Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Pascal Janin

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  • On peu critiquer son système de jeu, mais un petit regard sur les statistiques de Fauvergue montre que ce système très axé sur ce joueur a permis à N. Fauvergue de réaliser sa saison la plus prolifique en buts, malgré un nombre de matches limité par les blessures (13 buts en 26 matches).
    P. Janin a fait en fonction des moyens dont il disposait. Si on regarde les 37 matches joués sous sa direction.
    Avec Fauvergue (13 buts) 7V-11N-7D 32 points en 25 matches, moyenne : 1,28 (7V-7N-5D après le 10e journée)
    Sans Fauvergue 3V-4N-5D 13 points en 12 matches, moyenne : 1,08
    On peut certes faire dire aux chiffres ce que l'on veut, mais ils corroborent bien l'idée que c'est le manque de renfort à la trêve qui a précipité la chute du Racing. Fauvergues ayant été absent à 8 reprises après la 25e journée.
    Le système axé sur N. Fauvergue mis en place par P.Janin (après la 10ejournée environ) fonctionnait correctement, hélas il n'avait pas d'alternatives en son absence.
  • Le Racing aurait dû se maintenir à Chateauroux. Mais Janin n'était pas dans les meilleures conditions pour préparer ce match, quand on se rappelle que le président de l'époque avait téléphoné à Courbis pour que celui-ci suggère une composition d'équipe!! Dans ce contexte, comment en vouloir à Janin?
  • La saison ne s'est pas jouée à Châteauroux.
    Comment oublier les matches nuls minables à la Meinau contre Nîmes et Le Havre, deux équipes venues quasiment en tongs ?
  • Par contre il ne faut pas oublier que ses demandes de renforts, surtout devant, n'ont jamais été entendues...
    Aprés je suis encore une fois d'accord avec SEDNA concernant l'impact énorme de la blessure de FAUVERGUE qui pour moi, est la cause majeure de la relégation du Racing cette saison la.
  • Ben la réussite de Fauvergue est normale vu que c'est un bon joueur et que c'était le seul mec sur qui on jouait. Et évidemment, quand il est pas là on se plante vu que tout repose sur lui. Le lien causal est là, et Janin aurait du éviter cela en mettant en place un système tactique qui aurait pu nous éviter des matchs atroces.

    Ses demandes de renfort ont été entendues, la preuve, il a eu De Carvalho :D
  • Citation:
    Ses demandes de renfort ont été entendues, la preuve, il a eu De Carvalho


    Attention spoiler - cliquez pour afficher

    http://i140.photobucket.com/albums/r19/fredfredburger101_bucket/h...
  • slade a écrit, le 2012-11-30 10:35:19 :
    Ses demandes de renfort ont été entendues, la preuve, il a eu De Carvalho :D


    Je trouve que c'est un bon résumé.

    Quelqu'un l'a déjà écrit, il était sympa. Mais il nous aurait fallu beaucoup plus.
  • sedna a écrit, le 2012-11-29 14:08:27 :
    ....
    Avec Fauvergue (13 buts) 7V-11N-7D 32 points en 25 matches, moyenne : 1,28 (7V-7N-5D après le 10e journée)
    Sans Fauvergue 3V-4N-5D 13 points en 12 matches, moyenne : 1,08
    Le système axé sur N. Fauvergue mis en place par P.Janin (après la 10ejournée environ) fonctionnait correctement, hélas il n'avait pas d'alternatives en son absence.

    kibitz a écrit, le 2012-11-30 12:55:09 :

    Quelqu'un l'a déjà écrit, il était sympa. Mais il nous aurait fallu beaucoup plus.


    En fait Janin ne servait strictement à rien.....
  • Comme le président de cette époque...
  • Pascal Janin : « Je ne me sens pas en danger au Mali »


    le 21/01/2013 à 05:01 par Recueilli par Stéphane Godin

    http://www.lalsace.fr/sport/2013/01/21/pascal-janin-je-ne-me-sens-pas-en-danger-au-mali

    Depuis sa maison de Bamako, Pascal Janin reste en contact avec les siens via internet plusieurs fois par jour. « C'est important pour moi de leur faire savoir que je vais très bien. » Archives Jean-François Frey

    Entraîneur depuis début novembre du Stade malien de Bamako, leader du championnat de première division, l'ancien coach du Racing Strasbourg Pascal Janin vit de l'intérieur le conflit qui secoue le pays depuis le début de l'intervention française.

    Après une adaptation difficile, mais réussie, qu'il confiait dans « L'Alsace » du 28 novembre, l'ex-entraîneur du Racing Pascal Janin (56 ans), aux manettes depuis début novembre du Stade malien de Bamako dont il a fait un solide leader (1), apprend désormais à composer avec le conflit qui agite le pays. Seul technicien français en poste en Division 1, il n'envisage pas pour l'instant de mettre un terme prématuré à sa première expérience à l'étranger.

    Pascal, la question peut paraître anodine, mais au regard du contexte géopolitique au Mali, elle ne l'est nullement : comment allez-vous ?

    Très bien. C'est l'une de mes préoccupations quotidiennes que de le faire savoir aux miens. Ma femme est un peu inquiète, mes enfants aussi. Je suis en contact avec eux plusieurs fois par jour pour qu'ils voient que je suis en parfaite santé et vis sans angoisse.

    À votre arrivée début novembre, vous saviez que la situation intérieure était plus que tendue. Mais imaginiez-vous une seconde vous retrouver au coeur d'un conflit armé quelques semaines plus tard ?

    À l'époque, le président du Stade malien Boukary Sidibé ne m'a pas dit que les rebelles étaient aussi proches de Bamako. Je croyais qu'ils étaient basés à 1000 km au moins. En réalité, ils ne sont pas très loin de Ségou où nous avons joué notre premier match de championnat. 5-6 heures, pas plus, et encore, parce que la route est en réfection. Que la France soit intervenue pour éviter qu'ils ne se rapprochent encore est un soulagement pour toute la population malienne.

    « Ici, la cote des Français est montée »

    Votre quotidien a-t-il changé depuis l'intervention française ?

    À Bamako, les changements sont imperceptibles. Certains grands hôtels sont protégés, mais ils l'étaient déjà avant la guerre. La présence de l'armée n'est pas plus marquée. Je crois même que le Français que je suis est aujourd'hui moins en danger qu'avant que la France ne s'engage militairement au Mali.

    Pourquoi ?

    Précisément parce que les Maliens attendaient de l'aide. Ils sont heureux et le montrent en agitant des drapeaux français dont la vente s'est multipliée. Dans un pays où tout le monde essaie de gagner le moindre sou pour vivre mieux, tous les prétextes sont bons. Des vendeurs à la sauvette proposent le drapeau français un peu partout (2). J'ai moi-même acheté deux drapeaux, l'un français, l'autre malien, et les ai collés sur le pare-brise de ma voiture pour bien montrer dans quel camp je suis. Ici, la cote des Français est montée en flèche.

    Vous êtes revenu en France à Noël. Avez-vous hésité à repartir ?

    Non, parce que rien, alors, ne laissait présager une guerre imminente. En revanche, au moment où la France est passée à l'action, j'étais en séminaire au Caire avec la CAF (3) et j'avoue qu'avant de rentrer à Bamako, je me suis posé des questions. Mon président m'a assuré qu'il n'y avait pas plus de risque pour ma sécurité qu'avant.

    « Je n'ai aucun regret »


    En êtes-vous aujourd'hui convaincu ?


    Les autorités françaises ont conseillé à leurs ressortissants qui n'avaient rien de spécial à faire au Mali de quitter le pays. Moi, j'ai un contrat de travail. Encore une fois, je ne me sens pas en danger, même si je suis conscient que des actes terroristes isolés des rebelles, en guise de représailles, sont toujours possibles. Je ne me balade pas le soir. Dans la journée, je ne sors jamais seul. Je ne ferai le choix de rentrer que si je me sens menacé ou si le gouvernement français ordonne l'évacuation. J'ai des dirigeants, des joueurs, un club. Pour eux, je me dois de rester. Bien sûr, si je devais vivre caché et rester consigné dans ma maison, je m'en irais. Ce n'est pas le cas. Il n'y a aucun signe avant-coureur d'un danger immédiat. Mais je sais que la situation peut évoluer très vite. Aujourd'hui que les frappes aériennes françaises sont terminées, on entre dans une phase de combats terrestres. Dans un environnement hostile, l'affrontement peut dégénérer en conflit larvé, avec des rebelles qui se fondent dans la population, donc plus difficiles à combattre et plus que jamais déterminés.

    Le championnat de football est-il impacté par la guerre ?

    Non, pas vraiment. Toutes les équipes sont désormais concentrées sur Bamako où la plupart était déjà installée. Un club du Nord du pays, situé en zone rebelle, a récemment rejoint la capitale. La seule chose qui change, c'est qu'on joue toujours à domicile. Pour le reste, on s'entraîne comme avant. Les joueurs ne semblent pas particulièrement affectés, même s'ils ne sont pas insensibles.

    Les rencontres font-elles l'objet d'une surveillance accrue des forces de l'ordre ?

    Oui. Mais pas à cause de la guerre. Surtout parce que les supporters maliens sont très chauds. Policiers et militaires sont plus là pour les canaliser que pour prévenir une attaque terroriste.

    Dans « L'Alsace » du 28 novembre, vous déclariez que quoi qu'il puisse arriver, vous ne regretteriez pas votre expérience au Mali. Vous maintenez ?

    (Il sourit) Absolument. Comme je l'avais dit à l'époque, m'adapter au mode de vie malien n'a pas été simple. Depuis, c'est une affaire réglée. Je ne pouvais juste pas prévoir que le pays entrerait en guerre deux mois plus tard. Le conflit marquera mon expérience ici. Mais je n'ai toujours aucun regret.

    (1) Après 9 rencontres, le Stade malien, où P. Janin a signé un an, affiche huit victoires et un nul au compteur. Il a assuré son 8e succès vendredi soir contre l'Office du Niger Sports (2-0) et possède sept points d'avance sur son dauphin, le champion Djoliba.

    (2) Même s'il reste modeste, le prix des drapeaux français a été multiplié par deux ces derniers jours à Bamako.

    (3) Confédération Africaine de Football.


    le 21/01/2013 à 05:01 par Recueilli par Stéphane Godin
  • Après avoir connu la "stratégie du chaos" du Jafarschloch, il vit la peu rassurante ("Dans la journée, je ne sors jamais seul") guerre au Mali, ou comment entrainer dans la sérénité...
  • Un titre pour Janin !
    Certains pensaient que ça ne pourrait jamais arriver, eh bien si !!!!!
    C'est tellement improbable que l'information, publiée par l'Alsace hier est passée inaperçue.

    Pascal Janin champion du Mali. Le Stade Malien de Bamako, entraîné depuis novembre dernier par l'ex-coach du Racing Strasbourg Pascal Janin, a remporté lundi le titre de champion du Mali de football en battant ASO Missira 2 à 0 lors de la 26e journée du championnat. Le Stade Malien, sacré pour la 15e fois de son histoire (record national), compte 69 points au classement contre 53 pour AS Real, son suivant immédiat, et ne peut plus être rejoint, à quatre journées de la fin de la compétition.
  • il nous excusera de ne pas avoir suivi son périple au Mali ;)
  • Comme quoi, pour Janin, c'était particulièrement malien d'aller à Bamako...
  • Certains pourront se targuer d'avoir décelé en lui un potentiel incroyable lors de son passage au Racing.
  • tomifan a écrit, le 2013-06-20 13:22:11 :
    Un titre pour Janin !
    Certains pensaient que ça ne pourrait jamais arriver, eh bien si !!!!!
    C'est tellement improbable que l'information, publiée par l'Alsace hier est passée inaperçue.

    Pascal Janin champion du Mali. Le Stade Malien de Bamako, entraîné depuis novembre dernier par l'ex-coach du Racing Strasbourg Pascal Janin, a remporté lundi le titre de champion du Mali de football en battant ASO Missira 2 à 0 lors de la 26e journée du championnat. Le Stade Malien, sacré pour la 15e fois de son histoire (record national), compte 69 points au classement contre 53 pour AS Real, son suivant immédiat, et ne peut plus être rejoint, à quatre journées de la fin de la compétition.


    Pas de bol pour le Réal, même au Mali il finit toujours et encore second... C'est de nouveau pas cette année que Ronaldo aura le ballon d'or...
  • Et lui, le PSG n'en veut pas ?
  • si et hilali va remplacer El-Kelhaifi
  • Tiens je suis content pour lui.
    Le challenge était plus qu'exotique mais cela a payé au final. D'ailleurs je trouve que l'on raille beaucoup Janin, à torts. D'accord il porte la moustache mais c'est quelqu'un qui est passé par une bonne partie des postes du staff du Racing : coach réserve, coach gardien avant de revenir comme prête nom pour un coach qui estime qu'il n'a pas besoin de diplômes pour entrainer.

    Janin n'est sûrement pas le meilleur coach passé par le Racing, il est sûrement aussi celui qui a vécu la pire saison à ce poste : intérim qui s'éternise, je ne sais plus combien de présidents, interférence à tous les niveaux, joueurs traumatisés, etc.
    Janin n'était pas l'homme de la situation mais il a assumé jusqu'au bout, là on beaucoup ont quitté le navire.
  • guigues a écrit, le 2013-06-25 11:21:11 :
    Tiens je suis content pour lui.
    Janin n'est sûrement pas le meilleur coach passé par le Racing, il est sûrement aussi celui qui a vécu la pire saison à ce poste : intérim qui s'éternise, je ne sais plus combien de présidents, interférence à tous les niveaux, joueurs traumatisés, etc.
    Janin n'était pas l'homme de la situation mais il a assumé jusqu'au bout, là on beaucoup ont quitté le navire.


    Entierement d'accord avec toi !
    Janin a vraiment du mérite.
  • guigues a écrit, le 2013-06-25 11:21:11 :
    Tiens je suis content pour lui.
    Le challenge était plus qu’exotique mais cela a payé au final. D'ailleurs je trouve que l'on raille beaucoup Janin, à torts. D'accord il porte la moustache mais c'est quelqu'un qui est passé par une bonne partie des postes du staff du Racing : coach réserve, coach gardien avant de revenir comme prête nom pour un coach qui estime qu'il n'a pas besoin de diplômes pour entrainer.

    Janin n'est sûrement pas le meilleur coach passé par le Racing, il est sûrement aussi celui qui a vécu la pire saison à ce poste : intérim qui s'éternise, je ne sais plus combien de présidents, interférence à tous les niveaux, joueurs traumatisés, etc.
    Janin n'était pas l'homme de la situation mais il a assumé jusqu'au bout, là on beaucoup ont quitté le navire.


    Je ne vois pas en quoi porter la moustache peut être préjudiciable à un entraîneur...???

    C'est sûr que sa dernière saison était plus que spéciale. Je me souviens l'avoir vu jouer au Racing comme gardien; il était très bon. Puis il est quand même devenu directeur du centre de formation. Il ne faut donc pas en rester sur son dernier passage, effectivement dans des conditions très difficiles.
  • Si Janin avait claqué la porte une fois qu'on l'avait rétabli dans ses fonctions provisoires, après avoir été viré pour la venue de Papin qui n'est pas venu, ou avait claqué la porte un peu plus tard, le couperet serait simplement tombé plus tôt. Il a fait ce qu'il a pu pour tenir ce groupe face aux multiples présidents.
  • ninion a écrit, le 2013-06-28 17:51:26 :
    Je ne vois pas en quoi porter la moustache peut être préjudiciable à un entraîneur...???

    Jurisprudence Troch/Lacombe :-B
    ninion a écrit, le 2013-06-28 17:51:26 :
    Je me souviens l'avoir vu jouer au Racing comme gardien; il était très bon.

    Euh... Il a surtout joué parce que Flucklinger a explosé en plein vol.
    Sur le match de la dernière chance à Sochaux, il prend 3 buts sur lesquels il n'est pas très clair...

    Je ne sais pas ce que tu entends par "très bon", mais c'était un honnête gardien de D2, sans plus.
  • Pour les moustaches, il y a aussi Del Bosque et Scolari...

    "Très bon" par rapport aux souvenirs que j'ai de ses arrêts et de son assurance quand je l'ai vu jouer à La Meinau. C'est vrai qu'il n'a pas joué longtemps au Racing et je ne le place pas non plus sur la même ligne que les Dropsy, Vencel, Cassard... qui méritent la mention "excellents"!
  • Et moustache qui on réussi a l'époque, le célèbre Arthur Jorge ( qui eu d'ailleurs comme adjoint Denis Troch , me semble t-il) .
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