Interrogation autour des matches mythiques du racing ....
Flux RSS 62 messages · 3.253 lectures · Premier message par rachmaninov · Dernier message par rcsforever
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rachmaninovCa fait un petit bout de temps que je me pose cette question. Quand on demande aux supporteurs strasbourgeois quel est pour eux le plus grand match du racing auquel ils ont assisté, la plupart répond " RCS-Rennes" de 1992 pour la montée en D1. Ceci peut paraitre paradoxal car ce n'était après tout qu'un match de barrages... Des matches comme celui contre le Milan AC, l'Inter ou Liverpool était beaucoup plus prestigieux ainsi que le match contre l'OM de cette saison ou celui de mars 2000...
Et pourtant tous les gens qui ont vu ces matches là citent le match de barrage en premier.
Je fais donc appel aux "anciens" ( j'était un peu jeune à l'époque) pour avoir leur avis sur la question et s'ils peuvent m'expliquer ce que j'appellerai pompeusement le paradoxe de Rennes... -
Pour qu'il y ait un grand match, il faut plusieurs ingrédients, qui étaient tous réunis ce jour là :
- Un stade plein avec une ambiance d'enfer
- Du suspens (Strasbourg devait gagner de 2 buts, si je me souviens bien)
- Du spectacle (5 buts dont 4 de Strasbourg)
- Une équipe solide (Sansonne - Mura - J. Cobos - Keshi - Leboeuf - Pouliquen - Etamé - Monczuck - Didaux - Péron)
- Un entraineur mythique (Gress)
- Et un match de folie avec pas une seconde d'ennui -
Le Racing avait fait 0-0 à l'aller....
Le truc, c'est qu'il y avait à l'époque une véritable identification du public à son club. De plus c'était un match certes moins préstigieux, mais beaucoup plus important que Liverpool et Cie. Le Racing sortait en effet de 3 saisons de D2. Grosso modo, s'il gagnait, c'était le droit de se mesurer au PSG de Ginola et Weah, au grand OM etc... S'il perdait, c'était de nouveau des rencontres contre Chaumont, Dunkerque ou St Seurin... -
En ce qui me concerne ce match fait bien partie de mes favoris.
Plusieurs raisons
1) le dernier barrage de l'histoire, deja ca le rend historique !
2) apres le 0-0 de l'aller, Didier Notheaux et ses moustaches annoncant fierement : "c'est bon, c'est dans la poche!"
3) huard[bouffetonrat], le gardien bordobois de sinistre memoire annoncant en debut de saison que si le racing monte, il oubffe un rat, l'enjeu etait donc de taille
4) il y a tout eu, a 1-0 l'espoir, a 1-1 le desespoir, on etait foutus, puis la patate monstrueuse de Keshi, qui rien que pour ca excuse les dizaines de crise cardiaque qu'il a pu provoquer dans les travees lors de ses fameux sketchs comiques en match avec son compere Sansone, puis le deroulement tranquile de l'explosage des rennoises
Bref, il y avait tout, du contexte pre-match, un enjeu enorme, du suspense, de la joie, de l'angoisse. Tout ce qui fait que le foot n'est pas une question de vie ou de mort, c'est bien plus comme disait le poete anglais.
L'ensemble de ces ingredients place ce match au niveau d'un France-Allemagne 82 dans mon pantheon [je parle pas technique, j'y connais que dalle, mais dramaturgie] personnel.
Sans oublier l'envahissement de pelouse.
Blaourg
JPD -
superdou a écrit : Pour qu'il y ait un grand match, il faut plusieurs ingrédients, qui étaient tous réunis ce jour là :
- Un stade plein avec une ambiance d'enfer
- Du suspens (Strasbourg devait gagner de 2 buts, si je me souviens bien)
- Du spectacle (5 buts dont 4 de Strasbourg)
- Une équipe solide (Sansonne - Mura - J. Cobos - Keshi - Leboeuf - Pouliquen - Etamé - Monczuck - Didaux - Péron)
- Un entraineur mythique (Gress)
- Et un match de folie avec pas une seconde d'ennui
Tu oublies dans ta composition d'équipe Jacky Paillard, qui a marqué deux buts ce soir là et qui avait été recruté en tant que joker alors que son club ne voulait plus de lui... Ce club était le Stade Rennais!
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En fait le Racing avait fait 0-0 à Rennes, donc il se devait de gagner pour monter en D1, mais pas avec 2 buts d'écart nécessairement.
C'est à 1-1 (après l'égalisation de Serge Le Dizet, qui jouera par après à Nantes) que la situation était délicate, car à ce moment là c'était Rennes qui montait (but marqué à l'extérieur etc)...Quelques minutes après, Stephen Keshi montra la voie d'une frappe mythique, puis Paillard réalisa le doublé et délivra la Meinau...(putain j'en ai des frisons à l'écrire
)
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Euh... Weah, il est arrivé au PSG l'année d'après...
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Bah je vois qu'au moins ça a fait réagir ces vieux croulants que nous sommes:))
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Ah p'tain, voilà l'entraineur mythique qui revient... Pfff.... J'y crois pas.... En tout cas, pour le mythe, la présente saison a été un dur retour à la réalité...
Voilà ce qui arrive quand le crapaud veut être aussi gros qu'un boeuf... -
conan a écrit : superdou a écrit : Pour qu'il y ait un grand match, il faut plusieurs ingrédients, qui étaient tous réunis ce jour là :
- Un stade plein avec une ambiance d'enfer
- Du suspens (Strasbourg devait gagner de 2 buts, si je me souviens bien)
- Du spectacle (5 buts dont 4 de Strasbourg)
- Une équipe solide (Sansonne - Mura - J. Cobos - Keshi - Leboeuf - Pouliquen - Etamé - Monczuck - Didaux - Péron)
- Un entraineur mythique (Gress)
- Et un match de folie avec pas une seconde d'ennui
Tu oublies dans ta composition d'équipe Jacky Paillard, qui a marqué deux buts ce soir là et qui avait été recruté en tant que joker alors que son club ne voulait plus de lui... Ce club était le Stade Rennais!
Et Eric Mura ne jouait pas encore au Racing, il évoulait encore à l'Olympique de Marseille à cette époque là...c'était le détail intégriste de la soirée:) -
Je rajouterais que cette année là, Strasbourg avait fait un parcours exemplaire en championnat: invaincu à la trève, victoire contre bordeaux, ...
Il faut savoir que c'était la première année de la DNCG, et que 3 clubs ont été relégués en D2, dont 2 dans le groupe du Racing (Bordeaux et Nice)
Strasbourg n'était donc pas le favori face au Bordeaux de Lizarazu ou Dugarry (entre autres), et le Nice de Robby Langers.
Pourtant, dès le 1er match de la saison à la meinau, le Racing a pulvérisé Nice 6 à 0. Avec le retour de Gress, le public était accroché. -
jpdarky a écrit :
L'ensemble de ces ingredients place ce match au niveau d'un France-Allemagne 82 dans mon pantheon [je parle pas technique, j'y connais que dalle, mais dramaturgie] personnel.
JPD
Oui parce qu'il concernait notre club, le Racing. Mais je crois qu'au niveau de la dramaturgie pure et dure, aucune rencontre au monde n'a égalé le France-RFA de 82 (et je vois difficilement comment celà est possible en fait...y'a p'tet eu le Italie-RFA de 70...).
N'empêche que cette demi finale, c'est LE match qui m'a donné le virus du foot! -
rachmaninov a écrit : Euh... Weah, il est arrivé au PSG l'année d'après...
Ben oué, et on l'a affronté des le mois d'Aout ou le PSG nous avait planté un 4-0 (je crois que Weah nous en avait mit deux) -
conan a écrit :
N'empêche que cette demi finale, c'est LE match qui m'a donné le virus du foot!
Moi, c'est le match qui m'a donné la haine du foot allemand...
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Arghh, aurais-je déjà l'alzeimher ?
Mura n'était pas encore là ... Mais c'était qui notre arrière droit ?
Paillard oublié (remarque, je pense bien qu'on jouait pas à 10 ...)
Désolé, j'écrit tout cela de mémoire (je n'ai pas revu le match récemment) -
klaus a écrit :
Et Eric Mura ne jouait pas encore au Racing, il évoulait encore à l'Olympique de Marseille à cette époque là...c'était le détail intégriste de la soirée:)
Autres détails encore plus intégristes, Olivier Dall Oglio était titulaire ce soir là, ce qui n'était pas le cas de Didier Monczuck qui n'a du jouer que les 10 dernières minutes. -
conan a écrit :
Autres détails encore plus intégristes, Olivier Dall Oglio était titulaire ce soir là, ce qui n'était pas le cas de Didier Monczuck qui n'a du jouer que les 10 dernières minutes.
Ben oui, tu sais bien que Gress n'a jamais aimé les stars... à part lui... -
ce que je voulais dire Conan ( c'est un détail un peu intégriste je sais :-B ...) c'est que le public de la Meinau ne pouvait pas en ce fameux soir de 92 avoir envie de monter en D1 pour jouer contre des grandes équipes dont le PSG de Weah vu que Weah n'était pas encore au PSG mais à Monaco ( mais en effet, quelque mois plus tard il y était et le racing le regretta
! )
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boogie a écrit : conan a écrit :
Autres détails encore plus intégristes, Olivier Dall Oglio était titulaire ce soir là, ce qui n'était pas le cas de Didier Monczuck qui n'a du jouer que les 10 dernières minutes.
Ben oui, tu sais bien que Gress n'a jamais aimé les stars... à part lui...
Raté sur ce coup là! Monczuck a été mis à l'écart sur blessure, il était trop juste pour jouer 90 minutes! :p
T'es anti Gress primaire comme certain sont anti Proisy dit moi!
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rachmaninov a écrit : ce que je voulais dire Conan ( c'est un détail un peu intégriste je sais :-B ...) c'est que le public de la Meinau ne pouvait pas en ce fameux soir de 92 avoir envie de monter en D1 pour jouer contre des grandes équipes dont le PSG de Weah vu que Weah n'était pas encore au PSG mais à Monaco ( mais en effet, quelque mois plus tard il y était et le racing le regretta ! )
Certes... Il a pu aussi voir Klinsmann sous le maillot de Monaco se prendre une belle branlée 3-0 (doublé de Bouafia!) -
Je crois que mura etait deja la contre rennes, apres c'est baills qui est venu le remplacer l'annee suivante
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siro a écrit : Je crois que mura etait deja la contre rennes, apres c'est baills qui est venu le remplacer l'annee suivante
Youpi, ma mémoire n'est pas aussi défaillante que celà
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Je me demande encore comment les stubistes peuvent se poser ce genre de question alors que la réponse est Là!
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Pour les plus anciens, que dire des matchs de ligue des champions 1980 où le racing a battu le Dukla Prague avant de faire match nul en quart contre l'Ajax?
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Moi ça peut paraitre tres tres bizarre mais dans ma courte existance, je retiens Strasbourg Nantes l'année derniere qui donnait le maintien au racing définitivement !(j'avais vraiment fêter ça !)
Le deuxieme match historique est aussi tresw récent pour moi vu que c'est celui opposant le racing à Marseille cette année ! (je suis tout jeune moi! je ne peux parler du titre de 1979 !
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