir heurté de plein fouet le véhicule qui s'arrête brusquement... On reste quelques instants le souffle coupé, conscients qu'on vient d'échapper au pire tout en ne pouvant pas vraiment en mesurer la portée... La musique, les rires et l'insouciance laissent la place à un silence de mort... On est là, arrêtés sur l'autoroute, immobiles, avant de reprendre nos esprits et de rejoindre la bande d'arrêt d'urgence...
Carpe diem, qu'ils disaient...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-084-79bf6.jpg

"Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour
Et le vieil Indien danse
Allez qu'on danse
Allez qu'on danse

Voici la mort
Et les putains sucent
Des géants et des nains
Et des cactus
Allez viens marchons sur les braises
Mais ne lâche pas ma main
Mais ne lâche pas ma main

Voici la mort
Viens, trinque avec le diable
Mais non c'est pas du vin
Oui mon Ange, c'est du sang
A la santé des guerres
A la santé du sang
A ta santé mon Père
Toi que je n'ai pas connu
A ta santé l'amour
A ta santé la mort
A ta santé Alger
A ta santé Sarajevo
A ta santé Pékin
A ta santé les droits de l'Homme
A ta santé l'homme
A ta santé l'amour
Fais-moi l'amour
Fais-moi l'amour... Maman ... Maman

Nos coeurs en sang
Et nos âmes en paix
De l'Amour dans les yeux
On rejoindra le ciel
Puisqu'il n'est pas un Dieu Qui nous comprenne
Viens danser sur le feu
Mets ta main dans la mienne

Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour" (source)

Saez, Voici la mort

Pro-Metz ?

03/05/2006 06:58
520 lectures
Que valent les promesses ? On peut être là pour l'autre, mais l'autre le veut-il vraiment ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-055-6...

"If you wait for me then I'll come for you
Although I've traveled far
I always hold a place for you in my heart
If you think of me If you miss me once in awhile
Then I'll return to you
I'll return and fill that space in your heart
Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
If you dream of me like I dream of you
In a place that's warm and dark
In a place where I can feel the beating of your heart

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face your smile
To be with you wherever you are

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face, your smile
To be with you wherever you are

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
Please say you'll be waiting

Together again
It would feel so good to be
In your arms
Where all my journeys end
If you can make a promise If it's one that you can keep, I vow to come for you
If you wait for me and say you'll hold
A place for me in your heart." (source)

Tracy Chapman, The promise

Corps... deux...

Asphyxie...

"Je suis pendu à votre cou dans les plus beaux de mes rêves mais je ne me réveille jamais près de vous et j'en crève" (Cali)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-077-1...

"Hold on to me love
you know I can't stay long
all I wanted to say was I love you and I'm not afraid, Oh!
can you hear me?
can you feel me in your arms?

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

I'll miss the winter
a world of fragile things
look for me in the white forest
hiding in a hollow tree(come find me)
I know you hear me
I can taste it in your tears

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

Closing your eyes to disappear
you pray your dreams will leave you here
but still you wake and know the truth
no one's there

Say goodnight
don't be afraid
calling me calling me as you fade to black

(Say goodnight...)
Holding my last breath
(don't be afraid...)
safe inside myself
(calling me calling me as you fade to black)
are all my thoughts of you
(sweet raptured light) it ends here tonight

Holding my last breath...
safe inside myself...
are all my thoughts of you...
sweet raptured light it ends here tonight...

Holding my last breath..." (source)

Evanescence, My last breath

La rue du quai...

30/04/2006 09:48
340 lectures
Les quais sont déserts...
Alors que les dernières personnes achèvent à peine leur folle nuit, d'autres errent déjà dans les rues vides...
Ici une statue représentant un chevalier qui se défait de la bête... Là quelques messages... Un bon mot galvaudé... Une expression reprise à la craie... Une revendication virulente ou désabusée... Des bouteilles au coin d'une vitrine, cachées sous un vieux banc, ou couchées dans l'herbe mouillée... Le bruit de l'eau à l'écluse ou dans la fontaine... Et au détour d'une rue, sur un mur banal, un « je t'aime » jeté à la face du monde... Message lu par son destinataire ?
Combien de fois nous a-t-on dit « je t'aime » ? Combien de fois la personne le pensait-elle ? Combien de fois était-elle prête à l'assumer ? Certaines personnes semblent avoir peur de l'amour. L'écrire, c'est le reconnaître, en quelque sorte...
Cette fois-ci, je rentre avec des croissants...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--3--5...

Et une jolie chanson, accompagnant une pub actuellement à la télé :

"The mind has so many pictures
Why can't I sleep with my eyes open
The mind has so many memories
Can you remember what it looks like when I cry

I'm Trying, trying to tell you
All that I can in a sweet and velvet tongue
But no words ever could sell you
Sell you on me after all that I have done

I'm only the one you love
Am I only the one in love?
The Lady Gloom and her hornets circling round
Is now before us, the screaming's done without moving
One little move and for sure you will be stung

I'm singing "Oh, Jerusalem oh, Jerusalem
See what he's picked up in the park"
Let's f**k this awful art party
Want you to make love to me and only to me in the dark

I'm only the one you love
Am I only the one in love?

We've traded in our snap shots
We're going through the motions
Into the view, I'm leaving you
Down Conduit Avenue into the early morning
Into the early morning
The one I love
Are you only the one I love ?" (source)

Rufus Wainwright, The one you love

L'environ ne ment... pas ?

Je sors enfin, comme un zombie... L'usure commence à être difficile à dissimuler... La pluie s'abat sur moi et jamais l'expression "ruisseler" n'aura eu autant de sens... L'averse fait rage, les éclairs tombent, l'orage gronde... La rue est à moi... Je m'arrête pour recevoir toutes ces larmes tombées du ciel et réfléchir... La folie me guette ?

"Si tu veux l'arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.04.06-003-8...

"Si tu es né dans une cité HLM
Je te dédicace ce poème
En espérant qu'au fond de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d'herbe
Et les mans faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose

{Refrain:}
C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales!

Pas de boulot, pas de diplômes
Partout la même odeur de zone
Plus rien n'agite tes neurones
Pas même le shit que tu mets dans tes cônes
Va voir ailleur, rien ne te retient
Va vite faire quelque chose de tes mains
Ne te retourne pas ici tu n'as rien
Et sois le premier à chanter ce refrain

{Refrain}

Assieds-toi près d'une rivière
Ecoute le coulis de l'eau sur la terre
Dis-toi qu'au bout, hé ! il y a la mer
Et que ça, ça n'a rien d'éphémère
Tu comprendras alors que tu n'es rien
Comme celui avant toi, comme celui qui vient
Que le liquide qui coule dans tes mains
Te servira à vivre jusqu'à demain matin!

{Refrain}

Assieds-toi près d'un vieux chêne
Et compare le à la race humaine
L'oxygène et l'ombre qu'il t'amène
Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne ?
Lève la tête, regarde ces feuilles
Tu verras peut-être un écureuil
Qui te regarde de tout son orgueuil
Sa maison est là, tu es sur le seuil...

{Refrain}

Peut-être que je parle pour ne rien dire
Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire
Mais si le béton est ton avenir
Dis-toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
J'aimerais pour tous les animaux
Que tu captes le message de mes mots
Car un lopin de terre, une tige de roseau
Servira la croissance de tes marmots !

{au Refrain}" (source)

Tryo, L'hymne de nos campagnes

Renaîs, sens !

27/04/2006 07:15
772 lectures
"Manier les mots, les soupeser, en explorer le sens, est une manière de faire l'amour..."

(Marguerite Yourcenar)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.04.06-006-4...

"I keep a close watch on this heart of mine
I keep my eyes wide open all the time
I keep the ends out for the tie that binds
Because you're mine, I walk the line

I find it very, very easy to be true
I find myself alone when each day is through
Yes, I'll admit that I'm a fool for you
Because you're mine, I walk the line

As sure as night is dark and day is light
I keep you on my mind both day and night
And happiness I've known proves that it's right
Because you're mine, I walk the line

You've got a way to keep me on your side
You give me cause for love that I can't hide
For you I know I'd even try to turn the tide
Because you're mine, I walk the line

I keep a close watch on this heart of mine
I keep my eyes wide open all the time
I keep the ends out for the tie that binds
Because you're mine, I walk the line" (source)

Joaquin Phoenix, I walk the line

Ta g...

26/04/2006 06:33
403 lectures
Putain d'insomnie... Mais qui ou quoi s'amuse à me réveiller tous les matins ? Peut-être ces oiseaux qui piaillent ou ces pigeons qui s'ébrouent dans la gouttière...
Where is my mind ?
L'aube est mon amie... Arrivé tôt au boulot, café... Première réunion, café... Deuxième réunion, café... Repas, café en terrasse... Troisième réunion, café... Cocktail, ouf quelques verres de bon Gewurtz !
Et c'est même pas ce putain de café inutile qui m'empêche de dormir... A se taper la tête...

Sinon, dehors il fait beau... On peut au moins profiter de la douceur extérieure... Mais vivement l'hiver, que ces enfoirés d'oiseaux se les pelent ailleurs...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--1--7...

"Regards affligés ...

Sophie de Nantes
Souvent quand elle se rappelait, revoyait,
Petite fille aux dents de lait, au milieu des jouets
Une maman chaude, un papa grand
Elle regrettait un peu, en dedans,
D'avoir toujours tourné en rond, sous la lampe comme un papillon

Sophie de Nantes aux amours gris sans envies
Aux hommes pressés, d'hôtels de nuit, hôtel d'ennui
Seule au réveil plus nue que nue
Sans s'étonner d'une fuite de plus
Encore une fois, tourner en rond, sous la lampe comme un papillon

Alors même si un jour futur, futur
Un gars se fout dans ta tête, coquette
Est-ce que ça a une importance ?
Est-ce que ça a encore un sens
Quand on a trop tourné en rond, sous la lampe comme un papillon" (source)

Pigalle, Sophie de Nantes

Nan... si !

22/04/2006 15:56
243 lectures
Un obstacle après l'autre...
La conférence est passée, un poids en moins...
De Nancy à Strasbourg, un même soleil et une envie de profiter des choses... Carpe diem, qu'ils disaient...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/21.04.06-nancy...

"En voyant le lit vide, elle le devint..."

Le silence et dors...

19/04/2006 00:00
322 lectures
"La nuit la plus sombre a une fin lumineuse..."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.10.2005-041...

"J'ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s'est moquée de moi
Et comme le ciel n'avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s'est moquée de moi

J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas

Je n'ai pas grand chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j'imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir

J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas" (source)

Indochine, J'ai demandé à la lune

Faux taux...

17/04/2006 15:50
274 lectures
Une photo un soir sur les quais, histoire d'oublier les pourcentages accessoires, bilans éphémères et autres évidences impossibles...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/19.10.2005-018...

"- Mais que regardez-vous donc ?
- Mais vous mademoiselle"

Saint bol de Pâques

16/04/2006 12:09
442 lectures
La Coupe est pleine... Enfin, vide en l'espèce...

La croix : chacun porte sa croix paraît-il... Surtout certains...
Les oeufs : ils sont brisés, y a pas à dire...
Le lapin : c'est comme le Père Noël, il a du oublier de passer...
Les cloches : ah là, c'est plus clair... Quoi que...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-004-8...

"La croix

La croix fut très tôt adoptée comme symbole par les chrétiens. Ceci peut paraître un peu paradoxal, puisque la christianisme se base sur la résurrection du Christ et que la croix est un symbole de mort.

Au IVe siècle, on crut découvrir la véritable croix du christ à Jérusalem et, au VIIe siècle, se répandit la coutume d'adorer la croix dans toutes les églises.


Les Œufs de Pâques

On ne trouve aucune mention aux oeufs dans les textes liturgiques. Cette coutume a donc des origines païennes. L'oeuf est un symbole de vie et de naissance. Dans de nombreuses mythologies, la terre et le ciel sont originaires d'un oeuf. Ainsi, selon un mythe chinois, le monde serait né d'un oeuf de tortue. Dans la mythologie finlandaise, c'est un oeuf d'or qui, en se brisant, donna naissance au ciel, à la terre et aux astres. Des mythes semblables nous viennent de Phénicie ou d'Hawaï. Des contes hindous associent l'oeuf et le soleil. Enfin, de nombreux contes retracent comment l'âme peut être enfermée dans un oeuf.

Mais l'oeuf peut aussi être un symbole de mort et de renaissance. Ainsi, de nombreux peuples déposaient des oeufs dans les sépultures.

L'introduction des oeufs dans les coutumes pascales daterait du XIIe siècle et les 1ers textes y faisant allusion en Europe datent du XVe siècle. On peut penser que cette coutume vient des symbole et des vertus associées aux oeufs.

Une autre hypothèse, plus pragmatique, lie cette tradition au Carême (voir Carnaval): pendant 40 jours, il est en effet interdit par l'Eglise de consommer des oeufs. Dès lors, on conservait les oeufs jusqu'à Pâques, où on les offrait aux enfants. On se mit aussi à les teindre. La coutume de décorer les oeufs est elle aussi très ancienne. Ainsi, en Ukraine, on développa l'art de décorer les oeufs au printemps dès la préhistoire. De même, les égyptiens et les perses avaient pour habitude de teindre des oeufs aux couleurs du printemps et de les offrir à leurs proches pour symboliser le renouveau de la vie. Les Croisés ramenèrent en France cette coutume qu'ils avaient découverte chez les coptes.

Entre la croix et l'oeuf existent plusieurs oppositions symboliques. Tout d'abord, la croix renvoie à la mort et l'oeuf à la vie. Ensuite, les deux symboles évoquent des conceptions de la temporalité (du point de vue psychosociologique) différentes : l'oeuf évoque le temps cyclique et l'éternel recommencement. A l'opposé, la croix est le signe d'un événement unique, la crucifixion du Sauveur, qui a changé le cours de l'histoire. On est ici dans un temps linéaire.


Le lapin de Pâque

Il semble qu'à l'origine, le lapin de Pâques était un lièvre. Ainsi, chez les Saxons, on honorait au printemps la déesse Eastre, qui a d'ailleurs donné son nom à Easter (Pâques en anglais). Le lièvre était l'animal emblématique de la déesse et est resté associé aux fêtes de Pâques. De manière similaire, dans les traditions celtiques et scandinaves, le lièvre était le symbole de la déesse mère.

Le mythe du lapin apportant des oeufs aux enfants se baserait sur une légende allemande : une pauvre femme, ne pouvant offrir des douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des oeufs dans le jardin avant d'y envoyer ses enfants. Ceux-ci, apercevant un lapin, pensèrent que c'était lui qui avait pondu les oeufs...


Les cloches

En signe de deuil, l'Église romaine interdit que les cloches sonnent pendant les 3 jours précédant la résurrection du Christ. Là est l'origine de la légende selon laquelle les cloches vont à Rome. D'après certaines versions, les cloches se font bénir par le pape et, pour d'autres, elles partent à la recherche des oeufs pour les enfants." (source)

Shake soupir

15/04/2006 00:02
725 lectures
“Secouez, secouez mouuuahhhhh...”

"Deux familles, égales en noblesse,
Dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène,
Sont entraînées par d'anciennes rancunes à des rixes nouvelles
Où le sang des citoyens souille les mains des citoyens.

Des entrailles prédestinées de ces deux ennemies
A pris naissance, sous des étoiles contraires, un couple d'amoureux
Dont la ruine néfaste et lamentable
Doit ensevelir dans leur tombe l'animosité de leurs parents.

Les terribles péripéties de leur fatal amour
Et les effets de la rage obstinée de ces familles,
Que peut seule apaiser la mort de leurs enfants,
Vont en deux heures être exposés sur notre scène.

Si vous daignez nous écouter patiemment,
Notre zèle s'efforcera de corriger notre insuffisance" (Roméo et Juliette, de William Shakespeare, l'intégralité du texte)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/02.04.06-006-f...

"A lovestruck romeo sings a streetsus serenade
Laying everybody low with me a lovesong that he made
Finds a convenient streetlight steps out of the shade
Says something like you and me babe how about it ?

Juliet says hey it's romeo you nearly gimme a heart attack
He's underneath the window she's singing hey la my boyfriend's back
You shouldn't come around here singing up at people like that
Anyway what you gonna do about it ?

Juliet the dice were loaded from the start
And I bet and you exploded in my heart
And I forget the movie song
When you wanna realise it was just that the time was wrong juliet ?

Come up on differents streets they both were streets of shame
Both dirty both mean yes and the dream was just the same
And I dreamed your dream for you and your dream is real
How can you look at me as if I was just another one of your deals ?

Where you can fall for chains of silver you can fall for chains of gold
You can fall for pretty strangers and the promises they hold
You promised me everything you promised me think and thin
Now you just says oh romeo yeah you know I used to have a scene with him

Juliet when we made love you used to cry
You said I love you like the stars above I'll love you till I die
There's a place for us you know the movie song
When you gonna realise it was just that the time was wrong juliet ?

I can't do the talk like they talk on tv
And I can't do a love song like the way it's meant to be
I can't do everything but I'd do anything for you
I can't do anything except be in love with you

And all I do is miss you and the way we used to be
All do is keep the beat and bad company
All I do is kiss you through the bars of a rhyme
Julie I'd do the stars with you any time

Juliet when we made love you used to cry
You said I love you like the stars above I'll love you till I die
There's a place for us you know the movie song
When you gonna realise it was just that the time was wrong juliet ?

A lovestruck romeo sings a streetsus serenade
Laying everybody low with me a lovesong that he made
Finds a convenient streetlight steps out of the shade
Says something like you and me babe how about it ?" (source)

Dire Straits, Romeo & Juliet

Un somme, nie !

13/04/2006 02:05
485 lectures
On aimerait bien, pourtant...

"Les hommes se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue" (Simone de Beauvoir)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/sainte-046-12f...

"Jamais une statue ne sera assez grande
Pour dépasser la cime du moindre peuplier
Et les arbres ont le coeur infiniment plus tendre
Que celui des hommes qui les ont plantés
Pour toucher la sagesse qui ne viendra jamais
Je changerai la sève du premier olivier
Contre mon sang impur d'être civilisé
Responsable anonyme de tout le sang versé

Fatigué, fatigué
Fatigué du mensonge et de la vérité
Que je croyais si belle, que je voulais aimer
Et qui est si cruelle que je m'y suis brûlé
Fatigué, fatigué

Fatigué d'habiter sur la planète Terre
Sur ce brin de poussière, sur ce caillou minable
Sur cette fausse étoile perdue dans l'univers
Berceau de la bêtise et royaume du mal
Où la plus évoluée parmi les créatures
A inventé la haine, le racisme et la guerre
Et le pouvoir maudit qui corrompt les plus purs
Et amène le sage à cracher sur son frère

Fatigué, fatigué
Fatigué de parler, fatigué de me taire
Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère
Quand la moitié du monde en assassine un tiers
Fatigué, fatigué

Fatigué de ces hommes qui ont tué les indiens
Massacré les baleines, et bâillonné la vie
Exterminé les loups, mis des colliers aux chiens
Qui ont même réussi à pourrir la pluie
La liste est bien trop longue de tout ce qui m'écoeure
Depuis l'horreur banale du moindre fait divers
Il n'y a plus assez de place dans mon coeur
Pour loger la révolte, le dégoût, la colère

Fatigué, fatigué
Fatigué d'espérer et fatigué de croire
A ces idées brandies comme des étendards
Et pour lesquelles tant d'hommes ont connu l'abattoir
Fatigué, fatigué

Je voudrais être un arbre, boire à l'eau des orages
Pour nourrir la terre, être ami des oiseaux
Et puis avoir la tête si haut dans les nuages
Pour qu'aucun homme ne puisse y planter un drapeau
Je voudrais être un arbre et plonger mes racines
Au coeur de cette terre que j'aime tellement
Et que ces putains d'hommes chaque jour assassinent
Je voudrais le silence enfin et puis le vent

Fatigué, fatigué
Fatigué de haïr et fatigué d'aimer
Surtout ne plus rien dire, ne plus jamais crier
Fatigué des discours, des paroles sacrées

Fatigué, fatigué
Fatigué de sourire, fatigué de pleurer
Fatigué de chercher quelques traces d'amour
Dans l'océan de boue où sombre la pensée

Fatigué, fatigué" (source)

Renaud, Fatigué

Pas laid...

12/04/2006 00:02
304 lectures
Parfois tout est beau... Parfois rien ne l'est...
Sacrée nouvelle ce soir... C'est incroyable, tout le monde se sépare, rien ne dure, tout est éphémère... Encore un chateau de paille soufflé...

Heureusement qu'il y a ceux qui courent après un ballon pour gagner des millions... Ah non, même ça...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.12.05-060-c...

"S'il était aussi facile de faire que de savoir ce qu'il faut faire, les chapelles seraient des églises et les chaumières des palais"

W. Shakespeare, Le marchand de Venise (paraît-il)

Poli ? Tique...

11/04/2006 00:02
305 lectures
Claaaaasse :

"La politique ne consiste pas à faire taire les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent" (Henri Queuille)

"En politique, ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai" (Talleyrand)

Pas claaaasse :

"Politiquement correct : les femmes qui refusent la fellation, on les appellera désormais les non-d'une-pipe" (Les Nuls)

"En politique vaut mieux participer qu'être parti pisser" (chais pas, mais pas faux...)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.12.2005-064...

Le texte de l'allocution de Dominique de Villepin, tiré de Libération :

«Depuis plusieurs semaines, notre pays connaît l'agitation. Les désordres dans les universités et les lycées menacent d'affecter la bonne organisation des examens de fin d'année. Les manifestations de voie publique mettent en danger la sécurité des jeunes. Tout cela commande désormais de trouver une issue rapide à la crise.
Les discussions conduites depuis une semaine par les présidents de groupes parlementaires, Bernard Accoyer et Josselin de Rohan, avec l'ensemble des partenaires sociaux, organisations étudiantes et lycéennes, m'amènent aujourd'hui à un constat.
Les conditions nécessaires à la confiance ne sont pas réunies ni du côté des jeunes, ni du côté des entreprises pour permettre l'application du contrat première embauche.
Sur le rapport des présidents des groupes parlementaires et des responsables de la majorité, j'ai proposé au président de la République, qui l'a accepté, le remplacement de l'article 8 de la loi pour l'égalité des chances par des mesures en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes les plus en difficulté. La nouvelle proposition de loi sera présentée dès ce matin.
Depuis plusieurs mois, toute mon action et celle du gouvernement ont été guidées par un impératif: apporter une réponse efficace aux milliers de jeunes de notre pays, à qui on ne propose aucun emploi.
J'ai voulu agir vite, parce que la situation dramatique et le désespoir de beaucoup de jeunes l'exigent.
J'ai voulu proposer une solution forte, parce que j'ai la conviction qu'au-delà de l'engagement nécessaire de l'Etat, seul un meilleur équilibre entre plus de souplesse pour les entreprises et plus de sécurité pour les salariés nous permettra de rompre avec le chômage dans notre pays.
Cela n'a pas été compris par tous, je le regrette.
Le débat est désormais ouvert, nous ne devons pas le refermer. Je propose donc d'engager une discussion sans a priori avec les partenaires sociaux sur la sécurisation des parcours professionnels, sur la précarité et l'insertion des jeunes dans l'emploi.
La crise révèle une anxiété sociale autant qu'un désir de modernisation. L'enjeu c'est de donner à chacun sa place, de créer des emplois, de créer de la croissance. L'enjeu c'est de préserver notre modèle social en l'adaptant, qu'il s'agisse de l'école, de l'université, de la place faite aux jeunes dans note société. Autant d'objectifs qui seront au coeur de l'action gouvernementale au cours des prochains mois.
Notre responsabilité, c'est de préparer l'avenir de notre pays. Je souhaite que nous nous retrouvions tous ensemble pour avancer. » (source Libération)


Oeuvre dard

Aïe... ça pique...
Les imbéciles en short, on n'en parle même pas...

"Je bois pour oublier. Mais j'ai tellement bu que je ne me rappelle plus ce que je dois oublier"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/07.09.05-063-c...

"Ô vous dont le travail est joie,
Vous qui n'avez pas d'autre proie
Que les parfums, souffles du ciel,
Vous qui fuyez quand vient décembre,
Vous qui dérobez aux fleurs l'ambre
Pour donner aux hommes le miel,

Chastes buveuses de rosée,
Qui, pareilles à l'épousée,
Visitez le lys du coteau,
Ô soeurs des corolles vermeilles,
Filles de la lumière, abeilles,
Envolez-vous de ce manteau !

Ruez-vous sur l'homme, guerrières !
Ô généreuses ouvrières,
Vous le devoir, vous la vertu,
Ailes d'or et flèches de flamme,
Tourbillonnez sur cet infâme!
Dites-lui: " Pour qui nous prends-tu ?

Maudit ! nous sommes les abeilles !
Des chalets ombragés de treilles
Notre ruche orne le fronton ;
Nous volons, dans l'azur écloses,
Sur la bouche ouverte des roses
Et sur les lèvres de Platon.

Ce qui sort de la fange y rentre.
Va trouver Tibère en son antre,
Et Charles neuf sur son balcon.
Va! sur ta pourpre il faut qu'on mette,
Non les abeilles de l'Hymette,
Mais l'essaim noir de Montfaucon ! "

Et percez-le toutes ensemble,
Faites honte au peuple qui tremble,
Aveuglez l'immonde trompeur,
Acharnez-vous sur lui, farouches,
Et qu'il soit chassé par les mouches
Puisque les hommes en ont peur !" (source)

Victor Hugo, Le manteau impérial

Mise au gin ?

07/04/2006 00:18
344 lectures
Non, non, juste un Château Grand Chêne Côtes du Brulhois qu'on avait acheté tantôt, pour l'occasion... Carpe diem, qu'ils disaient ? Finalement le jour aura été cueilli plus tard...

"Le silence lui même a quelque chose à taire"...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-008-6...

"Tu voudrais faire de moi une épouse modèle
En accords parfaits avec tes idéaux,
Tu voudrais faire de moi la réplique fidèle
D'une fille de magazines, de romans-photos,
Tu voudrais faire de moi une femme docile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.

Agis traite moi d'égal à égale
Loin du mariage et des voiles,
Si nous commettons l'erreur d'y croire
Voilà ce que nous serons plus tard,
De vieux chiens, rongeant leurs noces.

Au fond de moi envie d'harmonie parfaite
Message d'espoir à toutes mes soeurs défaites,
Combattez l'iniquité, relevez la tête,
Au fond de moi envie d'harmonie parfaite.

Les traditions restent sourdes à cet appel,
Pas question de sexe faible ni de sexe fort,
Je te le crie, je te le martèle,
C'est le deal de notre idylle la règle d'or.
Tu voudrais faire de moi une femme fossile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.

Tu voudrais faire de moi une épouse modèle
En accords parfaits avec tes idéaux,
Une poupée dont tu tires les ficelles,
Dont tu pourrais disposer à volonté,
Tu voudrais faire de moi une femme servile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.

Au fond de moi envie d'harmonie parfaite,
Message d'espoir à toutes mes soeurs défaites,
Combattez l'iniquité, relevez la tête,
Au fond de moi envie d'harmonie parfaite." (source)

Pauline Croze, Femme fossile

A la rue, elle

06/04/2006 07:43
1.313 lectures
"And isn't it ironic... don't you think
A little too ironic... and yeah I really do think..."
Alanis was right...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0814-a3ac5.jpg

La cigale , ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau
Elle alla crier famine
Chez la fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle
«Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'oût , foi d'animal,
Intérêt et principal .»
La fourmi n'est pas prêteuse ;
C'est là son moindre défaut.
«Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien : dansez maintenant.»

Muse hic

05/04/2006 00:02
278 lectures
Beaucoup de réglages à faire... Le mode automatique n'est finalement pas si aisé... On croit capturer un beau moment, fugace. On ne garde qu'une image pas très nette... L'expérience s'avère donc inutile. A chaque fois, c'est un éternel recommencement et une redécouverte... Chaque appareil a ses spécificités... Chaque cliché dépendra du contexte... De l'humeur, peut-être... Au final, juste quelques souvenirs qu'on ne pourra même pas vraiment partager...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-003-a...

"Dans les ténèbres j'ai contre-plongé,
J'ai du mal viser ou bien mal cadrer
J'ai pourtant le bonheur dans l'objectif,
J'ai brûlé tous les négatifs,

Malgré les mises au point,
Je suis floue.
Malgré les mises au point,
Je suis floue.

Le temps des rêves passe comme un bolide,
Dans l'instantané d'un polaroïd,
J'ai l'impression d'une vie de cliché,
Montrant mon coeur surexposé.

Malgré les mises au point,
Je suis floue.
Malgré les mises au point,
Je suis floue." (source)

Pauline Croze, Je suis floue

Tita nique

03/04/2006 00:01
458 lectures
Encore une croisière qui vire au naufrage... ça commence à faire beaucoup en ce moment... On aurait aussi pu appeler ça "La plage et la rage" ou "Pas de points mais des poings"...

"Dédale était cet architecte qui construisit, en Crète, le Labyrinthe pour le Minotaure et qui montra à Ariane comment Thésée pourrait en sortir. En apprenant que les Athéniens avaient trouvé le moyen de s'en échapper, le roi Minos fut aussitôt convaincu qu'ils n'auraient pu y réussir sans l'aide de Dédale. En conséquence, il emprisonna l'architecte et son fils dans ce même labyrinthe, ce qui tendrait à prouver l'excellence du plan de cet enclos, puisque sans indication, même son auteur ne pouvait en découvrir l'issue. Mais le grand inventeur n'était pas en peine pour si peu. Il dit à son fils :

La fuite peut être entravée par la terre et par l'eau
Mais l'air et le ciel sont libres.


et il fabriqua deux paires d'ailes, qu'il fixa avec de la cire à ses épaules et à celles de son fils Icare. Avant de prendre leur envol, Dédale recommanda à Icare de ne pas s'élever trop haut sur la mer, car, dit-il, en approchant de trop près le soleil, la cire pourrait fondre et les ailes se détacheraient. Mais comme tant d'histoires nous le montrent, la jeunesse ne tient guère compte de ce que disent les aînés. Tous deux s'élevèrent donc, légèrement et sans effort, et quittèrent la Crète ; le ravissement de ce nouveau et merveilleux pouvoir grisa l'adolescent. Il monta de plus en plus haut, refusant d'entendre les appels angoissés de son père. Et ses ailes se détachèrent. Il tomba dans la mer et les eaux se refermèrent sur lui. Ainsi Icare donna son nom à l'île proche et à la mer qui l'entoure." (source)

Mais où monte-t-il/elle ? Pourquoi le soleil se cache-t-il derrière lui/elle ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.09.05-026-5...

"Tita rêve d'un amour canicule,
Tita parle d'un monde funambule,
Tita crève dans le désert aride
Prise au piège de sa peur du vide.

Tita presse le pas cherche l'empire,
De l'ivresse aux couleurs de saphir,
Tita traîne au loin sa gorge sèche,
Verre sur verre elle ouvrira la brèche.

Depuis quelques années déjà elle erre
Dans la nuit l'écho de sa voix se perd.
Depuis quelques années déjà elle erre,
Dans la nuit l'écho de sa voix se perd.

Elle s'est laissée aveugler par le mal en elle enraciné
Elle ne veut plus mettre à la lumière son intimité blessée.
Oh blessée !

A force de flirter avec les extrêmes,
Tita de sa vie perd le sens même,
A force de repousser les limites,
Perpétuellement Tita prend la fuite.

Tita rêve d'un amour canicule
Tita parle d'un monde funambule,
Tita crève dans le désert aride,
Prise au piège de sa peur du vide." (source)

Pauline Croze, Tita

Grise... aïe

02/04/2006 13:25
411 lectures
La fête vire à la défaite... La gueule de bois se poursuit... Dimanche gris... Fuck...

"Ce qu'il nous faut faire pour permettre à la magie de s'emparer de nous c'est chasser les doutes de notre esprit. Une fois que les doutes ont disparu, tout est possible."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.03.06-012-7...

" Un café con sal. Ganas de llorar.
Mi mundo empezando a temblar,
presiento que se acerca el final.
No quiero ganar. Ahora eso qué más da.
Estoy cansada ya de inventar excusas que no saben andar.
Y sólo quedarán los buenos momentos de ayer que fueron de los dos.
Y hoy sólo quiero creer ...

que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo.

Nunca hubo maldad. Sólo ingenuidad.
Pretendiendo hacernos creer que el mundo estaba a nuestros pies.
Cuando el sueño venga a por mí en silencio voy a construir
una vida a todo color donde vivamos juntos los dos.
Y sólo quedarán los buenos momentos de ayer que fueron de los dos.
Y hoy sólo quiero creer...

que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo para siempre.

Y no puedo evitar echarte de menos
mientras das la mano a mi tiempo y te vas.
Yo siento que quiero verte y verte y pienso
que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo.
Que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida se pasa y yo me muero, me muero por ti." (source)

La oreja de Van Gogh, Puedes contar conmigo

Le petit Nico, las

31/03/2006 00:01
1.913 lectures
En farfouillant parmi les vieux cartons, on tombe sur des trésors. De celui-ci s'écoulent quelques livres, bibliothèque rose, verte... Et une série de petit Nicolas qui, même s'ils sentent le renfermé, n'en gardent pas moins un parfum de nostalgie particulier...

Extrait de Les vacances du petit Nicolas, "On a joué à la marchande" :

« Ce qu'il y a avec les filles, c'est que ça ne sait pas jouer, ça pleure tout le temps et ça fait des histoires. A l'hôtel, il y en a trois.
Les trois filles qu'il y a à l'hôtel s'appellent Isabelle, Micheline et Gisèle. Gisèle, c'est la soeur de mon copain Fabrice, et ils se battent tout le temps et Fabrice m'a expliqué que c'était très embêtant d'avoir une fille comme soeur et que si ça continuait, il allait quitter la maison.
Quand il fait très beau et que nous sommes à la plage, les filles ne nous gênent pas. Elles jouent à des jeux bêtes, elles font des tas de pâtés, elles se racontent des histoires et puis avec des crayons, elles se mettent du rouge sur les ongles. Nous, avec les copains, on fait des choses terribles. On fait des courses, des galipettes, du foot, on nage, on se bat. Des choses chouettes, quoi. »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.10.05-004-0...

"Ella, se desliza y me atropella.
Y, aunque a veces no me importe
sé, que el día que la pierda,
volveré a sufrir por ...
Ella, que aparece y que se esconde;
que se marcha y que se queda ;
que es pregunta y es respuesta ;
que es mi oscuridad, mi estrella.

Ella, me peina el alma y me la enreda ;
va conmigo pero no sé donde va.
Mi rival, mi compañera ;
que está tan dentro de mi vida y,
a la vez está tan fuera sé que volveré a perderme,
y la encontraré de nuevo
pero con otro rostro y otro
nombre diferente y otro cuerpo.
Pero sigue siendo ella, que otra vez me lleva ;
nunca me responde si, al girar la rueda...

Ella, se hace fría y se hace eterna ;
un suspiro en la tormenta,
a la que tantas veces le cambió la voz.
Gente que va y que viene y, siempre es
ella, que me miente y me lo niega ;
que me olvida y me recuerda.
Pero, si mi boca se equivoca,
pero, si mi boca se equivoca y,
al llamarla nombro a otra,
a veces siente compasión por este loco,
ciego y loco corazón.

Sea lo que quiera Dios que sea.
Mi delito es la torpeza de ignorar
que hay quien no tiene corazón.
Y va quemando, va quemándome y me quema.
Y, ¿si fuera ella?

Ella me peina el alma y me la enreda ;
va conmigo ... digo yo,
Mi rival, mi compañera; esa es ella.
Pero me cuesta cuando otro adiós se ve tan cerca.
Y, la perderé de nuevo, y otra vez preguntaré,
mientras se va y, no habrá respuesta.
Y, si esa que se aleja...
la que estoy perdiendo...
Y, ¿si esa era?. Y, ¿si fuera ella?

Sea lo que quiera Dios que sea.
Mi delito es la torpeza de ignorar
que hay quien no tiene corazón
Y va quemando, va quemándome y me quema.
Y, ¿si fuera ella?

...a veces siente compasión
por este loco, ciego y loco corazón.
¿Era? ¿quién me dice, si era ella?
Y, si la vida es una rueda y va girando
y nadie sabe cuándo tiene que saltar.
Y la miro... y, ¿si fuera ella? ¿si fuera ella?" (source)

Alejandro Sanz, Y si fuera ella

Grrrr niais

29/03/2006 00:03
450 lectures
Ah ce grenier... J'ai fui ma réunion et mes dossiers... De toute façon, je dois trouver une manière intelligente d'écouler mes congés maintenant... Je me retrouve le nez dans les cartons pourris, les vieux bibelots abîmés, les meubles abandonnés et la poussière... Ici de vieilles cartes postales d'avant la guerre, là quelques cadres familiaux, parfois même une peinture religieuse (!) cachée derrière une armoire depuis des années... Des bouts de lit d'enfant par ci, des restes de commode d'antan par là... Des carcasses de vélo, le squelette d'un moteur, de vieilles casseroles, un arrosoir en fonte... On pousse, on tire, on soulève, on porte, on jette... Jamais je n'avais vu ce grenier aussi vide, ce garage aussi dégagé, cette cave aussi dénudée... Et pourtant, il y a encore tant à faire...
Les visiteurs affluent... Des brocanteurs s'arrêtent... Un antiquaire vient faire des affaires... Des passants partent à l'escalade de la benne... Les voisins me parlent pour la première fois depuis des années...
J'arpente les pièces qui se vident doucement... pendant que je le peux encore... Dehors, il pleut.

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.03.06-017-c...

"Je me souviens, de ce musicien c'était l'automne à la maison
Je me souviens moi de ce musicien c'était l'automne sur son violon
Le temps n'est plus où passaient les violons quand tu étais à la maison
Il a tant plu depuis tant de saisons, le temps n'est plus aux violons.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide je passe l'été à écouter
Cette symphonie qui était si belle et qui me rappelle un amour infini.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide je passe ma vie à regarder
Les oiseaux qui passent comme des menaces
Et j'entends l'automne, je n'attends personne.

Je me souviens de ce musicien un soir d'adieu à la maison
Je me souviens moi de ce musicien et de l'adieu sur son violon
Et chaque année lorsque l'année est finie, j'entends le violon de septembre
Et le passé comme une symphonie fait son entrée dans cette chambre.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe la nuit à écouter
Cette symphonie, aujourd'hui finie et qui me rappelle que tu étais belle.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide je passe ma vie à regarder
Les oiseaux qui passent comme des menaces
Et j'entends l'automne, je n'attends personne.

Moi dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe ma vie à écouter
Cette symphonie qui était si belle et qui me rappelle un amour fini.

Dans la maison vide, dans la chambre vide, je passe ma vie à regarder
Les oiseaux qui passent comme des menaces
Et j'entends l'automne, je n'attends personne."

Michel Polnareff, Dans la maison vide

Scène des ménages...

A mon arrivée, en retard, ils sont déjà tous en train de s'affairer. La cour commence à se remplir de vieux meubles abîmés et autres objets promis à la déchèterie. En entrant dans la maison, cette impression de grand départ se confirme : bientôt, il n'y aura plus rien ici, hormis les souvenirs de plus de trente-cinq ans de vie familiale... Difficile d'imaginer ce qu'ils peuvent ressentir... Pour moi aussi, pour la première fois, je dois définitivement me couper de mes racines et délaisser ce point de chute sûr. Dans quelques jours, il n'y aura plus de retour possible au bercail en cas de besoin... La journée se passe donc à trier ce que j'emporterai cette fois définitivement avec moi, et tout ce dont je vais vraiment me séparer. L'heure du grand ménage, encore...

Les tiroirs révèlent des trésors oubliés... Des souvenirs d'antan rejaillissent... Un vieux stylo, quelques crayons... Un visage familier sur une photo écornée, une carte postale... Une lettre d'un amour adolescent... Et ce cahier... Une note amicale dans un livre, des revues... La vieille machine à écrire se cache sous la poussière, les affiches jaunissent aux murs... Bientôt il n'y aura que le vide, encore...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-015-4...

"I was five and he was six
We rode on horses made of sticks
He wore black and I wore white
He would always win the fight

Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down.

Seasons came and changed the time
When I grew up, I called him mine
He would always laugh and say
"Remember when we used to play ?"

Bang bang, I shot you down
Bang bang, you hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, I used to shoot you down.

Music played, and people sang
Just for me, the church bells rang.

Now he's gone, I don't know why
And till this day, sometimes I cry
He didn't even say goodbye
He didn't take the time to lie.

Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down..." (source)

Nancy Sinatra, Bang bang

Sous rire

26/03/2006 10:16
1.503 lectures
Le vide...
Halètement inutile...
Assourdissant silence...

J'arpente à nouveau la ville à la recherche de ses petits détails. Ici une déclaration amoureuse à la craie sur un mur anodin. Là un vieil autocollant déchiré sur une gouttière sale. Là-bas une petite sculpture discrète contemplant les passants. Prendre la peine de s'arrêter et de regarder...

Malgré l'alcool, la trajectoire du ballon me crucifie. Coup de massue... Dépit et rage reprennent le dessus. Nous hurlons notre frustration...
"Ce soir nous serons vainqueurs
Malgré toutes nos souffrances
Les meilleurs dans la violence
Dans le sang et la démence"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-002-6...

Si tu veux que les rêves sortent
comme un bateau s'inonde
détruis les ombres, détruis les ombres
et répands-toi
comme un éclair sur les rancoeurs
des âmes pudibondes
elles auront toujours de quoi suffoquer, crois-moi

Si tu veux battre le coeur
comme un tonnerre gronde
n'obstine que l'âme, cette seule denrée,
puis défends-toi
contre la vertu de ceux pour qui l'amour
n'est qu'un mouvement que l'on fait de haut en bas

{Refrain: x2}
Oublie le reste du monde
oublie le reste du monde
oublie le reste du monde
car le monde t'oubliera

Ne rate pas cette danse que l'on te propose
que toutes tes nuits vomissent les jours sans lendemains
soit nébuleuse, comète ou albatros
mort au malin {x3}

{Refrain, x2}
Oublie cette vie sous la chaleur des cellophanes
oublie l'esquive des dos courbés, sois matador !
"Pour les impures, pour les profanes"
Merde à la mort (x3)

{Refrain, x4}
Oublie le reste du monde
car le monde t'oublie toujours..

Luke, Le reste du monde

Game ovaire

24/03/2006 00:08
433 lectures
"- Qu'est-ce que tu fabriques ?
- T'as oublié tes chaussures.
- Ça fait quoi au juste, de jamais rien ressentir ?
- [Casse toi avec ta poubelle !! Conard... ]
- Imagine une petite fille, à qui on a toujours appris... à avoir peur depuis qu'elle est en âge de comprendre. Imagine qu'on lui ait appris à avoir peur de la lumière du jour. Qu'on lui ait appris que c'était son ennemie. Que ça lui ferait du mal. Et que par une journée ensoleillée, tu lui demandes d'aller jouer dehors avec toi. Qu'elle ne veuille pas. Tu ne pourrais pas être fâché contre elle.
- Je l'ai bien connue, cette petite fille et j'ai vu la lumière dans son regard. Et tu pourras faire ou dire ce que tu veux, c'est toujours ça que je vois.
- On est comme on est, il ne faut pas croire que les gens changent...

[...]

- Pourquoi ?
- Pourquoi ? Tu as été une expérience pour elle. Elle a pu s'exercer. J'ai jeté une souris au serpent. Estella a appris à chasser et à avaler sa proie toute crue. Tu n'as pas été un défi très difficile à relever... De toute façon... tu as aimé ça. Et je t'avais mis en garde il y a des années. Tu n'étais pas obligé de le faire. Je t'avais dit qu'elle te ferait beaucoup de mal... Tu es d'accord ? C'est toi qui as choisi de ne pas écouter... Eh ben... Tu devrais regarder le bon côté des choses... Nous sommes reliés les uns aux autres, toi, Estella et moi. Une pyramide de douleur... Ce n'est pas de l'amour, mais c'est un vrai lien. Nous sommes ensemble.
- Donnez moi votre main... Vous savez ce que c'est ? C'est mon coeur, et il est brisé...Vous le sentez ?
- [Acquiesçant] Je regrette... Je regrette..."

(De Grandes Espérances - Great Expectations)


Finn a mal. Mais Finn se relèvera, et l'histoire la punira, encore. Au final, on se demandera qui aura été le plus malheureux... Pour ceux qui n'ont pas vu le film, ce sera elle...
Comme lui, j'ai mal. D'autant plus que je le savais. Fucking conscience... Elle voudrait que je la déteste, mon Estella, elle fait tout pour ça et le reconnaît. Ce serait si facile... Il suffirait de penser à ces mensonges, à cette fausseté, à cette lâcheté surtout, à cet ange... Mais non... Je ne vais pas faire ce qu'il serait normal que je fasse... Ce sera dur, mais je vais croire en une certaine sincérité, malgré la situation. Je vais me souvenir de ces sourires, de cette langue, de cette bouche, de cette peau, de ce sein, de ce ventre, de cette odeur, de ces étreintes et de ces gémissements. Ce ne sera pas facile, mais je vais me rappeler sa beauté, ses bons mots, son espièglerie et son charme. Sa magie et le bien qu'elle m'a fait durant ces quelques semaines, même si elle s'est appliquée à tout salir. Je vais ravaler ma fierté (et ça n'arrive pas souvent...) et garder ces bons moments, m'accrocher à l'expérience, tirer le bon de son mal et lui donner une leçon d'honnêteté. Tout en ne faisant pas de concessions et en rendant tous les coups, comme promis. Moi, je tiens parole...
Estella, un jour tu devras arrêter de jouer. Pas forcément pour toi, mais pour elle. Faire mal n'atténuera pas ta propre douleur... Je te souhaite, sincèrement, du fond de ce petit coeur que tu as maladroitement essayé de briser, de trouver un adversaire qui en vaille la peine. Parce que vous devez en valoir la peine, même si tu t'efforces de convaincre du contraire. En attendant, pour moi c'est game over. Salut miss, merci pour la leçon, je t'embrasse... et au joueur suivant (s'il n'a pas déjà commencé la partie...).

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0901-0299c.jpg

"Don't bother saying you're sorry.
Why don't you come in ?
Smoke all my cigarettes - again.
Every time I get no further.
How long has it been?
Come on in now,
Wipe your feet on my dreams.

You take up my time,
Like some cheap magazine,
When I could have been learning something.
Oh well, you know what I mean.

I've done this before.
And I will do it again.
Come on and kill me baby,
while you smile like a friend.
And I'll come running,
Just to do it again.

You are the last drink I never should have drunk.
You are the body hidden in the trunk.
You are the habit I can't seem to kick.
You are my secrets on the front page every week.
You are the car I never should have bought.
You are the train I never should have caught.
You are the cut that makes me hide my face.
You are the party that makes me feel my age.

Like a car crash I can see but I just can't avoid.
Like a plane I've been told I never should board.
Like a film that's so bad but I've gotta stay til the end.
Let me tell you now,
It's lucky for you that we're friends."

Pulp, Like a friend (De Grandes Espérances) (source)

Paire due ?

22/03/2006 20:50
853 lectures
Retour au quotidien... Un peu plus déboussolé peut-être...

"Car dans cet ailleurs insaisissable, la rencontre de l'autre, en fait du même, rassure. C'est l'oasis de compréhension au milieu de l'Océan Solitude. Pourtant, il faut bien admettre que Charlotte et Bob ne s'échangent que peu de mots. Leur amitié amoureuse se construit sur des regards, des gestes tendres et attentionnés, de la complicité, de l'écoute, de la liberté, cet échange magique et silencieux qui semble avoir déserté leurs quotidiens bien cadrés. La sourde alchimie se précipite alors sur une partition musicale très soignée, à laquelle ont notamment participé Air (déjà sur Virgin Suicides) et Kevin Shields. Bob et Charlotte semblent d'ailleurs tout aussi dépourvus face à cette rencontre inattendue, incapables de la traduire en mots, tout en sachant qu'ils ne s'oublieront jamais. Car même si elle change leur vie, cette rencontre se doit d'être éphémère, et c'est probablement aussi ce qui en fait sa beauté..." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/lost-in-transl...

"I could feel at the time
There was no way of knowing
Fallen leaves in the night
Who can say where they're blowing
As free as the wind
And hopefully learning
Why the sea on the tide
Has no way of turning

It was fun for a while
There was no way of knowing
Like dream in the night
Who can say where we're going
No care in the world
Maybe I'm learning
Why the sea on the tide
Has no way of turning

I could feel at the time
There was no way of knowing
Fallen leaves in the night
Who can say where they're blowing
As free as the wind
And hopefully learning
Why the sea on the tide
Has no way of turning" (source)

More than this

Et la version chantée par Bill Murray en prime, sur le site of' : site (rubrique musique, sélectionner un extrait)

Alone in the dark ?

13/03/2006 21:53
275 lectures
"When you walk through a storm,
Hold your head up high,
And don't be afraid of the dark,
At the end of a storm, there's a golden sky,
And the sweet silver song of a lark.

Walk on through the wind,
Walk on through the rain,
Though your dreams be tossed and blown...

Walk on, walk on, with hope in your heart,
And you'll never walk alone,
You'll never walk alone...

Walk on, walk on, with hope in your heart,
And you'll never walk alone,
You'll never walk alone..." (Source)

Eh ben faudrait peut-être vous bouger le cul si vous ne voulez pas que ça change !
Remarque, ils s'en tapent...
Taper, taper...

"Tous les mecs se déchainent
Devant la Télé
St Etienne, Bourg La Reine
Tous des enculés!
Dans les gradins c'est l'enfer!
Ecoutez les supporters:
Football, football, football
Allez allez allez!
Courrez! courrez! courrez!
Allez, allez, allez!
Tapez! dans le ballon
Tapez! sur le voisin
Football football football
Football football footbal" (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/03.08.05--52--...

Quelques heures après le spectacle des imbéciles en short, il fait donc à nouveau beau. Jusqu'au prochain match ?

On essaie bien de me pourrir la journée en réunion, mais ils n'y arrivent pas. Les nuages n'existent pas, seul compte l'horizon, dégagé...


From ages...

11/03/2006 11:22
1.183 lectures
Depuis tout petit, le coiffeur, c'est quelque chose. Bien sûr, on paie pour se faire défigurer et on vous force à discuter de tout et n'importe quoi, mais c'est aussi une retombée dans nos souvenirs et sensations d'enfance. Etre livré aux mains inconnues qui vous massent la tête pendant le shampoing... Sentir le métal froid contre son oreille retournée... Souffler pour faire virevolter un cheveu accroché au sourcil... Entendre le cliquetis des ciseaux qui s'agitent... Sentir ronronner le rasoir électrique et parcourir doucement votre nuque... Enfin, c'est toute une histoire...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.11.2005-069...

"Raphaël Poulain n'aime pas : pisser à côté de quelqu'un. Il n'aime pas surprendre sur ses sandales un regard de dédain. Sortir de l'eau et sentir coller son maillot de bain.

Raphaël Poulain aime : arracher de grands morceaux de papier peint. Aligner toutes ses chaussures et les cirer avec soin. Vider sa boîte à outils, bien la nettoyer... et tout ranger, enfin...

[...]

Amandine Poulain n'aime pas : avoir les doigts plissés par l'eau chaude du bain. Etre par quelqu'un qu'elle n'aime pas, effleurée de la main. Avoir les plis des draps imprimés sur la joue le matin.

Amandine Poulain aime : les costumes des patineurs artistiques sur TF1. Faire briller le parquet avec des patins. Vider son sac à main, bien le nettoyer... et tout ranger, enfin.

[...]

Privée du contact des autres enfants, ballotée entre la fébrilité de sa mère et la distance glaciale de son père, Amélie n'a de refuge que dans le monde qu'elle invente. Dans ce monde, les disques vynil sont fabriqués comme des crèpes. Et la femme du voisin, dans le coma depuis des mois, a en réalité choisi d'effectuer d'une traite la totalité de ses heures de sommeil : "comme ça je pourrai rester éveillée jour et nuit le reste de ma vie".

Le seul ami d'Amélie s'appelle Le Cachalot. Malheureusement l'ambiance familiale a rendu le poisson rouge neurasthénique et suicidaire. Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Pchhhh pchhhhh Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii crrrr crrrr crrrrr Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Plouc... Les tentatives de suicide de Cachalot ne faisant qu'augmenter le stress maternel, une décision est prise : "asseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeez"

[...]

Parfois, le vendredi soir, Amélie va au cinéma.

(Amélie) "J'aime bien me retourner dans le noir et contempler les visages des autres spectateurs... Puis, j'aime bien repérer les petits détails que personne ne verra jamais... Par contre, j'aime pas dans les vieux films américains quand le conducteur regarde pas la route."

[...]

Amélie n'a pas d'homme dans sa vie. Elle a bien essayé une fois ou deux, mais le résultat n'a pas été à la hauteur de ses espérances.

En revanche, elle cultive un goût particulier pour les tout petits plaisirs : plonger la main au plus profond d'un sac de grain, briser la croûte des crèmes brûlées avec la pointe de la petite cuillère... et faire des ricochets sur le canal St. Martin."

Amélie Poulain

FootBâle

"[...] Notre première motivation a surtout été de faire partager à tous cette formidable aventure humaine que sont les Ultra Boys 90, en rappelant les origines, les débuts chaotiques dans le virage, l'apparition de la mentalité ultra, les crises, les joies, les peines, ou comment un groupe parti de rien est devenu l'incontestable leader des gradins de la Meinau. C'est pour que chacun puisse aussi se rappeler que nous n'avons pas toujours été aussi nombreux, aussi bien organisés, ni aussi bien compris. Bien sûr, l'autre leçon à tirer est que rien n'est jamais acquis, beaucoup sont conscients de tout ce qu'il reste à faire, ne serait-ce que pour faire tourner le groupe au quotidien. Chacun en tirera donc ce qu'il veut au gré des souvenirs qu'il pourra y puiser, en se rappelant de tel match, tel déplacement ou tel tifo."

Ultra Boys 90, 1990-2005

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-troyes-011...

"T'as grandi près des docks
Et dès ton plus jeune âge
L'alcool et le pub rock
Cotoyaient le chômage
Debout sur la tribune
Tu clames les chants de guerre
Comme tu n'as pas une thune
Tu oublies la misère

Tout l'espoir de la ville
Repose sur ce ballon
Qui va taper dans le mille
Comme une révolution
Journalistes et médias
Disent n'importe quoi
Hooligan ou Ultra
Ils ne te connaissent pas

Les caméras se braquent
Car sur le front des stades
T'es passé à l'attaque
Comme tous tes camarades
Debout dans le virage
Il n'y a plus de chômage
Il n'y a que des supporters
Qui chantent et qui sont fiers !

Allez allez allez allez !" (source)

Molodoï, UHT

Au vert dose...

08/03/2006 20:32
280 lectures
Feu vert : on avance. Encore un bout de chemin... Météo pluvieuse, mais route dégagée, a priori...
Sous les dossiers, la plage ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/photos-113-096...

"Where have all the good men gone
And where are all the gods?
Where's the street-wise Hercules
To fight the rising odds?
Isn't there a white knight upon a fiery steed?
Late at night i toss and i turn and i dream of what I need

(Chorus)
I need a hero
I'm holding out for a hero 'til the end of the night
He's gotta be strong
And he's gotta be fast
And he's gotta be fresh from the fight
I need a hero
I'm holding out for a hero 'til the morning light
He's gotta be sure
And it's gotta be soon
And he's gotta be larger than life(larger than life)

Somewhere after midnight
In my wildest fantasy
Somewhere just beyond my reach
There's someone reaching back for me
Racing on the thunder and rising with the heat
It's gonna take a superman to sweep me off my feet

Up where the mountains meet the heavens above
Out where the lightning splits the sea
I could swear that there's someone somewhere
Watching me

Through the wind and the chill and the rain
And the storm and the flood
I can feel his approach
Like the fire in my blood(like a fire in my blood x4)

hero

i need a hero
I'm holding out for a hero 'til the morning light
and he's gotta be sure
And it's gotta be soon
And he's gotta be larger than life

hero

oh I need a hero
I'm holding out for a hero 'til the end of the night
He's gotta be strong
And he's gotta be fast
And he's gotta be fresh from the fight
i need a hero" (source)

Shrek, Holding out for a hero

D'essence

17/02/2006 18:54
359 lectures
"- Ces trois mots réunis reflètent ce que je ressens."
"- Mon épée, prends-la. Maître Sans Nom devra repartir avec elle. Flocon de Neige et moi ne serons jamais séparés. Qu'il en soit de même pour nos épées..."
"- Noble guerrier, je souhaiterais dire un mot pour mon Maître. Avec tout le respect que je vous dois, en tant que servante je suis aux côtés de mon Maître depuis l'âge de 8 ans. Il m'a enseigné l'art de l'épée. Il m'a inculqué l'honnêteté. Quelque voie qu'il choisisse, elle est empreinte de droiture. Ce qu'il vient de vous écrire est lourd de signification. Maître Sans Nom, je vous supplie de l'écouter."
"- Qu'a-t-il écrit ? Qu'a-t-il tracé à ton intention ?"
"- Unis sur terre..."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.10.05-091-a...

"Quand je suis ivre, ivre de tristesse,
Quand je suis ivre, ivre de détresse,
Je voudrais tant dégriser et retrouver les couleurs,
Qui se sont effacées, ne sont plus que des ombres.

Quand je suis ivre, ivre de d'insouciance,
Quand je suis ivre, ivre d'espérance,
J'en reprends une gorgée, me pardonne mes déboires,
Jusqu'à les oublier, les chasser de ma mémoire.

Quand je suis ivre, ivre de douceur,
Quand je suis ivre, ivre de tendresse,
J'en savoure le goût intense, qui envahit mon palais,
J'aimerais qu'à tout jamais, il y tienne résidence.

Quand je suis ivre, ivre de plaisir,
Quand je suis ivre, ivre de bonheur,
Je ne veux pas dessoûler, je garde en secret la source,
Qui m'a tant exaltée, pour m'y désaltérer,

Encore, encore..." (source)

Pauline Croze, Quand je suis ivre

Peau aime

Ils les distribuent avec empressement, comme des petits pains... Les grenades ne demandent plus qu'à être expédiées maintenant, histoire de faire pleurer les plus agressifs, et les autres... Le camion à eau se met en place, les boucliers sont lustrés, les casques enfilés... Pourtant, guère de tension palpable, malgré l'ampleur de la manifestation annoncée et redoutée... Finalement ils battent même le pavé dans une ambiance plutôt bon enfant, derrière leurs slogans aussi revendicatifs que colorés... Bolkestein n'a qu'à bien se tenir ! Et pourtant... A peine arrivés, ils repartent déjà, la marche n'ayant finalement qu'une durée de vie très éphémère...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/14.02.2006-020...

"Ce ne sont pas des mains d'altesse,
De beau prélat quelque peu saint,
Pourtant une délicatesse
Y laisse son galbe succinct.

Ce ne sont pas des mains d'artiste,
De poète proprement dit,
Mais quelque chose comme triste
En fait comme un groupe en petit ;

Car les mains ont leur caractère,
C'est tout un monde en mouvement
Où le pouce et l'auriculaire
Donnent les pôles de l'aimant.

Les météores de la tête
Comme les tempêtes du coeur,
Tout s'y répète et s'y reflète
Par un don logique et vainqueur.

Ce ne sont pas non plus les palmes
D'un rural ou d'un faubourien ;
Encor leurs grandes lignes calmes
Disent : " Travail qui ne doit rien. "

Elles sont maigres, longues, grises,
Phalange large, ongle carré.
Tels en ont aux vitraux d'églises
Les saints sous le rinceau doré,

Ou tels quelques vieux militaires
Déshabitués des combats
Se rappellent leurs longues guerres
Qu'ils narrent entre haut et bas.

Ce soir elles ont, ces mains sèches,
Sous leurs rares poils hérissés,
Des airs spécialement rêches,
Comme en proie à d'âpres pensers.

Le noir souci qui les agace,
Leur quasi-songe aigre les font
Faire une sinistre grimace
A leur façon, mains qu'elles sont.

J'ai peur à les voir sur la table
Préméditer là, sous mes yeux,
Quelque chose de redoutable,
D'inflexible et de furieux.

La main droite est bien à ma droite,
L'autre à ma gauche, je suis seul.
Les linges dans la chambre étroite
Prennent des aspects de linceul,

Dehors le vent hurle sans trêve,
Le soir descend insidieux...
Ah ! si ce sont des mains de rêve,
Tant mieux, - ou tant pis, - ou tant mieux !" (source)

Paul Verlaine, Mains

Le vers dicte

13/02/2006 23:52
378 lectures
On regarde tous le bout de nos pieds... Les nouvelles ne sont pas bonnes... Chaque semaine semble être un nouveau couperet... L'après-midi est plus léger... Demain la manif égayera peut-être la journée... En attendant des lendemains qui chantent ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.12.05-015-8...

"Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.

Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d'aise
Ses petits pieds si fins, si fins.

- Je regardai, couleur de cire,
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, - mouche au rosier.

- Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s'égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal.

Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : " Veux-tu finir ! "
- La première audace permise,
Le rire feignait de punir !

- Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
- Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : " Oh ! c'est encor mieux !...

Monsieur, j'ai deux mots à te dire... "
- Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D'un bon rire qui voulait bien...

- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près." (source)

Rimbaud, Première soirée

Des enchantements..

Misère, encore un déménagement... Heureusement qu'il y a l'apéro... A peine le temps de rentrer, que déjà il faut repartir. L'ambiance est morose, on s'en rend compte en entrant dans la pièce. La discussion n'est pas plus joyeuse... Heureusement qu'il y a l'apéro... Le timing est serré, me revoilà à traverser la ville. A bout de souffle, le premier comme toujours... Heureusement qu'il y a l'apéro... Puis un autre... Bientôt il n'y en aura plus avec lui. Je suis un peu triste, même si je ne le montre pas, et les apéros à répétition m'insufflent une certaine légèreté... C'est l'heure, il faut repartir. Il fait froid, humide. Ils ont du retard. Je suis gelé... Heureusement qu'il y a l'apéro. Ils n'en sont pas à leur premier non plus. Sacrée bande de soiffards... Le timing, encore. Je cours, mais n'arrive pas à l'heure malgré tout, la banderole a déjà disparu. Heureusement, il y en a une deuxième peu après. Je ne rate pas cette seconde chance... 20h05, ouf, fini de courir. Le reste est habituel : joie, puis déception. Au coup de sifflet final, la classique gueule de bois. Mes apéros n'y sont pour rien... Heureusement, je vais me réchauffer physiquement et moralement...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-ajacc-007-...

"I heard there was a secret chord
That david played and it pleased the lord
But you don't really care for music, do you?
Well it goes like this:
The fourth, the fifth, the minor fall and the major lift
The baffled king composing hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah

Well your faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrough ya
She tied you to her kitchen chair
She broke your throne and she cut your hair
And from your lips she drew the hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah

Well, maybe I've been here before
I've seen this room and I've walked this floor
I used to live with leonard before I knew ya
I've seen your flag on the marble arch
But love is not a victory march
It's a cold and it's a broken hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah

There was a time when you let me know
What's really going on below
But now you never show that to me do ya
But remember when I moved in you
And the holy dove was moving too
And every breath you drew was hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah

And maybe there's a God above
But all I've ever learned from love
Was how to shoot somebody who outdrew ya
Well it's not a cry that you hear at night
It's not somebody who's seen the light
It's a cold and it's a broken hallelujah

Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah
Hallelujah, hallelujah, hallelujah, halle...
It's not what you're told
It's not her face
It's not his touch
In the room you both share
Where he's gone when he loved
When your time and your memory fills your dreams
When you're honest and together
Together no more
No more
Hallelujah, until you're nothing
Hallelujah, baby, until she's everywhere
Hallelujah, until together you are somewhere I'd lost
Hallelujah, hallelujah." (source)

Jeff Buckley, Hallelujah

Mi hyène ?

10/02/2006 21:49
357 lectures
Finalement, Nancy c'est plutôt mignon. Après la neige et la grêle, il fait un ciel bleu magnifique, et le soleil rasant fait resplendir les trottoirs. Le centre est plutôt agréable, plus que dans mes souvenirs grisés, et la place Stanislas est superbe, même si je suis d'habitude peu fan des dorures... Je tue donc le temps en déambulant et en redécouvrant, occupant mon esprit et les deux heures restantes comme je peux... Fucking obsession...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0941-457ef.jpg

"Me vuelvo loca porque no sé dónde estás,
mis celos envenenan mi vida y mi paz,
y van corriendo por mis venas, queman,
cada vez que tú te vas, y mi razón,
no acepta más que esta obsesión que duele.
Celos, son puñales que se clavan
en el fondo de mi alma
y me van a destrozar.
Celos, que son más que una locura,
que me hunde en la amargura
de un amor irracional.
Celos, que se calman cuando duermes,
y en tus brazos me retienes,
y eres mío nada más.
Sólo mi aliento llenará la oscuridad.

Cruzando el aire tus pensamientos se van,
me desespero porque no sé dónde irán,
y son mis celos un martirio, sufro,
y conmigo acabarán, y mi razón,
no acepta más que esta obsesión que duele.

Celos, son puñales que se clavan... " (source)

Tamara, Celos

D'eux

03/02/2006 22:24
262 lectures
"Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/26.08.05-012-2...

Star Wars est dans la rue...

"Dans le concept métaphysique chinois, le yin et le yang sont les éléments primordiaux et opposés de l'univers. Le yin et le yang sont en symbiose, complémentaires. Ils se retrouvent dans tous les aspects de la vie.

Par exemple :
* Le yin est associé à la Lune qui représente la part féminine de la nature et désigne à l'origine la partie ombragée de la colline.
* Le yang est associé au Soleil qui représente la part masculine de la nature et désigne à l'origine la partie ensoleillée de la colline.

[...]

Le symbole yin-yang [...] représente le Tao résultant de la dynamique de ces deux principes, l'unité au-delà du dualisme. Les points de couleurs opposées rappellent que ces deux concepts sont liés, se succèdent mutuellement et que l'un existe grâce à l'autre." (Source)

Avis aux spécialistes taoïstes ou autres manichéens...

Bandera ?

01/02/2006 23:32
423 lectures
Bande de fourbes, étant entendu que "bandera", c'est "drapeau" ! Donc point d'allusion phallique, juste un aparté uniquement photographique...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0753-1db3c.jpg

"Quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt"

Dédouané ?

28/01/2006 20:39
308 lectures
Imaginaire... Immanent... Imminent... Immiscé... Impatient... Impénitent... Impertinent... Impliqué... Important... Imprégné... Imprévisible... Improvisé... Imprudent... Impulsif... Inaccessible... Inaltérable... Inattendu... Inavouable... Incalculable... Incandescent... Incertain... Incliné... Incompris... Incurable... Indécrottable... Indéfini... Indélébile... Indicible... Indigent... Indiscipliné... Indocile... Indomptable... Indubitable... Ineffaçable... Inéluctable... Inépuisable... Inespéré... Inévitable... Inexorable... Inexplicable... Inexploré... Infernal... Infini... Inguérissable... Inhibé... Inlassable... Innové... Inondé... Inoubliable... Inoxydable... Insaisissable... Insatiable... Insécable... Insensé... Inséparable... Insolent... Insolite... Insoluble... Insondable... Insoumis... Inspiré... Insubmersible... Insubordonné... Insufflé... Intarissable... Intercepté... Interrogé... Intoxiqué... Intrigué... Invincible...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.12.05-019-b...

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