Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Notre belle Alsace

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Flux RSS 1381 messages · 380.330 lectures · Premier message par meinauboys · Dernier message par sebi

  • foot-france67 a écrit, le 2011-12-06 19:47:13 :
    En faite il n'y a (étrangement ?) que Eva Joly qui veut défendre les langues régionales.


    C'est logique... elle parle mieux sa "langue régionale" que le Français :D

    Sarcastiquement sien, Paplo
  • L'Alsace va rentrer dans le rang linguistiquement pour 3 raisons, je pense :

    - parce qu'elle n'est pas une île ;
    - parce qu'on trouve quand même beaucoup de cons dans nos propres rangs pour se gausser de celui qui a encore l'accent ;
    - parce que les politiques alsaciens n'ont d'autre volonté que d'engrenger des indemnités d'élus et que pour ça faut être désigné par son parti et que pour plaire à leurs appareils, il n'est pas "utile" d'être trop pro-alsacien culturellement.

    C'est triste. Mais ne nous cachons pas uniquement derrière la responsabilité du "méchant" politique français car nous sommes tous responsables et y compris nos ascendants qui ont choisi de ne pas nous transmettre la langue.

    S'il y a un espoir, il viendra peut-être de l'Europe et d'un fédéralisme politique qui affaiblira les pouvoirs étatiques au profit des régions, si tant est qu'elles prennent alors leur responsabilité. On en reparle dans 30 ans donc ...
  • C'est bien vu en effet.
  • D'accord avec toi.
    J'apporterais juste un bémol, c'est que nous sommes une région frontalière et notre langue vient bien évidement de l'Allemand. Je pense que la proximité avec l'Allemagne permet de maintenir un certain nombre d'échanges.
    Cependant, j'ajouterais à ton raisonnement l'utilisation de l'Anglais. Entre Français et Allemand, dans le cadre professionnel, il arrive que l'on parle plus anglais qu'autre chose.
  • Je ne voies pas en quoi c'est choquant que les politiques "nationaux" veuillent mettre l'accent sur le fait que le français est la seule langue officielle ... on a beau se sentir parfois d'abord alsacien, on est quand même français et dans ce sens c'est normal qu'on parle tous la même langue. Aucune des déclarations politiques ne va dans le sens qu'il faut supprimer nos langues régionales, mais il est dit que ce n'est peut être pas la priorité du moment. Le terme allemand pour sa langue natale est parlant Muttersprache, la langue maternelle, celle avant tout que nos parents nous apprennent ... si nos parents ne nous apprennent plus l'alsacien pourquoi l'etat devrait il s'y substituer ?
    Et entre nous, si on nous demande demain s'il faut mettre quelques millions dans l'apprentissage des langues régionales (et comme l'a dit iulius, pour notre cas, encore faut il trancher quel alsacien ?) ou dans la relance de l'économie, je vote pour l'économie.
  • Dans la boite de ma femme dans le très profond sud de l'Alsace, on arrive quand même à de sacrés paradoxes:
    Beaucoup de dialectophones et/ou germanophones vont chercher un travail en Suisse, suivant la conjoncture. Reste une grosse majorité de "vrais" alsaciens souvent monolingues français...
    La personne s'occupant des fournisseurs allemands, est elle originaire de la France dite de l'intérieur...
    Quand à l'accueil des clients c'est une personne française (depuis peu) qui est la plus qualifiée en langue allemande...!
  • Je confirme. L'Alsacien est en net recul dans le Sundgau malgré l'avantage économique énorme qu'il procure. On dirait que le nord de l'Alsace résiste mieux là dessus mais ça ne change rien au sentiment d'appartenir à un ensemble Alsacien.
  • La choucroute d'Alsace sur la voie d'une indication géographique protégée

    http://www.leparisien.fr/images/2012/01/10/1805842_photo-13262204...

    L'Institut national de l'origine et de la qualité (Inao) s'est prononcé en faveur de la création d'une Indication géographique protégée (IGP) pour la choucroute d'Alsace, récompensant ainsi "un véritable savoir-faire", a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.

    L'Institut national de l'origine et de la qualité (Inao) s'est prononcé en faveur de la création d'une Indication géographique protégée (IGP) pour la choucroute d'Alsace, récompensant ainsi "un véritable savoir-faire", a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.
    L'IGP est un label d'identification européen, créé en 1992. Attribué aux produits spécifiques portant un nom géographique, il permet la protection de ceux-ci dans toute l'Union européenne.
    Il appartient aux Etats membres d'en faire la demande auprès de la Commission européenne, qui se prononce après avoir vérifié la validité de la requête et recueilli d'éventuelles oppositions.
    L'aire géographique de l'IGP choucroute d'Alsace concerne la totalité de la région, souligne l'institut. La demande concerne uniquement le chou et son procédé de transformation, précise-t-il.
    "La fabrication de la choucroute par mise en fermentation naturelle des choux coupés en lanières permet de les conserver et de les consommer en hiver, dans une région où les hivers sont particulièrement rudes. C'est pourquoi cette pratique de fabrication de choucroute s'est répandue en Alsace, aboutissant au développement d'un véritable savoir-faire. La réputation ancienne et l'ancrage territorial de la choucroute d'Alsace fondent sa notoriété", explique l'INAO.
    En 2010, l'Alsace comptait 70 producteurs de choux, qui ont produit 12.000 tonnes de choucroute, selon l'INAO.

    source
  • Près de 80 000 Alsaciens sans emploi

    http://www.lalsace.fr/fr/images/10D1E6A2-C7ED-42B8-9040-A523CCC7C...

    Plus de la moitié des offres d'emploi collectées par Pôle Emploi en Alsace sont des emplois d'une durée inférieure à six mois, souvent des contrats d'intérim. Photo Denis Sollier

    Le nombre de demandeurs d'emploi continue d'augmenter en Alsace, où l'on compte désormais près de 80 000 chômeurs.

    L'année 2011 s'est mal terminée dans le domaine de l'emploi en Alsace : 79 254 demandeurs d'emploi (catégorie A) étaient inscrits à Pôle Emploi fin décembre, soit 2 796 ou 3,7 % de plus qu'en décembre 2010. Comme les experts nous annoncent une nouvelle dégradation du marché de l'emploi en 2012, le cap des 80 000 chômeurs risque d'être atteint dans les prochains mois dans notre région.

    Le chômage de masse touche particulièrement le département du Haut-Rhin, qui compte 33 469 personnes à la recherche d'un emploi, chiffre en hausse de 3,9 % sur un an. Dans le Bas-Rhin, la hausse annuelle est légèrement inférieure (+3,5 %).

    Si l'on prend en compte également les demandeurs d'emploi ayant travaillé à temps partiel (catégories B et C), le nombre d'inscrits à Pôle Emploi s'élève à 116 062. Un chiffre nettement supérieur à la population de Mulhouse et en hausse de 4,2 %, soit 4 700 personnes de plus sur un an.

    Les statistiques de Pôle Emploi montrent que la hausse du chômage touche particulièrement les plus de 50 ans. 16 690 seniors sont à la recherche d'un emploi, soit 12,5 % de plus qu'en décembre 2011. Par ailleurs, 13 063 jeunes de moins de 25 ans (+3,3%) sont sans emploi. Il s'agit là de la fameuse catégorie A seulement. Pour l'ensemble des catégories (A, B, C), 23 550 seniors (+12,8 %) et 18 370 jeunes (+2,2%) sont inscrits à Pôle emploi. Pour l'ensemble des tranches d'âge, 42 800 personnes sont inscrites au chômage depuis plus d'un an. Autre indicateur révélateur de la dégradation du marché de l'emploi : sur les 6 738 offres d'emploi collectées en décembre dernier par Pôle Emploi, 3474, soit plus de la moitié, étaient des offres pour des emplois inférieurs à six mois.

    L'Alsace
  • Pour ceux qui n'ont pas vus , il avait un reportage sur ARTE vendredi sur notre belle region l'Alsace :x .
    A voir ou a revoir ici
  • Votez Riquewihr :)

    ici
  • Décès d'André Weckmann :(

    Source
  • A eifàcher Mànn vu Steiweri, a grosser Mànn vum Elsàss !
  • :( , je me souviens avoir étudié quelques uns de ces textes en langues et cultures régionales. Le jour du bac, je suis tombée sur mon texte préféré "Amerseidel" où il faisait référence à l'incorporation de force.
  • Je me demandais si, en bons connaisseurs de l'Alsace que vous êtes, vous connaitriez un lieu type domaine viticole :x qui louent des locaux pour des réceptions, à des particuliers, pouvant accueillir 150 personnes.
    Je ne sais pas bien si ma question est dans le bon topic, mais merci d'avance :)
  • Tiens je suis sur mon transat au bord de la piscine en Corse d'or ne peux pas te donner le nom exact du domaine mais un viticulteur de Wettolsheim (5min de Colmar) a construit un ensemble pour faire des séminaires dans son domaine, tu trouveras rapidement son nom.
  • Hello Amélie

    Tu peux essayer

    La Cave du Roi Dagobert à Traenheim (www.cave-dagobert.com)
    Vins Metz à Marlenheim (www.arthurmetz.fr)

    Dans un autre registre
    Le Biblenhof à Soulz les Bains (www.lebiblenhof.fr), pas vraiment une cave mais cadre rustique et champêtre, à côté des vignes

    Voilà, ailleurs en Alsace je sais pas...
    Bon courage!
  • Il y a aussi la confrérie St Etienne, à Kientzheim, Haut-Rhin, qui loue son château pour des réceptions.
  • Quelqu'un a déjà visité la fondation Bugatti à Molsheim? ça vaut le coup? Pensez-vous qu'on puisse y envoyer un passionné de sports mécaniques?
  • Bon j'ai pas trouvé de topic approprié pour cette info, merci de déplacer dans le topic adéquat.


    Conseil d'Alsace - Les Alsaciens seront consultés par référendum le 7 avril


    Les trois présidents, Philippe Richert, Guy-Dominique Kennel et Charles Buttner, présenteront, en fin d'après-midi, le projet qui sera soumis au congrès d'Alsace. En voilà les grandes lignes.

    Samedi 24 novembre, les élus des trois assemblées, réunies en congrès à Strasbourg, discuteront du rapport détaillant les grands principes du futur conseil d'Alsace. Ils délibéreront sur la date du référendum. Finalement, c'est la plus proche, le 7 avril, qui a été retenue pour cette consultation historique des Alsaciens. Celle de juin étant trop près des vacances... La question qui sera posée aux électeurs – simple, même si l'application en sera complexe – portera sur la fusion des trois collectivités existantes et la création d'une nouvelle collectivité.

    Enfin, c'est le conseil régional – de fait Philippe Richert – qui organisera le référendum. Toutes propositions validées par l'État. Un grand pas si on se reporte à quelques mois en arrière. À propos du chemin parcouru avec les présidents Guy-Dominique Kennel (Bas-Rhin) et Charles Buttner (Haut-Rhin), le président du conseil régional assure : « Avec Guy-Do et Charles, on a grandi ensemble. Ce n'était pas facile. Mais au fur et à mesure, nous avons trouvé des solutions tenant compte des uns et des autres... »

    Les trois présidents ont soumis leur projet à leurs groupes majoritaires, cette semaine à Sélestat. Hier, Philippe Richert a rencontré les représentants de son opposition. « Lors de la présentation au groupe majoritaire, tout le monde a applaudi. J'ai eu des mails d'élus qui m'ont dit : ''On y va, on se retrousse les manches !'' », se félicite Philippe Richert, visiblement confiant. Heureux même, bien que conscient que le plus dur est à venir. Construire la collectivité qui sera élue en 2015. Le rêve qu'il caresse depuis vingt ans, Une vraie révolution copernicienne pour reprendre une expression à la mode...

    Les grands principes retenus ? « Il faut faire plus simple, pour que nos concitoyens sachent qui fait quoi », souligne-t-il, en insistant sur le second postulat – qui ne va pas de soi, mais qui s'inscrit dans l'air du temps. « On fera des économies. Nous baisserons le nombre d'élus de 10 à 20 % », annonce l'ancien ministre. Actuellement les trois assemblées comptent 122 élus, soit 49 conseillers régionaux, 44 conseillers généraux du Bas-Rhin et 31 du Haut-Rhin. Le gouvernement Fillon avait proposé de réduire le nombre de conseillers territoriaux à 74. C'est dire qu'il y a de la marge...

    Ces conseillers seront désignés, selon la loi électorale en vigueur actuellement, à la fois des conseillers élus dans des cantons et des conseillers élus sur une liste, à la proportionnelle. Mais le mode d'élection est susceptible de changer en cas de modification – plus que probable – de la loi électorale par la gauche. Et les Alsaciens s'y adapteront.

    « Nous aurons aussi moins de directeurs, moins de voitures et moins de communication », promet Philippe Richert, le chiffre de 20 % d'économies étant là encore posé comme objectif. En revanche, le personnel chargé de tâches techniques, comme les TOS dans les collèges et les lycées, ne diminuera pas. Après la fusion, l'administration de la nouvelle collectivité comptera entre 8 000 et 9 000 agents, à peine davantage que la Communauté urbaine de Strasbourg.

    En plus des compétences actuelles de la Région et des Départements, le conseil unique pourrait obtenir, par un texte de loi spécifique voté par le Parlement, des compétences en matière transfrontalière, de langues régionales, mais aussi la capacité d'avoir l'initiative en matière de lois et d'adaptations des règlements. Dans la foulée, Philippe Richert répète qu' « il n'y aura pas de nouvel impôt », sauf la fiscalité qui pourrait être transférée par l'État dans le cadre de l'Acte 3 de la décentralisation – et que d'autres Régions réclament.

    Autre changement de taille : il y aura bien une séparation du délibératif et de l'exécutif... comme en Corse. Actuellement, la Région Alsace englobe le conseil régional d'Alsace – avec un président qui préside l'assemblée et qui dirige l'exécutif – et le Conseil économique, social et environnemental d'Alsace. Dans la nouvelle configuration, le Céser subsiste.

    Mais il y aura une nouvelle collectivité, le « conseil territorial d'Alsace ». Il sera composé d'une assemblée délibérante, avec son président et sa commission permanente élue à la proportionnelle, et d'un exécutif, chargé de mettre en oeuvre les différentes politiques. On parlera d'un « conseil exécutif d'Alsace ». Il sera également élu par l'assemblée, mais sur une liste bloquée d'une douzaine de noms, avec un président, deux vice-présidents délégués et des vice-présidents. Pas question de parler de « gouvernement » ou de « ministres » comme dans le Bade-Wurtemberg, Mais cela y ressemble...

    Autre question sensible, celle du siège. « Strasbourg est capitale de l'Alsace et le restera. Le siège sera fixé à Strasbourg », assure le président Richert. Mais Colmar ne sera pas oubliée et Mulhouse en sortira renforcée. Concrètement, « l'assemblée d'Alsace siégera à Strasbourg, mais les réunions du conseil exécutif se feront à Colmar ». Il n'est pas tranché si le président de l'exécutif aura son bureau et son cabinet à Colmar. Sans doute aura-t-il deux bureaux... Par ailleurs, les grandes directions seront réparties entre les trois grandes villes où les collectivités disposent d'un certain nombre de bâtiments. Colmar bénéficiera aussi – et ce sera annoncé le 24 novembre – du Pôle attractivité et rayonnement de l'Alsace. Il regroupera l'agence économique, l'agence touristique – toutes deux réorganisées – l'équipe Marque Alsace en liaison avec le Centre d'études japonaises en Alsace et la Maison de l'Alsace à Paris.

    Les trois présidents voulaient une nouvelle collectivité, à la fois « stratège et de proximité ». Le second volet se conjugue de deux manières. D'une part deux « conférences départementales » qui permettront aux élus de chaque département de se retrouver. Mais elles seront consultatives... Et d'autre part, des « conseils de territoire de vie », avec les élus d'un même secteur.

    Reste le défi à court terme : gagner le référendum, ce qui nécessitera de la pédagogie... Mais aussi mettre en place un projet pour l'Alsace. « On commencera dès après le référendum », promet Philippe Richert qui veut, « à partir de cette innovation institutionnelle, développer et renforcer l'Alsace ». Et de préciser, à propos de son propre avenir : « Je ne serai pas candidat à d'autres échéances. J'ai quitté le Sénat pour me consacrer à l'Alsace. »

    L'Alsace
  • Bugatti c'est un style qui ne convient pas à tout le monde ... en général, le musée Mercedes ou celui de Mulhouse fait son effet !
    iuliu68 a écrit, le 2012-08-13 23:24:41 :
    Quelqu'un a déjà visité la fondation Bugatti à Molsheim? ça vaut le coup? Pensez-vous qu'on puisse y envoyer un passionné de sports mécaniques?
  • J'espère que tout ceux qui ont crachés sur la subvention que reçoit le Racing de la région, iront se rendre aux urnes pour voter "POUR", car c'est bien plus que 600 000€ d'économies qui sont en jeu.
  • Et puis c'est le premier pas vers l'indépendance
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