Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le Racing saison 2007/2008

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Flux RSS 1307 messages · 60.178 lectures · Premier message par samh · Dernier message par echouafni

  • Cassard, toujours en tête

    Seule sa sortie lors du baisser de rideau a empêché le gardien du RCS de disputer l'intégralité des 38 journées.

    L'histoire retiendra que Jean-Marc Furlan a fait appel à 27 joueurs pour aboutir au résultat que l'on sait : la relégation en L 2. Mais en réalité, seuls 15 auront disputé plus de la moitié des 38 journées de L 1. Avec, pour un Jacob Mulenga par exemple, un temps de jeu limité à 826 minutes, inférieur, donc, à celui de Pierre Ducrocq, appelé à 16 reprises (dont 15 titularisations).
    Tout ça pour dire quoi ? Que l'entraîneur s'est en réalité appuyé sur un noyau de 17 joueurs, ne dérogeant guère qu'au gré des circonstances (blessures, suspensions, méformes) à une ligne qui a fini par le conduire dans l'impasse. La preuve ? Les six jeunes qui, sous sa coupe, ont débuté en L 1 (Ali Mathlouthi, Romain Gasmi, Quentin Othon, Mamadou Bah, Morgan Schneiderlin et Simon Zenke), n'ont cumulé que 18 matches (1). Certes, Mathlouthi a été prêté dès août à Châteauroux et Othon, opéré du ménisque en fin de saison au moment où il s'installait dans l'équipe. Mais tout de même.
    Si l'on excepte Kévin Gameiro (34 matches), Habib Bellaïd (32) et, à un degré moindre, Eric Mouloungui (33), plus âgé que les deux autres (24 ans et dont les débuts en L 1 remontent au 29 janvier 2003 à Sedan), les joueurs les plus utilisés sont aussi les plus expérimentés.
    En 2006-2007, Stéphane Cassard avait disputé les 37 premières journées de L 2, avant d'être laissé au repos lors de la 38e à Dijon. Cette saison, l'histoire a bizarrement repassé les plats pour le gardien du RCS que seule sa sortie du terrain juste avant la mi-temps lors du baisser de rideau à Marseille (après un choc tête contre tête avec Mamadou Niang) a privé du grand chelem (38 journées jouées dans leur intégralité). Une perf inédite à Strasbourg depuis Teddy Bertin en 2002-2003. « Steph » pointe naturellement en tête du classement honorifique des joueurs les plus assidus, avec 3374 minutes (sur 3420, compte non tenu des arrêts de jeu). Viennent ensuite Dos Santos 37 (3296), Paisley 36 (3265), Rodrigo 34 (3035), Gameiro 34 (1903), Mouloungui 33 (2306), Bellaïd 32 (2880), Fanchone 29 (1743), Renteria 28 (1797), Alvaro Santos 28 (1130), Cohade 27 (2145), Lacour 26 (2295), Abdessadki 25 (1170), Szelesi 22 (1900), Johansen 22 (1479), Mulenga 22 (826), Ducrocq 16 (1372), Bah 5 (296), Othon 4 (308), Schneiderlin 3 (182), Camadini 3 (65), Mathlouthi 3 (36), Abou 2 (91), Zenke 2 (34), Gargorov 2 (16), Puydebois 1 (46), Gasmi 1 (22).

    Buteurs : Renteria, l'intermittent
    Il a autant fait parler de lui pour son comportement dilettante et ses retards à répétitions après ses séjours en sélection que pour son efficacité, mais le Colombien Wason Renteria, insaisissable « ovni » prêté par le FC Porto, a en partie rempli la mission qui lui était assignée. Dans une saison marquée par la récurrente indigence offensive du RCS, « Rente » a inscrit 9 buts en 1797 minutes. Soit à peu près un but toutes les deux rencontres. Derrière lui, seul Kévin Gameiro, pourtant baladé à tous les postes offensifs, a tiré son épingle du jeu avec 6 buts et, surtout, une implication dans le jeu qui a cruellement manqué au Sud-Américain. Alvaro Santos, lui, a compilé ses 5 buts (dont 1 penalty) et 3 passes décisives en 3 mois (du 8 décembre au 8 mars). Suivent Cohade, Mouloungui, Fanchone (3 buts), Rodrigo, Mulenga, Johansen et Zenke (1).

    Passeurs : Mouloungui, l'intermittent (bis)
    Eric Mouloungui reste une énigme. Auteur de 14 buts et 2 passes décisives la saison passée (dans les trois compétitions nationales, dont 11 buts en L 2), le Gabonais a inscrit 3 buts et distillé 7 passes décisives cette année en L 1. Mais après avoir démarré sur les chapeaux de roue (3 buts, 5 passes lors des 12 premières journées), il s'est ensuite perdu, certes guère aidé par une blessure de début décembre à mi-janvier. Lors de ses 21 matches suivants, il n'a distribué que 2 passes. Avec 7 ballons décisifs servis à ses partenaires, il pointe tout de même en tête de ce classement spécifique, devant Johansen, Cohade (4), Lacour, Santos, Abdessadki (3), Rodrigo, Fanchone (2), Gameiro (1).

    (1) Pour ne parler que des joueurs formés au club.

    source : l'Alsace
  • Rodrigo du jaune au rouge

    Comme la saison précédente en L 2, cinq Strasbourgeois ont été expulsés cette saison en L 1. Dos Santos a inauguré la série dès la 2e journée à Nice, suivi de Lacour (à Saint-Etienne, J 6), Paisley (à Caen, J 19), Rodrigo (contre Lille, J 30) et Mouloungui (face à Lyon, J 34). Abou s'ajoute à cette liste, en 16es de Coupe de la Ligue contre Amiens (0-2). Le Brésilien Rodrigo détient le record d'avertissements (9 + 1 en Coupe de France à Rouen) et a logiquement été le joueur le plus suspendu : 4 matches sur un total de 16, devant Lacour (3), Bellaïd, Paisley (2), Dos Santos, Abou, Cohade (+ 1 en Coupe à Rouen), Abdessadki et Mouloungui (1). Au total, le RCS a reçu 58 avertissements en championnat (62 si l'on ajoute ceux qui ont conduit à une expulsion pour un 2e jaune). Derrière Rodrigo pointent Bellaïd, Paisley (7), Renteria (6), Cohade (5), Mouloungui, Johansen, Lacour (4), Santos (3), Abdessadki, Szelesi, Mulenga, Dos Santos (2), Fanchone, Camadini, Schneiderlin, Ducrocq (1).

    source : l'Alsace
  • Affluence : le record tient toujours

    Il s'en est fallu d'un peu moins de 7000 spectateurs sur les 19 rencontres du Racing à la Meinau. Mais le record de fréquentation, qui date de la saison 1999-2000 (avec 19763 spectateurs de moyenne), n'est pas tombé. En 19 rendez-vous dans son stade, le RCS a néanmoins attiré 368625 personnes, soit une moyenne de 19401 (1). Un chiffre en hausse sensible par rapport à la dernière saison en L 1 (2005-2006), elle aussi sanctionnée par une relégation en L 2. A l'époque, Jacky Duguépéroux et ses hommes n'avaient été soutenus « que » par 18983 spectateurs de moyenne.
    Malgré un nouveau record d'abonnés (11700), le club du président Philippe Ginestet se classe au 10e rang des affluences du foot français, loin derrière l'intouchable OM (52600 entrées par journée) et de la moyenne nationale (21984), mais loin aussi devant une AJ Auxerre qui n'a pas su attirer au stade Abbé-Deschamps plus de 10591 supporters (toujours en moyenne). Sachant que tous ces chiffres englobent les ayants droit et invités et que le nombre des payants est inférieur.
    2007-2008 dessine deux tendances très nettes.
    - Un, une fréquentation record avant la trêve hivernale (20732 par match) lancée par une première rencontre contre l'OM à guichets fermés (la seule de la saison) : 26397 spectateurs. Les quatre premières réceptions ont d'ailleurs franchi la barre des 20000.
    - Deux, une baisse sensible après Noël que les rigueurs de l'hiver alsacien – toutes relatives cette année – ne suffisent pas à expliquer. En neuf rencontres 2008 à la Meinau, la moyenne a chuté à 17922 spectateurs, malgré 3000 invitations aux femmes contre Monaco et le pic de la réception du septuple champion de France Lyon (26006 entrées).
    Les six défaites d'affilée à la Meinau – série en cours - ne sont pas étrangères à cette tendance baissière. Avec une capacité de 29000 places (la 9e de France, pas mal pour un stade supposé obsolète), le taux de remplissage s'élève officiellement à 66,9 %, le 14e de France.

    (1) Les affluences dans le détail : Strasbourg – Marseille (Journée 1, 26397 spectateurs), Strasbourg – Auxerre (J 3, 20030), Strasbourg – Lens (J 5, 24668), Strasbourg – Lorient (J 7, 20260), Strasbourg – Le Mans (J 9, 17971), Strasbourg – Bordeaux (J 11, 18865), Strasbourg – Paris (J 13, 25770), Strasbourg – Valenciennes (J 15, 15889), Strasbourg – Rennes (J 17, 18389), Strasbourg – Nancy (J 18, 19087), Strasbourg – Nice (J 20, 15047), Strasbourg – Toulouse (J 22, 15034), Strasbourg – Saint-Étienne (J 24, 16766), Strasbourg – Sochaux (J 26, 17084), Strasbourg – Metz (J 28, 18545), Strasbourg – Lille (J 30, 16400), Strasbourg – Monaco (J 32, 19106), Strasbourg – Lyon (J 34, 26006), Strasbourg – Caen (J 37, 17311).

    source : l'Alsace
  • Bilan 2007-2008 : côté photos

    Le Racing se retrouve en Ligue 2 une saison après être remonté en première division... Retour en images sur une année mouvementée et mitigée.

    Cliquez ici pour lire la suite de cet article
  • Il y a une petite erreur dans ton article! Face à Marseille lors de le dernère journée le score est de 4-3 et non de 3-2
  • samh a écrit :
    ... Mais ce chiffre est passablement faussé par la chute libre de fin de saison. Longtemps installée dans le groupe de tête, elle a plongé sur la fin.


    source : l'Alsace



    L'Alsace... toujours autant de conneries :x .
    On a été longtemps installé dans le milieu de tableau à "hésiter" entre la lumière ou l'obscurité oui.

    Ca ne change certes pas grand chose à l'histoire, mais dire qu'on flirté durablement avec les positions Européennes est un mensonge honteux [-( .
    A moins que le groupe de tête est le même groupe qui stagne à 4 ou 6 points des 1ers relegables, là oui on est d'accord...

    L'Hisoire est écrite au jour le jour, et pas inventée en fin d'année.
    Tu parles de journalisme! #-o
  • Bilan 2007-2008 : côté tribunes

    Un schisme consommé entre les joueurs et leur public et un florilège de tifos plus réussis les uns que les autres. Tels sont les faits principaux de ce bilan 2007-2008 côtés tribunes.

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  • Bilan 2007-2008 : les joueurs prêtés

    Le Racing a, cette saison encore, prêté de nombreux joueurs. Parfois pour les relancer mais le plus souvent pour s'en débarrasser. Se cache-t-il malgré tout de bonnes surprises et de potentielles "recrues" parmi ces joueurs ?

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  • Citation:


    L'Alsace... toujours autant de conneries :x .
    On a été longtemps installé dans le milieu de tableau à "hésiter" entre la lumière ou l'obscurité oui.

    Ca ne change certes pas grand chose à l'histoire, mais dire qu'on flirté durablement avec les positions Européennes est un mensonge honteux [-( .
    A moins que le groupe de tête est le même groupe qui stagne à 4 ou 6 points des 1ers relegables, là oui on est d'accord...

    L'Hisoire est écrite au jour le jour, et pas inventée en fin d'année.
    Tu parles de journalisme! #-o


    Faut bien lire avant de sauter sur le pauvre journaliste ...

    Citation:
    D'aucuns avanceront peut-être que la défense bas-rhinoise a encore fait pire, en se classant 19e sur 20 avec 55 buts encaissés. Mais ce chiffre est passablement faussé par la chute libre de fin de saison. Longtemps installée dans le groupe de tête, elle a plongé sur la fin. « C'est usant de toujours porter le poids d'une rencontre en sachant qu'on n'a pratiquement aucune chance de marquer Smiley », confiait Grégory Paisley



    C'est notre défense qui a été longtemps installé dans le groupe de tête ...
  • L'Abécédaire de la saison 2007/2008 (1/4)

    Le traditionnel abécédaire de fin de saison est de retour ! Et il n'est pas content.

    Cliquez ici pour lire la suite de cet article
  • L'Abécédaire de la saison 2007/2008 (2/4)

    Deuxième partie de l'abécédaire de la saison 2007-2008 du Racing. Un abécédaire qui n'en manque pas (d'air).

    Cliquez ici pour lire la suite de cet article
  • bravo à l'auteur de l'article (+)
    Sur le 2ème, mon passage préféré c'est la lettre I pour Indiana Jones. Fallait trouver tout ça ! :)-
  • L'Abécédaire de la saison 2007/2008 (3/4)

    Suite de l'abécédaire, qui se veut l'alpha et l'oméga de la saison. « Oh ! mes gars ne roulent pas en Alfa ! » (Jean-Marc Furlan)

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  • toujours de la bombe ! (+) (+)
  • L'Abécédaire de la saison 2007/2008 (4/4)

    Dernière partie de l'abécédaire de la saison. Vous avez aimé Césaire ? Vous adorerez l'abécédaire.

    Cliquez ici pour lire la suite de cet article
  • Terrible la lettre "Z" (+)
  • Bravo pour cette série d'article de très grande qualité (que sont ils devenus, abécédaire ... etc) que le stub délivre quotidiennement en cette période estivale.
    Je ne suis pas un grand lecteur des articles mais j'avoue que je me suis bien fait plaisir sur cette série =D

    Matteo c'est quoi ton problème avec le grand stade :-/ :D
  • Nous sommes tous des Grands Hamsters d'Alsace [-(
  • Impossible d'afficher la vidéo dailymotion <div><object width="420" height="336"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/x5j8au&related=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed src="http://www.dailymotion.com/swf/x5j8au&related=1" type="application/x-shockwave-flash" width="420" height="336" allowFullScreen="true" allowScriptAccess="always"></embed></object><br /><b><a href="http://www.dailymotion.com/video/x5j8au_tous-les-buts-saison-200708-du-rc-s_sport">Tous les buts saison 2007-08 du RC Strasbourg</a></b><br /><i>envoy&eacute; par <a href="http://www.dailymotion.com/Nicolas_du_67">Nicolas_du_67</a></i></div>



    Rien à ajouter...malheureusement!!
  • Coincé dans l'ascenseur

    La Ligue de Football Professionnel (LFP) a révélé l'état des comptes des clubs de L 1 et L 2 pour la saison dernière. Le Racing, relégué au terme de celle-ci, a fait face à une cruelle logique.

    Bien sûr, la réalité des chiffres, notamment en ce qui concerne les finances, n'apparaît pas comme un critère absolu de résultats. Liverpool, par exemple, a récemment fait la nique au Real Madrid en Ligue des champions.
    Pourtant, le club castillan est considéré par les cabinets spécialisés comme le plus riche du monde. A l'échelle hexagonale, Rodez (National) avait logiquement battu le PSG en Coupe de France, avant de s'attaquer hier soir à Rennes.

    Dans une catégorie inférieure à celle de Caen

    Mais sur la longueur d'un championnat, la puissance économique tend à s'imposer. Certes, la logique est ponctuellement battue en brèche par une catastrophe industrielle. Les « Sang et Or » lensois ne présentaient pas le profil du parfait relégué en juin dernier. Mais les « Ciel et Blanc » strasbourgeois avaient le profil de l'emploi.
    Ce ne sont pas de vagues impressions subjectives qui inspirent un tel verdict. C'est le rapport d'activité du foot professionnel français pour la saison 2007-08, rendu public par la LFP et, plus particulièrement, par son gendarme économique, la DNCG (Direction Nationale de Contrôle de Gestion, via la Commission de Contrôle des Clubs Professionnels).
    Promu, le club alsacien y apparaît logiquement comme l'un des parents pauvres de l'élite. Mais, dans le détail, on remarquera que moult caractéristiques noircissent un peu le trait du condamné. Ainsi, dans leurs commentaires initiales, les membres de la DNCG notent un travers du foot français.
    « Sans préjuger du caractère récurrent ou pas des plus-values sur mutation, les chiffres de déficit du résultat des opérations hors mutation pour l'exercice 2007-2008 incitent à réfléchir au modèle de rentabilité du football et aux risques qu'il implique les années où les plus-values escomptés ne se réalisent pas. »
    Le Racing, dans les comptes présentés, se révèle parfaitement dans la ligne de conduite. Sans le produit de ses transferts, il aurait réalisé un déficit proche de 5 millions d'euros. Il s'est donc agi de vendre les « bijoux de famille » pour édulcorer la douloureuse transition sportive post-descente.
    Dans le fond, il n'y a rien d'exceptionnel dans le processus. Metz a été contraint d'y recourir, Lens s'est visiblement démultiplié dans l'inventivité budgétaire pour rassurer le gendarme du foot pro français.
    Ce qui s'avère autrement plus contrariant est le standing alsacien en L 1, à l'entame de la saison. Avec son budget alors inférieur à 30,5 millions d'euros, le Racing a retrouvé l'élite en guenilles à l'été 2007. Il fait partie des cinq clubs les moins argentés, en compagnie de Valenciennes, Metz, Lorient et Le Mans. Il se situe loin d'une splendeur relevée dans un passé récent ou lointain.
    Il se place même dans une catégorie inférieure à celle d'un autre promu, Caen, qui n'avait, a priori, pas de quoi susciter la jalousie. Et pourtant, cette faiblesse criante a des répercussions sur l'ensemble des lignes de revenus. Le Racing, comme ses camarades du dernier wagon, touche moins de droits audiovisuels, se révèle moins efficace sur les marchés publicitaires, fait moins de recette aux guichets.

    Une masse salariale de 12,7 millions d'euros

    Doté de moyens inférieurs de 30 % aux clubs de la catégorie 3 (Caen, Auxerre, Nice, Sochaux et Toulouse) et même de 80 % en comparaison à ceux du niveau 1 (Bordeaux, Lyon, Marseille, le PSG et... Lens), le Racing a évidemment moins d'argent à dépenser pour son équipe.
    Si on peut constater que sa dépendance aux droits TV reste raisonnable, il n'est en mesure de constituer qu'une masse salariale de 12,7 millions d'euros, 1/6e de celle de l'Olympique lyonnais, la moitié de l'auxerroise. En la matière, cela lui assure le bonnet d'âne de la Ligue 1. Si ça peut lui mettre du baume au coeur, depuis deux ans, les promus appartiennent systématiquement au niveau 1 de la Ligue 2 dont le Racing fait naturellement partie. Trop gringalet parmi l'élite, trop costaud pour son antichambre, le Racing apparaît dans l'obligation de se situer dans le foot pro français pour ne pas devenir un habitué invétéré de l'ascenseur.

    DNA


    En gros on le Racing avait un des budgets les plus petits de L1 et est le club qui donnait les salaires les moins élevés à ses joueurs...
  • ... et pourtant il y avait beaucoup de joueurs...
  • Conclusion: à moins de l'arrivée d'un oligarque russe ou d'un magnat pétrolier, le Racing aura du mal à s'en sortir sans un outil lui permettant de lever des fonds propres ... En clair, sur le moyen terme, il faudra serrer les fesses et réussir des paris sur certains joueurs pour tenter de rester en L1 (après y être remonté évidemment).
  • En gros il faut trouver une source de revenus autre que les droits TV, au hasard un nouveau stade O:)

    Les oligarques russes.
    D'un ça ne marche pas à tout les coups,
    De deux, ç'est le meilleur moyen d'envoyer le club en DH. J'attends de voir comment vont être gérer les clubs anglais rachetés à prix d'or sur le moyen terme.

    Article fortement illisible des DN, j'ai du m'y prendre à 2 fois pour comprendre le fond.
  • Racing Club de Strasbourg (SASP + Association)

    Bilan combiné 30/06/08

    ACTIF
    Immobilisations incorporelles 2 734
    Immobilisations corporelles 4 995
    Immobilisations financières 887
    Stocks et en cours 100
    Créances clients 5 987
    Autres créances, avances et acc. versés 586
    Dont créances sur mutation 5 369
    Disponibilités et VMP 2 401
    Charges constatées d'avance 79
    TOTAL ACTIF 17 769

    PASSIF
    Capitaux propres 135
    Comptes courants d'actionnaires 6 187
    Provisions risques et charges 897
    Emprunts Ets crédit 2 903
    Emprunts dettes financières Divers 23
    Fournisseurs comptes rattachés 3 277
    Dettes fiscales et sociales 3 091
    Autres dettes, avances et acc. reçus 1 256
    Dont dettes sur mutation 1 144
    Produits constatés d'avance 1
    TOTAL PASSIF 17 769

    Résultat de l'exercice 309


    Compte de résultat combiné 30/06/08

    PRODUITS
    Championnat et autres matches 3 654
    Coupes d'Europe 0
    Sponsors – Publicités 4 992
    Subventions collectivités 1 857
    Droits audiovisuels 14 228
    Indemnités formation et mutation reçues 83
    Merchandising 331
    Autres produits 2 246
    TOTAL 1 27 391

    CHARGES
    Achats march. matières +/– stock 813
    Services extérieurs 2 447
    Frais de déplacements 1 990
    Frais d'organisation de matches 878
    Autres services extérieurs 4 152
    Impôts et taxes 1 103
    Rémunérations du personnel 12 697
    Charges sociales 3 811
    Participation 0
    Autres charges 692
    Indemnités formation et mutation versées 0
    Amort. indemnités de mutation 2 046
    Dépréciation des indemn. de mutation 0
    Dotations amort. et prov. (autres) 772
    TOTAL 2 31 400

    Résultat financier – 304
    Résultat except. (indemn. de mutation) 4 556
    Résultat exceptionnel (autres) 70
    Impôt sur bénéfice – 4
    Résultat net 309


    (En K€;)


    Citation:
    Dont créances sur mutation 5 369


    Ce qui confirme ce qui avait été dit au printemps 2008, à savoir que des ventes de joueurs (Gameiro, Schneiderlin et Bellaïd) étaient urgentes pour équilibrer les comptes. Il y aavit 5 millions à trouver.

    Citation:
    Rémunérations du personnel 12 697


    Dommage que la ligue ne distingue pas joueurs, staffs et autres employés du club ce qui permettrait de faire des moyennes...

    Citation:
    Frais de déplacements 1 990


    Je trouve toujours ces frais faramineux. C'est l'équivalent de l'enveloppe transfert dans le cas du RCS. Jamais réussi à comprendre pourquoi il fallait à chaque fois affréter un jet privé pour 25 gugusses. Ils ne pourraient pas tout simplement prendre le TGV/l'avion de ligne et passer la nuit sur place ?
  • C'est sous JPP Ier que les joueurs avaient plusieurs fois voyagé en bus pour des déplacements assez longs ?
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