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Faire play

16/03/2006 23:04
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On aimerait bien... pouvoir continuer à jouer. Mais là, c'est game over... Fair plaie, oui...
Bref, on n'a pas perdu, mais on n'a pas gagné et on ne s'est pas qualifié. Sinon... Des dossiers à craquer, des mecs qui se tapent, des jeunes futurs chômeurs, des Iraniens, des pyromanes, l'actu quoi !

"Une raya de bambins livre aux flammes leurs landaux
Une ribambelle de nains foutent le feu dans l'métro
Une armée de gamins qui brûle les magasins
Trois millions de lycéens carbonisent leurs bouquins
Une concierge allumée fout le feu au quartier
Le président fêlé enflamme l'Elysée
Trois secrétaires en chaleur calcinent leur directeur
Une tribu de bonnes soeurs incendie l'Sacré-Coeur !

Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï...

Un trio d'grands brûlés fait exploser l'hosto
Et 5000 chimpanzés dynamitent le zoo
Des rastas éclatés, c'est chaud dans le ghetto
Les feux dans la cité brûlent pour Géronimo
Des soldats cannibales rôtissent leur général
300 patrons qui craquent font sauter la baraque
Et un vieux bonze chinois se pétrole le minois
Le froid tue la fillette qui n'a plus d'allumettes

Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï...

Les hooligans des stades préparent les jerrycans
Les jeunes chômeurs s'la donnent aux cocktails molotov
Des Iraniens enflamment le corps de l'oncle Sam
Des squatters s'tapent un boeuf autour d'un grand feu d'keufs
Un gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre c'est la grève aujourd'hui
Il y a le feu partout c'est la fête des fous
Il y a le feu partout viv' le feu viv' les fous!"

Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï...

Un gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre c'est la grève aujourd'hui
Il y a le feu partout c'est la fête des fous
Il y a le feu partout viv' le feu viv' les fous!"

Bérurier Noir, Vive le feu

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-basel-008-...

Sinon, pour la première fois depuis une bonne dizaine d'années, je me suis acheté une merguez au stade. A 4 euros les quatre petites saucisses dans un bout de pain, je sais pourquoi j'avais attendu aussi longtemps. En plus je n'étais même pas ivre, je n'ai aucune excuse...


L'orange rit

21/05/2006 11:58
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Le retour des beaux jours... Dans la rue, dans les parcs, dans l'air du moins...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-035...

"Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver

En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux

Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants

Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leur fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières

Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes là ne parlaient qu'en termes de profits

C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les innondations ont frappé les grandes villes

Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse

Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y air plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Au font l'intelligence qu'on nous avait donnée
N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné

Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité..." (source)

Les Cowboys Fringants, Plus rien

Meinaunobstant

25/09/2006 00:01
1.375 lectures
Il y a donc toujours un mais...
« Les obstacles ne sont que ce qu'il faut surmonter », paraît-il...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs---hac-2006...

Non aux matchs ? Oui aux matchs ! Et au reste...

"aujourd'hui je sens la bonne humeur
courir dans mon sang toucher mon coeur
je serai ta balle mon joueur de football
quand il f'ra beau temps c'est décidé
sur un stade j'apprendrai à dribler
je serai ton goal mon joueur de football

shot shoot shoot shoot dans l'ballon d'foot
mets leur un péno à ces idiots
vas-y marque des buts
un toutes les minutes

elle avait raison la boulangère
quand on aime un champion il faut lui plaire
je serai ta balle mon joueur de football
j'ai vu des garçons mais rassure toi
je n'ai pas de pulsions pour ces gars là
de toi je suis folle mon joueur de football

shot shoot shoot shoot dans l'ballon d'foot
mets leur un péno à ces idiots
vas-y marque des buts
un toutes les minutes

mon p'tit nom à moi c'est Mauricette
ton p'tit nom à toi c'est Roberto
on ira au bal mon joueur de football
quand tous les ballons seront épuisés
je me pos'rai là juste à tes pieds
je serai ta balle mon joueur de football
pour que tu me frôles mon joueur de football

shot shoot shoot shoot dans l'ballon d'foot
mets leur un péno à ces idiots
vas-y marque des buts
un toutes les minutes" (source)

La Grande Sophie, Shoot dans l'ballon d'foot

Roman photos

31/01/2007 00:01
1.344 lectures
Gothique, pas roman...

"La construction débute par le choeur et le transept Nord dans un style roman. Mais en 1225, une équipe venant de Chartres révolutionne la construction par l'apport du style gothique."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.01.2007--3-...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.01.2007--1-...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.01.2007-bad...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.01.2007--2-...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.01.2007--4-...

Puisqu'il paraît que tout est question de regard et d'angle de vue...

29 mai 1985, le Heysel

29/05/2006 06:06
1.340 lectures
C'est arrivé un 29 mai...

1453 : chute de Constantinople

1953 : conquête de l'Everest

1985 : drame du Heysel

2005 : rejet français de la Constitution européenne

2006 : putain d'insomnie, et le reste aussi d'ailleurs

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-aja-001-5d...

Site de foot oblige : le Heysel

"Le drame du Heysel, survenu le 29 mai 1985 à Bruxelles en Belgique, est l'une des tragédies les plus marquantes liées à une manifestation sportive. Il eu lieu à l'occasion de la finale de Coupe des clubs champions européens 1984-1985 entre le Liverpool Football Club et la Juventus Football Club.

Ce mercredi soir, plus de 60 000 personnes doivent assister à la finale dans l'enceinte du stade du Heysel. Les conditions de sécurité et de confort sont inexistantes, et en raison de nombreuses failles dans le système de contrôle, plusieurs milliers de fans sans billets ont transformé l'enceinte en boîte de sardine.

La tribune des fans des Reds est séparée du fameux Bloc Z par un no man's land d'une quinzaine de mètres. Vers 19h10, plus d'une heure avant le début programmé de la rencontre, la tension entre supporters des deux clubs monte d'un cran, se traduisant d'abord par des insultes et des jets d'objets divers. Des fans de Liverpool chargent en direction des gradins du bloc Z, qui devaient être occupé par des Belges neutres mais où se trouve de nombreux tifosi italiens. Quelques gendarmes postés dans un couloir de séparation entre les deux groupes sont rapidement débordés. L'essentiel des forces de l'ordre belges se trouve alors à l'extérieur du stade. À noter que les incidents furent insignifiants en ville.

Vers 19h20, une centaine d'Anglais envahissent la tribune des Italiens. C'est une prise de tribune, typique de la culture hooligan. Sous la poussée, les Italo-Belges qui n'ont pas l'habitude de ces pratiques réservées jusque là aux îles britanniques reculent et se replient vers l'autre extrémité de la tribune causant une bousculade. En bas des gradins, des portes donnant accès à la pelouse sont fermées. Les forces de police présentes sur la pelouse repoussent même des spectateurs qui tentent de fuir par la pelouse. Le piège est en place. Les grilles de séparation et un muret s'effondrent. Des dizaines de personnes sont piétinées et le bilan est lourd : 39 morts au total : 34 Italiens, 2 Belges, 2 Français et un Britannique.

Les tifosi de la Juve, Fighters en tête, qui suivent les évènements depuis la tribune opposée, tentent alors d'envahir le terrain afin d'aller en découdre avec les fans anglais. Pas franchement pacifiques, ces Ultras avaient apposé une bâche géante le long des grillage « Reds = Animals ». La police belge intervient et évite de peu l'affrontement direct. Un fan italien exhibe même un pistolet et le pointe en direction des policiers belges. Les télévisions de l'Europe entière diffusent ces images en direct. Elles ont un impact considérable, même si les décryptages qui en sont faits sont souvent erronés. À noter l'existence d'un reportage important de la Télévision Suisse Romande qui avait une équipe de tournage au coeur de l'action.

Vers 21h30, les capitaines des deux formations lancent un appel au calme. Quelques minutes plus tard, les deux équipes entrent sur le terrain. Selon l'UEFA, un report du match aurait risqué de raviver la violence. La Juventus l'emportera sur le score d'un but à zéro, marqué par Michel Platini sur penalty accordé pour une faute commise sur Zbigniew Boniek quelques cinq mètres au-dehors de la surface de réparation, ce qui donna la sensation que le match suivait une espèce de "scénario" pour éviter la prolongation.

Depuis le stade du Heysel a été rénové et rebaptisé stade Roi-Baudouin.

La justice belge condamna lourdement les autorités responsables d'avoir autorisé la tenue d'un match dans une enceinte vétuste. L'UEFA met dans la foulée en place toute une batterie de normes strictes avec obligation des places assises et interdit pendant cinq ans tous les clubs anglais de participation en Coupes d'Europe. Liverpool est interdit de Coupe d'Europe pendant 10 ans, peine finalement réduite à 7 ans. Il faudra toutefois attendre le drame de Sheffield en 1989 pour voir la mise en place en Angleterre d'une politique cohérente au niveau de la sécurité et du confort des spectateurs. En France, c'est le drame de Bastia (1992) qui pousse la Ligue à rendre les places assises obligatoires. En Italie, le problème n'a jamais vraiment été traité, et les stades italiens figurent aujourd'hui parmi les moins sûrs d'Europe." (source)


Hotte toi de là

12/12/2006 00:01
1.333 lectures
Visiblement c'est fait...
Et joyeuses fêtes, hein...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.11.2006-025...

Un jour, le Père Noël décide d'aller en Somalie.
Le Père Noël demande :
- Pourquoi ces enfants sont-ils aussi maigres ?
- Parce qu'ils ne mangent pas.
- Ils ne mangent pas ? Ok d'accord, pas de cadeaux !

L'épi fané

06/01/2007 10:15
1.332 lectures
L'image black-blanc-beur du trio magique en prend un coup !
Point de Melchior, Gaspar ou Balthazar, ni même de roi, ni de trio en fait...

"L'Épiphanie commémore l'Annonce de la naissance du Christ aux Bergers et aux Rois-Mages. L'histoire des Rois-Mages est un mélange de faits réels et légendaires et la tradition a parfois confondu les Bergers et les Rois-Mages.
Seuls les Évangiles de Luc et de Matthieu évoquent la naissance et l'enfance du Christ ; cependant, Luc ne parle ni des Mages, ni de la fuite en Égypte et Matthieu ne parle ni de la Crèche ni des Bergers" (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.12.2006-001...

" 2.1
Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem,
2.2
et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer.
2.3
Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui.
2.4
Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s'informa auprès d'eux où devait naître le Christ.
2.5
Ils lui dirent: A Bethléhem en Judée; car voici ce qui a été écrit par le prophète:
2.6
Et toi, Bethléhem, terre de Juda, Tu n'es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, Car de toi sortira un chef Qui paîtra Israël, mon peuple.
2.7
Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et s'enquit soigneusement auprès d'eux depuis combien de temps l'étoile brillait.
2.8
Puis il les envoya à Bethléhem, en disant: Allez, et prenez des informations exactes sur le petit enfant; quand vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j'aille aussi moi-même l'adorer.
2.9
Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l'étoile qu'ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu'à ce qu'étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s'arrêta.
2.10
Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent saisis d'une très grande joie.
2.11
Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
2.12
Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin." (Evangile selon Matthieu)

Corps... deux...

Asphyxie...

"Je suis pendu à votre cou dans les plus beaux de mes rêves mais je ne me réveille jamais près de vous et j'en crève" (Cali)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-077-1...

"Hold on to me love
you know I can't stay long
all I wanted to say was I love you and I'm not afraid, Oh!
can you hear me?
can you feel me in your arms?

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

I'll miss the winter
a world of fragile things
look for me in the white forest
hiding in a hollow tree(come find me)
I know you hear me
I can taste it in your tears

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

Closing your eyes to disappear
you pray your dreams will leave you here
but still you wake and know the truth
no one's there

Say goodnight
don't be afraid
calling me calling me as you fade to black

(Say goodnight...)
Holding my last breath
(don't be afraid...)
safe inside myself
(calling me calling me as you fade to black)
are all my thoughts of you
(sweet raptured light) it ends here tonight

Holding my last breath...
safe inside myself...
are all my thoughts of you...
sweet raptured light it ends here tonight...

Holding my last breath..." (source)

Evanescence, My last breath

Rétro vision

14/06/2006 06:52
1.321 lectures
« Le passé ne sera jamais une espérance : on ne regarde pas devant soi dans un rétroviseur » (Jean Dorst)
A présent, l'avenir...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-105...

"A long time ago came a man on a track
Walking thirty miles with a pack on his back
And he put down his load where he thought it was the best
Made a home in the wilderness
He built a cabin and a winter store
And he ploughed up the ground by the cold lake shore
And the other travellers came riding down the track
And they never went further, no, they never went back
Then came the churches then came the schools
Then came the lawyers then came the rules
Then came the trains and the trucks with their loads
And the dirty old track was the telegraph road

Then came the mines - then came the ore
Then there was the hard times then there was a war
Telegraph sang a song about the world outside
Telegraph road got so deep and so wide
Like a rolling river. . .

And my radio says tonight its gonna freeze
People driving home from the factories
Theres six lanes of traffic
Three lanes moving slow. . .

I used to like to go to work but they shut it down
I got a right to go to work but theres no work here to be found
Yes and they say were gonna have to pay whats owed
Were gonna have to reap from some seed thats been sowed
And the birds up on the wires and the telegraph poles
They can always fly away from this rain and this cold
You can hear them singing out their telegraph code
All the way down the telegraph road

You know Id sooner forget but I remember those nights
When life was just a bet on a race between the lights
You had your head on my shoulder you had your hand in my hair
Now you act a little colder like you dont seem to care
But believe in me baby and Ill take you away
From out of this darkness and into the day
From these rivers of headlights these rivers of rain
From the anger that lives on the streets with these names
cos Ive run every red light on memory lane
Ive seen desperation explode into flames
And I dont want to see it again. . .

>from all of these signs saying sorry but were closed
All the way down the telegraph road" (source)

Dire Straits, Telegraph road

A la rue, elle

06/04/2006 07:43
1.313 lectures
"And isn't it ironic... don't you think
A little too ironic... and yeah I really do think..."
Alanis was right...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0814-a3ac5.jpg

La cigale , ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau
Elle alla crier famine
Chez la fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle
«Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'oût , foi d'animal,
Intérêt et principal .»
La fourmi n'est pas prêteuse ;
C'est là son moindre défaut.
«Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien : dansez maintenant.»

Coup bas libre ?

24/05/2007 00:01
1.299 lectures
La baie des cochons strasbourgeois ? En tout cas, débarquement sur nos murs de quelques fidèles...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.04.2007-003...

Cuba no ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/20.05.2007-017...

"Que je devienne un jour un vieux singe ridé
Que le ciel de Cuba se brise comme verre
Je sais que l'on peut vivre ici pour une idée
Mais ceci est une autre affaire

Cuba, Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba... sí"

Vers balisé

19/08/2007 15:31
1.297 lectures
Quand certains s'essaient à la poésie urbaine... ça laisse des traces...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/19.08.2007-011...

Poésie : "1. Art du langage, visant à exprimer ou à suggérer par le rythme (surtout le vers) l'haromonie et l'image. [...] 5. Qualité d'émotion esthétique (que peut éveiller un spectacle, un lieu, une situation). [...] 6. Aptitude (d'une personne) à éprouver l'état, l'émotion poétique

Toutoute première fois...

12/01/2006 18:36
1.293 lectures
"Je m'étais abonné, et rapidement, au fil des matchs, mon attention avait commencé à se déplacer du spectacle du terrain à celui des tribunes. Car c'en est un ! On a tendance à opposer les joueurs, acteurs, et les supporters, spectateurs, mais il est indéniable que souvent ces derniers se mettent en scène, captent l'attention et inversent les rôles. Je ne sais à combien de personnes elle fait cet effet, mais la tribune des supporters, le Kop, avait peu à peu totalement monopolisé mon attention. J'aimais le foot, mais cet intérêt pour les vedettes en short se battant pour récupérer le ballon avait été supplanté par cette foule électrisante et l'ambiance qu'elle générait. Une relation passionnelle était en train de naître, sirène terriblement séduisante dont les appels étaient irrésistibles. Je m'étais donc naturellement jeté à l'eau, allant me noyer parmi cette masse grondante et rugissante, tantôt de plaisir et de dépit. La première fois fut éprouvante, perdu dans la tempête de cris et de chants, petit anonyme calme au milieu de centaines d'inconnus à première vue hystériques..."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-metz--35--...

Eh oui, cette saison on bande drôle aussi... Fucking irony... Alors, heureux ?

Mire à belle

14/09/2006 00:01
1.288 lectures
"Penser pouvoir vivre sans illusions, c'est comme se tenir devant un miroir sans reflet, c'est impossible"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.07.2006-004...

"Il était une fois, en plein hiver, quand les flocons descendaient du ciel comme des plumes et du duvet, une reine qui était assise et cousait devant une fenêtre qui avait un encadrement en bois d'ébène, noir et profond. Et tandis qu'elle cousait négligemment tout en regardant la belle neige au-dehors, la reine se piqua le doigt avec son aiguille et trois petites gouttes de sang tombèrent sur la neige. C'était si beau, ce rouge sur la neige, qu'en le voyant, la reine songea: "Oh! si je pouvais avoir un enfant aussi blanc que la neige, aussi vermeil que le sang et aussi noir de cheveux que l'ébène de cette fenêtre !" Bientôt après, elle eut une petite fille qui était blanche comme la neige, vermeille comme le sang et noire de cheveux comme le bois d'ébène, et Blanche-Neige fut son nom à cause de cela. Mais la reine mourut en la mettant au monde.
Au bout d'un an, le roi prit une autre femme qui était très belle, mais si fière et si orgueilleuse de sa beauté qu'elle ne pouvait supporter qu'une autre la surpassât. Elle possédait un miroir magique avec lequel elle parlait quand elle allait s'y contempler :

- Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume
Qui est la femme la plus belle ?

Et le miroir lui répondait:

- Vous êtes la plus belle du pays, Madame.

Alors la reine était contente, car elle savait que le miroir disait la vérité..." (Blanche-Neige)


1, 2, 3... 30

25/01/2007 00:01
1.279 lectures
« Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps »
Bin si, ça fait trente là... Chouette...


M'en fous, j'ai vu Yves Bur en tablier danser sur Claude François...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.12.2005-012...

"A 5 dans la cuisine
Face à l'évier face à la mer
Week-end en Bretagne
C'est mon anniversaire
Où sont les assiettes? où sont les couverts?
Elles sentent pas un peu bizarre les praires?

Encore 2 bourriches d'huitres à ouvrir
Ce qui nous fait 72 bonnes raisons
D'avoir des points de suture
Les filles sont dans le salon
Parce qu'écailleur c'est masculin
Où sont les féministes
Quand il s'agit de s'ouvrir les mains?

Bon anniversiar petit trentenaire

Et le temps passe d'hier en demain
Ca me tragique ça me cruel
Mais j'y peux rien
Même les pompiers au regard si franc
Sur un calendrier n'ont rien de rassurant

Voilà c'est fait j'les ai soufflées
Ces putains de bougies
Je suis pas amer
J'ai juste les nerfs j'ai pas dormi
Comme vous avez tous annexé
Les jolies chambres d'amis
J'ai somnolé deux heures
Façon trappeur sur le tapis

C'est parti pour la balade sur la plage
Le sable dans les chaussures
Ca me gêne et ça me démange
J'ai mis 4 pulls pourtant j'ai froid en plus il bruine
Et j'ai mal au ventre c'est officiel
Les praires elles étaient pas cleans

Bon anniversaire petit trentenaire

On entame l'éternel foot tout bidon
Avec les poteaux de but en blousons
On va discuter le score
En crachant nos poumons
Et jurer de s'arrêter
De fumer pour de bon

J'ai besoin d'être seul
Je marche face à l'océan
Pour faire le point
Au contact des éléments
Mais tout ce que j'en conclus
Je dois pas être un poète
C'est que ça doit être chiant
Très chiant dêtre une mouette

Bon anniversaire petit trentenaire

Il était un foie
Deux reins
Trois fois rien
Qui prenait sa tête dans ses mains
Minuscule
Terrien
Ou pas grand chose

Bon anniversaire." (source)

Bénabar, Bon anniversaire

Le mot ment : poésie

15/09/2006 00:01
1.275 lectures
"La poésie est cette musique que tout homme porte en soi" (Shakespeare)

Un skieur à une portugaise :
- Tout schuss ?
- Non, ch'ai les lèvres gercées

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/quai-st-etienn...

"Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher." (source)

Baudelaire, L'albatros

Ni Go

22/01/2006 12:33
1.273 lectures
Manichéen ? Deux couleurs s'affrontent sur un champ de bataille... Noir contre blanc, blanc contre noir... Tantôt lent, tantôt effréné... Tantôt minutieux, tantôt impulsif... Tantôt subtil, tantôt sauvage... Tantôt élégant, tantôt sale... Lutter, risquer, dominer... Le danger, le jeu, encore, toujours...
Petits soldats anonymes, interchangeables et mystérieux, engagés dans la bataille, glorifiés ou sacrifiés... Détruire l'autre, se construire... Mise à mort glaciale ou duel enflammé... Face à face fatal, il ne peut en rester qu'un, ou qu'une...


http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/22.01.06-003-b...

L'envie revient... Ne pas se tromper d'adversaire pour profiter de la partie...



Natural Borné Killer

23/05/2007 00:01
1.245 lectures
23 mai 1934 : "Bonnie Parker et Clyde Barrow, 24 et 25 ans, tombent dans un guet-apens tendu par les policiers sur une petite route de Louisiane. Ils sont tués par balles sans sommation et on compte 167 impacts dans la carrosserie de leur voiture. Ainsi s'achève la vie des deux célèbres amants criminels du Texas, une vie d'attaques à main armée, de cambriolages et de fuite incessante,"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.04.2007-015...

"... De toute façon
Ils ne pouvaient plus s'en sortir
La seule solution
C'était mourir
Mais plus d'un les a suivis
En enfer
Quand sont morts
Barrow et Bonnie Parker

Bonnie and Clyde
Bonnie and Clyde"



Je de lumière

16/12/2006 00:01
1.223 lectures
« Plus on s'approche de la lumière, plus on se connaît plein d'ombres »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.11.2006-031...

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.11.2006-026-f1062.jpg

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.11.2006-059-c2971.jpg

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.11.2006-029-ad80d.jpg

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.11.2006-009-83bf8.jpg

"Le principe d'attraction des papillons de nuit et autres insectes à la lumière semble lié à leur système d'orientation. Un insecte utilise la lune et peut-être aussi les étoiles pour s'orienter. La présence d'une source lumineuse va perturber ses repères : il va la confondre avec la lune, et va dévier sa course jusqu'à ce qu'il s'en rapproche et se mette à tourner sans arrêt autour" (source)


Alea jaccio est

10/03/2007 21:08
1.206 lectures
Oui, bon, c'était histoire de faire mon jeu de mot débile...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.04.06-009-f...

"Alea jacta est est une locution latine signifiant « le sort en est jeté ». Selon Suétone[1], ces paroles furent prononcées par César, le 10 janvier -49 lors du passage du Rubicon. Cette rivière marquait la limite qu'aucune armée ne devait franchir. Un tel acte étant contraire à la loi et considéré comme un acte d'agression. Sommé de remettre ses légions au sénat et de rentrer en Italie en tant que civil ordinaire, César décida de braver la puissance du Sénat romain et surtout celle de Pompée, consul unique.

Tout d'abord hésitant face à l'énormité de son entreprise, il prit sa décision suite à un signe miraculeux [2] qui lui donna le courage de « franchir le Rubicon » (ici au sens propre, mais c'est une expression signifiant avoir franchi le point de non-retour). César, franchissant à son tour le pont sur le Rubicon avec ses légions, prononça alors la célèbre phrase : « Alea jacta est ». Ce faisant il déclenchait la guerre civile" (source)

Po(hér)ésie du matin

04/03/2007 10:54
1.205 lectures
Retur des promenades matinales et déjà printanières...

"On se demande parfois si la vie a un sens... et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie"

https://racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/04.03.2007-003-17cd0.jpg

"C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours
Voire des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours
Une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient
Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu comme la vie
Evidemment j'étais pas tout seul, j'avais envie d'faire connaissance
Y'avait un tas d'personnes et personne marchait dans l'même sens
Alors j'continuais tout droit mais un doute s'est installé
Je savais pas c'que j'foutais là, encore moins où j'devais aller
Mais en ch'min au fil du temps j'ai fait des sacrées rencontres
Des trucs impressionants, faut absolument qu'j'vous raconte
Ces personnages que j'ai croisé c'est pas vraiment des êtres humains
Tu peux parler avec eux mais jamais leur serrer la main
Tout d'abord sur mon parcours j'ai rencontré l'innocence
Un être doux, très gentil mais qui manque un peu d'expérience
On a marché un p'tit moment, moins longtemps que c'que j'aurais cru
J'ai rencontré d'autres éléments et l'innocence a disparue
Un moment sur mon ch'min, j'ai rencontré le sport
Un mec physique, un peu grande gueule mais auprès d'qui tu d'viens fort
Pour des raisons techniques on a du s'quitter c'était dur
Mais finalement c'est bien comme ça, puis l'sport ça donne des courbatures
J'ai rencontré la poésie, elle avait un air bien prétentieux
Elle prétendait qu'avec les mots on pouvait traverser les cieux
J'lui ai dit j't'ai d'jà croisée et franchement tu vaux pas l'coup
On m'a parlé d'toi à l'école et t'avais l'air vraiment relou
Mais la poésie a insisté et m'a rattrapé sous d'autres formes
J'ai compris qu'elle était cool et qu'on pouvait braver ses normes
J'lui ai d'mandé tu penses qu'on peux vivre ensemble ? J'crois qu'j'suis accroc
Elle m'a dit t'inquiêtes le monde appartient à ceux qui rêvent trop
Puis j'ai rencontré la détresse et franchement elle m'a saoulé
On a discuté vite fait mais rapidement je l'ai r'foulée
Elle a plein d'certitudes sous ses grands airs plein d'tension
Mais vous savez quoi ? La détresse, elle a pas d'conversations
Un moment sur ma route j'ai rencontré l'amour
J'lui ai dit tient tu tombes bien, j'veux t'parler d'puis toujours
Dans l'absolu t'es une bonne idée mais dans les faits c'est un peu nul
Tu pars en couille une fois sur deux faudrait qu'tu r'travaille ta formule
L'amour m'a dit écoute petit ça fait des siècles que j'fais mon taff
Alors tu m'parles sur un autre ton si tu veux pas t'manger des baffes
Moi j'veux bien être gentille mais faut qu'chacun y mette du sien
Les humains n'font aucun effort et moi j'suis pas un magicien
On s'est embrouillé un p'tit moment et c'est là qu'j'me suis rendu compte
Que l'amour était sympa mais que quand même il s'la raconte
Puis il m'a dit qu'il d'vait partir, il avait des rendez-vous par centaine
Que ce soir il d'vait diner chez sa d'mi-soeur : la haine
Avant d'partir j'ai pas bien compris, il m'a conseillé d'y croire toujours
Puis s'est éloigné sans s'retourner, c'était mes derniers mots d'amour
J'suis content d'l'avoir connu, ça j'l'ai bien réalisé
Et je sais qu'un d'ces quatre on s'ra amené à s'recroiser
Un peu plu stard sur mon ch'min j'ai rencontré la tendresse
Ce qui reste de l'amour derrière les barrières que le temps dresse
Un peu plus tard sur mon ch'min j'ai rencontré la nostalgie
La fiancée des bons souvenirs qu'on éclaire à la bougie
Assez tôt sur mon parcours j'avais rencontré l'amitié
Et jusqu'à c'jour, elle marche toujours à mes côtés
Avec elle j'ma tape des barres et on connait pas la routine
Maintenant c'est sûr, l'amitié, c'est vraiment ma meilleure copine
J'ai rencontré l'avenir mais il est resté très mystérieux
Il avait la voix déformée et un masque sur les yeux
Pas moyen d'mieux l'connaitre, il m'a laissé aucune piste
Je sais pas à quoi il r'semble mais au moins j'sais qu'il existe
J'ai rencontré quelques peines, j'ai rencontré beaucoup d'joie
C'est parfois une question d'chance, souvent une histoire de choix
J'suis pas au bout d'mes surprises, là d'sus y'a aucun doute
Et tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route

C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours
Voire des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours
Une route pleine de virage, des trajectoires qui dévient
Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu, un peu comme la vie." (source)

Grand Corps Malade, Rencontres

Fort fée

23/03/2006 19:49
1.204 lectures
Comme prévu... Merci pour la leçon... Au suivant...
La réunion dure toute la journée, je lutte pendant des heures pour me concentrer et ne pas sombrer...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/colmar17.09.05...

"My life is brilliant.
My love is pure.
I saw an angel.
Of that I'm sure.
She smiled at me on the subway.
She was with another man.
But I won't lose no sleep on that,
'Cause I've got a plan.

You're beautiful. You're beautiful.
You're beautiful, it's true.
I saw you face in a crowded place,
And I don't know what to do,
'Cause I'll never be with you.

Yeah, she caught my eye,
As we walked on by.
She could see from my face that I was,
F**king high,
And I don't think that I'll see her again,
But we shared a moment that will last till the end.

You're beautiful. You're beautiful.
You're beautiful, it's true.
I saw you face in a crowded place,
And I don't know what to do,
'Cause I'll never be with you.
You're beautiful. You're beautiful.
You're beautiful, it's true.
There must be an angel with a smile on her face,
When she thought up that I should be with you.
But it's time to face the truth,
I will never be with you."

James Blunt, You're beautiful


King Kongdom of heaven

04/12/2006 00:01
1.185 lectures
marc, je te proute !

Cela a commencé par le gros kiki noir qui croque de l'indigène sacrifié en se tapant le torse poilu et s'éclate quelques dinos, poursuivi par un pianiste hagard accompagné notamment d'un baroudeur grognard aux airs de José Bové qui perd son pote chinois avant de se faire avaler par un vers de terre. Pendant ce temps, la blonde jongle dans la jungle ou escalade un building en ouvrant la bouche. Les gros hippo-diplos s'empilent comme des chamallow écrasés, et on sait maintenant que c'est à cause d'un anti-héros qui reçoit habituellement le journal du lendemain avant sa parution (ça a l'air décousu comme ça, mais en fait pas du tout, c'est la faute du réalisateur).
Ensuite, il y a eu le western rythmé, avec l'Arme Fatale pas encore bedonnant ni hébété, le Robin des Bois de Waterworld en jeune chien fou et d'autres garçons de vaches vachement forts (même que tous les méchants y sont tous morts...). L'important, c'est que les gentils gagnent en musique finalement, le gros sadique au sourire Colgate ne faisant pas long feu (fallait pas menacer la naine, gros nigaud)...
Puis le Pirate des Caraibes est allé défendre Jérusalem, après avoir commencé, encore, en forgeron blasé. Remarque, il a pas les oreilles en antenne à la Spock cette fois, et c'est pas le fils d'un boucanier boiteux mais d'un Rob Roy croisé. Enfin bref, il fait la nique aux Sarrasins et à Saladin, qui ne lui en veut d'ailleurs pas, même s'il lui explose ses tours. Si le méchant rougeaud n'avait pas décapité sa soeur et que l'homme au masque de fer n'était pas mort, tout ça ne serait peut-être pas arrivé finalement...
Pour finir, une Amélie claudiquante prend son sourire pincé pour retrouver son MMM (ce qui n'est ni un mm's ni un mms, anachronisme oblige) pendant que son oncle se fait niquer son gravier par un facteur des bois tendance Polnareff rétro. « Bah pourquoi tu pleures ?», qu'il demande l'amnésique à la fin. Et elle, elle le regarde, elle le regarde...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.04.06-001-2...

"This could be heaven
This could be heaven
This could be heaven for everyone

In these days of cool reflection
You come to me and everything seems alright
In these days of cold affections
You sit by me - and everything's fine

This could be heaven for everyone
This world could be fed, this world can be fun
This could be heaven for everyone
This world could be free, this world can be one

In this world of cool deception
Just your smile can smooth my ride
These troubled days of cruel rejection, hmm
You come to me, soothe my troubled mind

Yeah, this could be heaven for everyone
This world could be fed, this world can be fun
This should be love for everyone,
This world should be free, this world can be one
We should bring love to our daughters and sons
Love, love, love, this could be heaven for everyone
You know that
This could be heaven for everyone
This could be heaven for everyone

Listen - what people do to other souls
They take their lives - destroy their goals
Their basic pride and dignity
Is stripped and torn and shown no pity
When this should be heaven for everyone"

Queen...

From ages...

11/03/2006 11:22
1.184 lectures
Depuis tout petit, le coiffeur, c'est quelque chose. Bien sûr, on paie pour se faire défigurer et on vous force à discuter de tout et n'importe quoi, mais c'est aussi une retombée dans nos souvenirs et sensations d'enfance. Etre livré aux mains inconnues qui vous massent la tête pendant le shampoing... Sentir le métal froid contre son oreille retournée... Souffler pour faire virevolter un cheveu accroché au sourcil... Entendre le cliquetis des ciseaux qui s'agitent... Sentir ronronner le rasoir électrique et parcourir doucement votre nuque... Enfin, c'est toute une histoire...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.11.2005-069...

"Raphaël Poulain n'aime pas : pisser à côté de quelqu'un. Il n'aime pas surprendre sur ses sandales un regard de dédain. Sortir de l'eau et sentir coller son maillot de bain.

Raphaël Poulain aime : arracher de grands morceaux de papier peint. Aligner toutes ses chaussures et les cirer avec soin. Vider sa boîte à outils, bien la nettoyer... et tout ranger, enfin...

[...]

Amandine Poulain n'aime pas : avoir les doigts plissés par l'eau chaude du bain. Etre par quelqu'un qu'elle n'aime pas, effleurée de la main. Avoir les plis des draps imprimés sur la joue le matin.

Amandine Poulain aime : les costumes des patineurs artistiques sur TF1. Faire briller le parquet avec des patins. Vider son sac à main, bien le nettoyer... et tout ranger, enfin.

[...]

Privée du contact des autres enfants, ballotée entre la fébrilité de sa mère et la distance glaciale de son père, Amélie n'a de refuge que dans le monde qu'elle invente. Dans ce monde, les disques vynil sont fabriqués comme des crèpes. Et la femme du voisin, dans le coma depuis des mois, a en réalité choisi d'effectuer d'une traite la totalité de ses heures de sommeil : "comme ça je pourrai rester éveillée jour et nuit le reste de ma vie".

Le seul ami d'Amélie s'appelle Le Cachalot. Malheureusement l'ambiance familiale a rendu le poisson rouge neurasthénique et suicidaire. Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Pchhhh pchhhhh Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii crrrr crrrr crrrrr Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Plouc... Les tentatives de suicide de Cachalot ne faisant qu'augmenter le stress maternel, une décision est prise : "asseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeez"

[...]

Parfois, le vendredi soir, Amélie va au cinéma.

(Amélie) "J'aime bien me retourner dans le noir et contempler les visages des autres spectateurs... Puis, j'aime bien repérer les petits détails que personne ne verra jamais... Par contre, j'aime pas dans les vieux films américains quand le conducteur regarde pas la route."

[...]

Amélie n'a pas d'homme dans sa vie. Elle a bien essayé une fois ou deux, mais le résultat n'a pas été à la hauteur de ses espérances.

En revanche, elle cultive un goût particulier pour les tout petits plaisirs : plonger la main au plus profond d'un sac de grain, briser la croûte des crèmes brûlées avec la pointe de la petite cuillère... et faire des ricochets sur le canal St. Martin."

Amélie Poulain

N'expression, what else ?

29/03/2008 10:04
1.180 lectures
A l'heure où l'ONU a été saisie et délaisse le Tibet pour se consacrer à la liberté d'expression sur le stub et l'envahissement des élites maoïstes dans certains sujets phares de la démocratie totalitaire de masse, faisons preuve de poésie...
Achtung aux clownés de passage et aux adeptes du RIP cloné, ce défilé coloré se veut apaisant...
N'expression, what else ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/18.03.2008-226...
http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/18.03.2008-133...
http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/18.03.2008-038...
http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/18.03.2008-259...


Raging Club de Strasbourg

Ou la rage de vain creux ?

« Quelle rage a-t-on d'apprendre ce qu'on craint toujours de savoir ! » (Beaumarchais)
Le Racing, c'est comme les gens...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.07.2006-030...

"...Sweet honey sugar
Où en est l'art Edgart ? Je n'l'ai pas vu depuis longtemps
Je n'ai pas l'temps, le temps, le temps
D'attraper la rage...

Et les filles à l'âme romantique et ensorcelée
Les lèvres refermées sur les pages de leurs cahiers

Ah pouvoir partir et mourir avec
El Desdichado
Et oublier les mots des salons gris..." (Noir Désir, La rage)

L'art mateur

28/05/2007 00:24
1.167 lectures
Ou comment passer d'une manifestation culturelle avec des oeuvres d'art exposées sur les berges d'un canal au naufrage du Titanic...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.05.2007-050...

"J'aurais voulu être un artiste
Pour pouvoir faire mon numéro
Quand l'avion se pose sur la piste
A Rotterdam ou à Rio
J'aurais voulu être un chanteur
Pour pouvoir crier qui je suis
J'aurais voulu être un auteur
Pour pouvoir inventer ma vie
Pour pouvoir inventer ma vie

J'aurais voulu être un acteur
Pour tous les jours changer de peau
Et pour pouvoir me trouver beau
Sur un grand écran en couleur
Sur un grand écran en couleur

J'aurais voulu être un artiste
Pour avoir le monde à refaire
Pour pouvoir être un anarchiste
Et vivre comme un millionnaire
Et vivre comme un millionnaire

J'aurais voulu être un artiste....
Pour pouvoir dire pourquoi j'existe"


Mais saint, le dragon...

24/04/2006 06:56
1.151 lectures
"Il avait les oeilz plus grands que le ventre et la teste plus grosse que tout le reste du corps, avecques amples, larges et horrificques machouëres bien édentelées, tant au dessus comme au dessouls... " Tel est, selon François Rabelais, le portrait du Graouilly, le dragon de Metz, qui hanta longtemps les ruines de l'amphithéâtre romain, avant que Saint Clément, venu christianiser la cité, ne lui ordonne de quitter les lieux à l'instant ! Clément lia le Graouilly avec son étole, et le conduisit bien sagement sur les rives de la Seille toute proche. Le dragon et tous les serpents de sa suite plongèrent dans la rivière, pour disparaître à tout jamais... (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.04.06-007-5...

"Tous les mecs se déchainent
Devant la Télé
St Etienne, Bourg La Reine
Tous des enculés !
Dans les gradins c'est l'enfer !
Ecoutez les supporters :
Football, football, football

Allez allez allez !
Courrez ! Courrez ! Courrez !
Allez, allez, allez !
Tapez ! dans le ballon
Tapez ! sur le voisin

Football football football
Football football football
Larchuma football club
Football football football
Football! larchuma football club
Santa Maradona priez pour moi (2x)

Le loto, le Calcio, Détrousseurs du Populo !
La coupe du Monde est terminée
Maradona n'était plus là
Pour protéger les Italiens !
Larchuma football club
Santa Maradona priez pour moi

L'aillier gauche va centrer
La Défense est débordée
L'avant centre est apparu
Le guardien est battu !!
Penalty ! non ! si !
Match nul !
Match pourri !

Santa Maradona priez pour Moi !

Football football football
Football football football
Larchuma football club !
Santa Maradona priez pour Moi !
Football football football
Football! larchuma football club !

Berlusconi, Bez et Tapie ont bien compris
Paolo Rossi ! L'heure est aux choux gras...
...et aux bourreaux des Tibias

Santa Maradona, priez pour Moi!" (source)

Mano Negra, Santa Maradona


FootBâle

"[...] Notre première motivation a surtout été de faire partager à tous cette formidable aventure humaine que sont les Ultra Boys 90, en rappelant les origines, les débuts chaotiques dans le virage, l'apparition de la mentalité ultra, les crises, les joies, les peines, ou comment un groupe parti de rien est devenu l'incontestable leader des gradins de la Meinau. C'est pour que chacun puisse aussi se rappeler que nous n'avons pas toujours été aussi nombreux, aussi bien organisés, ni aussi bien compris. Bien sûr, l'autre leçon à tirer est que rien n'est jamais acquis, beaucoup sont conscients de tout ce qu'il reste à faire, ne serait-ce que pour faire tourner le groupe au quotidien. Chacun en tirera donc ce qu'il veut au gré des souvenirs qu'il pourra y puiser, en se rappelant de tel match, tel déplacement ou tel tifo."

Ultra Boys 90, 1990-2005

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/rcs-troyes-011...

"T'as grandi près des docks
Et dès ton plus jeune âge
L'alcool et le pub rock
Cotoyaient le chômage
Debout sur la tribune
Tu clames les chants de guerre
Comme tu n'as pas une thune
Tu oublies la misère

Tout l'espoir de la ville
Repose sur ce ballon
Qui va taper dans le mille
Comme une révolution
Journalistes et médias
Disent n'importe quoi
Hooligan ou Ultra
Ils ne te connaissent pas

Les caméras se braquent
Car sur le front des stades
T'es passé à l'attaque
Comme tous tes camarades
Debout dans le virage
Il n'y a plus de chômage
Il n'y a que des supporters
Qui chantent et qui sont fiers !

Allez allez allez allez !" (source)

Molodoï, UHT


Sa moue raille

06/06/2006 05:00
1.117 lectures
Mon royaume pour un sourire ?
"Vous pouvez railler, mais n'oubliez jamais qu'un jour ou l'autre, c'est celui qui raille qui l'a dans le train" (Desproges)

"Seppuku (ou argotiquement Hara-kiri) est un suicide rituel et honorable d'origine japonaise. Traditionnellement, il se fait dans un temple en s'ouvrant l'abdomen avec un tantō (sabre japonais le plus court), ce qui libère l'âme. La forme traditionnelle consiste en une ouverture de haut en bas et une dans la largeur. Il existe une version moins honorable (et moins douloureuse) dans laquelle un ami coupe la tête pour une mort instantanée.

[..]

Minamoto no Tometomo aurait été le premier homme et samouraï à pratiquer le seppuku honorable, en prenant exemple sur les femmes chinoises : accusées d'avoir enfanté l'enfant d'un autre homme que leur époux, elles s'ouvraient le ventre de désespoir afin de prouver leur fidélité. Minamoto no Yorimasa est le premier dont on a une description détaillée du seppuku : après sa défaite à la première bataille d'Uji en 1180, Yorimasa s'est retiré dans la salle du Phénix du temple du Byōdō-in, a écrit un poème au dos de son étendard, avant de prendre son poignard et de s'ouvrir l'abdomen. Cette façon de procéder a codifié le seppuku.

La pratique du seppuku est indissociable du Bushido, le code d'honneur du guerrier, qui insiste sur sa finalité propre : la mort. Celle-ci ne doit en aucun cas trahir les valeurs morales qui sont celles du samouraï ; aussi la pratique du seppuku est-elle codifiée très précisement. L'acte du suicide honorable ne s'effectuait grosso modo qu'à quatre occasions :

* à l'issue d'une défaite au combat. Être fait prisonnier ne constituait pas tant un échec qu'un déshonneur, non seulement pour soi mais pour ses compagnons et son maître ; pour éviter de souiller le nom de ce dernier, un samouraï vaincu et sans possibilité d'échapper à l'ennemi, préférait se donner la mort lui-même. Ce type de seppuku est rapide et violent, généralement effectué avec un tantō (sabre le plus court) ;
* le pouvoir politique du shogun est marqué par les rivalités ; lorsqu'un vassal était amené à critiquer ouvertement le shogun, il pratiquait le seppuku, tout à la fois pour préserver son honneur, et pour attirer l'attention du dirigeant. Ces remontrances sont désignées par le terme de kanshi ;
* à l'inverse, à partir du shogun Tokugawa, la procédure inverse fut créée, comme une sanction à l'infidélité des vassaux. Une fois encore, le seppuku était l'unique manière d'éviter le déshonneur du clan : il s'agissait donc d'une offre de pitié, le tsumebara ;
* le seppuku fut enfin l'occasion de suicides de groupe chez les samouraïs, qui par leur mort, rendaient hommage à leur maître en le suivant par-delà l'épreuve de la mort. Le seppuku est donc également le signe du dévouement, le junshi.

Hormis dans le cadre du champ de bataille, le seppuku accompagna le raffinement du bushidô et des classes dirigeantes en étoffant le rituel qui lui est encore associé. Le seppuku possède son propre code, qui doit être respecté scrupuleusement, tant par celui qui commet l'acte que par les personnes assistant à celui-ci. En effet, le seppuku n'est absolument pas une pratique solitaire, tout du moins dans le cadre du bushidô ; si le public est restreint et choisi, il est par contre nécessaire. Il a valeur de témoin et d'assistant de la mort du samouraï.

Le samouraï, ayant revêtu un kimono blanc, s'agenouillait face au public, sur un tatami. Il disposait d'un couteau, le tantō, d'encre, d'un pinceau, de feuilles de papier de riz et d'une tasse de saké. Après avoir écrit et lu un waka, enveloppant le tantô d'une des feuilles de papier de riz, il s'ouvrait l'abdomen sur sa gauche, kimono ouvert. Cette partie du ventre représente la conscience dans la tradition bouddhiste. Il remontait alors une première fois, en diagonale ; puis une seconde entaille venait couper la première. Ce Giri no jumonji, terriblement douloureux, était la plupart du temps interrompu par le kaishakunin, un ami du samouraï, qui le décapitait. Chaque shogun avait un kaishakunin officiel pour les tsumebara : c'était un honneur tout particulier pour un samouraï.

L'histoire militaire du Japon est marquée par de très nombreux seppuku ; mais dès lors que les bushi perdirent de leur influence, la pratique fut contrôlée (interdiction du junshi), puis interdite (par le gouvernement Tokugawa à la demande de Nobutsuna Matsudaira en 1663). Les cas épars de désobéissances furent accueillis comme des actes d'autant plus braves par la population japonaise." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-015...

"Un petit Khmer rouge est dans une merde noire
Un Cambodgien fou se planque dans un abattoir
Et un Viêt rebelle charge à coups de pelle
Sur des Laotiens qui mangent des Coréens

Des Thaïlandais exploitent des Thaïlandais
Chinois de Hong-Kong tire sur un viêtcong
Règlements de comptes dans la tour de Tokyo
Chinois de Hong-Kong décapite un mao

Honorable client entre dans un restaurant
Ressort vermicelle ou alors boeuf citronelle
Honorable client devenu bol de riz blanc
Où nids d'hirondelle farçis aux huits merveilles

Tiguidap tiguidap... Tiguidap tiguidap...

Menu du Bouddha travers de porc svastika
Barbecue ninja et samouraï vendetta
Pâté impérial dans un gilet pare-balles
Couteau de printemps planté dans gâteau flottant

Viêt haché maison à la soupe du dragon
Phillippin sans nom cuit aux petits oignons
Fondue mitraillette pour bonze religieux
Et les deux baguettes lui sont plantées dans les yeux

Une tête coupée sur un bol de riz
Choux chinois sautés et salade de tripes
Couilles de Laotiens en spécialité thaï
Cuisses de Malais à la sauce de Shanghaï

Qui vouloir manger gâteau coco riz gluant ?
Qui vouloir casser tête de coco méchant ?
La loi du silence les tigres de Shaolin
Éros plus vengeance aux mille sourires de la Chine

Tiguidap tiguidap... Tiguidap tiguidap...

Yakitori sushi Non je ne veux pas hara-kiri
Ichi ni san chi Soupe yankee Nagasaki
Shichi hachi kyü jû San Ku Kaï c'est la bataille
Lala Hiro-Hito lala Yamamoto Saïgon c'est la baston
Mitsubishi...sodeska (trop de saké !)
Moi, j'veux pas hara-kiri
Mitsubishi...sodeska (encore du saké !)
Mon grand frère c'est Bruce Lee
lala Yamamoto Du saké pour mes amis
Honda kawasaki Allez danse la danse du riz !
La la hiro-hito lala yamamoto" (source)

Bérurier Noir, Casse-tête chinois

Banc, quai

18/04/2006 00:02
1.102 lectures
Week end pascal sans orgie pourtant... C'est plein la tête, et pas plein la panse. Pense, pense...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/photos-140-af5...

"Une chaise renversée et mes jambes qui s'égarent,
Ton visage s'est inversé sous le plafond de ce bar
Une vie trop bien rangée apprivoise chaque soir,
L'imminence redoutée d'une chute obligatoire.

J'ai cette vie à l'endroit qui se dresse sans un pli,
Des rêveries à l'étroit qui se pressent dans l'oubli,
Je veux aimer à l'envers remarcher dans les faux pas,
De mes amours de travers qui me suivent pas à pas.

C'est vrai
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis.

Repasser dans le désert des errances d'autrefois,
Redevenir solitaire comme un oiseau vu d'en bas,
Quand j'aurais fait le chemin à rebours de mes déboires,
Je pourrais penser enfin au projet de me rasseoir.

C'est vrai
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis là
Qu'on est mal assis" (source)

Pauline Croze, Mal assis

Go, ris dans la brume

16/09/2006 08:06
1.091 lectures
"C'est l'incertitude qui nous charme. Tout devient merveilleux dans la brume" (O. Wilde)

Le gorille est après le chimpanzé, d'un point de vue génétique, l'animal le plus proche de l'homme...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-067...

"Brouillard et matin
Blanches et froides mes mains
Le poids du sac aux épaules

Brumes dans la tête
Les secondes et les gestes
Le froid qui brûle et qui frôle

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
Si tu ne sais pas où tu vas, l'habitude est là pour te le dire

Muscle qui fatigue
C'est l'outil qui te guide
Le feu l'acier qui imposent

Douces dans la tête
Des voix, loin, te répètent
Il y a des rêves qu'on ose

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai, pour ne plus revenir

Je prendrais la nationale
Guidé par une évidence
Par une fièvre brutale et je partirai

Je prendrai les pluies du Sud
Pures et lourdes à bras le corps
Les tiédeurs et les brûlures et je renaîtrai
J'écouterai les secondes dans les pays arrêtés
Elles durent tout un monde, une éternité
Et quand j'atteindrai le terme quand le tour sera joué
Je n'aurai jamais plus jamais les yeux baissés

Oublier les visages
Regretter son sourire
Les larmes au coin de ses cils

Savoir briser partir
Pour ne jamais haïr
C'est tellement difficile

L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir" (source)

Jean-Jacques Goldman, Brouillard

Chaud show

02/01/2006 18:43
1.087 lectures
Eh bien oui, à l'heure où il est de bon ton d'allumer quelques voitures pour se réchauffer en cette froide période, soyons ambitieux, et brûlons un camion, fût-il de bois, en été ! Au moins, ça nous rappellera les vacances...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/st-jean-26e5b.jpg

Red aérien

11/10/2007 00:01
1.084 lectures
"Quand le soleil s'éclipse, on en voit la grandeur"

C'est comme un choc. Le genre de spectacle qui fait s'arrêter, regarder, capturer...

Un peu plus et il n'y aurait rien d'autre... Qu'astres, comme ils disent au rugby...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/10.10.2007-013...

"I've never seen you looking so gorgeous as you did tonight
I've never seen you shine so bright you were amazing
I've never seen so many people want to be there by your side
And when you turned to me and smiled, It took my breath away
I have never had such a feeling
Such a feeling of complete and utter love, as I do tonight

The way you look tonight
I never will forget, the way you look tonight
The lady in red
The lady in red..."

Faste und furious

27/11/2007 00:01
1.076 lectures
Vroum vroum le traîneau...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.11.2007-026...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.11.2007-002...

Sinon, puisqu'on parle de boules et d'enguirlandé, une qui pourrait devenir la dernière blague en équipe de France : Arbeit macht Frey ?

Borne Toulouse

18/02/2006 16:17
1.076 lectures
Ce soir, l'important, c'est le rose... Prochaine étape, en espérant ne pas encore se taper seulement les épines...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/06.08.05-102-f...

"Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens

{Refrain:}
Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon coeur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause,
C'est lui pour moi,
Moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré
Pour la vie.
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat.

Des nuits d'amour à plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis, des chagrins s'effacent
Heureux, heureux à en mourir

{Refrain}" (source)

"La vie en rose"

Pas trouille ?

18/08/2007 17:56
1.074 lectures
Si trouille, pôtit rond et grandes rondes...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/18.08.2007-027...

"J'allume ma télé
Je vois un p'tit gars bien sapé
Il me dit qu'ça craint
Que dehors faut pas y'aller
Que si je veux me sentir bien
Et puis pour ma sécurité
Alors je dois rester chez moi
Aujourd'hui j'ai pas le choix
Je me dit qu'il fait froid
Qu'il a peut-être raison
Il a l'air tellement sérieux sous ses allures de pauvre con..."
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kibitz

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