Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Ligue 1 2019-2020

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Flux RSS 712 messages · 106.515 lectures · Premier message par chrisneudorf · Dernier message par tstn-lstbgr

  • Les experts Allemands recommandent le port du masque lors des matchs. On parle bien évidemment de masques adaptés à la pratique du sport.

    La 2ème solution, encore plus radicale, c'est de mettre tous les joueurs, staffs, etc. en quarantaine jusqu'à la fin de la saison. C'est pas dit que ça les enchante, puisque ça veut dire ne pas voir sa famille pendant x semaines.

    Donc même en Allemagne, il est peu probable que les matchs reprennent sans aménagements pour protéger les joueurs, comme dans toute entreprise d'ailleurs.
  • En tout cas la tendance qui se dessine de plus en plus c'est des matchs à huis clos jusqu'à la fin de l'année à minima !

    On n'est pas à l'abri d'une saison 2020 2021 , entièrement à huis clos :O !
  • father-tom a écrit, le 24/04/2020 10:24 :


    @ganesh a bien soulevé le problème en évoquant les gens qui vont reprendre le métro pour se rendre au travail. Pas sûr qu'il y ait moins de risques dans un métro, où la distanciation sociale est compliquée, tout comme éviter de toucher des sièges, rampes etc., comparativement à une reprise d'entraînement en petit groupe pendant 3-4 semaines. Surtout si un protocole sanitaire à l'allemande, avec des tests, est possible matériellement.


    Le métro à heure de pointe n'a pour l'heure pas connu d'interruption totale puisqu'il continue à être bondé quotidiennement par les non-téléravailleurs qui sont contraints ou ont choisi de continuer à pointer.
    Il est donc probable que la question de la reprise du championnat de foot n'est pas de savoir s'il y a plus de risques de propagation du virus dans un match à huis clos que dans le métro.
    Elle est plutôt de savoir où et comment les moyens de mise à disposition du matériel et des protocoles de déconfinement, qui rappelons-le sont en nombre limité, seront alloués prioriatairement.
    À ce sujet les questions des responsables et élus territoriaux semblent plutôt se tourner vers des annonces concernant l'école, les transports, les entreprises "courantes" qui font fonctionner le pays plutôt que vers les résultats sportifs.
    Dans ce contexte, il apparaît difficile de faire de la reprise du championnat une priorité. Au risque de s'y casser les dents.
  • Réuni ce 24 avril, le Bureau du Conseil d’Administration de la LFP a poursuivi ses travaux sur le scénario adopté lors du Bureau du 10 avril et qui prévoit une reprise des championnats à la mi-juin sous réserve de connaître les modalités de déconfinement, qui seront présentées par le gouvernement dans les prochains jours. Après avoir adopté les protocoles d’accord avec Canal+ et beIN SPORTS sur le montant du règlement des matchs déjà diffusés cette saison, le Bureau a étudié les grands principes du protocole médical et sanitaire présenté par le docteur Eric Rolland, représentant des médecins des clubs professionnels au Conseil d’Administration de la LFP.

    En cours d’élaboration avec la Commission médicale de la FFF et les médecins des clubs professionnels, ce protocole prévoit notamment un retour des joueurs au centre d’entraînement la semaine du 11 mai pour effectuer un bilan médical complet (cardiologique, virologique et psychologique), ainsi que des tests PCR, puis un suivi médical quotidien, qui sera détaillé dans le protocole finalisé d’ici la fin du mois d’avril. Au cours de cette réunion, le Bureau a également programmé les dates des instances et réunions à tenir pendant le mois de mai. Sitôt connues les modalités de déconfinement, le Bureau puis le Conseil d’Administration de la LFP se réuniront afin de préciser son scénario au regard des instructions du gouvernement. Une Assemblée Générale de la LFP sera ensuite convoquée pour la mi-mai.

    Source: LFP
  • captainflirt a écrit, le 24/04/2020 17:54 :
    father-tom a écrit, le 24/04/2020 10:24 :


    @ganesh a bien soulevé le problème en évoquant les gens qui vont reprendre le métro pour se rendre au travail. Pas sûr qu'il y ait moins de risques dans un métro, où la distanciation sociale est compliquée, tout comme éviter de toucher des sièges, rampes etc., comparativement à une reprise d'entraînement en petit groupe pendant 3-4 semaines. Surtout si un protocole sanitaire à l'allemande, avec des tests, est possible matériellement.


    Le métro à heure de pointe n'a pour l'heure pas connu d'interruption totale puisqu'il continue à être bondé quotidiennement par les non-téléravailleurs qui sont contraints ou ont choisi de continuer à pointer.
    Il est donc probable que la question de la reprise du championnat de foot n'est pas de savoir s'il y a plus de risques de propagation du virus dans un match à huis clos que dans le métro.
    Elle est plutôt de savoir où et comment les moyens de mise à disposition du matériel et des protocoles de déconfinement, qui rappelons-le sont en nombre limité, seront alloués prioriatairement.
    À ce sujet les questions des responsables et élus territoriaux semblent plutôt se tourner vers des annonces concernant l'école, les transports, les entreprises "courantes" qui font fonctionner le pays plutôt que vers les résultats sportifs.
    Dans ce contexte, il apparaît difficile de faire de la reprise du championnat une priorité. Au risque de s'y casser les dents.


    Bondé ? Vraiment ? Il y a forcément beaucoup moins de monde en période de confinement. Après, des gens se déplacent par nécessité. Le métro n'est pas vide... Il est évident que le dé-confinement augmentera significativement la fréquentation des transports en commun, pour le coup à nouveau bondés.

    Le facteur limitatif de risque reste le "trafic" et les interactions entre les gens.
    A partir du moment où le dé-confinement sera jugé possible, encore une fois, les footballeurs n’entoureront pas de risque très différent. Ce sera possible autant pour eux que pour nous. Surtout sur 3-4 semaines d'entraînement (préparation) sans même de compétition.

    Malgré les scenarii apocalyptiques de ceux qui ont plébiscité l'arrêt simple, net, radical, définitif, de la L1/L2 en figeant les classements, la LFP étudie bien la possibilité d'une reprise. Comme c'est le cas en Allemagne. L'Italie aussi aimerait reprendre.
  • Les métros sont bondés car 90% des gens ne les prennent plus, mais 90% des métros ont aussi été supprimés.
    Donc, les 10% restants restent bondés.
  • Il est vrai que cette réduction de trafic est d'une rare intelligence...
    Bien qu'en début de confinement, les rames étaient vraiment très peu fréquentées sur les vidéos qui circulent partout.

    Cependant, même s'il y a des dérives, plus importantes sur certaines lignes, le dé-confinement sera de toute façon aggravant en fréquentation.

    Ce n'est pas tant le propos..
    La question de ce topic est la reprise de la L1 et la possibilité pour les clubs de reprendre l'entraînement.

    Sur ce point, je voulais préciser qu'il n'y a pas d'impossibilité (plus grande du moins) pour les joueurs que pour les gens qui vont se ruer - encore plus en nombre (si vous préférez la nuance en ces termes) - dans les transports en commun ou dans des environnements potentiellement vecteurs de propagation.
  • Sauf qu'il y a une différence de taille entre les contaminés du métro et ceux liés à un match.
    Etre contaminé dans le métro relève de ta responsabilité individuelle, sauf en ce qui concerne les salariés de la RATP eux-mêmes.
    Dans toutes les entreprises, des dispositions doivent être prises pour que les gestes barrières soient effectués, et que les salariés soient le moins possible en danger.
    Les matchs sont dans le cadre de l'entreprise (la LFP ici), et donc, la LFP doit faire en sorte de protéger ses salariés et dépendants.

    Si tu es contaminé dans le métro, tu n'as que tes yeux pour pleurer. Si tu l'es par la faute de l'entreprise, tu peux attaquer en justice. Si un joueur ou un technicien l'est à cause d'un match de foot, il peut attaquer la LFP.
  • Beaucoup de gens qui prennent les transports en commun ne le choisissent pas et sont bien obligés de le prendre pour aller au boulot, quelles que soient les conditions de transport. A mon avis tu peux aussi attaquer le transport pour mise en danger d'autrui. Généralement les transporteurs sont publics et ont une mission de service public.
  • superdou a écrit, le 24/04/2020 22:38 :


    Si tu es contaminé dans le métro, tu n'as que tes yeux pour pleurer. Si tu l'es par la faute de l'entreprise, tu peux attaquer en justice. Si un joueur ou un technicien l'est à cause d'un match de foot, il peut attaquer la LFP.


    Encore faut il prouver qu'on a été contaminé au boulot ou au match de foot ....
  • L'important dans le post de @captainflirt n'est pas tant de connaître la fréquentation de la ligne X du RER que les secteurs prioritaires après la levée du confinement.

    Normal que chaque autorité réfléchisse à l'après, à l'organisation des activités, à la protection des personnes, à l'adaptation aux nouvelles normes, etc.

    La LFP aura cependant du mal à défendre l'idée de tests quotidiens, rien que sur le mois de « préparation ». Cela n'a aucun sens d'engorger les laboratoires médicaux de cette façon.

    Cela me semble logique que l'économie du divertissement, du loisir et du spectacle passe bien après d'autres secteurs (par exemple les coiffeurs, les dentistes, les contrôles techniques, les tribunaux...) dont les activités sont en sommeil depuis la mi-mars.

    Pour moi, le jeu n'en vaut pas la chandelle. On va inventer un ersatz de foot. Avec des masques, des combinaisons intégrales. Je parle même pas du huis-clos, c'est presque devenu secondaire. Manquerait plus qu'un test sur une utilisation accrue de la vidéo...
    Enfin, ils vont essayer, on verra ce que les Allemands inventeront début mai, s'ils arrivent à quelque chose.
  • On tombe dans une paranoïa pour les footballeurs dont nous sommes très loin pour les quidams de basse extraction que nous sommes. Pourtant, l'activité va reprendre progressivement un peu partout, pour tout le monde (étape par étape), avec des risques plus élevés par le nombre de personnes concernées par cette reprise...

    Mais on imagine que 30 salariés entre eux (car il n'est pas question de reprendre la L1 tout de suite avec des matches mais de se préparer physiquement à la reprise), avec des protocoles, des tests, etc. et un suivi spécifique, pourraient être un fabuleux accélérateur de pandémie... Bien plus que des grandes entreprises au secteur d'activité "prioritaire" ?

    Les décisions sur les secteurs prioritaires ont déjà été prises en début de confinement.
    Le médical et l'alimentaire se poursuivent. Certains services publics bien nécessaires ont été maintenus. Le reste, on a tenu 2 mois sans. C'est qui rend la suite intenable, c'est l'économie et non le besoin. Si on ferme les hôtels, ce n'est pas parce que ce n'est pas important... c'est uniquement sanitaire.

    La question n'est pas celle des secteurs prioritaires mais celle de la santé publique avec une gestion de risques sur la propagation.

    Ce n'est pas une reprise de la L1 avec des entraînements sur 3-4 semaines en comité restreint, surveillé et contrôlé, qui va démultiplier les risques. Surtout quand le reste de la population (des milliers ou millions même de personnes) vont reprendre le travail et les interactions sociales, sans le même suivi, parce que les autorités concluront que c'est désormais possible, en prenant des précautions, avec des risques très limités.

    L'hyper précaution en L1/L2 quand dans le même temps, on a un feu vert ailleurs... c'est faire une exception footballistique que je trouve presque insultante pour le reste de la population et aberrante en terme de "proportions" sur les risques.
  • Alors tout le monde n'a pas le feu vert , puisque le monde du spectacle et l'hotellerie/restauration restent fermé jusqu'à nouvel ordre pour l'instant

    Ce que veulent dire Kitl ou Captain Flirt , sachant qu'en France on manque de masques et de test , que ce sont donc des denrée rares en ce moment , par conséquent ne vaut il pas mieux les garder pour la population qui participe à l'économie réelle ( et que les médecins / labos ( analyse ) s'occupent de la population au lieu de " perdre " du temps avec les footeux .
  • Les entreprises qui ré-ouvrent ou qui sont toujours ouvertes doivent ou ont dû toutes prendre des mesures pour leur salariés ou dépendants (livreurs, clients).
    Il est logique que la même chose soit appliquée dans tous les domaines, y compris le foot.
    Le cas du joueur montpelliérain démontre bien que même jeune, sportif, en bonne santé, le virus peut atteindre n'importe qui, et il suffit de regarder les ages de ceux décédés pour se rendre compte qu'il peut tuer n'importe qui, même si les personnes âgées ou fragiles sont plus exposées.

    Le gouvernement permettra peut-être une reprise du foot en juin, mas rien n'est sûr. Déjà, le premier dé-confinement très partiel va donner le la.
    Par exemple, il se peut que l'Alsace ne soit pas du tout dé-confinée le 11 mai, car actuellement, il y a plus de personnes en réanimation dans les hôpitaux alsaciens que la capacité normale d'accueil, ce qui signifie que l'Alsace n'est pas apte à accueillir une seconde vague.
    Si cela se confirme, que l'Alsace n'est pas dé-confinée, les joueurs du Racing ne pourront pas reprendre l'entraînement aux dates prévues, ce qui empêcherait une reprise sur un pied d'égalité avec d'autres formations d'autres régions.

    Autrement dit, on n'est pas sorti de l'auberge ...
  • Proposition d'organisation de déconfinement basée sur des connaissances scientifiques dans le cadre particulier du football:

    Quatre étapes de reprise seraient ainsi fixées après le déconfinement qui aura lieu le 11 mai, avec des tests médicaux puis une reprise individuelle. Viendrait ensuite la reprise par petits groupes qui précéderait les entraînements collectifs, fin mai. Pendant ces séances, les participants devraient respecter une séparation de deux mètres au repos, et de quatre mètres pendant l'effort.

    Source: L'Equipe

    Les marquages à 4m, ça promet de beaux spectacles ... pitié, qu'on arrête cette parodie de football :((
  • Les entreprises qui ont toujours été ouvertes l’ont été à un moment où la télé leur disait très officiellement tous les soirs que les masques étaient inutiles (et même non citoyens chez Mr Tout le Monde !) et on ne parlait pas encore vraiment de distances de sécurité (se saluer en se touchant des coudes était la nouvelle mode à lancer). Le revirement s’est fait pendant la crise. C’était juste pour la vérité « historique » :-B Les entreprises concernées et le personnel soignant ont fait leur boulot en dépit de cela, avec des décès dans leurs rangs !

    Il n’est évidement pas question d’exposer la vie d’autres personnes sous ce prétexte. Mais il y a un principe de réalité qui oblige à rouvrir l’économie. Sinon de quoi parlerait-on ? Il serait si simple de rester confinés (pas pour tout le monde certes et avec quelques aménagements tout de même) et de verser de l’argent emprunté. Cela plongerait à terme le pays dans une voie de sous-développement qui raccourcirait de beaucoup la longévité des habitants.

    Dans cette économie en voie de réouverture et de déconfinement, le groupe professionnel qui est indéniablement le moins à risque (même si le risque zéro n’existe pas, comme le prouve le joueur Sambia) ne reprendrait pas ? C’est paradoxal.

    En même temps, leur activité n’est pas indispensable au pays et prendre le moindre risque à leur sujet est du coup stupide. Sauf que, l’activité du foot pro fait quand même du bien à plein de gens, qui en ont peut-être bien besoin après ces deux-trois mois de crise. Sauf que, comparé au pauvre hère qui "futaucombat", il serait peut-être louable que le groupe le moins à risque montre l’exemple ; c’est évidemment un peu plus compliqué que d’applaudir à sa fenêtre chaque soir. Sauf que nous ne sommes plus au début de la crise et que l’effet de sidération devrait maintenant passer, et que les services hospitaliers ne sont plus dans le même état qu’encore récemment même si ça reste chargé en Alsace. Sauf que le risque zéro n’existe pas et c’est sans doute le point de divergence le plus aigu.

    D'ailleurs, si on raisonne en risque zéro appliqué rigoureusement - quitte à déjà obérer la saison 20-21 ou même la supprimer - que ferons-nous si un autre virus frappe début 2022 – probabilité loin d’être inimaginable - et anéantisse le championnat pour une ou deux nouvelles saisons ? Dirons-nous alors adieu au foot pro au nom du « risque zéro », ou essaierons-nous de le maintenir dans les limites du raisonnable ?

    Après, évidemment, les masques, tests et autres seraient plus utiles au personnel soignant. Evidemment ! on peut juste espérer que les quinze jours à venir arrangent cette invraisemblable situation. Elle souligne cependant encore une fois le paradoxe entre un métier "obligé" de côtoyer des personnes infectées avec peu de moyens de protection, par rapport au groupe qui présente le moins de risques à tous égards et disposant de la meilleure protection disponible, et qui ne reprendrait pas. Un cheval qui porte deux cavaliers, l'autre qui caracole à côté sans personne.
  • Je n'évoque absolument pas l'aspect sanitaire du problème dans mon précédent message.

    Ce qui me préoccupe est avant tout l'aspect organisationnel, comment le "déconfinement" sera réalisé dans le pays. Comment ce défi sera réalisé.

    On dirait que ce processus est déjà achevé à lire @father-tom, que toutes les branches disposent d'un manuel clé en main pour relancer l'activité le 11 mai. Le foot n'aurait qu'à suivre le mouvement et il serait déplacé que des athlètes en bonne santé restent à l'écart.

    Ce n'est pas par poujadisme ou scepticisme que je pense la réalité un peu plus complexe. Le déconfinement est à réaliser, il sera parfois facile de recommencer comme avant. Dans d'autres cas, il faudra tout inventer. C'est le cas du foot. Tout reste à faire et les pistes évoquées ici et là, en France et ailleurs, ne laissent apparaître que des solutions bâtardes ou bouffonnes.
  • Surtout que plusieurs questions annexes se posent:
    - Comment respecter les distances sociales en devant prendre des transports pour aller et revenir d'une ville chaque semaine (2 matchs par semaine = 1 match à domicile et 1 à l'extérieur)
    - Comment se loger sans prendre le risque de contamination du personnel de l'hôtel
    - Comment se nourrir avec les restaurant hosteliers fermés

    Plusieurs footballeur pros ne veulent pas prendre de risques, dont Liénard chez nous, et demandent des garanties fortes.
  • kitl a écrit, le 26/04/2020 18:00 :

    On dirait que ce processus est déjà achevé à lire @father-tom, que toutes les branches disposent d'un manuel clé en main pour relancer l'activité le 11 mai. Le foot n'aurait qu'à suivre le mouvement et il serait déplacé que des athlètes en bonne santé restent à l'écart.


    Ce n'est pas du tout mon propos...
    J'expose juste l'idée selon laquelle le confinement est instauré aussi longtemps que le risque est sensible au point de justifier cette mesure. Par corollaire, le dé-confinement sera prononcé -logiquement- quand l'épidémie sera davantage maîtrisée. Indépendamment d'histoires de dates ou autres.

    Clairement, le dé-confinement ne sera pas un retour "comme en 40". Beaucoup de précautions seront encore de mises, il y aura encore des étapes dans la reprise d'activités. Je n'ai jamais laissé entendre le contraire.

    Je dis juste qu'en cas d'épidémie mieux maîtrisée et de dé-confinement touchant l'ensemble de la société, ce n'est pas la sphère footballistique hyper protégée/surveillée (prévoyant des contrôles rigoureux, des protocoles, etc.) qui serait un facteur de risque beaucoup plus grand que celui de l'ensemble de la société. Et à ce titre, un refus de reprendre ou autre n'est pas très audible à mon sens. Tout comme l'hyper protection footballistique, quand le reste de la société serait en mode yolo (même si, encore une fois, ce n'est pas le sens du dé-confinement... l'idée n'est pas de ré-exposer la population à des risques inconsidérés).

    Si la reprise d'activité est prévue dans votre entreprise à l'issue du dé-confinement, allez expliquer à votre employeur que vous êtes sceptique sur votre retour à votre poste, que votre emploi n'est pas vital pour la société et que vous n'êtes pas des cobayes, etc. Ce sera intéressant... A partir de là, une ''exception football" ne me semble pas justifiée, surtout vu les protocoles dont il peut être question.
  • Ce n’est pas une « exception football », c’est un régime à créer, focalisé pour l’instant sur une reprise de l'entraînement puis en cas de succès des matchs. Et encore bien d’autres dimensions viendront s’ajouter comme les déplacements et hébergements des équipes.
    Le 11 mai, c’est un horizon, pas un acquis.

    Chaque secteur d’activité, j’oserais même chaque entreprise va devoir inventer un mode d’emploi. Pour le foot, on s’achemine vers un bricolage brinquebalant destiné à ramasser l’argent des télés. « Contrôles rigoureux, protocoles, etc » pour faire quoi, des tours de terrain et de la muscu ? Le but ultime c’est de jouer au foot avec 15 personnes dans 5m2 sur les corners et des contacts et autres crachats incessants.

    Pour ton dernier paragraphe, il existe le droit de retrait, disposition dont les cheminots sont friands permettant aux contrôleurs de Biarritz et de Menton d'arrêter le travail et d’être payés dès qu’un collègue de Dunkerque se fait agresser. J’imagine que le droit de retrait fait florès depuis mars et qu’on connaîtra encore un pic dans deux semaines.
  • Image d'un des prochain match de Ligue 1
    Attention spoiler - cliquez pour afficher
    https://team-building.net/wp-content/uploads/2019/04/baby-foot-hu...
  • @kitl
    Je ne parlais pas de date. Pour moi aussi, le 11 mai me paraît assez tôt mais je ne suis pas épidémiologiste. Je m'étonne un peu de certains avis très catégoriques sur le sujet.

    Sur les protocoles dont je parlais, cet article les évoque :
    https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Coronavirus-un-protocole-de-reprise-valide-ce-mardi/1130230

    A part la distance de 4 m pendant l'effort qui est ridicule, j'en conviens, rien ne semble "fou" non plus par rapport aux mesures liées aux installations (salles de massage, etc.) ou l'hyper vigilance sur la désinfection du matériel médical, le port de masques à l'issue des entraînements, etc. Tout cela est gérable et plutôt raisonnable. On est dans un très bon niveau de précaution. Le risque zéro n'existe pas mais ces mesures visent à fortement les minimiser.

    Pour la distance de 4 m, rien ne dit qu'elle sera durable. Si on teste les personnes présentes et que toutes sont négatives, les contacts ne présenteront aucun risque particulier logiquement. Tout dépend de la façon dont le suivi est effectué, de ces tests et vérifications.

    Alors j'entends que c'est scandaleux de tester des joueurs de foot quand les personnels hospitaliers manquent de tests, etc. Dans le cadre de la L1/L2, si je ne m'abuse, c'est la LFP qui va payer ces tests pour que les clubs, employeurs, assurent la sécurité des joueurs. Comme un employeur dans d'autres secteurs économiques mettra en place des mesures, avec des moyens liés, pour ses salariés. Sauf que la LFP a des moyens considérables pour multiplier les tests, c'est certain. Des moyens à l'échelle de ses enjeux économiques. Mais toutes les entreprises sont préoccupées par leurs enjeux économiques et aspirent à reprendre. Ce n'est pas l'apanage exclusif de la Ligue. L'argent est mal mais il préoccupe plus d'une entreprise.

    Les personnels hospitaliers dépendent d'un autre employeur qui doit lui aussi pouvoir assurer la sécurité sanitaire de ses employés (et aussi des citoyens français dans ce cas précis). Cela fait depuis mi-mars que nous subissons cette pandémie. Les tests sont censés enfin affluer, au même titre que les masques. Jusque là, ces manques ne sont pas la responsabilité de la Ligue qui elle s'occupe de la situation sanitaire dans le cadre de son activité. Ce n'est pas un organisme d'Etat responsable de la santé publique.

    Alors on peut accuser la LFP d'être ridicule avec ses mesures ou crier au scandale parce que le foot serait mieux traité que le reste de la population ou même que des personnes en soin, mais on parle d'entités aux rôles bien distincts. Pour moi, ce n'est pas la cible. Et pourtant, je suis loin d'être un fan de la LFP...

    Le droit de retrait ne se fait pas n'importe comment. Nul doute que dans les secteurs publiques hyper protégés, où les revendications n'ont pas attendu le Covid-19 pour mettre une activité entre parenthèses, on y aura droit.
    Mais dans le privé, qui parmi vous, va refuser de reprendre son activité (pour ceux qui était en activité partielle car le télé-travail n'était pas possible) quand les autorités auront décidé que la reprise est sanitairement possible dans tel ou tel secteur?
    Ce qui répond à la question sur le sens du droit du retrait. Ce ne sera pas la foire non plus au prétexte d'avoir peur.
  • Le droit de retrait, n'importe quel employeur s'y expose dès lors qu'il ne met pas en place correctement les mesures de reprises du travail pour assurer la sécurité de ses employés.
    Ça n'a rien à voir avec un hypothétique clivage public/privé le plus souvent basé sur des méconnaissances et des incompréhensions du droit du travail, qui représentent le manque d'organisation et d'informations des salariés.
    Ce ne sera pas la foire non plus au prétexte d'avoir peur de son patron.
  • Il y a pourtant bien une différence "privé-publique" dans les risques pris par rapport à son emploi, dans l'exercice d'un droit de retrait. Même quand il est légitime.

    Dans le privé et l'hypothèse d'un employeur en tort, si on fait valoir un droit de retrait en pointant/dénonçant l'absence de mesures sanitaires, on peut passer pour l'emmerdeur de service, le frondeur-contestataire, celui qui se dérobe pour ne pas travailler, et je ne parle même pas du crime de lèse-majesté en mettant en cause la Direction. Surtout quand des collègues reprennent, eux, par peur pour leur emploi ou X raisons, et que l'on est isolé dans son retrait. Le collimateur, tout ça tout ça. Des milliers de salariés perdent chaque année leur job en étant "dans leur droit" avec les prud'hommes qui leur donnent gain de cause, etc. Sauf que l'emploi est perdu.

    Evidemment et heureusement, les patrons ne sont pas tous comme ça. La bienveillance et la responsabilité existent bien. Il faut espérer que la plupart des boîtes s'attachent à respecter les recommandations sanitaires. Dans d'autres cas, comme mon exemple peut-être extrême (mais je suis sûr qu'il peut se produire), le salarié peut "s'exposer" avec son droit de retrait en allant à la confrontation avec l'employeur. C'est un risque qui n'est pas le même partout.

    Dans le cadre de la reprise de l'entraînement en L1/L2, je vois difficilement comment il pourrait y avoir un droit de retrait, tant les mesures sont "exceptionnelles", encore plus que dans la plupart des secteurs de l'économie... A moins de considérer que la nature de l'activité n'est pas compatible avec le maintien d'une distance de sécurité de 4 m pendant l'effort ? Cette mesure est ridicule dans son application. Je pense d'ailleurs que le protocole visera à la faire disparaître par d'autres sécurités. Sorti de là, les précautions sont de mises.
  • Et tu fais quoi de la logistique hors match lui même ?
    - Transport en respectant les règles de distanciation
    - Hostellerie
    - Restauration
    - Vestiaires
    - ...

    Et qu'en est-il des personnes autour des matchs eux-même, qui peuvent aussi refuser d'être mis en danger (techniciens, sécurité, ...) ?
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