Frédéric Sitterlé
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katzo68Sitterlé pose des jalons
Chef de file du pool de repreneurs alsaciens cet hiver, Frédéric Sitterlé, soutenu par la Ville de Strasbourg, pourrait apporter les deux millions d'euros nécessaires au Racing pour franchir l'obstacle de la DNCG d'appel (1).
Décidément, Roland Ries n'est pas du genre à faire sa publicité autour des rendez-vous qu'il organise pour sauver le Racing de la rétrogradation administrative en CFA et éviter la mort du football professionnel à Strasbourg.
Sa rencontre avec le propriétaire du club, Jafar Hilali, il y a quinze jours à Paris avait mis quelque temps à filtrer. Idem pour le déjeuner qu'il a récemment organisé à Strasbourg avec Frédéric Sitterlé, patron haut-rhinois de la holding parisienne « The Skreenhouse Factory » et porte-parole du dossier alsacien de rachat avorté début mars.
Face aux difficultés d'un club étranglé par des cordons de la bourse de plus en plus serrés, le maire, qui avait réclamé en pure perte le 11 mars le départ des actionnaires londoniens, a décidé d'agir. Avant-hier en conseil municipal, il s'est d'ailleurs engagé à ce que le club évolue en National en 2010-2011. Si l'hypothèse d'un rachat du centre de formation contre 2 millions d'euros, qui permettrait de répondre aux exigences de la DNCG, existe, elle n'apparaît que comme un ultime recours et est de toute façon impossible à mettre en oeuvre à très court terme.
Sitterlé : « Nous pourrons trouver un accord »
Pour trouver ces fameux 2 millions, Hilali a quatre solutions : les mettre de sa poche, vendre des joueurs (ou récupérer la plus-value sur Kévin Gameiro si Lorient le cède), des actifs (les bâtiments du centre de formation) ou ouvrir la porte du capital à un nouvel entrant, en échange d'un apport sonnant et trébuchant.
Après la rencontre Ries - Sitterlé de lundi, la municipalité privilégie évidemment cette dernière solution. Reste à savoir ce qu'en pense un Jafar Hilali qui a fait lanterner tout son monde durant trois mois cet hiver avant de se rétracter en dernière minute.
L'apport de 2 millions versé au club - et non aux propriétaires - permettrait à Sitterlé de récupérer un pourcentage du capital - à définir - et entraînerait un changement du mode de gouvernance, doublé d'un bouleversement du conseil d'administration. Dans quelles conditions ? C'est précisément ce dont les deux hommes discutent depuis quelques jours, en quête d'une solution avant le nouvel examen du dossier strasbourgeois en appel. « Je suis persuadé que M. Hilali et moi pourrons trouver un terrain d'entente et un accord sur la gouvernance du club », prédit le Haut-Rhinois qui n'a jamais rompu les échanges avec le patron de Carousel Finance (« L'Alsace » de dimanche).
L'actionnaire londonien y est-il vraiment disposé ? Depuis sept mois, il s'est toujours montré joueur. Après un trimestre de discussions, il avait fini par envoyer balader les Alsaciens le 6 mars. S'il peut renflouer les caisses du RCS sans avoir à solliciter F. Sitterlé, il le fera sans nul doute. Sinon, il devra composer avec lui.
Car quand, dans une partie de poker, arrive le dernier tour de table et que l'on risque de jouer son tapis, le bluff ne suffit plus. À mesure que les sanctions tombent, Jafar Hilali prend un peu plus conscience qu'il court le risque de perdre son investissement de 5,2 millions. Ça doit lui donner à réfléchir.
S.G.
(1) Direction nationale du contrôle de gestion.
L'Alsace -
A Hilali de décider .
La vente des joueurs , OK , mais pour l'instant Lorient n'est pas décidé à vendre , veut + de 13 millions , l'acheteur va sûrement négocier un paiement en plusieurs fois , là il faut trouver les 2 millions dans les 10 jours . -
En tout cas le pool d'actionnaire alsacien semble avoir explosé, Sitterlé faisant dorénavant cavalier seul. Ce qui semble mieux fonctionner.
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Sur le forme cela change.
Sur le fond Sitterlé a toujours été celui qui devait racheter le capital et amener le cash. Donc pas de changement sachant que le reste du pool est déjà dans la structure du club.
Reste à voir les conditions de Caroussel.
Sitterlé va t'il devenir un futur Pignatelli ? Caroussel va t'il demander des conditions délirantes comme ? Hilali n'a t'il jamais voulu négocier ?
Wait & See -
Donc on tablerait sur une augmentation de capital de 2M€, reste à savoir dans quelle structure entre Racing investissements, Euroracing et la SASP. J'imagine qu'avec un tel apport Sitterlé exigerait la majorité.
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Ou au minimum la minorité de blocage.
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Là où les autres ont dit "jetzt langt's", Sitterle n'a pas rompu le contact. Depuis le début, c'est le moins agressif envers les propriétaires. Je n'ai pas souvenir qu'il ai été si négatif en parlant de mort du club ou en insultant qui que ce soit.
Serait-ce donc lui le fameux Monsieur X membre du pool alsacien qui envisagait de se joindre aux londoniens suite à la fermeture des négociations ?
A mon avis Sitterlé est l'homme de la situation, c'est bien triste que Ginestet lui ai préféré le tandem Loban-Fontenla à l'époque. Un jeune entrepreneur, connaissant le contexte alsacien, passionné, ayant des sous mais surtout possédant des relations. Son entrée éventuelle dans le groupe dirigeant peut être une bonne chose, mais c'est surtout l'ouverture d'une brèche pour un futur rachat à mon sens. On parlait de Kientz y a quelques jours, j'ai bien l'impression que les alsaciens font leur come-back. -
De mémoire le pool c'est Lohr, Gindorf, Pignatelli qui n'ont jamais eu l'intention d'investir plus dans le club + Sitterlé nouvel entrant.
Les embrouilles ont été entre Ancel et Fontenla. Les autres hors Pignatelli ne se sont jamais exprimés.
Donc cette solution c'est un peu une version reliftée en urgence pour la DNCG. Reste à voir si Caroussel a autant l'esprit de la gagne qu'en Février. -
Sinon Sitterlé a visiblement quelques amis, à commencer par le Figaro ... cf la revue du web :)
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guigues a écrit, le 2010-07-07 09:25:47 : Reste à voir si Caroussel a autant l'esprit de la gagne qu'en Février.
Ah oui, c'est vrai la remontée au classsement en février, ils avaient dit que c'étaient grâce à eux ! Ouaf ouaf !!! :)) :))
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.guigues a écrit, le 2010-07-07 14:45:20 : Sinon Sitterlé a visiblement quelques amis, à commencer par le Figaro ... cf la revue du web :)
Tiens un Bon gars du Norin qui pourrait être le sauveur du club...j'adore
PS : Message uniquement destiné à l'infame guigues :p -
Sitterlé veut 34 %.
Patron haut-rhinois de la société « The Skreenhouse Factory » récemment rebaptisée « mySkreen.com », Frédéric Sitterlé est toujours disposé à verser les deux millions manquants si Jafar Hilali accepte son entrée dans le capital du club et un bouleversement du mode de gouvernance (nos éditions des 3 et 7 juillet). Les deux hommes négocient actuellement, mais l'actionnaire londonien n'est guère enclin à accéder aux exigences de l'homme d'affaires alsacien soutenu par la municipalité de Strasbourg. En contrepartie de son apport de deux millions, F. Sitterlé réclame en effet 34 % des parts du RCS. Un pourcentage qui n'a rien d'anodin : il disposerait ainsi de la minorité de blocage et pourrait s'opposer à toute décision ne lui convenant pas. Sauf à se retrouver le couteau sous la gorge avant son passage devant la DNCG d'appel, Hilali ne donnera sûrement pas suite à un projet qui remettrait en cause son pouvoir hégémonique.
L'Alsace -
Sitterlé : « Je suis prêt à répondre en échange de contreparties »
Alors que les précédentes négociations pour l'éventuelle revente du club s'étaient achevées dans une curieuse impasse, un acteur majeur du clan des Alsaciens a renoué le contact avec celui des Londoniens, propriétaires du club. « Il y a eu un déjeuner avec le Maire, lundi et, depuis, je suis en relation régulière avec Jafar Hilali, a admis Frédéric Sitterlé. Il a besoin de deux millions d'euros. Je suis prêt à répondre à ce problème de financement en échange de contreparties. » Le jeune chef d'entreprise, principal investisseur dans le processus rachat orchestré à partir de décembre 2009 par Henri Ancel, mandaté par la Mairie, revient à la charge alors qu'on lui avait claqué la porte au nez, le 5 mars, après de longues semaines à discuter le bout de gras.
Sitterlé veut participer à la gestion du club
Les propriétaires du club restant injoignables ces derniers jours, on ne jurerait pas qu'ils n'opposent pas une fin de non recevoir à la main tendue à nouveau par Frédéric Sitterlé. « Jafar Hilali semble ouvert à la discussion, se contente de commenter ce dernier. Il est encore trop tôt pour parler du rôle que je pourrais avoir au club. Mais il est évident que deux millions d'euros est une grosse somme. » Et que l'investissement consenti ne le limiterait pas à un rôle subalterne. La position d'actionnaire minoritaire se révèle bien trop anecdotique dans l'organisation du Racing, Dominique Pignatelli ou Robert Lohr peuvent en témoigner. « L'idée de participer à la gestion du club accompagnerait la somme », conclut Frédéric Sitterlé. Dans une boutade, un acteur du Racing a lâché en souriant : « Comme c'est parti, on va attendre six jours pour faire appel ». Le jeu de faire tourner la montre aurait néanmoins de funestes effets désormais. La DNCG n'est guère indulgente avec les petits rigolos.
DNA -
Mais que disent les actuels propriétaires , ils vont se décider quand car à force de vouloir jouer au chat et à la souris la DNCG va se fâcher .
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Jafar Hilali ne sera vraisemblablement pas d'accord, car les 34% de Sitterle lui offriraient la minorité de blocage lors des décisions.
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katzo68 a écrit, le 2010-07-08 07:28:06 : Jafar Hilali ne sera vraisemblablement pas d'accord, car les 34% de Sitterle lui offriraient la minorité de blocage lors des décisions.
C'est pourtant sa seule opportunité. Sinon il perd l'ensemble des sommes investies. -
Non, il a une autre solution, c'est de les mettre de SA poche.
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C'est exacte. Mais je n'y crois pas un seul instant. Et si il les mets de sa poche, il faut qu'il soit sur de remonter en Ligue 2, sinon, tout son plan (si il en a un ..) va tomber à l'eau...
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Si Sitterlé demande 34 % de la SASP, j'imagine qu'il demande aussi la dissolution du mille-feuilles ce qui, via l'augmentation de capital, devrait l'amener au même niveau ou presque que le duo Hilali/Fonfon avec un Lohr autour de 15% et tout le reste(Gindorf, Pignatelli) qui fait les 10-15% restants.
Ce qui signifierait qu'on reviendrait à la collégialité, avec des gens qui ne peuvent déjà pas s'encadrer. Et pourtant, c'est encore la moins pire des solutions. -
Quelle tristesse d'en arriver là pour enfin ouvrir le capital aux locaux.
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On aura tout vu au Racing !
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à 2M€ il prendrait 34%, quand on pense que les autres avec 1.6M€ ils ont racheté le club... à première vue on pourrait se dire qu'il est maso de vouloir rentrer dans l'affaire.
Maintenant la manoeuvre décrite par strohteam me semble pas si incohérente que ça et même plutôt intelligente. D'une, il entre dans le capital en s'assurant un droit de parole que n'ont pas des Lohr ou Pignatelli avec leurs pourcentages (et pourtant les sommes investies sont proches entre tous... comme quoi). D'autre part, s'il demande la dissolution du mille-feuilles, je pense même qu'on dépasse la majorité puisqu'à l'époque lorsque cette possibilité était avancée on parlait de 50/50. Il va falloir creuser pour voir exactement quelles peuvent être les conséquences à moyen terme.
Hillali sait qu'en acceptant il se met le couteau sous la gorge, mais en refusant c'est financièrement qu'il l'aura... J'aimerai pas être à sa place. -
Avec 34 % de la SASP il détient la minorité de blocage, s'il s'entend avec les Lohr, Pignatelli, Gindorf, il deviennent carrément majoritaires !!! Ai-je raison ?
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Ben, si je me base sur le dernier organigramme d'athor, actuellement avec dissolution du mille-feuilles on aurait à peu près ça :
Fonfon : 46
Hilali : 8
Gindorf : 12
Pignatelli : 9
Lohr : 20
Les 5% restants étant éparpillés chez les minos de chez mino.
Si Sitterlé souscrit une augmentation du tiers du capital et pas les autres, logiquement la part de ces derniers est défalquée d'1/3 (arrêtez moi si je me trompe). D'où :
Fonfon : 30
Hilali : 5
Gindorf : 8
Pignatelli : 6
Lohr : 13
Sitterlé : 34
Le reste en minos.
Dans ces conditions le Sitterlé aurait non seulement la minorité de blocage mais il aurait aussi pas trop de mal à se constituer une majorité. Sauf qu'au final le duo Hilali/Fonfon a aussi une minorité de blocage.
Bref, ça sent la IVème République ce truc.
. Il rentrerait ainsi dans le capital du Racing à hauteur de 34% et réclamerait aussi un rôle important dans la gestion du club.
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