musique


Start flambées

31/10/2006 00:01
513 lectures
Tout recommence à flamber : les normales de chon (alors que les gratinées sont manifestement meilleures), les ambrées de la Lanterne, les bus, les esprits, les coeurs... Même le Racing s'enflamme...

Robert dit : va voir flambage, flambant, flambard, flambe, flambé, flambeau, flambée, flambement, flamber, flambeur, flamboiement, flamboyant, flamboyer. Après c'est flamenco, c'est une autre histoire...

"Bois qui flambe vite ne dure pas longtemps..."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/enterrement-vi...

"une raya de bambins livre aux flammes leurs
landeaux/Une ribambelle de nains fout le feu
dans l'métro/Une armée de gamins qui brûle les
magasins/Trois millions de lycéens carbonisent
leurs boquins/Une concierge allumée fout le feu
au quartier/Le président fêlé enflamme l'Elysée/
Trois secrétaires en chaleur calcinent leur direc-
teur/Une tribu de bonnes soeurs incendie l'
Sacré Coeur.
Chorus
Laï laï laï laï Laï laï laï laï Laï laï laï...

Un trio d'grands brûlés fait exploser l'hosto/Et
5000 chimpanzés dynamitent le zoo/Des rastas
éclatés c'est chaud dans le ghetto/Les feux dans
la cité brûlent pour Géronimo/Des soldats canni-
bales rôtissent leur général/300 patrons qui cra-
quent font sauter la baraque/Et un vieux bonze
chinois se pétrole le minois/Le froid tue la fillette
qui n'a plus d'allumettes.
Chorusse

Les hooligans des stades préparent les jerrycans/
Les jeunes chômeurs s'la donnent aux cocktails
Molotov/Des iraniens inflamment le corps de l'
Oncle Sam/Des squatters s'tapent un boeuf au-
tour d'un grand feu d'keufs/Un gang de pyroma-
nes se croit au paradis/Les pompiers en ont mar-
re c'est la grève aujourd'hui/Il y a le feu partout
c'est la fête des fous/Il y a le feu partout viv' le
feu viv' les fous
Choeurs slaves de la Jeunesse

Un gang de pyromanes se croit au paradis/Les
pompiersen en ont marre c'est la grève aujourd'
hui/Il y a le feu partout c'est la fête des fous/Il y
a le feu partout viv' le feu viv' les fous
Choeur solo
Re-Chorusse" (source)

Berurier Noir, Vive le feu

Vie, eux ?

30/10/2006 00:01
458 lectures
"Mariage plus vieux, mariage heureux" ?

Heure, eux... Bon timing...

Plus marri que mari. Ou marrer ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/22.10.2006--10...

"Bien sûr, nous eûmes des orages
Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l'eau
Et moi celui de la conquête

{Refrain:}
Mais mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime

Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m'as gardé de pièges en pièges
Je t'ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes

{Refrain}

Oh, mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore, tu sais, je t'aime

Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n'est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l'eau
Mais c'est toujours la tendre guerre

{Refrain}

Oh, mon amour...
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime." (source)

Jacques Brel, La chanson des vieux amants

Mairie me

26/10/2006 00:01
494 lectures
"Le conseil municipal représente les habitants. Ses attributions sont très larges depuis la loi de 1884 qui le charge de régler " par ses délibérations les affaires de la commune ". Cette compétence s'étend à de nombreux domaines. Le conseil municipal donne son avis toutes les fois qu'il est requis par les textes ou par le représentant de l'État.

Il émet des voeux sur tous les sujets d'intérêt local : il vote le budget, approuve le compte administratif (budget exécuté), il est compétent pour créer et supprimer des services publics municipaux, pour décider des travaux, pour gérer le patrimoine communal, pour accorder des aides favorisant le développement économique.

Le conseil exerce ses compétences en adoptant des "délibérations". Ce terme désigne ici les mesures votées. Il peut former des commissions disposant d'un pouvoir d'étude des dossiers.

Le conseil municipal doit se réunir au moins une fois par trimestre et l'ordre du jour, fixé par le maire, doit être communiqué avant le début de la séance. Celle-ci est ouverte au public sauf si l'assemblée décide le huis clos ou si le maire exerce son pouvoir de "police des séances", notamment en cas d'agitation, et restreint l'accès du public aux débats." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-153...

" Johnny's alway's running around
Trying to find certainty

He needs all the world to confirm
That he ain't lonely

Mary counts walls
Knowns he tires easily

Johnny thinks the world would be right
If it would buy truth from him

Mary says he changes his mind
More than a woman

But she made her bed
Even when the chance was slim

Johnny says he's willing to learn
When he decides he's a fool
Johnny say's he'll live anywhere
When he earns time to

Mary combs her hair
Says she should be used to it

Mary always edges her bets
She never knows what to think
She says that he still acts
Like he's being discovered
Scared that he'll get caught
Whithout a second thought

Johnny feels he's wasting his breath
Trying to talk sense to her
Mary says he's lacking a real sense of proportion
So she combs her hair, knows he tires easily" (source)

Placebo, Johnny and Mary

Jeudi mardi noir

24/10/2006 00:01
433 lectures
Je dis surtout beaucoup de conneries... Mais comme j'en entends et j'en lis beaucoup, ça doit s'équilibrer...

24 octobre 1790 : « L'assemblée constituante décrète officiellement le drapeau tricolore, drapeau français, en substitution au drapeau blanc. Le drapeau tricolore apparaît dans la toute jeune république française. Il est largement inspiré par la cocarde que les révolutionnaires arborent depuis 1789. Il reprend le bleu et le rouge, couleurs de la ville de Paris, et le blanc, couleur royale ».

24 octobre 1901 : « A 43 ans, Anna Edson Taylor est la première femme à relever le défi de s'élancer du haut des chutes de Niagara dans un tonneau de bois. Elle ressort indemne de sa chute de plus de 50 mètres ». Malgré la tentation, je m'abstiendrai de tout commentaire...

24 octobre 1929, le jeudi noir (ouf mon jeu de mot débile) : « La bourse de New-York s'effondre. En quelques heures 12 millions de titres sont vendus sur le marché. Constatant la baisse des cours les spéculateurs cherchent à se débarrasser au plus vite de toutes leurs actions. Les cours chutent de 30%. Le "krach" se confirmera le mardi 29. Le "black Thursday" est le commencement de ce qui sera la plus grave crise économique de l'histoire. Les Etats-Unis seront ruinés. Et le monde entier souffrira autant au niveau économique que politique ».

(source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.06.2006-046...

"She would never say where she came from
Yesterday don't matter if it's gone
While the sun is bright
Or in the darkest night
No one knows
She comes and goes

Goodbye, Ruby Tuesday
Who could hang a name on you?
When you change with every new day
Still I'm gonna miss you...

Don't question why she needs to be so free
She'll tell you it's the only way to be
She just can't be chained
To a life where nothing's gained
And nothing's lost
At such a cost

Goodbye, Ruby Tuesday
Who could hang a name on you?
When you change with every new day
Still I'm gonna miss you...

There's no time to lose, I heard her say
Catch your dreams before they slip away
Dying all the time
Lose your dreams
And you will lose your mind.
Ain't life unkind?

Goodbye, Ruby Tuesday
Who could hang a name on you?
When you change with every new day
Still I'm gonna miss you...

Goodbye, Ruby Tuesday
Who could hang a name on you?
When you change with every new day
Still I'm gonna miss you..." (source)

The Rolling Stones, Ruby tuesday

Trouve aie...

17/10/2006 00:01
338 lectures
"Quand vous aurez cessé de songer au bonheur, vous l'aurez trouvé". C'est toute la différence entre le rêve et la réalité... Entre ceux qui aspirent à vivre, et ceux qui vivent...

A avoir le nez en l'air en quête d'illusion, on trébuche... Attention à la marche... Avant, arrière ? Marche à l'ombre surtout...

Se cacher est un plaisir, mais ne pas être trouvé n'en est pas un. Reste à le comprendre et à le faire comprendre...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/31.08.2006-009...

"I have climbed highest mountain
I have run through the fields
Only to be with you
Only to be with you

I have run
I have crawled
I have scaled these city walls
These city walls
Only to be with you

But I still havent found what Im looking for
But I still havent found what Im looking for

I have kissed honey lips
Felt the healing in her fingertips
It burned like fire
This burning desire

I have spoke with the tongue of angels
I have held the hand of a devil
It was warm in the night
I was cold as a stone

But I still havent found what Im looking for
But I still havent found what Im looking for

I believe in the kingdom come
Then all the colors will bleed into one
Bleed into one
Well yes Im still running

You broke the bonds and you
Loosed the chains
Carried the cross
Of my shame
Of my shame
You know I believed it

But I still havent found what Im looking for
But I still havent found what Im looking for
But I still havent found what Im looking for
But I still havent found what Im looking for..." (source)

U2, I still haven't found what I'm looking for

Rossée matinale

"Quelques gouttes de rosée sur une toile d'araignée, et voilà une rivière de diamants" (Jules Renard)

Même le matin, les gens éprouvent le besoin de s'engueuler dans la rue...

Strasbourg s'éveille doucement. Les premiers touristes débarquent déjà... La place Gutenberg se réveille avec ses tentes de la dégustation de vin... La Petite France respire encore la tranquillité avant le déversement des chasseurs de clichés... La place de la Gare continue ses travaux... L'avenue des Vosges n'est pas encore noyée dans le flux des voitures... La place de la République sommeille dans son coin, un peu à l'écart... La place Broglie ne fête pas encore la science... La rue des Hallebardes se prépare aux passants du dimanche...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/26.08.2006-079...

"Encore un matin
Un matin pour rien
Une argile au creux de mes mains
Encore un matin
Sans raison ni fin
Si rien ne trace son chemin

Matin pour donner ou bien matin pour prendre
Pour oublier ou pour apprendre
Matin pour aimer, maudire ou mépriser
Laisser tomber ou résister

Encore un matin
Qui cherche et qui doute
Matin perdu cherche une route
Encore un matin
Du pire ou du mieux
A éteindre ou mettre le feu

Un matin, ça ne sert à rien
Un matin
Sans un coup de main
Ce matin
C'est le mien, c'est le tien
Un matin de rien
Pour en faire
Un rêve plus loin

Encore un matin
Ou juge ou coupable
Ou bien victime ou bien capable
Encore un matin, ami, ennemi
Entre la raison et l'envie
Matin pour agir ou attendre la chance
Ou bousculer les évidences
Matin innocence, matin intelligence
C'est toi qui décide du sens

Un matin, ça ne sert à rien
Un matin
Sans un coup de main
Ce matin
C'est le mien, c'est le tien
Un matin de rien
Pour en faire
Un rêve plus loin" (source)

Jean-Jacques Goldman, Encore un matin

Rive hier

14/10/2006 13:32
328 lectures
Enfin non, pas hier, j'aurais sans doute eu un peu de mal à réussir cette photo cette nuit...

On va dire une autre fois alors, à déambuler dans la nuit strasbourgeoise en quête d'obscurité et de lumière...

"Qui ose traverser les grands fleuves ne craint pas les petites rivières"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/21.07.2006-051...

"Quand la nuit s'étend, elle se laisse tomber au hasard
Elle enveloppe et elle sape les carcasses atroces
Et si tu peux te perdre du côté du fleuve
Il te calmera jusqu'à ce que tu ne puisses plus respirer

Comme elle est belle la ville et ses lumières seulement pour
les fous
Celui qui veut, il la découpe en tableaux
Là c'est l'heure ou le silence balance sur les eaux du fleuve
Le rythme des horloges qui pourissent

Y a là-bas cette fille qui enfle son souffle et ses jupes
Ouvertes comme des corolles en suspens
Plus elle danse, plus elle flambe, plus il l'aime, lui, comme il sent
Que no se puede, la Vida no vale Nada." "source)

Noir Désir, Le fleuve

Métro boulot bobo

12/10/2006 00:01
392 lectures
"Le terme bobologie est un terme humoristique pour désigner les traitements des traumatismes sans gravité, comme les égratignures et les bleus. Il est composé du terme bobo, qui désigne une petite plaie dans le langage enfantin, et du suffixe -logie qui fait référence aux sciences"

Sopla, sopla...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/29.07.2006-002...

"Yo quiero el aire que tiene tu alma
Yo quiero el aire que, que vive en ti
Yo quiero el aire, aire que derramas
Aire pa´ quererte, aire pa´ vivir

Yo quiero el aire que tiene tu alma
Yo quiero el aire que, que vive en ti
Yo quiero el aire, aire que derramas
Aire pa´ quererte, aire pa´ vivir.

Tengo un alma o la tenía
Y no es bastante
Ya sabes tanto tienes tanto vales
Tengo un alma y desafía
Tus andares es
el paisaje donde flota mi fantasía

Y me subo a tu cintura
pero es tan temprano,
Los sueños que se cumplen son tan raros,
el aire roza las palabras que no saben
bien
De tus ojos, tu mirar, eh
por tus andares y tu mirar.

Le he robado el alma al aire
para dártela en este suspiro
soy como la tierra amor,
tú eres el sol
que no se deja ver
no puede ser
cómo va a ser

Le he robado el alma al
aire
para poder llevarte aquí
conmigo
soy como la tierra amor,
tú eres el sol
que no se deja ver; no puede ser
como va a ser

Yo quiero el aire que tiene tu alma
Yo quiero el aire que, que vive en ti
Yo quiero el aire, aire que derramas
Aire pa´ quererte, aire pa´ vivir

Tengo miedo a un alma fría
¿cuánto vale?
comprarle el alma al aire si se descuida
suave, suave se la quitas
tus andares
Ay niña ayay vete tus andares

Porque no tiene cura la locura de mis labios
Ya nada en esta vida me parece raro
El alma rosa despacito el mundo en nuestra piel.
En mi vida caminar... y de tu vida niña, lo que no se ve.
Le he robado el alma al aire
para dártela en este suspiro
soy como la tierra o tú eres el sol
que no se deja ver, no puede ser
como va a ser.

Le he robado el alma al aire
para poder llevarte aquí conmigo
soy como la tierra amor
tú eres el sol
que no se deja ver; no puede ser
como va a ser

Y me subo a tu cintura
pero es muy temprano
De tus ojos tu mirar
Eh, tus andares niña y tu libertad

Le he robado el alma al aire
para dártela en este suspiro
soy como la tierra amor
tú eres el sol
que no se deja ver, no puede ser
cómo va a ser

Le he robado el alma al aire
para poder llevarte aquí conmigo
soy como la tierra amor
tú eres el sol
que no se deja ver, no puede ser, cómo va a ser

Le he robado el alma al aire
para dártela en este suspiro
soy como la tierra amor
tú eres el sol
el alma al aire tu manera en mí de caminar

Le he robado el alma al aire
para poder llevarte aquí conmigo
soy como la tierra amor,
tú eres el sol
que no se deja ver; no puede ser, cómo va a ser" (source)

Alejandro Sanz, El alma al aire

Mais trop boulot dodo ?

10/10/2006 00:01
462 lectures
Cet enfoiré d'Oscar Wilde aurait dit que "le travail, c'est le refuge des gens qui n'ont rien de mieux à faire".

C'est pour ça que les journées sont si longues en ce moment ?
Autrefois, travailler, c'était tourmenter, souffrir. Travail méprisé, car effectué par les esclaves, alors que les hommes libres s'en affranchissaient. Le travail pourrait-il aujourd'hui libérer et donner un sens au quotidien ?

« On croit d'abord qu'on travaille pour soi, on se figure ensuite qu'on travaille pour sa femme, on est persuadé plus tard qu'on travaille pour ses enfants, on s'aperçoit en fin de compte qu'on travaille pour travailler. » Merde, j'ai sauté des étapes...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.09.2006-077...

"Ces gens qui courent au grand galop
En auto, métro ou vélo
Vont-ils voir un film rigolo
Mais non, ils vont à leur boulot

{Refrain:}
Le travail c'est la santé
Rien faire c'est la conserver
Les prisonniers du boulot
N' font pas de vieux os.

Ils bossent onze mois pour les vacances
Et sont crevés quand elles commencent
Un mois plus tard, ils sont costauds
Mais faut reprendre le boulot

Dir' qu'il y a des gens en pagaille
Qui cour' nt sans cesse après le travail
Moi le travail me court après
Il n'est pas près de m'rattraper.

Maint' nant dans le plus p'tit village
Les gens travaillent comme des sauvages
Pour se payer tout le confort
Quand ils l'ont, eh bien, ils sont morts.

Homm's d'affaires et meneurs de foule
Travaillent à en perdre la boule
Et meur' nt d'un' maladie de coeur
C'est très rare chez les pétanqueurs." (source)

Grand Coeur Malade

06/10/2006 00:01
332 lectures
"Qu'est-ce que la poésie ? Une pensée dans une image"

C'est aussi un concert de mots, un débit mélodieux, une musique verbale...

Pas vraiment une chanson, plutôt un récit artistique, de la poésie, tout simplement : « Toucher l'instant », c'est la conscience immédiate, à la première écoute d'être frappé par l'évidence. Comme un coup de foudre. C'est la certitude d'avoir ces quelques notes de piano dans la tête depuis toujours, et d'entendre cette voix monotone et grave résonner comme la nôtre, martelant des banalités tellement évidentes qu'elles en sont touchantes...

On peut entendre le début de la chanson ici.... Le site est d'ailleurs plutôt bien fait, on se sent proche de l'artiste...

Poésie urbaine, peut-être, poésie humaine, certainement...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-151...

"On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision
De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
De se dire qu'on assume et qu'on écrit de la poésie
Il existe paraît-il, un instant dans l'écriture
Qui oublie la page blanche et efface les ratures
Un véritable état second, une espèce de transe
Qui apparaît mystérieusement et s'envole en silence
Que l'on rape ou que l'on slame, on recherche ce moment
Il allume une flamme qui nous éclaire brièvement
Cette flamme est la preuve, laisse moi t'en faire une démo
Qu'il est possible de combattre le mal par les mots
C'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant
Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps
Les moment rares et irréels que la quiétude inonde
Rouda, n'oublie jamais notre parole du bout du monde
On ressent comme une coupure dans la vie, comme un rêve
On oublie les coups durs de la vie, comme une trêve
C'est un phénomène puissant, je ne te parle pas d'inspiration
Mais d'un souffle plus profond comme une seconde respiration
On voit et on entend l'encre devenir vivante
On goûte et on sent la saveur d'une rime errante
On touche du doigt l'instant qui nous enveloppe de sa puissance
C'est sans cesse la renaissance de l'essence même de nos cinq sens
C'est le moment où on passe de l'autre côté des paysages
On sympathise avec le vent et on tutoie les nuages
Il fait jour en pleine nuit et il fait nuit en plein jour
Profite de cet instant, il ne durera pas toujours
C'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant
Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps
Le moment où le voile se lève et la magie s'élance
Là où j'ai croisé Souleymane au bout du sixième silence
Si on a pas atteint le Nirvana, on doit en être au seuil
Pourtant je suis simplement assis là devant ma feuille
Peut-être que cet instant n'existe que dans mon esprit
Et que je suis complètement mythomane lorsque j'écris
Mais laisse moi mon stylo, y'a pas moyen que je m'arrête
J'ai une envie d'écrire comme t'as une envie de cigarette
Et pour m'enlever ce désir je te demanderais de repasser
Car tant que je pourrais écrire je continuerai de penser
Que c'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant
Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps
Les moments que l'on redécouvre, que l'on connaît plus ou moins
Tu l'as déjà touché Jacky, j'en suis témoin
On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision
De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
De se dire qu'on assume et qu'on écrit de la poésie" (source)

Grand Corps Malade, Toucher l'instant

Temps et rature...

05/10/2006 00:01
493 lectures
"Que de temps perdu à gagner du temps !"

Ayé, l'été s'enfuit lâchement, après avoir fait mine de traîner... Plus de canicule en vue, à nous les températures moins clémentes... Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il fasse froid et qu'il neige, que s'abattent tempêtes et tremblements...
Vivement les longues soirées d'hiver...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-051...

"Puisque les dauphins sont des rois
Tout seul le silence s'impose
Puisqu'il revient à qui de droit
De tenter les métamorphoses
Puisque les révolutions
Se font maintenant à la maison
Et que lorsque le monde implose
Ce n'est qu'une nouvelle émission, émission

{Refrain:}
Il est temps à nouveau, oh temps à nouveau
De prendre le souffle nouveau
Il est temps à nouveau, oh temps à nouveau
De nous jeter à l'eau

Puisque ce n'est plus qu'un système
Et sa police américaine
De monde meilleur on ne parle plus
Tout juste sauver celui là, celui là

{Refrain x2}

Puisque je suis mon aquarium
Moi le poison, moi le poisson
Changé en homme

{Refrain}

Oh temps à nouveau
Oh temps à nouveau
De prendre le souffle nouveau
Il est temps à nouveau
Oh temps à nouveau
De nous jeter à l'eau
Eh

{ Beau temps pour se jeter à l'eau }

Oh temps à nouveau
Temps à nouveau
Temps à nouveau
Temps à nouveau
De nous jeter à l'eau..." (source)

Jean-Louis Aubert, Temps à nouveau

La chute du mûr...

03/10/2006 00:01
428 lectures
Le 3 octobre, il y a quelques années, l'Allemagne fêtait sa réunification (après la chute du mur, en novembre 1989)...

"Il vaut mieux s'unir pour obtenir le bonheur sur la terre que de se disputer sur l'existence d'un paradis dans le ciel"

J'ai visité un endroit étrange l'autre jour en Allemagne : le Quartier Vauban à Fribourg, une espèce d'expérience urbaine collective et écologique. Ce qui frappe dans ces "rues" (la notion en serait presque altérée), c'est l'absence de jardins clôturés, verrouillés. Tout semble ouvert sur le voisinage, les affaires sont laissées ça et là, les vélos ne sont pas attachés, et les bambins gambadent dans les allées verdoyantes... Difficilement transposable tel quel dans d'autres cités, comment évoluera ce quartier aussi agréable qu'étonnant, quand les têtes blondes d'aujourd'hui auront dix ans de plus ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/hqe-27.09.2006...

"We don't need no education
We dont need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave them kids alone
Hey ! Teachers ! Leave them kids alone !
All in all it's just another brick in the wall.
All in all you're just another brick in the wall.

We don't need no education
We dont need no thought control
No dark sarcasm in the classroom
Teachers leave them kids alone
Hey ! Teachers ! Leave them kids alone !
All in all it's just another brick in the wall.
All in all you're just another brick in the wall.

"Wrong, Do it again !"
"If you don't eat yer meat, you can't have any pudding.
How can you have any pudding if you don't eat yer meat ?"
"You ! Yes, you behind the bikesheds, stand still laddy !""

Meinaunobstant

25/09/2006 00:01
1.375 lectures
Il y a donc toujours un mais...
« Les obstacles ne sont que ce qu'il faut surmonter », paraît-il...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs---hac-2006...

Non aux matchs ? Oui aux matchs ! Et au reste...

"aujourd'hui je sens la bonne humeur
courir dans mon sang toucher mon coeur
je serai ta balle mon joueur de football
quand il f'ra beau temps c'est décidé
sur un stade j'apprendrai à dribler
je serai ton goal mon joueur de football

shot shoot shoot shoot dans l'ballon d'foot
mets leur un péno à ces idiots
vas-y marque des buts
un toutes les minutes

elle avait raison la boulangère
quand on aime un champion il faut lui plaire
je serai ta balle mon joueur de football
j'ai vu des garçons mais rassure toi
je n'ai pas de pulsions pour ces gars là
de toi je suis folle mon joueur de football

shot shoot shoot shoot dans l'ballon d'foot
mets leur un péno à ces idiots
vas-y marque des buts
un toutes les minutes

mon p'tit nom à moi c'est Mauricette
ton p'tit nom à toi c'est Roberto
on ira au bal mon joueur de football
quand tous les ballons seront épuisés
je me pos'rai là juste à tes pieds
je serai ta balle mon joueur de football
pour que tu me frôles mon joueur de football

shot shoot shoot shoot dans l'ballon d'foot
mets leur un péno à ces idiots
vas-y marque des buts
un toutes les minutes" (source)

La Grande Sophie, Shoot dans l'ballon d'foot

Le Havre de paix ?

23/09/2006 09:35
433 lectures
"Il n'y pas cinquante manières de combattre, il n'y a en qu'une, c'est d'être vainqueur" (Malraux)
Ah... vrai ?

Fighting spirit and victory !

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-098...

"J'abandonne sur une chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
J'attends qu'elle se réveille et qu'elle se lève enfin
Je souffle sur les braises pour qu'elles prennent

Cette fois je ne lui annoncerai pas
La dernière hécatombe
Je garderai pour moi ce que m'inspire le monde
Elle m'a dit qu'elle voulait si je le permettais
Déjeuner en paix, déjeuner en paix

Je vais à la fenêtre et le ciel ce matin
N'est ni rose ni honnête pour la peine
" Est-ce que tout va si mal ? Est-ce que rien ne va bien ?
L'homme est un animal " me dit-elle

Elle prend son café en riant
Elle me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets
Déjeuner en paix, déjeuner en paix

Je regarde sur la chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
" Crois-tu qu'il va neiger ? " me demande-t-elle soudain
" Me feras-tu un bébé pour Noël ? "

Et elle prend son café en riant
Elle me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets
Déjeuner en paix, déjeuner en paix" (source)

Stephan Eicher, Déjeuner en paix

Au temps en emporte le vent

17/09/2006 07:53
386 lectures
"Le conditionnel est la plus jolie conjugaison du monde, et il va sans dire, la plus confortable"

On dit toujours qu'avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Et Strasbourg ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--4--8...

"J'ai passé tant de nuits à briller sous mille soleils
A butiner les fleurs de ma bohème
Et pour rien au monde, je n'changerai le goût de ce miel
Mais voilà, vous me posez un sérieux problème
Non pas que vous ayez changé la couleur de mon ciel
Mais les choses aujourd'hui ne sont plus les mêmes
Et c'est non sans regret que j'ai eu vent de la nouvelle.

Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.

Et même si la rumeur se fait de plus en plus belle
Et qu'elle crie sous mon toit que vous êtes une crème
S'il devient évident que vous semblez être celle
J'ai le coeur enchaîné à mon vieux théorème
C'est à mon grand regret que je n'peux que vous l'énoncer comme tel.

Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.

Faut-il que je songe enfin à me brûler les ailes ?
Ne croyez surtout pas que j'en ai la flème
C'est sans doute par crainte que je chasse le naturel
Mais il tombe dans vos bras.
C'est commun, les mortels
Bientôt je serai prêt, je serai l'homme le plus formel.

Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime" (source)

Matmatah, Au conditionnel

Appel à l'head

04/09/2006 00:02
427 lectures
"Le Seigneur Dieu se dit : « Il n'est pas bon que l'homme reste seul. Je vais lui faire une aide qu'il aura comme partenaire ». (Genèse 1,2)
Salaud...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/08.04.06-011-f...

"Help, I need somebody,
Help, not just anybody,
Help, you know I need someone, help.

When I was younger, so much younger than today,
I never needed anybody's help in any way.
But now these days are gone, I'm not so self assured,
Now I find I've changed my mind and opened up the doors.

Help me if you can, I'm feeling down
And I do appreciate you being round.
Help me, get my feet back on the ground,
Won't you please, please help me.

And now my life has changed in oh so many ways,
My independence seems to vanish in the haze.
But every now and then I feel so insecure,
I know that I just need you like I've never done before.

Help me if you can, I'm feeling down
And I do appreciate you being round.
Help me, get my feet back on the ground,
Won't you please, please help me.

When I was younger, so much younger than today,
I never needed anybody's help in any way.
But now these daya are gone, I'm not so self assured,
Now I find I've changed my mind and opened up the doors.

Help me if you can, I'm feeling down
And I do appreciate you being round.
Help me, get my feet back on the ground,
Won't you please, please help me, help me, help me, oh" (source)

The Beatles, Help

Hypopocrites

03/09/2006 16:41
441 lectures
"Les hypocrites, comme les abeilles, ont le miel à la bouche et l'aiguillon caché."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.09.2006-087...

"Est-il bien nécessaire
de me dire vous plutôt que tu,
si c'est pour par derrière
me botter le cul ?

Là-bas en Angleterre
ils se disent tous "you",
c'est plus clair,
de Toto, Tony Blair, à Lizarazu.

"Tout est boue sur la terre",
dit l'hippopotame en tutu,
au lit comme à la guerre
on est tout poilus !

C'est la faute à Voltaire
m'a dit ce cocu de cocker
s'il te faut des barrières
pour me croquer crue.

Tu c'est trop tralalère
vous un tantinet statutaire
alors autant se taire
ou se sauter nus.

Est-il bien nécessaire
de te dire vous plutôt que tu?
Est-ce pour qu'au nom du père
du coup je vous tue?

{Instrumental}

"Tout est boue sur la terre",
dit l'hippopotame en tutu,
as-tu vu l'univers
quand il éternue?

Tu c'est trop tralalère
vous un tantinet pète-au-cul
saucisson, serpillières
et chapeaux pointus..." (source)

Camille, Vous

Les raisons de la Kohl ère

30/08/2006 17:55
411 lectures
"Prenez garde à la colère d'un homme patient"

Aujourd'hui j'ai passé plus de six heures dans la voiture pour faire 350 putain de kilomètres. J'ai failli mourir deux fois, je me suis énervé 37 fois, le ciel m'a pissé dessus et le conard avant moi à la caisse a claqué deux fois mon salaire en pantalons et en chemises. J'aime les Allemands. Mais là je les hais...
Dis toi, t'aurais pas des origines allemandes ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-019...

"Johnny m'a dit,Johnny m'a dit
Oublie ton père, oublie ta mère
Oublie ton coeur, oublie tes moeurs

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tupamaramos, cangaceiros
C'est le camp qu'il faut choisir

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tout ça un soir ou le ciel zébré d'éclairs
Nous déclarait "nous allons fonder le parti unique"

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Rejoins tes frères, rejoins tes soeurs
Bois le sang de ton ennemi

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Ecarte le rouge, écarte le blanc
La seule couleur, c'est noir brillant

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tout ça un soir ou le ciel zébré d'éclairs
Nous déclarait "nous allons fonder le parti unique"

Et la victoire caresse l'espoir de nous appartenir
Et la victoire caresse l'espoir de nous appartenir
Car il faut tenir

Johnny m'a dit
Johnny m'a dit
Johnny m'a dit
Johnny m'a dit" (source)

Noir Désir, Johnny colère

Dégoût et des couleuvres...

13/08/2006 10:32
464 lectures
(2 en 1 wash and go, qu'ils disaient ?)

"La mémoire du dégoût est plus grande que la mémoire de la tendresse !" (Kundera)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.06.2006-040...

"Et les jours se fanent
Comme les années
Le programme ne changera plus jamais
Et tes joues se fardent
Pour mieux étouffer
Le sillon des larmes que j'avais laissées

Je le sais je m'y prends bien
Pour gâcher ces petits riens
Qui font la vie
Qui font la vie
J'voulais pas v'nir
C'est pas malin
J'voulais pas v'nir
J'me sens pas bien
J'veux sortir
Pour vomir tout mon chagrin
J'peux pas partir
J'peux pas changer mon destin
J'ai trop peur de mourir avant la fin

Et puis l'amertume
M'a tendu la main
J'ai pris l'habitude
De marcher pour rien
Et quand mon vertige
S'équilibre enfin
Le vide se fige mais il me retient.

J'ai pas choisi le début
Je choisirai pas la fin
De ma vie
De ma vie
J'voulais pas v'nir
C'est pas malin
J'voulais pas v'nir
J'me sens pas bien
J'veux sortir pour vomir tout mon chagrin
J'peux pas partir
J'peux pas changer mon destin
J'ai trop peur de mourir avant la fin
J'voulais pas v'nir
J'peux pas partir
J'voulais pas v'nir..." (source)

Daniel Balavoine, Ces petits riens

Alcoolmar...

12/08/2006 09:55
474 lectures
Foire... Foiré...
Vin... Vain...
Verre... Vert...
Stand... Stand by me...
File... Fille...
Degrés... De gré...

Ce soir c'est la fête ?

(L'histoire de la Foire aux vins d'Alsace)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/colmar17.09.05...

"Quand je suis ivre, ivre de tristesse,
Quand je suis ivre, ivre de détresse,
Je voudrais tant dégriser et retrouver les couleurs,
Qui se sont effacées, ne sont plus que des ombres.

Quand je suis ivre, ivre de d'insouciance,
Quand je suis ivre, ivre d'espérance,
J'en reprends une gorgée, me pardonne mes déboires,
Jusqu'à les oublier, les chasser de ma mémoire.

Quand je suis ivre, ivre de douceur,
Quand je suis ivre, ivre de tendresse,
J'en savoure le goût intense, qui envahit mon palais,
J'aimerais qu'à tout jamais, il y tienne résidence.

Quand je suis ivre, ivre de plaisir,
Quand je suis ivre, ivre de bonheur,
Je ne veux pas dessoûler, je garde en secret la source,
Qui m'a tant exaltée, pour m'y désaltérer,

Encore, encore..." (source)

Pauline Croze, Quand je suis ivre

Arrêt, niais !

11/08/2006 00:01
402 lectures
"Tout salaud qu'on soit, on n'est pas moins naïf et susceptible de déceptions" (Desproges)

"Arachné - Jeune Lydienne qui apprend d'Athéna l'art de broder et de tisser. Cette paysanne se vante d'exécuter, à l'aiguille, des travaux d'une finesse à faire pâlir les dieux. Cette vantardise excite Athéna, déesse des fileuses qui met la jeune fille au défi de la battre. Arachné sort vainqueur de l'épreuve. Athéna folle de rage, déchire l'oeuvre d'Arachné et la frappe à la tête avec sa navette.
Arachnée, blessée, veut se pendre, mais la déesse Athéna la métamorphose en araignée qui continue à filer." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.08.05-062-2...

"J'ai dû aller jusqu'au bout
Pour finalement comprendre
Aller me faire voir ailleurs
Juste le temps de me reprendre

Vise un peu plus loin que toi
Tu verras comme ça te change
Au lieu de tout miser sur toi
Double ton challenge

Mais n'empêche que c'est pas facile
De tout voir à travers son nombril
Si tu cherchais le positif
Ce serait, crois-moi
Pas si naïf

Tu m' dis que je n'ai pas assez souffert
Pour me faire entendre
Mais va mener ta vie d'enfer
Je m'occuperai bien de tes cendres

Et si ça te fait mal de rire
T'as qu'à admirer tes grimaces
Epargne-moi cet air cynique
Sauve au moins la glace

Mais n'empêche que c'est pas facile
De tout voir à travers son nombril
Si tu cherchais le positif
Ce serait pas si naïf
Et n'empêche que c'est difficile
De se battre pour des causes futiles
Essaie juste d'être moins nocif
Ce serait, crois-moi
Pas si naïf

Je ferais n'importe quoi
Pour que tu me laisses entrer
M'en irais n'importe où
Rien que pour retrouver ton esprit égaré
Yeah yeah yeah" (source)

Axelle Red, Pas si naïf

Histoire d'eau

10/08/2006 00:01
588 lectures
« Mais ce qu'elle s'imaginait être du désir n'allait pas plus loin que le goût de la conquête, et ses manières de mauvais garçon, ni le fait qu'elle avait eu quelques amants – si l'on peut les appeler amants – ni sa dureté, ni même son courage, ne lui servirent de rien quand elle rencontra René. En huit jours elle apprit la peur, mais la certitude, l'angoisse, mais le bonheur. René se jeta sur elle comme un forban sur une captive, et elle devint captive avec délices, sentant à ses poignets, à ses chevilles, à tous ses membres et au plus secret de son corps et de son coeur les liens plus invisibles que les plus fins cheveux, plus puissants que les câbles dont les Lilliputiens avaient ligoté Gulliver, que son amant serrait ou desserrait d'un regard. Elle n'était plus libre ? Ah ! Dieu merci, elle n'était plus libre. Mais elle était légère, déesse sur les nuées, poisson dans l'eau, perdue de bonheur. Perdue parce que ces fins cheveux, ces câbles que René tenait tous dans sa main, étaient le seul réseau de forces par où passât désormais en elle le courant de la vie. Et c'était si vrai que lorsque René relâchait sa prise sur elle – ou qu'elle se l'imaginait – lorsqu'il semblait absent, ou s'éloignait avec ce qui paraissait à O de l'indifférence, ou lorsqu'il demeurait sans la voir ou sans répondre à ses lettres, et qu'elle croyait qu'il ne voulait plus la voir ou qu'il allait ne plus l'aimer, ou qu'il ne l'aimait plus, tout s'étouffait en elle, elle suffoquait. » (Histoire d'O)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.07.2006-020...

"Je sais pas ce qu'il y a de vrai là-d'd'encre
On dit qu'c'est une princesse Inca
Elle a l'pubis noir comme l'encre
Ouais, pour un cas c'est un cas

Cette fille-là on peut dire que c'est un cas
J'aimerais la noyer dans le Titicaca

Vous savez bien cette prinsoeur
Qui vomissait perles et diamants
Elle, elle s'rait plutôt comme sa soeur
Elle vomit crapauds et serpents

Cette fille-là on peut dire que c'est un cas
J'aimerais la noyer dans le Titicaca

Quand un toutou fait de beaux rêves,
On dessine un os dans un nuage
Moi quand il m'arrive d'rêver d'Ève
L'os est dans le nez d'cette sauvage

Cette fille-là on peut dire que c'est un cas
J'aimerais la noyer dans le Titicaca

À la voir c'est l'genre délicongle
Elle fait toujours vachement soigné
Sauf que le rouge qu'elle a aux ongles
C'est mon pauvre sang coagulé

Cette fille-là on peut dire que c'est un cas
J'aimerais la noyer dans le Titicaca

Si par hasard devant chez moire
Vous passez, faites le sourd
J'suis en train d'remplir la baignoire
Et elle vous appelle au secours

Cette fille-là on peut dire que c'est un cas
J'aimerais la noyer dans le Titicaca

Enfin d'toute façon c'est pas grave
J'en ai tiré une bonne leçon :
Prendre les filles pour c'qu'elles ne sont paves
Et les laisser pour ce qu'elles sont

Allô Popocatepelletan vingt-deux vingt-deux
Y'a un cadavre à embarquer..." (source)

Serge Gainsbourg, Titicaca

Fête du vain ?

06/08/2006 10:05
352 lectures
Verre plein, je te vide, verre vide, je te plains, comme on dit. In vino veritas ? Vin, vis, deviens...
Rencontres sympathiques, bouteilles sympathiques... Décidément, quand le vin dicte, la Norinie sait se montrer accueillante... Vins nobles et VT, mieux vaut tard que jamais, sans doute...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/colmar17.09.05...

"Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

J'ai traîné
Dans tous les cafés
J'ai fait la manche bien des soirs
Les temps sont durs
Et j'suis même pas sûr
De me payer un coup à boire

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

J'ai mal à la tête
Et les punaises me guettent
Mais que faire dans un cas pareil
Je demande souvent
Aux passants
De me payer une bouteille

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

Dans la nuit
J'écoute la pluie
Un journal autour des oreilles
Mon vieux complet
Est tout mouillé
Mais j'ai toujours ma bouteille

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie

Chacun fait
Ce qui lui plaît
Tout l'monde veut sa place au soleil
Mais moi j'm'en fous
J'n'ai rien du tout
Rien qu'une jolie bouteille

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille ?
Je veux te quitter, je veux m'en aller
Je veux recommencer ma vie" (source)

L'amer, hic

05/08/2006 00:28
479 lectures
On a tous notre Amérique, notre Nouveau Monde auquel on rêve...
C'est juste que c'est pas tous les jours le Racing. L'Eldorado du foot alsacien, il est plus plombé que dorado en ce moment...
Pour le reste, c'est pas tout d'avoir le filon et la pelle, encore faut-il vouloir creuser et risquer de trouver quelque chose. Finalement, la grisaille est tellement plus rassurante...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.07.2006-010...

"Mes amis, je dois m'en aller
Je n'ai plus qu'à jeter mes clés
Car elle m'attend depuis que je suis né
L'Amérique

J'abandonne sur mon chemin
Tant de choses que j'aimais bien
Cela commence par un peu de chagrin
L'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique

Mes amis, je vous dis adieu
Je devrais vous pleurer un peu
Pardonnez-moi si je n'ai dans mes yeux
Que l'Amérique

Je reviendrai je ne sais pas quand
Cousu d'or et brodé d'argent
Ou sans un sou, mais plus riche qu'avant
De l'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je rêverai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je veux rêver" (source)

Joe Dassin, L'Amérique

Faites de la bière...

04/08/2006 17:36
371 lectures
"L'alcool, il y a deux versions. Soit c'est un ennemi qui te veut du bien mais qui te fait du mal, soit c'est un ami qui te veut du mal, mais qui te fait du bien"

Alcoolo, colique ! Va falloir se calmer là... Living Las Vegas ? Leaving la Véga...
Ethyle, l'étoile s'étiole...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-005...

"Mes illusions donnent sur la cour
Des horizons j'en ai pas lourd
Quand j'ai bossé toute la journée
Il ne me reste plus pour rêver
Qu'les fleurs horribles de ma chambre
Mes illusions donnent sur la cour
J'ai mis une croix sur mes amours
Les p'tites pépées pour les toucher
Faut d'abord les allonger
Sinon c'est froid comme en décembre

Quand le soir venu j'm'en reviens du chantier
Après mille peines et le corps harassé
J'ai le regard morne et les mains dégueulasses
De quoi inciter les belles à faire la grimace
Bien sûr y a des filles de joies sur le retour
Celles qui mâchent le chewing-gum pendant l'amour
Mais que trouverais-je dans leur corps meurtri
Sinon qu'indifférence et mélancolie
Dans mes frusques couleur de muraille
Je joue les épouvantails

Mais nom de Dieu dans mon âme
Brûlait pourtant cette flamme
Où s'éclairaient mes amours
Et mes brèves fiançailles
Où s'consumaient mes amours
Comme autant de feux de paille
Aujourd'hui je fais mon chemin solitaire
Toutes mes ambitions se sont fait la paire
J'me suis laissé envahir par les orties
Par les ronces de cette chienne de vie

Mes illusions donnent sur la cour
Mais dans les troquets du faubourg
J'ai des ardoises de rêveries
Et le sens de l'ironie
J'me laisse aller à la tendresse
J'oublie ma chambre au fond d'la cour
Le train de banlieue au petit jour
Et dans les vapeurs de l'alcool
J'vois mes châteaux espagnols
Mes haras et toutes mes duchesses

À moi les petites pépées les poupées jolies
Laissez venir à moi les petites souris
Je claque tout ce que je veux au baccara
Je tape sur le ventre des Maharajas
À moi les boîtes de nuit sud-américaines
Où l'on danse la tête vide et les mains pleines
À moi ces mignonnes au regard qui chavire
Qu'il faut agiter avant de s'en servir
Dans mes pieds-de-poule mes prince-de-galles
En douceur je m'rince la dalle

Et nom de Dieu dans mon âme
V'la que j'ressens cette flamme
Où s'éclairaient mes amours
Et mes brèves fiançailles
Où se consumaient mes amours
Comme autant de feux de paille
Et quand les troquets ont éteint leurs néons
Qu'il ne reste plus un abreuvoir à l'horizon
Ainsi j'me laisse bercer par le calva
Et l' dieu des ivrognes guide mes pas" (source)

Serge Gainsbourg, L'alcool

Démission des missions

26/07/2006 00:33
306 lectures
Robert a dit :

« Démission : 1. Acte par lequel on se démet d'une fonction, d'une charge, d'une dignité ; rupture par le salarié de son contrat de travail. 2. Acte par lequel on renonce à qqch ; attitude de fuite devant les difficultés.

A moi le 1, à toi le 2...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-017...

"Qu'est-ce qui nous tente ?
Qu'est-ce qui nous donne ces envies?
Qu'est-ce qui nous enchante,
qu'est-ce qui nous réveille la nuit?
Souvent souvent c'est les certitudes,
de temps en temps c'est la solitude
Très peu pour moi les habitudes
sinon J'vais passer pour un con
Qu'est-ce qu'on en pense?
Qu'est-ce qu'on se marre tous les deux
Qu'est-ce qu'on supporte?
Qu'est-ce qui pourrait bien nous rendre heureux?
Un souffle autour du cou,
un repas-ciné pour deux
Franchir le rubicond voire mieux
Sinon j'vais passer pour un...
Dans un sens partir vaut mieux
que de souffrir de négligence
On pourrait s'ouvrir dans tous les sens
Ça n'aurait plus d'importance
Qu'est-ce qui nous tente ?
Qu'est-ce qui nous donne ces envies ?
Qu'est-ce qui m'arrive ?
Qu'est-ce que je fais encore ici ?
J'ai bien plus d'habitudes
qu'on avait de certitudes
Et plus encore de solitude
que l'on avait pris d'altitude
Dans un sens partir vaut mieux
que de souffrir de négligence
On pourrait... dans tous les sens
Ça n'aurait plus d'importance
Faut pas se laisser gagner
par l'euphorie de croire
que l'on est un homme important." (source)

Louise Attaque, Qu'est-ce qui nous tente

Comptes de faits

15/07/2006 00:28
444 lectures
On se cherche des contes de fée au quotidien... Chassez le naturel, il revient au galop...

"- Les épines, à quoi servent-elles ?
Le petit prince ne renonçait jamais à une question, une fois qu'il l'avait posée. J'étais irrité par mon boulon et je répondis n'importe quoi:
- Les épines, ça ne sert à rien, c'est de la pure méchanceté de la part des fleurs !
- Oh !
Mais après un silence il me lança, avec une sorte de rancune:
- Je ne te crois pas ! Les fleurs sont faibles. Elles sont naïves. Elles se rassurent comme elles peuvent. Elles se croient terribles avec leurs épines..." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-003...

"Cendrillon pour ses vingt ans
Est la plus jolie des enfants
Son bel amant, le prince charmant
La prend sur son cheval blanc
Elle oublie le temps
Dans son palais d'argent
Pour ne pas voir qu'un nouveau jour se lève
Elle ferme les yeux et dans ses rêves
Elle part, jolie petite histoire (2x)

Cendrillon pour ses trente ans
Est la plus triste des mamans
Son bel amant a foutu l'camp
Avec la belle au bois dormant
Elle a vu cent chevaux blanc
Loin d'elle emmener ses enfants
Elle commence à boire
A traîner dans les bars
Emmitouflée dans son cafard
Maintenant elle fait le trottoir
Elle part, jolie petite histoire (2x)

Dix ans de cette vie ont suffi
A la changer en junkie
Et dans un sommeil infini
Cendrillon voit finir sa vie
Les lumières dansent
Dans son ambulance
Mais elle tue sa dernière chance
Tout ça n'a plus d'importance
Elle part
Fin de l'histoire

Notre père qui êtes si vieux
As-tu vraiment fais de ton mieux
Car sur la terre et dans les cieux
Tes anges n'aiment pas devenir vieux" (source)

Téléphone, Cendrillon

Allons enfants de la partie...

Ironie du sort, c'est toujours quand on (re)commence à vous promettre quelque chose qu'on vous l'enlève aussitôt...
Fin du rêve, on se réveille... Pas de quoi s'envoyer en l'air ou découcher, finalement...
Tant pis, gardons la tête haute, merci pour les bons moments et la leçon, et retour au train-train du quotidien...

Robert a dit :
"Finale : dernière épreuve qui, après les éliminatoires et parfois le repêchage, désigne le vainqueur".
Game over, donc...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.07.2006-052...

"Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas.

La différence
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu vis toujours au bord de l'eau
Quelquefois dans les journaux
Je te vois sur des photos.
Et moi loin de toi
Je vis dans une boite à musique
Electrique et fantastique
Je vis en "chimérique".

La différence,
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu n'es pas toujours la plus belle
Et je te reste infidèle
Mais qui peut dire l'avenir
De nos souvenirs
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
L'amour c'est fait de ça.

Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi !

Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi là-bas.
Oui j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
Je pense à toi tout bas..." (source)

Michel Polnareff, Lettre à France

Aux larmes citoyens !

Reste à voir quel goût elles auront, celles-là...

"Aux premiers jours de la Révolution française, les trois couleurs sont d'abord réunies sous la forme d'une cocarde. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, une grande agitation règne à Paris. Une milice se constitue ; elle porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composée des antiques couleurs de Paris, le bleu et le rouge. Le 17 juillet, Louis XVI se rend à Paris pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale. Il arbore la cocarde bleue et rouge à laquelle il semble que Lafayette, commandant de la Garde, ait ajouté le blanc royal.

La loi du 27 pluviôse an II (15 février 1794) fait du drapeau tricolore le pavillon national, en précisant, sur les recommandations du peintre David, que le bleu devait être attaché à la hampe.

Le XIXème siècle voit s'affronter le blanc des royalistes légitimistes et les trois couleurs héritées de la Révolution. Le drapeau blanc est remis à l'honneur sous la Restauration mais Louis-Philippe reprend le drapeau tricolore et le fait surmonter du coq gaulois.

Lors de la Révolution de 1848, si le drapeau tricolore est adopté par le gouvernement provisoire, c'est le drapeau rouge qui est brandi par le peuple sur les barricades en signe de révolte.

Sous la IIIème République, un consensus s'établit progressivement autour des trois couleurs. A partir de 1880, la remise des drapeaux aux armées lors de la fête du 14 juillet est un grand moment d'exaltation du sentiment patriotique.

Si le comte de Chambord, prétendant au trône de France, n'a jamais accepté le drapeau tricolore, les royalistes ont fini par s'y rallier pendant la Première Guerre Mondiale." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.07.2006-017...

"Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons

Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!

Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.

Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.

Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!

Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!" (source)

La Marseillaise

Tour Effet

08/07/2006 13:38
1.435 lectures
Tour Eiffel, tour est fait ?
Encore une illusion...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-075...

"Je suis l'dauphin d'la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvaise mine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins d'balais

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Les travestis vont se raser
Les stripteaseuses sont rhabillées
Les traversins sont écrasés
Les amoureux sont fatigués

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Le café est dans les tasses
Les cafés nettoient leurs glaces
Et sur le boulevard Montparnasse
La gare n'est plus qu'une carcasse

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

La tour Eiffel a froid aux pieds
L'Arc de Triomphe est ranimé
Et l'Obélisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Les banlieusards sont dans les gares
A la Villette on tranche le lard
Paris by night, regagne les cars
Les boulangers font des bâtards

Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lèvent, ils sont brimés
C'est l'heure où je vais me coucher

Il est cinq heures
Paris se lève
Il est cinq heures
Je n'ai pas sommeil" (source)

Jacques Dutronc, Il est 5 heures, Paris s'éveille

Entre deux Tours

05/07/2006 07:00
324 lectures
"La victoire est brillante, mais l'échec est mat" (Coluche)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-117...

"chess is such a difficult game
there are so many pieces
so many squares where you can go
so few promises
never you mind all the others
anticipating your next move
i know it's hard cause you got a lot to do
street signs and traffic lights ever confusing me it's you
stop left, go right, no U-turn, where's the goddamn exit
never you mind all the others
influencing your next move
i know it's hard cause you got a lot to prove
lalalalalalala
sex and drugs and rock n' roll
pieces by rocking for you
this puzzle can't be done wrong
so cover 'em while you can
never you mind all the others
aniticipating your next move
never you mind all the others
never you mind what they do
don't let them get you down cause it's there too
you'll be trapped forever under their shoe
here is the paper so go
i know it's hard cause you got a lot to do
fa la la la la la la la la la la la la la la la la la" (source)

Weezer, Chess

Impasse, l'autre pas

25/06/2006 09:13
905 lectures
"Et il s'assit parce qu'il avait peur.

Il dit encore:

- Tu sais... ma fleur... j'en suis responsable ! Et elle est tellement faible ! Et elle est tellement naïve. Elle a quatre épines de rien du tout pour la protéger contre le monde...

Moi je m'assis parce que je ne pouvais plus me tenir debout. Il dit:

- Voilà... C'est tout...

Il hésita encore un peu, puis il se releva. Il fit un pas. Moi je ne pouvais pas bouger.

Il n'y eut rien qu'un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit, à cause du sable." (source)

Le petit prince (chapitre 26)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/08.08.05-009-5...

"Mon corps me tient tête, me fait souvent l'affront,
De tourner les talons de partir à l'aveuglette.
Ce soir il se prête au rythme cadencé
Des villes en fête sous les néons bleutés,
Aux nuées, veloutées...

Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune

Sous le regard des chiens qui dorment à moitié,
Les femmes se font vamps, les hommes se font loups,
Chacun sa chacune, chacun son rendez-vous,
A l'heure où l'on ose révéler sa face cachée
Aux beautés indomptées...

Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune

Dans la chaleur, dans la chaleur
Des nuits de pleine lune

Loin de là ma tête s'effraye de l'orage,
Y va de ses leçons et me tient en otage,
Mais mon corps obstiné entre dans le dédale,
Dans la danse tribale s'abandonne et se dévoile,
Tant que durent les étoiles...

Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune" (source)

Pauline Croze, Dans la chaleur des nuits de pleine lune

Jeux d'hombre

24/06/2006 10:01
383 lectures
"Il est des gens qui n'embrassent que des ombres ; ceux-là n'ont que l'ombre du bonheur." (Shakespeare)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-037...
(Ombre d'hombre)

"Tant qu'il y aura des ombres
Des truites et des vandoises
Croule la terre, craque le monde
Nous irons dans les eaux turquoises
Les rivières profondes ...

Du matin clair au soir qui tombe
Quand le ciel soudain s'embrase
Nous sommes et resterons bon nombre
A guetter la bête sournoise
Et ses reflets d'argent dans l'ombre ...

Tant qu'il y aura des ombres
Nous, les deux pieds dans la vase
Oublierons pour quelques secondes
Qu'il ne changera de base
Cet abominable monde ...

Avant la grande hécatombe
Avant qu'on ne nous écrase
Sous une averse de bombes
Qui noiera ce monde nase
Nous les chevaliers de l'onde
Garderons le coeur turquoise

Tant qu'il y aura des ombres
Des truites et des vandoises..." (source)

Renaud, Tant qu'il y aura des ombres

Tout feu, tout femmes

18/06/2006 09:16
484 lectures
"Fils du Titan Japet et de Clyméné, frère d' Atlas, de Ménoétios et d'Épiméthée, Prométhée était un Géant dont Zeus redoutait la puissance. Prophète, inventeur, il créa d'un bloc d'argile mêlé d'eau le premier homme. Ne voulant pas laisser sa créature démunie de tout, il alla dérober au char du Soleil une étincelle qu'il cacha dans la tige d'une férule, et, de retour sur la Terre, il offrit cette source de feu divin aux hommes qui, durant son absence, s'étaient multipliés. Non content de ce premier exploit et de cette injure faite à la puissance souveraine de Zeus, il en imagina un second. Il tua et dépeça un taureau. D'un côté, il étala la chair, la moelle, les entrailles, qu'il recouvrit de la peau de la bête ; de l'autre, il posa les os, sur lesquels il plaça la graisse de l'animal. Prométhée offrit alors à Zeus de s'attribuer l'une des deux parts, l'autre allant aux hommes. Zeus, attiré par la blancheur de la graisse, choisit celle qui ne refermait que les os. Ayant été ainsi joué, Zeus décida de se venger des mortels et de Prométhée. Aux premiers, il envoya Pandore, belle jeune femme créée par Héphaïstos, qui répandit tous les malheurs sur la Terre, en ouvrant sa fameuse boîte. Au second, il dépêcha Héphaïstos : Prométhée fut enchaîné par le dieu sur le plus haut sommet du mont Caucase, où, chaque jour, pendant des siècles, un aigle vint ronger le foie sans cesse renaissant du malheureux." (source)


Le premier rêve de Dora - Le livre bleu de la psychanalyse

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.06.2006-067...
(Spectacle au Bioscope)

"Love is a burning thing
and it makes a firery ring
bound by wild desire
I fell in to a ring of fire...

I fell in to a burning ring of fire
I went down,down,down
and the flames went higher.
And it burns,burns,burns
the ring of fire
the ring of fire.

The taste of love is sweet
when hearts like our's meet
I fell for you like a child
oh, but the fire went wild..

I fell in to a burning ring of fire.....[etc]" (source)

Johnny Cash, Ring of fire

Vile ville ?

Après le dépit et le rejet... le doute et le regret ? Quand exaspération rime avec passion...
La ville continue à s'exprimer, quand on la regarde et qu'on l'écoute. Comme une personne, en fait, il faut prendre le temps de s'arrêter pour vraiment la voir et la sentir vibrer. Elle se révèle différente et émerveille celui qui prend la peine de gratter le bitume des apparences. Offrant en son sein un trésor caché, pourtant à la portée des yeux de tous, inconscients. Un message, un bruit, tantôt décapant ou provocant,
tantôt amusant ou attachant... La ville rugissante, hésitante, tremblante, touchante... La ville, la vile ? La ville, la vie...

"Dans la communication, le plus compliqué n'est ni le message, ni la technique, mais le récepteur" (Dominique Wolton)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-015...

"Just a castaway, an island lost at sea, oh
Another lonely day, with no one here but me, oh
More loneliness than any man could bear
Rescue me before I fall into despair, oh

Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah

A year has passed since I wrote my note
But I should have known this right from the start
Only hope can keep me together
Love can mend your life but
Love can break your heart
Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah

Walked out this morning, dont believe what I saw
Hundred billion bottles washed up on the shore
Seems Im not alone at being alone
Hundred billion castaways, looking for a home
Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s..." (source)

Police, Message in a bottle

Doux, doux

12/06/2006 20:51
373 lectures
Rien ne vaut le rire et le sourire d'un enfant pour oublier tout le reste... Enfin presque tout le reste...
Hurlements ravis et gloussements joyeux balaient avec leur bonne humeur imparable les préoccupations qu'on croyait importantes... Et obligent à se demander comment on peut être assez con pour se pourrir la vie avec des problèmes artificiels qu'on crée constamment, au lieu de profiter de ce qu'on a...
Parenthèse enchantée de quelques heures, avant le retour au quotidien. Cela s'appelle se ressourcer... Avant de replonger la tête sous l'eau ?

Doudou or not Doudou ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-044...

"C'est pas moi qui vous ferai des plans
De loup-garou, de grand méchant
S'il faut se battre pour que ça vous plaise
Malaise

Je vous aimerai pas dans la sueur
Genre Stakhanoviste du bonheur
La voix mielleuse 'Alors, heureuse ?'
Horreur

Genre Australien, blond, sable chaud
Surf sur les vagues, sel sur la peau
Grands les sourires, gros biscotos
Zéro

Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des carresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais doux

Je serai doux
Comme un matou velours, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debouts, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux

S'il vous faut un intellectuel
Un bel esprit, un prix Nobel
S'il faut briller dans le tout Paris
Sorry

Si la réussite vous excite
Le style Yuppie cool mais dynamique
Coke pour le speed, pils pour la nuit
Oublie

J'expliquerai pas de large en long
Le Kama Soutra en dix leçons
Les modes d'emploi, notices, techniques
J'évite

Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des carresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais doux

Je serai doux
Comme un matou velour, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debouts, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux

Le complice avoué, le joujou
De vos fantasmes et tous vos Pérous
Capitaine exclusif à vos cours
Si doux
Si doux..." (source)

Jean-Jacques Goldman, Doux

Fête la faites...

11/06/2006 09:35
321 lectures
Il était dit que rien ne nous serait épargné...
La fête tourne court...
Retour à la réalité, encore...
Tchin...

« Qui tue ivre sera pendu sobre »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-007-91ba2.jpg

"Pourras-tu le faire I'M LOST
Pourras-tu le dire I'M LOST
Tu dois tout essayer I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST

Tu dois voir plus loin I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST
Egaré en chemin I'M LOST
Tu verras le pire I'M LOST

Pour trouver le sud I'M LOST
Sans perdre le nord I'M LOST
Après les certitudes I'M LOST
Au-delà des bords I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

Dans les yeux des femmes I'M LOST
Dans la marie-jeanne I'M LOST
Dans la techno-cité I'M LOST
Pour manipulés I'M LOST

Grand combat de chairs I'M LOST
Colline enflammée I'M LOST
Dans l'ombre ou la lumière I'M LOST
Pôle halluciné I'M LOST

Pour courir ventre à terre I'M LOST
Brouillard et fumée I'M LOST
Consommer consumer I'M LOST
Recracher de l'air I'M LOST

Dans le dérisoire I'M LOST
Dans les accessoires I'M LOST
Dans le feu des possibles I'M LOST
Au coeur de la cible I'M LOST

Dans la paranoïa I'M LOST
Dans la schizophrénia I'M LOST
Un maniacopéra I'M LOST
Pharmacopérave I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Encore une fois c'est la vie qui s'entête
Acharnée au-delà des images qu'on reflète
Chacal, charogne, chaman, sachem
Magie noire ou blanche inscrite à la Sacem

Des poumons d'or
Belphégor
Ici, maintenant, à la vie, à la mort
N'oublie pas ton sourire pour ce soir si tu sors
Un jury t'attend n'injurie pas le sort

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Dans les corridors I'M LOST
Sur les baies vitrées I'M LOST
Des insectes écrasés I'M LOST
Qui cherchaient de l'or I'M LOST

Dans les ministères I'M LOST
Dans les monastères I'M LOST
Dans les avalanches I'M LOST
Au bout de la planche I'M LOST

Des combats d'autorité I'M LOST
Des conflits d'intérêts I'M LOST
Des types ignifugés I'M LOST
Veulent ma fusée I'M LOST

Des désenchanteurs I'M LOST
Un train à quelle heure I'M LOST
Des pirates des corsaires I'M LOST
Sans aucun repaire I'M LOST

Tu dois voir plus loin I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST
Tu dois tout essayer I'M LOST
Tu dois devenir I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}" (source)

Noir Désir, Lost

Lupa, narre...

"Homo homini lupus" (Hobbes, pas le Hobbit bagarreur). Et la femme ?

Fable : 1. récit à base d'imagination 2. petit récit en vers ou en prose destiné à illustrer un précepte 3. mensonge élaboré

"Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor." (source)

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.09.05-009-1a8e0.jpg

"Connais-tu l'histoire
Que m'racontait ma nounou ?
C'est une belle histoire
Qu'j'écoutais sur ses genoux
Si le coeur t'en dit
Ma jolie
Écoute-moi
J'vais te la dire à mi-voix
L'était une fille
Douce et tendre comme toi
Toute aussi gentille
Se promenait dans les bois
Et voilà soudain
Qu'en chemin
Elle aperçoit
L'grand méchant loup aux abois

Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup

Tu es encor à l'âge
Où les filles ont peur de nous
Tu es bien trop sage
Pour venir sur mes genoux
Mais je t'aime bien,
Ne crains rien
Approche-toi
Je ne te mangerai pas
Ne sois pas cruelle
Viens dans mes bras ma jolie
Viens plus près ma belle
Et ne tremble pas ainsi
Je ne te ferai
Aucun mal
Je ne suis pas
Le grand méchant loup aux abois

Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Cha cha cha du loup" (source)

Serge Gainsbourg, Cha cha cha du loup

Le change ment...

28/05/2006 08:41
394 lectures
Selon Francis Bacon, les maisons sont faites pour être habitées, non pour être vues... Comme l'amour, en fait...

Ce qui frappe en entrant, c'est l'espace, le bruit et la saleté. Les pièces vides ont l'air différentes, les pas font craquer le vieux parquet, les traces des tableaux aux murs et les marques des meubles sur la moquette décolorée soulignent l'usure du temps. De la cave au grenier, en passant par les étages, tout est crasseux, signe de nombreuses allées et venues ultimes... Vidée de tout, la maison révèle toute son ampleur et sa vieillesse. Grandeur et décadence...
Une maison, c'est comme une relation : on s'en va, mais on reste là avec ses souvenirs, en se rappelant bons et mauvais moments et en imaginant comment les choses auraient pu être différentes, et si cela aurait valu la peine.
L'histoire va prendre le pas sur le présent, et il n'y aura pas de futur...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.05.2006-002...

"In many ways, they'll miss the good old days
Someday, someday
Yeah, it hurts to say, but I want you to stay
Sometimes, sometimes

When we was young, oh man, did we have fun
Always, always
Promises, they break before they're made
Sometimes, sometimes

Oh, My-ex says I'm lacking in depth
I will do my best
You say you wanna stay by my side
Darlin', your head's not right
See, alone we stand, together we fall apart
Yeah, I think I'll be alright
I'm working so I won't have to try so hard
Tables, they turn sometimes

Oh, someday...

No, I ain't wastin' no more time

And now my fears
They come to me in threes
So, I
Sometimes
Say, "Fate my friend,
You say the strangest things
I find, sometimes"

Oh, My-ex says I'm lacking in depth
Say I will try my best
You say you wanna stay by my side
Darlin', your head's not right
See, alone we stand, together we fall apart
Yeah, I think I'll be alright
I'm working so I won't have to try so hard
Tables, they turn sometimes

Oh, someday...

I ain't wasting no more time" (source)

The Strokes, Someday

Quai pasa ?

27/05/2006 09:28
366 lectures
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles (Sénèque)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-009...

"Les chansons de Prévert me reviennent
De tous les souffleurs de vers...laine
Du vieux Ferré les cris la tempête
Boris Vian s'écrit à la trompette
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
De musique et de poésie
Les marchands de malappris
Qui d'ailleurs ont déjà tout pris
Viennent vendre leurs habits en librairie
En librairie en librairie
Si tendre soit la nuit
Elle passe
Oh ma Zelda c'est fini Montparnasse
Miles Davis qui sonne sa Greco
Tous les monts y sonnent leur Nico
Rive Gauche à Paris
Oh mon île Oh mon pays
De musique et de poésie
D'art et de liberté éprise
Elle s'est fait prendre, elle est prise
Elle va mourir quoi qu'on en dise
Et ma chanson la mélancolise
La vie c'est du théâtre et des souvenirs
Et nous sommes opiniâtres à ne pas mourir
A traîner sur les berges venez voir
On dirait Jane et Serge sur le pont des Arts
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
Adieu le jazz adieu la nuit
Un état dans l'état d'esprit
Traité par le mépris
Comme le Québec par les Etats-Unis
Comme nous aussi
Ah ! le mépris ah ! le mépris" (source)

Alain Souchon, Rive gauche

Occis gêne

22/05/2006 06:32
452 lectures
"Un coeur qui bat, c'est une âme qui respire"

On dit toujours que l'histoire se répète. C'est sans doute vrai...
Les mots aussi, se suivent et se ressemblent...
Certaines personnes aiment se cacher derrière. Finalement, ils permettent de raconter une histoire, de se raconter des histoires et de donner un sens à la réalité. Quand elle en a un...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-016-9...

"Hangman, hangman, hold it a little while,
I Think I see my friends coming, Riding many mile.
Friends, you get some silver?
Did you get a little gold?
What did you bring me, my dear friends? Keep me from the Gallows Pole.
What did you bring me to keep me from the Gallows Pole?

I couldn't get no silver, I couldn't get no gold,
You know that we're too damn poor to keep you from the Gallows Pole.
Hangman, hangman, hold it a little while,
I think I see my brother coming, riding many a mile.
Brother, you get me some silver?
Did you get a little gold?
What did you bring me, my brother, to keep me from the Gallows Pole?

Brother, I brought you some silver, yeah.
I brought a little gold, I brought a little of everything
To keep you from the Gallows Pole.
Yes, I brought you to keep you from the Gallows Pole.

Hangman, hangman, turn your head awhile,
I think I see my sister coming, riding many mile, mile, mile.
Sister, I implore you, take him by the hand,
Take him to some shady bower, save me from the wrath of this man,
Please take him, save me from the wrath of this mad man.

Hangman, hangman, upon your face a smile,
Tell me that I'm free to ride,
Ride for many mile, mile, mile.

Oh yes, you got a fine sister, She warmed my blood from cold,
She warmed my blood to boiling hot to keep you from the Gallows Pole,
Your brother brought me silver, Your sister warmed my soul,
But now I laugh and pull so hard And see you swinging from the Gallows Pole

But now I laugh and pull so hard And see you swinging from the Gallows Pole
Swingin' on the gallows pole !" (source)

Led Zeppelin, Gallows pole

L'orange rit

21/05/2006 11:58
1.377 lectures
Le retour des beaux jours... Dans la rue, dans les parcs, dans l'air du moins...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-035...

"Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver

En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux

Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants

Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leur fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières

Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes là ne parlaient qu'en termes de profits

C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les innondations ont frappé les grandes villes

Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse

Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y air plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Au font l'intelligence qu'on nous avait donnée
N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné

Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité..." (source)

Les Cowboys Fringants, Plus rien

Star troc

19/05/2006 00:00
415 lectures
Changement de joueur...

"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile" (William Blake)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-098-d883e.jpg

"Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue St-Denis
J'te raconterai les souv'nirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque où vieillir
Était encore bien illusoire
Quand j'agaçais des p'tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor
Ces hivers enneigés
A construire des igloos
Et rentrer les pieds g'lés
Juste à temps pour Passe-Partout
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De la p'tit'école et d'la cour de récré ?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe final'ment
Comme une étoile filante

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bien souvent
On choisit pas mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
S'évanouissent ou se refoulent
Dans cette réalité crue
Qui nous embarque dans le moule
La trentaine, la bedaine
Les morveux, l'hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs
Travailler, faire d'son mieux
N'arracher, s'en sortir
Et espérer être heureux
Un peu avant de mourir
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De not' p'tit passage dans ce monde effréné
Après avoir existé pour gagner du temps
On s'dira que l'on était final'ment
Des étoiles filantes

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Juste comme ça, tranquillement
Pas loin du Carré Saint Louis
C'est qu'avec toi je suis bien
Et qu'j'ai pu l'goût d'm'en faire
Parce que tsé voir trop loin
C'pas mieux qu'd'regarder en arrière
Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans brume
Et les idéaux qui se cassent
La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine
Ça fait que si à soir t'as envie de rester
Avec moi la nuit est douce on peut marcher
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerais çà que tu sois pour un moment
Mon étoile filante

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester

Que des étoiles filantes" (source)

Les Cowboys Fringants, Les étoiles filantes

Ces ânes peints...

17/05/2006 05:56
424 lectures
Hi han...

N'est stupide que la stupidité... Cours, Forrest...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-011-0bcfb.jpg

"Silence les grillons
Sur les branches immobiles
Les arbres font des rayons
Et des ombres subtiles
Silence dans la maison
Silence sur la colline
Ces parfums qu'on devine
C'est l'odeur de saison
Mais voilà l'homme
Sous son chapeau de paille
Des taches plein sa blouse
Et sa barbe en bataille

Cézanne peint
Il laisse s'accomplir la magie de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien

Vibre la lumière
Chantez les couleurs
Il y met sa vie
Le bruit de son coeur
Et comme un bateau
Porté par sa voile
Doucement le pinceau
Glisse sur la toile
Et voilà l'homme
Qui croise avec ses yeux
Le temps d'un éclair
Le regard des dieux

Cézanne peint
Il laisse s'accomplir le prodige de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Quand Cézanne peint
Cézanne peint..." (source)

France Gall, Cézanne peint

Pigeon, pigé ?

14/05/2006 10:38
368 lectures
"Le pigeon frappe l'imaginaire des hommes. Très souvent associé à l'amour dans les croyances, les chansons et la poésie, emblème de l'alliance passée entre Dieu et les hommes, il deviendra le symbole international de la paix – la colombe et la branche d'olivier. Les navigateurs l'emportaient en mer : si une tempête devait les égarer loin de la côte, le pigeon saurait toujours retrouver la direction de la terre. Messager des banquiers, hommes d'affaires et journalistes au XIXe siècle, il devint en 1870 le seul point de contact des Parisiens assiégés avec le reste du pays. Son efficacité fut telle que toutes les armées d'Europe se dotèrent d'un service colombophile. Pendant la guerre de 14, il brava les bombes, les gaz et les balles pour porter les messages du front vers l'arrière. Si bien qu'à la fin du conflit, on lui décerna des médailles !" (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-026-4...

Toi, t'es mort !!!

"Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi

Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour

J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu

Amant heureux amant
Redites-le souvent
Une absence est toujours trop longue
Rien ne sert de courir le monde
L'amour passe et les feuilles tombent
Quand tourne la rose des vents

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi

Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour

J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu" (source)

Charles Aznavour, Les deux pigeons

Arrêt au port ?

12/05/2006 07:04
331 lectures
« Le moteur est le coeur d'un avion, mais le pilote est son âme. » Y a-t-il un pilote dans l'avion ?

Encore une nuit courte... Cette fois, c'est pour attraper le premier avion...
De l'air au ministère... Dans tous les sens du terme...
J'ai beau m'envoler, mes pensées restent à terre, là-bas...
Ils brassent de l'air... Nous aussi, peut-être... Qui sait ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0970-dddf5.jpg

"If you ever feel like you're gonna fall - oh I'll be there
And if you ever feel down or feel small - oh don't despair
And if you ever feel lost or feel alone - babe c'mon home

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Every time you turn around and wanna run - oh come to me
When every little dream comes undone - oh don't worry

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Ooooh, Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Ya we're flying (ya we're flying)- feels just like flying (feels just like flying)
We're such a long way up - from the ground
Yeah we're flying so high and,
We're never gonna come down:you and me" (source)

Bryan Adams, Flying

Salut ma biche...

10/05/2006 20:25
289 lectures
Oh capitaine, mon capitaine... On se dit toujours carpe diem... Et finalement on oublie, on fuit, au lieu de jouir... Parfois, on préfère renoncer, par peur de vivre, en se cachant derrière d'improbables prétextes... On le sait, tout est éphémère, mais le quotidien n'en reste que chimère, malgré nous...

En un instant tout bascule... La voiture devant pile, la nôtre freine tant qu'elle peut, l'animal terrorisé nous jette un regard avant le choc, puis est projeté après avoir heurté de plein fouet le véhicule qui s'arrête brusquement... On reste quelques instants le souffle coupé, conscients qu'on vient d'échapper au pire tout en ne pouvant pas vraiment en mesurer la portée... La musique, les rires et l'insouciance laissent la place à un silence de mort... On est là, arrêtés sur l'autoroute, immobiles, avant de reprendre nos esprits et de rejoindre la bande d'arrêt d'urgence...
Carpe diem, qu'ils disaient...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-084-79bf6.jpg

"Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour
Et le vieil Indien danse
Allez qu'on danse
Allez qu'on danse

Voici la mort
Et les putains sucent
Des géants et des nains
Et des cactus
Allez viens marchons sur les braises
Mais ne lâche pas ma main
Mais ne lâche pas ma main

Voici la mort
Viens, trinque avec le diable
Mais non c'est pas du vin
Oui mon Ange, c'est du sang
A la santé des guerres
A la santé du sang
A ta santé mon Père
Toi que je n'ai pas connu
A ta santé l'amour
A ta santé la mort
A ta santé Alger
A ta santé Sarajevo
A ta santé Pékin
A ta santé les droits de l'Homme
A ta santé l'homme
A ta santé l'amour
Fais-moi l'amour
Fais-moi l'amour... Maman ... Maman

Nos coeurs en sang
Et nos âmes en paix
De l'Amour dans les yeux
On rejoindra le ciel
Puisqu'il n'est pas un Dieu Qui nous comprenne
Viens danser sur le feu
Mets ta main dans la mienne

Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour" (source)

Saez, Voici la mort

Pro-Metz ?

03/05/2006 06:58
520 lectures
Que valent les promesses ? On peut être là pour l'autre, mais l'autre le veut-il vraiment ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-055-6...

"If you wait for me then I'll come for you
Although I've traveled far
I always hold a place for you in my heart
If you think of me If you miss me once in awhile
Then I'll return to you
I'll return and fill that space in your heart
Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
If you dream of me like I dream of you
In a place that's warm and dark
In a place where I can feel the beating of your heart

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face your smile
To be with you wherever you are

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face, your smile
To be with you wherever you are

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
Please say you'll be waiting

Together again
It would feel so good to be
In your arms
Where all my journeys end
If you can make a promise If it's one that you can keep, I vow to come for you
If you wait for me and say you'll hold
A place for me in your heart." (source)

Tracy Chapman, The promise

Corps... deux...

Asphyxie...

"Je suis pendu à votre cou dans les plus beaux de mes rêves mais je ne me réveille jamais près de vous et j'en crève" (Cali)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-077-1...

"Hold on to me love
you know I can't stay long
all I wanted to say was I love you and I'm not afraid, Oh!
can you hear me?
can you feel me in your arms?

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

I'll miss the winter
a world of fragile things
look for me in the white forest
hiding in a hollow tree(come find me)
I know you hear me
I can taste it in your tears

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

Closing your eyes to disappear
you pray your dreams will leave you here
but still you wake and know the truth
no one's there

Say goodnight
don't be afraid
calling me calling me as you fade to black

(Say goodnight...)
Holding my last breath
(don't be afraid...)
safe inside myself
(calling me calling me as you fade to black)
are all my thoughts of you
(sweet raptured light) it ends here tonight

Holding my last breath...
safe inside myself...
are all my thoughts of you...
sweet raptured light it ends here tonight...

Holding my last breath..." (source)

Evanescence, My last breath

La rue du quai...

30/04/2006 09:48
340 lectures
Les quais sont déserts...
Alors que les dernières personnes achèvent à peine leur folle nuit, d'autres errent déjà dans les rues vides...
Ici une statue représentant un chevalier qui se défait de la bête... Là quelques messages... Un bon mot galvaudé... Une expression reprise à la craie... Une revendication virulente ou désabusée... Des bouteilles au coin d'une vitrine, cachées sous un vieux banc, ou couchées dans l'herbe mouillée... Le bruit de l'eau à l'écluse ou dans la fontaine... Et au détour d'une rue, sur un mur banal, un « je t'aime » jeté à la face du monde... Message lu par son destinataire ?
Combien de fois nous a-t-on dit « je t'aime » ? Combien de fois la personne le pensait-elle ? Combien de fois était-elle prête à l'assumer ? Certaines personnes semblent avoir peur de l'amour. L'écrire, c'est le reconnaître, en quelque sorte...
Cette fois-ci, je rentre avec des croissants...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--3--5...

Et une jolie chanson, accompagnant une pub actuellement à la télé :

"The mind has so many pictures
Why can't I sleep with my eyes open
The mind has so many memories
Can you remember what it looks like when I cry

I'm Trying, trying to tell you
All that I can in a sweet and velvet tongue
But no words ever could sell you
Sell you on me after all that I have done

I'm only the one you love
Am I only the one in love?
The Lady Gloom and her hornets circling round
Is now before us, the screaming's done without moving
One little move and for sure you will be stung

I'm singing "Oh, Jerusalem oh, Jerusalem
See what he's picked up in the park"
Let's f**k this awful art party
Want you to make love to me and only to me in the dark

I'm only the one you love
Am I only the one in love?

We've traded in our snap shots
We're going through the motions
Into the view, I'm leaving you
Down Conduit Avenue into the early morning
Into the early morning
The one I love
Are you only the one I love ?" (source)

Rufus Wainwright, The one you love
Flux RSS kibitz1194019859.jpg

kibitz

Voir son profil complet

Chargement... Chargement...