Humeur


Lundi fait rance...

04/10/2006 00:01
885 lectures
Mais alors le mardi, je vous raconte pas. Rire gras, sans surprise...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/expo-centenair...

"She was born in November 1963
The day Aldous Huxley died
And her mama believed
That everyone could be free
So her mama got high high high

And her daddy marched on Birmingham
Singing mighty protest songs
And he pictured all the places

Where he knew that she'd belong
He failed and taught her young
The only thing she'd need to know
To carry on
He taught her how to

Run baby run baby run baby run
Past the arms of the familiar
And their talk of better days
To the comfort of the strangers
Slipping out before they say
So long
Baby loves to run

She counts out all her money
In the taxi on the way to meet her plane
Stares hopeful out the window
At the workers fighting
Through the pouring rain

She's searching through the stations
For an unfamiliar song
And she pictures all the places
Where she knows she still belongs
And she smiles the secret smile
Because she knows exactly how
To carry on

So run baby run baby run baby run
From the old familiar faces and
Their old familiar ways
To the comfort of the strangers
Slipping out before they say
So long
Baby loves to run" (source)

Sheryl Crow, Run baby run

Le Havre de paix ?

23/09/2006 09:35
433 lectures
"Il n'y pas cinquante manières de combattre, il n'y a en qu'une, c'est d'être vainqueur" (Malraux)
Ah... vrai ?

Fighting spirit and victory !

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-098...

"J'abandonne sur une chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
J'attends qu'elle se réveille et qu'elle se lève enfin
Je souffle sur les braises pour qu'elles prennent

Cette fois je ne lui annoncerai pas
La dernière hécatombe
Je garderai pour moi ce que m'inspire le monde
Elle m'a dit qu'elle voulait si je le permettais
Déjeuner en paix, déjeuner en paix

Je vais à la fenêtre et le ciel ce matin
N'est ni rose ni honnête pour la peine
" Est-ce que tout va si mal ? Est-ce que rien ne va bien ?
L'homme est un animal " me dit-elle

Elle prend son café en riant
Elle me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets
Déjeuner en paix, déjeuner en paix

Je regarde sur la chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
" Crois-tu qu'il va neiger ? " me demande-t-elle soudain
" Me feras-tu un bébé pour Noël ? "

Et elle prend son café en riant
Elle me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permets
Déjeuner en paix, déjeuner en paix" (source)

Stephan Eicher, Déjeuner en paix

Au temps en emporte le vent

17/09/2006 07:53
386 lectures
"Le conditionnel est la plus jolie conjugaison du monde, et il va sans dire, la plus confortable"

On dit toujours qu'avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Et Strasbourg ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--4--8...

"J'ai passé tant de nuits à briller sous mille soleils
A butiner les fleurs de ma bohème
Et pour rien au monde, je n'changerai le goût de ce miel
Mais voilà, vous me posez un sérieux problème
Non pas que vous ayez changé la couleur de mon ciel
Mais les choses aujourd'hui ne sont plus les mêmes
Et c'est non sans regret que j'ai eu vent de la nouvelle.

Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.

Et même si la rumeur se fait de plus en plus belle
Et qu'elle crie sous mon toit que vous êtes une crème
S'il devient évident que vous semblez être celle
J'ai le coeur enchaîné à mon vieux théorème
C'est à mon grand regret que je n'peux que vous l'énoncer comme tel.

Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime.

Faut-il que je songe enfin à me brûler les ailes ?
Ne croyez surtout pas que j'en ai la flème
C'est sans doute par crainte que je chasse le naturel
Mais il tombe dans vos bras.
C'est commun, les mortels
Bientôt je serai prêt, je serai l'homme le plus formel.

Une information à mettre au conditionnel,
Mais il semblerait bien que je vous aime" (source)

Matmatah, Au conditionnel

Goutte que goutte

05/09/2006 06:31
408 lectures
« La confiance se gagne en gouttes et se perd en litres »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/26.08.2006-085...

"Compère le Renard se mit un jour en frais,
Et retint à dîner commère la Cicogne.
Le régal fut petit et sans beaucoup d'apprêts:
Le galand, pour toute besogne,
Avait un brouet clair (il vivait chichement).
Ce brouet fut par lui servi sur une assiette:
La cigogne au long bec n'en put attraper miette,
Et le drôle eut lapé le tout en un moment.
Pour se venger de cette tromperie,
A quelque temps de là, la cigogne le prie.
"Volontiers, lui dit-il, car avec mes amis,
Je ne fais point cérémonie. "
A l'heure dite, il courut au logis
De la cigogne son hôtesse,
Loua très fort sa politesse ,
Trouva le dîner cuit à point.
Bon appétit surtout, renards n'en manquent point.
Il se réjouissait à l'odeur de la viande
Mise en menus morceaux, et qu'il croyait friande.
On servit, pour l'embarrasser,
En un vase à long col et d'étroite embouchure .
Le bec de la cigogne y pouvait bien passer,
Mais le museau du sire était d'autre mesure.
Il lui fallut à jeun retourner au logis,
Honteux comme un renard qu'une poule aurait pris,
Serrant la queue, et portant bas l'oreille.

Trompeurs, c'est pour vous que j'écris :
Attendez-vous à la pareille" (source)

Le renard et la cigogne

Appel à l'head

04/09/2006 00:02
427 lectures
"Le Seigneur Dieu se dit : « Il n'est pas bon que l'homme reste seul. Je vais lui faire une aide qu'il aura comme partenaire ». (Genèse 1,2)
Salaud...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/08.04.06-011-f...

"Help, I need somebody,
Help, not just anybody,
Help, you know I need someone, help.

When I was younger, so much younger than today,
I never needed anybody's help in any way.
But now these days are gone, I'm not so self assured,
Now I find I've changed my mind and opened up the doors.

Help me if you can, I'm feeling down
And I do appreciate you being round.
Help me, get my feet back on the ground,
Won't you please, please help me.

And now my life has changed in oh so many ways,
My independence seems to vanish in the haze.
But every now and then I feel so insecure,
I know that I just need you like I've never done before.

Help me if you can, I'm feeling down
And I do appreciate you being round.
Help me, get my feet back on the ground,
Won't you please, please help me.

When I was younger, so much younger than today,
I never needed anybody's help in any way.
But now these daya are gone, I'm not so self assured,
Now I find I've changed my mind and opened up the doors.

Help me if you can, I'm feeling down
And I do appreciate you being round.
Help me, get my feet back on the ground,
Won't you please, please help me, help me, help me, oh" (source)

The Beatles, Help

Hypopocrites

03/09/2006 16:41
441 lectures
"Les hypocrites, comme les abeilles, ont le miel à la bouche et l'aiguillon caché."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/01.09.2006-087...

"Est-il bien nécessaire
de me dire vous plutôt que tu,
si c'est pour par derrière
me botter le cul ?

Là-bas en Angleterre
ils se disent tous "you",
c'est plus clair,
de Toto, Tony Blair, à Lizarazu.

"Tout est boue sur la terre",
dit l'hippopotame en tutu,
au lit comme à la guerre
on est tout poilus !

C'est la faute à Voltaire
m'a dit ce cocu de cocker
s'il te faut des barrières
pour me croquer crue.

Tu c'est trop tralalère
vous un tantinet statutaire
alors autant se taire
ou se sauter nus.

Est-il bien nécessaire
de te dire vous plutôt que tu?
Est-ce pour qu'au nom du père
du coup je vous tue?

{Instrumental}

"Tout est boue sur la terre",
dit l'hippopotame en tutu,
as-tu vu l'univers
quand il éternue?

Tu c'est trop tralalère
vous un tantinet pète-au-cul
saucisson, serpillières
et chapeaux pointus..." (source)

Camille, Vous

Les raisons de la Kohl ère

30/08/2006 17:55
411 lectures
"Prenez garde à la colère d'un homme patient"

Aujourd'hui j'ai passé plus de six heures dans la voiture pour faire 350 putain de kilomètres. J'ai failli mourir deux fois, je me suis énervé 37 fois, le ciel m'a pissé dessus et le conard avant moi à la caisse a claqué deux fois mon salaire en pantalons et en chemises. J'aime les Allemands. Mais là je les hais...
Dis toi, t'aurais pas des origines allemandes ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.05.2006-019...

"Johnny m'a dit,Johnny m'a dit
Oublie ton père, oublie ta mère
Oublie ton coeur, oublie tes moeurs

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tupamaramos, cangaceiros
C'est le camp qu'il faut choisir

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tout ça un soir ou le ciel zébré d'éclairs
Nous déclarait "nous allons fonder le parti unique"

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Rejoins tes frères, rejoins tes soeurs
Bois le sang de ton ennemi

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Ecarte le rouge, écarte le blanc
La seule couleur, c'est noir brillant

Johnny m'a dit, Johnny m'a dit
Tout ça un soir ou le ciel zébré d'éclairs
Nous déclarait "nous allons fonder le parti unique"

Et la victoire caresse l'espoir de nous appartenir
Et la victoire caresse l'espoir de nous appartenir
Car il faut tenir

Johnny m'a dit
Johnny m'a dit
Johnny m'a dit
Johnny m'a dit" (source)

Noir Désir, Johnny colère

Dégoût et des couleuvres...

13/08/2006 10:32
464 lectures
(2 en 1 wash and go, qu'ils disaient ?)

"La mémoire du dégoût est plus grande que la mémoire de la tendresse !" (Kundera)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.06.2006-040...

"Et les jours se fanent
Comme les années
Le programme ne changera plus jamais
Et tes joues se fardent
Pour mieux étouffer
Le sillon des larmes que j'avais laissées

Je le sais je m'y prends bien
Pour gâcher ces petits riens
Qui font la vie
Qui font la vie
J'voulais pas v'nir
C'est pas malin
J'voulais pas v'nir
J'me sens pas bien
J'veux sortir
Pour vomir tout mon chagrin
J'peux pas partir
J'peux pas changer mon destin
J'ai trop peur de mourir avant la fin

Et puis l'amertume
M'a tendu la main
J'ai pris l'habitude
De marcher pour rien
Et quand mon vertige
S'équilibre enfin
Le vide se fige mais il me retient.

J'ai pas choisi le début
Je choisirai pas la fin
De ma vie
De ma vie
J'voulais pas v'nir
C'est pas malin
J'voulais pas v'nir
J'me sens pas bien
J'veux sortir pour vomir tout mon chagrin
J'peux pas partir
J'peux pas changer mon destin
J'ai trop peur de mourir avant la fin
J'voulais pas v'nir
J'peux pas partir
J'voulais pas v'nir..." (source)

Daniel Balavoine, Ces petits riens

Alcoolmar...

12/08/2006 09:55
474 lectures
Foire... Foiré...
Vin... Vain...
Verre... Vert...
Stand... Stand by me...
File... Fille...
Degrés... De gré...

Ce soir c'est la fête ?

(L'histoire de la Foire aux vins d'Alsace)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/colmar17.09.05...

"Quand je suis ivre, ivre de tristesse,
Quand je suis ivre, ivre de détresse,
Je voudrais tant dégriser et retrouver les couleurs,
Qui se sont effacées, ne sont plus que des ombres.

Quand je suis ivre, ivre de d'insouciance,
Quand je suis ivre, ivre d'espérance,
J'en reprends une gorgée, me pardonne mes déboires,
Jusqu'à les oublier, les chasser de ma mémoire.

Quand je suis ivre, ivre de douceur,
Quand je suis ivre, ivre de tendresse,
J'en savoure le goût intense, qui envahit mon palais,
J'aimerais qu'à tout jamais, il y tienne résidence.

Quand je suis ivre, ivre de plaisir,
Quand je suis ivre, ivre de bonheur,
Je ne veux pas dessoûler, je garde en secret la source,
Qui m'a tant exaltée, pour m'y désaltérer,

Encore, encore..." (source)

Pauline Croze, Quand je suis ivre

Arrêt, niais !

11/08/2006 00:01
402 lectures
"Tout salaud qu'on soit, on n'est pas moins naïf et susceptible de déceptions" (Desproges)

"Arachné - Jeune Lydienne qui apprend d'Athéna l'art de broder et de tisser. Cette paysanne se vante d'exécuter, à l'aiguille, des travaux d'une finesse à faire pâlir les dieux. Cette vantardise excite Athéna, déesse des fileuses qui met la jeune fille au défi de la battre. Arachné sort vainqueur de l'épreuve. Athéna folle de rage, déchire l'oeuvre d'Arachné et la frappe à la tête avec sa navette.
Arachnée, blessée, veut se pendre, mais la déesse Athéna la métamorphose en araignée qui continue à filer." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.08.05-062-2...

"J'ai dû aller jusqu'au bout
Pour finalement comprendre
Aller me faire voir ailleurs
Juste le temps de me reprendre

Vise un peu plus loin que toi
Tu verras comme ça te change
Au lieu de tout miser sur toi
Double ton challenge

Mais n'empêche que c'est pas facile
De tout voir à travers son nombril
Si tu cherchais le positif
Ce serait, crois-moi
Pas si naïf

Tu m' dis que je n'ai pas assez souffert
Pour me faire entendre
Mais va mener ta vie d'enfer
Je m'occuperai bien de tes cendres

Et si ça te fait mal de rire
T'as qu'à admirer tes grimaces
Epargne-moi cet air cynique
Sauve au moins la glace

Mais n'empêche que c'est pas facile
De tout voir à travers son nombril
Si tu cherchais le positif
Ce serait pas si naïf
Et n'empêche que c'est difficile
De se battre pour des causes futiles
Essaie juste d'être moins nocif
Ce serait, crois-moi
Pas si naïf

Je ferais n'importe quoi
Pour que tu me laisses entrer
M'en irais n'importe où
Rien que pour retrouver ton esprit égaré
Yeah yeah yeah" (source)

Axelle Red, Pas si naïf

L'amer, hic

05/08/2006 00:28
479 lectures
On a tous notre Amérique, notre Nouveau Monde auquel on rêve...
C'est juste que c'est pas tous les jours le Racing. L'Eldorado du foot alsacien, il est plus plombé que dorado en ce moment...
Pour le reste, c'est pas tout d'avoir le filon et la pelle, encore faut-il vouloir creuser et risquer de trouver quelque chose. Finalement, la grisaille est tellement plus rassurante...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.07.2006-010...

"Mes amis, je dois m'en aller
Je n'ai plus qu'à jeter mes clés
Car elle m'attend depuis que je suis né
L'Amérique

J'abandonne sur mon chemin
Tant de choses que j'aimais bien
Cela commence par un peu de chagrin
L'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique

Mes amis, je vous dis adieu
Je devrais vous pleurer un peu
Pardonnez-moi si je n'ai dans mes yeux
Que l'Amérique

Je reviendrai je ne sais pas quand
Cousu d'or et brodé d'argent
Ou sans un sou, mais plus riche qu'avant
De l'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je rêverai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je veux rêver" (source)

Joe Dassin, L'Amérique

Faites de la bière...

04/08/2006 17:36
371 lectures
"L'alcool, il y a deux versions. Soit c'est un ennemi qui te veut du bien mais qui te fait du mal, soit c'est un ami qui te veut du mal, mais qui te fait du bien"

Alcoolo, colique ! Va falloir se calmer là... Living Las Vegas ? Leaving la Véga...
Ethyle, l'étoile s'étiole...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.07.2006-005...

"Mes illusions donnent sur la cour
Des horizons j'en ai pas lourd
Quand j'ai bossé toute la journée
Il ne me reste plus pour rêver
Qu'les fleurs horribles de ma chambre
Mes illusions donnent sur la cour
J'ai mis une croix sur mes amours
Les p'tites pépées pour les toucher
Faut d'abord les allonger
Sinon c'est froid comme en décembre

Quand le soir venu j'm'en reviens du chantier
Après mille peines et le corps harassé
J'ai le regard morne et les mains dégueulasses
De quoi inciter les belles à faire la grimace
Bien sûr y a des filles de joies sur le retour
Celles qui mâchent le chewing-gum pendant l'amour
Mais que trouverais-je dans leur corps meurtri
Sinon qu'indifférence et mélancolie
Dans mes frusques couleur de muraille
Je joue les épouvantails

Mais nom de Dieu dans mon âme
Brûlait pourtant cette flamme
Où s'éclairaient mes amours
Et mes brèves fiançailles
Où s'consumaient mes amours
Comme autant de feux de paille
Aujourd'hui je fais mon chemin solitaire
Toutes mes ambitions se sont fait la paire
J'me suis laissé envahir par les orties
Par les ronces de cette chienne de vie

Mes illusions donnent sur la cour
Mais dans les troquets du faubourg
J'ai des ardoises de rêveries
Et le sens de l'ironie
J'me laisse aller à la tendresse
J'oublie ma chambre au fond d'la cour
Le train de banlieue au petit jour
Et dans les vapeurs de l'alcool
J'vois mes châteaux espagnols
Mes haras et toutes mes duchesses

À moi les petites pépées les poupées jolies
Laissez venir à moi les petites souris
Je claque tout ce que je veux au baccara
Je tape sur le ventre des Maharajas
À moi les boîtes de nuit sud-américaines
Où l'on danse la tête vide et les mains pleines
À moi ces mignonnes au regard qui chavire
Qu'il faut agiter avant de s'en servir
Dans mes pieds-de-poule mes prince-de-galles
En douceur je m'rince la dalle

Et nom de Dieu dans mon âme
V'la que j'ressens cette flamme
Où s'éclairaient mes amours
Et mes brèves fiançailles
Où se consumaient mes amours
Comme autant de feux de paille
Et quand les troquets ont éteint leurs néons
Qu'il ne reste plus un abreuvoir à l'horizon
Ainsi j'me laisse bercer par le calva
Et l' dieu des ivrognes guide mes pas" (source)

Serge Gainsbourg, L'alcool

Du Racing et des ailes

28/07/2006 00:01
465 lectures
A chaque fois c'est pareil : loin de toute rationalité, on est là, excités et impatients, à espérer, comme des gamins. Que la magie jaillisse du ballon, que les stars en short viennent hurler leur joie au bas de la tribune et que tous se congratulent pour un dérisoire franchissement de ligne... Joie aussi primaire qu'élémentaire... Bouffée d'oxygène quand on vous a privé d'air...
Allez Racing, fighting spirit !

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-056...

On a le droit de ne pas réussir, mais pas celui de ne pas essayer...

Démission des missions

26/07/2006 00:33
306 lectures
Robert a dit :

« Démission : 1. Acte par lequel on se démet d'une fonction, d'une charge, d'une dignité ; rupture par le salarié de son contrat de travail. 2. Acte par lequel on renonce à qqch ; attitude de fuite devant les difficultés.

A moi le 1, à toi le 2...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-017...

"Qu'est-ce qui nous tente ?
Qu'est-ce qui nous donne ces envies?
Qu'est-ce qui nous enchante,
qu'est-ce qui nous réveille la nuit?
Souvent souvent c'est les certitudes,
de temps en temps c'est la solitude
Très peu pour moi les habitudes
sinon J'vais passer pour un con
Qu'est-ce qu'on en pense?
Qu'est-ce qu'on se marre tous les deux
Qu'est-ce qu'on supporte?
Qu'est-ce qui pourrait bien nous rendre heureux?
Un souffle autour du cou,
un repas-ciné pour deux
Franchir le rubicond voire mieux
Sinon j'vais passer pour un...
Dans un sens partir vaut mieux
que de souffrir de négligence
On pourrait s'ouvrir dans tous les sens
Ça n'aurait plus d'importance
Qu'est-ce qui nous tente ?
Qu'est-ce qui nous donne ces envies ?
Qu'est-ce qui m'arrive ?
Qu'est-ce que je fais encore ici ?
J'ai bien plus d'habitudes
qu'on avait de certitudes
Et plus encore de solitude
que l'on avait pris d'altitude
Dans un sens partir vaut mieux
que de souffrir de négligence
On pourrait... dans tous les sens
Ça n'aurait plus d'importance
Faut pas se laisser gagner
par l'euphorie de croire
que l'on est un homme important." (source)

Louise Attaque, Qu'est-ce qui nous tente


Comptes de faits

15/07/2006 00:28
444 lectures
On se cherche des contes de fée au quotidien... Chassez le naturel, il revient au galop...

"- Les épines, à quoi servent-elles ?
Le petit prince ne renonçait jamais à une question, une fois qu'il l'avait posée. J'étais irrité par mon boulon et je répondis n'importe quoi:
- Les épines, ça ne sert à rien, c'est de la pure méchanceté de la part des fleurs !
- Oh !
Mais après un silence il me lança, avec une sorte de rancune:
- Je ne te crois pas ! Les fleurs sont faibles. Elles sont naïves. Elles se rassurent comme elles peuvent. Elles se croient terribles avec leurs épines..." (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.06.2006-003...

"Cendrillon pour ses vingt ans
Est la plus jolie des enfants
Son bel amant, le prince charmant
La prend sur son cheval blanc
Elle oublie le temps
Dans son palais d'argent
Pour ne pas voir qu'un nouveau jour se lève
Elle ferme les yeux et dans ses rêves
Elle part, jolie petite histoire (2x)

Cendrillon pour ses trente ans
Est la plus triste des mamans
Son bel amant a foutu l'camp
Avec la belle au bois dormant
Elle a vu cent chevaux blanc
Loin d'elle emmener ses enfants
Elle commence à boire
A traîner dans les bars
Emmitouflée dans son cafard
Maintenant elle fait le trottoir
Elle part, jolie petite histoire (2x)

Dix ans de cette vie ont suffi
A la changer en junkie
Et dans un sommeil infini
Cendrillon voit finir sa vie
Les lumières dansent
Dans son ambulance
Mais elle tue sa dernière chance
Tout ça n'a plus d'importance
Elle part
Fin de l'histoire

Notre père qui êtes si vieux
As-tu vraiment fais de ton mieux
Car sur la terre et dans les cieux
Tes anges n'aiment pas devenir vieux" (source)

Téléphone, Cendrillon

Allons enfants de la partie...

Ironie du sort, c'est toujours quand on (re)commence à vous promettre quelque chose qu'on vous l'enlève aussitôt...
Fin du rêve, on se réveille... Pas de quoi s'envoyer en l'air ou découcher, finalement...
Tant pis, gardons la tête haute, merci pour les bons moments et la leçon, et retour au train-train du quotidien...

Robert a dit :
"Finale : dernière épreuve qui, après les éliminatoires et parfois le repêchage, désigne le vainqueur".
Game over, donc...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/09.07.2006-052...

"Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas.

La différence
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu vis toujours au bord de l'eau
Quelquefois dans les journaux
Je te vois sur des photos.
Et moi loin de toi
Je vis dans une boite à musique
Electrique et fantastique
Je vis en "chimérique".

La différence,
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu n'es pas toujours la plus belle
Et je te reste infidèle
Mais qui peut dire l'avenir
De nos souvenirs
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
L'amour c'est fait de ça.

Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi !

Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi là-bas.
Oui j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
Je pense à toi tout bas..." (source)

Michel Polnareff, Lettre à France

Impasse, l'autre pas

25/06/2006 09:13
905 lectures
"Et il s'assit parce qu'il avait peur.

Il dit encore:

- Tu sais... ma fleur... j'en suis responsable ! Et elle est tellement faible ! Et elle est tellement naïve. Elle a quatre épines de rien du tout pour la protéger contre le monde...

Moi je m'assis parce que je ne pouvais plus me tenir debout. Il dit:

- Voilà... C'est tout...

Il hésita encore un peu, puis il se releva. Il fit un pas. Moi je ne pouvais pas bouger.

Il n'y eut rien qu'un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit, à cause du sable." (source)

Le petit prince (chapitre 26)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/08.08.05-009-5...

"Mon corps me tient tête, me fait souvent l'affront,
De tourner les talons de partir à l'aveuglette.
Ce soir il se prête au rythme cadencé
Des villes en fête sous les néons bleutés,
Aux nuées, veloutées...

Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune

Sous le regard des chiens qui dorment à moitié,
Les femmes se font vamps, les hommes se font loups,
Chacun sa chacune, chacun son rendez-vous,
A l'heure où l'on ose révéler sa face cachée
Aux beautés indomptées...

Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune

Dans la chaleur, dans la chaleur
Des nuits de pleine lune

Loin de là ma tête s'effraye de l'orage,
Y va de ses leçons et me tient en otage,
Mais mon corps obstiné entre dans le dédale,
Dans la danse tribale s'abandonne et se dévoile,
Tant que durent les étoiles...

Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune" (source)

Pauline Croze, Dans la chaleur des nuits de pleine lune

Re-biner ?

19/06/2006 06:52
1.046 lectures
Sauve qui peut, j'ai cru voir un grosminet... Ah non, un robinet...
Ah ben ça c'est cool... Flic, floc, flaque...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/16.06.2006-030...

« Un homme digne de ce nom ne fuit jamais. Fuir, c'est bon pour les robinets » (Boris Vian)
Goutte que goutte ?

Vile ville ?

Après le dépit et le rejet... le doute et le regret ? Quand exaspération rime avec passion...
La ville continue à s'exprimer, quand on la regarde et qu'on l'écoute. Comme une personne, en fait, il faut prendre le temps de s'arrêter pour vraiment la voir et la sentir vibrer. Elle se révèle différente et émerveille celui qui prend la peine de gratter le bitume des apparences. Offrant en son sein un trésor caché, pourtant à la portée des yeux de tous, inconscients. Un message, un bruit, tantôt décapant ou provocant,
tantôt amusant ou attachant... La ville rugissante, hésitante, tremblante, touchante... La ville, la vile ? La ville, la vie...

"Dans la communication, le plus compliqué n'est ni le message, ni la technique, mais le récepteur" (Dominique Wolton)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-015...

"Just a castaway, an island lost at sea, oh
Another lonely day, with no one here but me, oh
More loneliness than any man could bear
Rescue me before I fall into despair, oh

Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah

A year has passed since I wrote my note
But I should have known this right from the start
Only hope can keep me together
Love can mend your life but
Love can break your heart
Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah

Walked out this morning, dont believe what I saw
Hundred billion bottles washed up on the shore
Seems Im not alone at being alone
Hundred billion castaways, looking for a home
Ill send an s.o.s. to the world
Ill send an s.o.s. to the world
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
I hope that someone gets my
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Message in a bottle, yeah
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s.
Sending out at an s.o.s..." (source)

Police, Message in a bottle

Doux, doux

12/06/2006 20:51
373 lectures
Rien ne vaut le rire et le sourire d'un enfant pour oublier tout le reste... Enfin presque tout le reste...
Hurlements ravis et gloussements joyeux balaient avec leur bonne humeur imparable les préoccupations qu'on croyait importantes... Et obligent à se demander comment on peut être assez con pour se pourrir la vie avec des problèmes artificiels qu'on crée constamment, au lieu de profiter de ce qu'on a...
Parenthèse enchantée de quelques heures, avant le retour au quotidien. Cela s'appelle se ressourcer... Avant de replonger la tête sous l'eau ?

Doudou or not Doudou ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/11.06.2006-044...

"C'est pas moi qui vous ferai des plans
De loup-garou, de grand méchant
S'il faut se battre pour que ça vous plaise
Malaise

Je vous aimerai pas dans la sueur
Genre Stakhanoviste du bonheur
La voix mielleuse 'Alors, heureuse ?'
Horreur

Genre Australien, blond, sable chaud
Surf sur les vagues, sel sur la peau
Grands les sourires, gros biscotos
Zéro

Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des carresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais doux

Je serai doux
Comme un matou velours, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debouts, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux

S'il vous faut un intellectuel
Un bel esprit, un prix Nobel
S'il faut briller dans le tout Paris
Sorry

Si la réussite vous excite
Le style Yuppie cool mais dynamique
Coke pour le speed, pils pour la nuit
Oublie

J'expliquerai pas de large en long
Le Kama Soutra en dix leçons
Les modes d'emploi, notices, techniques
J'évite

Mais je serai doux
Comme un bisou voyou dans le cou
Attentionné, tiède, à vos genoux
Des carresses et des mots à vos goûts
Dans la flemme absolue, n'importe où
Mais doux

Je serai doux
Comme un matou velour, un cachou
A l'abri lovés dans notre igloo
Couchés, debouts, sans dessus-dessous
Grand Manitou de tous vos tabous
Si doux

Le complice avoué, le joujou
De vos fantasmes et tous vos Pérous
Capitaine exclusif à vos cours
Si doux
Si doux..." (source)

Jean-Jacques Goldman, Doux

Fête la faites...

11/06/2006 09:35
321 lectures
Il était dit que rien ne nous serait épargné...
La fête tourne court...
Retour à la réalité, encore...
Tchin...

« Qui tue ivre sera pendu sobre »

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-007-91ba2.jpg

"Pourras-tu le faire I'M LOST
Pourras-tu le dire I'M LOST
Tu dois tout essayer I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST

Tu dois voir plus loin I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST
Egaré en chemin I'M LOST
Tu verras le pire I'M LOST

Pour trouver le sud I'M LOST
Sans perdre le nord I'M LOST
Après les certitudes I'M LOST
Au-delà des bords I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

Dans les yeux des femmes I'M LOST
Dans la marie-jeanne I'M LOST
Dans la techno-cité I'M LOST
Pour manipulés I'M LOST

Grand combat de chairs I'M LOST
Colline enflammée I'M LOST
Dans l'ombre ou la lumière I'M LOST
Pôle halluciné I'M LOST

Pour courir ventre à terre I'M LOST
Brouillard et fumée I'M LOST
Consommer consumer I'M LOST
Recracher de l'air I'M LOST

Dans le dérisoire I'M LOST
Dans les accessoires I'M LOST
Dans le feu des possibles I'M LOST
Au coeur de la cible I'M LOST

Dans la paranoïa I'M LOST
Dans la schizophrénia I'M LOST
Un maniacopéra I'M LOST
Pharmacopérave I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Encore une fois c'est la vie qui s'entête
Acharnée au-delà des images qu'on reflète
Chacal, charogne, chaman, sachem
Magie noire ou blanche inscrite à la Sacem

Des poumons d'or
Belphégor
Ici, maintenant, à la vie, à la mort
N'oublie pas ton sourire pour ce soir si tu sors
Un jury t'attend n'injurie pas le sort

Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Dans les corridors I'M LOST
Sur les baies vitrées I'M LOST
Des insectes écrasés I'M LOST
Qui cherchaient de l'or I'M LOST

Dans les ministères I'M LOST
Dans les monastères I'M LOST
Dans les avalanches I'M LOST
Au bout de la planche I'M LOST

Des combats d'autorité I'M LOST
Des conflits d'intérêts I'M LOST
Des types ignifugés I'M LOST
Veulent ma fusée I'M LOST

Des désenchanteurs I'M LOST
Un train à quelle heure I'M LOST
Des pirates des corsaires I'M LOST
Sans aucun repaire I'M LOST

Tu dois voir plus loin I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST
Tu dois tout essayer I'M LOST
Tu dois devenir I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet {x2}" (source)

Noir Désir, Lost

Le change ment...

28/05/2006 08:41
394 lectures
Selon Francis Bacon, les maisons sont faites pour être habitées, non pour être vues... Comme l'amour, en fait...

Ce qui frappe en entrant, c'est l'espace, le bruit et la saleté. Les pièces vides ont l'air différentes, les pas font craquer le vieux parquet, les traces des tableaux aux murs et les marques des meubles sur la moquette décolorée soulignent l'usure du temps. De la cave au grenier, en passant par les étages, tout est crasseux, signe de nombreuses allées et venues ultimes... Vidée de tout, la maison révèle toute son ampleur et sa vieillesse. Grandeur et décadence...
Une maison, c'est comme une relation : on s'en va, mais on reste là avec ses souvenirs, en se rappelant bons et mauvais moments et en imaginant comment les choses auraient pu être différentes, et si cela aurait valu la peine.
L'histoire va prendre le pas sur le présent, et il n'y aura pas de futur...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.05.2006-002...

"In many ways, they'll miss the good old days
Someday, someday
Yeah, it hurts to say, but I want you to stay
Sometimes, sometimes

When we was young, oh man, did we have fun
Always, always
Promises, they break before they're made
Sometimes, sometimes

Oh, My-ex says I'm lacking in depth
I will do my best
You say you wanna stay by my side
Darlin', your head's not right
See, alone we stand, together we fall apart
Yeah, I think I'll be alright
I'm working so I won't have to try so hard
Tables, they turn sometimes

Oh, someday...

No, I ain't wastin' no more time

And now my fears
They come to me in threes
So, I
Sometimes
Say, "Fate my friend,
You say the strangest things
I find, sometimes"

Oh, My-ex says I'm lacking in depth
Say I will try my best
You say you wanna stay by my side
Darlin', your head's not right
See, alone we stand, together we fall apart
Yeah, I think I'll be alright
I'm working so I won't have to try so hard
Tables, they turn sometimes

Oh, someday...

I ain't wasting no more time" (source)

The Strokes, Someday

Occis gêne

22/05/2006 06:32
452 lectures
"Un coeur qui bat, c'est une âme qui respire"

On dit toujours que l'histoire se répète. C'est sans doute vrai...
Les mots aussi, se suivent et se ressemblent...
Certaines personnes aiment se cacher derrière. Finalement, ils permettent de raconter une histoire, de se raconter des histoires et de donner un sens à la réalité. Quand elle en a un...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-016-9...

"Hangman, hangman, hold it a little while,
I Think I see my friends coming, Riding many mile.
Friends, you get some silver?
Did you get a little gold?
What did you bring me, my dear friends? Keep me from the Gallows Pole.
What did you bring me to keep me from the Gallows Pole?

I couldn't get no silver, I couldn't get no gold,
You know that we're too damn poor to keep you from the Gallows Pole.
Hangman, hangman, hold it a little while,
I think I see my brother coming, riding many a mile.
Brother, you get me some silver?
Did you get a little gold?
What did you bring me, my brother, to keep me from the Gallows Pole?

Brother, I brought you some silver, yeah.
I brought a little gold, I brought a little of everything
To keep you from the Gallows Pole.
Yes, I brought you to keep you from the Gallows Pole.

Hangman, hangman, turn your head awhile,
I think I see my sister coming, riding many mile, mile, mile.
Sister, I implore you, take him by the hand,
Take him to some shady bower, save me from the wrath of this man,
Please take him, save me from the wrath of this mad man.

Hangman, hangman, upon your face a smile,
Tell me that I'm free to ride,
Ride for many mile, mile, mile.

Oh yes, you got a fine sister, She warmed my blood from cold,
She warmed my blood to boiling hot to keep you from the Gallows Pole,
Your brother brought me silver, Your sister warmed my soul,
But now I laugh and pull so hard And see you swinging from the Gallows Pole

But now I laugh and pull so hard And see you swinging from the Gallows Pole
Swingin' on the gallows pole !" (source)

Led Zeppelin, Gallows pole

L'orange rit

21/05/2006 11:58
1.377 lectures
Le retour des beaux jours... Dans la rue, dans les parcs, dans l'air du moins...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.10.2005-035...

"Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver

En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux

Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants

Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leur fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières

Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes là ne parlaient qu'en termes de profits

C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les innondations ont frappé les grandes villes

Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse

Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y air plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Au font l'intelligence qu'on nous avait donnée
N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné

Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité..." (source)

Les Cowboys Fringants, Plus rien

Star troc

19/05/2006 00:00
414 lectures
Changement de joueur...

"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile" (William Blake)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-098-d883e.jpg

"Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue St-Denis
J'te raconterai les souv'nirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque où vieillir
Était encore bien illusoire
Quand j'agaçais des p'tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor
Ces hivers enneigés
A construire des igloos
Et rentrer les pieds g'lés
Juste à temps pour Passe-Partout
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De la p'tit'école et d'la cour de récré ?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe final'ment
Comme une étoile filante

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bien souvent
On choisit pas mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
S'évanouissent ou se refoulent
Dans cette réalité crue
Qui nous embarque dans le moule
La trentaine, la bedaine
Les morveux, l'hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs
Travailler, faire d'son mieux
N'arracher, s'en sortir
Et espérer être heureux
Un peu avant de mourir
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De not' p'tit passage dans ce monde effréné
Après avoir existé pour gagner du temps
On s'dira que l'on était final'ment
Des étoiles filantes

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Juste comme ça, tranquillement
Pas loin du Carré Saint Louis
C'est qu'avec toi je suis bien
Et qu'j'ai pu l'goût d'm'en faire
Parce que tsé voir trop loin
C'pas mieux qu'd'regarder en arrière
Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans brume
Et les idéaux qui se cassent
La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine
Ça fait que si à soir t'as envie de rester
Avec moi la nuit est douce on peut marcher
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerais çà que tu sois pour un moment
Mon étoile filante

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester

Que des étoiles filantes" (source)

Les Cowboys Fringants, Les étoiles filantes

Ces ânes peints...

17/05/2006 05:56
423 lectures
Hi han...

N'est stupide que la stupidité... Cours, Forrest...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-011-0bcfb.jpg

"Silence les grillons
Sur les branches immobiles
Les arbres font des rayons
Et des ombres subtiles
Silence dans la maison
Silence sur la colline
Ces parfums qu'on devine
C'est l'odeur de saison
Mais voilà l'homme
Sous son chapeau de paille
Des taches plein sa blouse
Et sa barbe en bataille

Cézanne peint
Il laisse s'accomplir la magie de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien

Vibre la lumière
Chantez les couleurs
Il y met sa vie
Le bruit de son coeur
Et comme un bateau
Porté par sa voile
Doucement le pinceau
Glisse sur la toile
Et voilà l'homme
Qui croise avec ses yeux
Le temps d'un éclair
Le regard des dieux

Cézanne peint
Il laisse s'accomplir le prodige de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Quand Cézanne peint
Cézanne peint..." (source)

France Gall, Cézanne peint

Pigeon, pigé ?

14/05/2006 10:38
367 lectures
"Le pigeon frappe l'imaginaire des hommes. Très souvent associé à l'amour dans les croyances, les chansons et la poésie, emblème de l'alliance passée entre Dieu et les hommes, il deviendra le symbole international de la paix – la colombe et la branche d'olivier. Les navigateurs l'emportaient en mer : si une tempête devait les égarer loin de la côte, le pigeon saurait toujours retrouver la direction de la terre. Messager des banquiers, hommes d'affaires et journalistes au XIXe siècle, il devint en 1870 le seul point de contact des Parisiens assiégés avec le reste du pays. Son efficacité fut telle que toutes les armées d'Europe se dotèrent d'un service colombophile. Pendant la guerre de 14, il brava les bombes, les gaz et les balles pour porter les messages du front vers l'arrière. Si bien qu'à la fin du conflit, on lui décerna des médailles !" (source)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-026-4...

Toi, t'es mort !!!

"Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi

Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour

J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu

Amant heureux amant
Redites-le souvent
Une absence est toujours trop longue
Rien ne sert de courir le monde
L'amour passe et les feuilles tombent
Quand tourne la rose des vents

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre
Mais l'un d'eux a quitté leur toit
Qu'ils sont longs les jours de l'attente
Et longues sont les nuits sans toi

Un pigeon regrettait son frère
Moi je regrette mon bel amour
Comme lui j'attends un bruit d'ailes
Le doux bruit d'ailes de son retour

J'ai laissé partir avec elle
Le bonheur qui nous était dû
Sur le chemin du temps perdu" (source)

Charles Aznavour, Les deux pigeons

Arrêt au port ?

12/05/2006 07:04
331 lectures
« Le moteur est le coeur d'un avion, mais le pilote est son âme. » Y a-t-il un pilote dans l'avion ?

Encore une nuit courte... Cette fois, c'est pour attraper le premier avion...
De l'air au ministère... Dans tous les sens du terme...
J'ai beau m'envoler, mes pensées restent à terre, là-bas...
Ils brassent de l'air... Nous aussi, peut-être... Qui sait ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0970-dddf5.jpg

"If you ever feel like you're gonna fall - oh I'll be there
And if you ever feel down or feel small - oh don't despair
And if you ever feel lost or feel alone - babe c'mon home

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Every time you turn around and wanna run - oh come to me
When every little dream comes undone - oh don't worry

Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Just you and me flying - so high 'n I'm never gonna come down

Ooooh, Let's just make love - all night
Let's just hold on - so tight
Let's make it last - for life
I won't let you go

Yeah we're flying - feels just like flying
We're such a long way up - from the ground
Ya we're flying (ya we're flying)- feels just like flying (feels just like flying)
We're such a long way up - from the ground
Yeah we're flying so high and,
We're never gonna come down:you and me" (source)

Bryan Adams, Flying

Salut ma biche...

10/05/2006 20:25
289 lectures
Oh capitaine, mon capitaine... On se dit toujours carpe diem... Et finalement on oublie, on fuit, au lieu de jouir... Parfois, on préfère renoncer, par peur de vivre, en se cachant derrière d'improbables prétextes... On le sait, tout est éphémère, mais le quotidien n'en reste que chimère, malgré nous...

En un instant tout bascule... La voiture devant pile, la nôtre freine tant qu'elle peut, l'animal terrorisé nous jette un regard avant le choc, puis est projeté après avoir heurté de plein fouet le véhicule qui s'arrête brusquement... On reste quelques instants le souffle coupé, conscients qu'on vient d'échapper au pire tout en ne pouvant pas vraiment en mesurer la portée... La musique, les rires et l'insouciance laissent la place à un silence de mort... On est là, arrêtés sur l'autoroute, immobiles, avant de reprendre nos esprits et de rejoindre la bande d'arrêt d'urgence...
Carpe diem, qu'ils disaient...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/melun-084-79bf6.jpg

"Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour
Et le vieil Indien danse
Allez qu'on danse
Allez qu'on danse

Voici la mort
Et les putains sucent
Des géants et des nains
Et des cactus
Allez viens marchons sur les braises
Mais ne lâche pas ma main
Mais ne lâche pas ma main

Voici la mort
Viens, trinque avec le diable
Mais non c'est pas du vin
Oui mon Ange, c'est du sang
A la santé des guerres
A la santé du sang
A ta santé mon Père
Toi que je n'ai pas connu
A ta santé l'amour
A ta santé la mort
A ta santé Alger
A ta santé Sarajevo
A ta santé Pékin
A ta santé les droits de l'Homme
A ta santé l'homme
A ta santé l'amour
Fais-moi l'amour
Fais-moi l'amour... Maman ... Maman

Nos coeurs en sang
Et nos âmes en paix
De l'Amour dans les yeux
On rejoindra le ciel
Puisqu'il n'est pas un Dieu Qui nous comprenne
Viens danser sur le feu
Mets ta main dans la mienne

Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour" (source)

Saez, Voici la mort

Pro-Metz ?

03/05/2006 06:58
520 lectures
Que valent les promesses ? On peut être là pour l'autre, mais l'autre le veut-il vraiment ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-055-6...

"If you wait for me then I'll come for you
Although I've traveled far
I always hold a place for you in my heart
If you think of me If you miss me once in awhile
Then I'll return to you
I'll return and fill that space in your heart
Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
If you dream of me like I dream of you
In a place that's warm and dark
In a place where I can feel the beating of your heart

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face your smile
To be with you wherever you are

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
I've longed for you and I have desired
To see your face, your smile
To be with you wherever you are

Remembering
Your touch
Your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
Please say you'll be waiting

Together again
It would feel so good to be
In your arms
Where all my journeys end
If you can make a promise If it's one that you can keep, I vow to come for you
If you wait for me and say you'll hold
A place for me in your heart." (source)

Tracy Chapman, The promise

Corps... deux...

Asphyxie...

"Je suis pendu à votre cou dans les plus beaux de mes rêves mais je ne me réveille jamais près de vous et j'en crève" (Cali)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/30.04.06-077-1...

"Hold on to me love
you know I can't stay long
all I wanted to say was I love you and I'm not afraid, Oh!
can you hear me?
can you feel me in your arms?

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

I'll miss the winter
a world of fragile things
look for me in the white forest
hiding in a hollow tree(come find me)
I know you hear me
I can taste it in your tears

Holding my last breath
safe inside myself
are all my thoughts of you
sweet raptured light it ends here tonight

Closing your eyes to disappear
you pray your dreams will leave you here
but still you wake and know the truth
no one's there

Say goodnight
don't be afraid
calling me calling me as you fade to black

(Say goodnight...)
Holding my last breath
(don't be afraid...)
safe inside myself
(calling me calling me as you fade to black)
are all my thoughts of you
(sweet raptured light) it ends here tonight

Holding my last breath...
safe inside myself...
are all my thoughts of you...
sweet raptured light it ends here tonight...

Holding my last breath..." (source)

Evanescence, My last breath

La rue du quai...

30/04/2006 09:48
340 lectures
Les quais sont déserts...
Alors que les dernières personnes achèvent à peine leur folle nuit, d'autres errent déjà dans les rues vides...
Ici une statue représentant un chevalier qui se défait de la bête... Là quelques messages... Un bon mot galvaudé... Une expression reprise à la craie... Une revendication virulente ou désabusée... Des bouteilles au coin d'une vitrine, cachées sous un vieux banc, ou couchées dans l'herbe mouillée... Le bruit de l'eau à l'écluse ou dans la fontaine... Et au détour d'une rue, sur un mur banal, un « je t'aime » jeté à la face du monde... Message lu par son destinataire ?
Combien de fois nous a-t-on dit « je t'aime » ? Combien de fois la personne le pensait-elle ? Combien de fois était-elle prête à l'assumer ? Certaines personnes semblent avoir peur de l'amour. L'écrire, c'est le reconnaître, en quelque sorte...
Cette fois-ci, je rentre avec des croissants...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--3--5...

Et une jolie chanson, accompagnant une pub actuellement à la télé :

"The mind has so many pictures
Why can't I sleep with my eyes open
The mind has so many memories
Can you remember what it looks like when I cry

I'm Trying, trying to tell you
All that I can in a sweet and velvet tongue
But no words ever could sell you
Sell you on me after all that I have done

I'm only the one you love
Am I only the one in love?
The Lady Gloom and her hornets circling round
Is now before us, the screaming's done without moving
One little move and for sure you will be stung

I'm singing "Oh, Jerusalem oh, Jerusalem
See what he's picked up in the park"
Let's f**k this awful art party
Want you to make love to me and only to me in the dark

I'm only the one you love
Am I only the one in love?

We've traded in our snap shots
We're going through the motions
Into the view, I'm leaving you
Down Conduit Avenue into the early morning
Into the early morning
The one I love
Are you only the one I love ?" (source)

Rufus Wainwright, The one you love

L'environ ne ment... pas ?

Je sors enfin, comme un zombie... L'usure commence à être difficile à dissimuler... La pluie s'abat sur moi et jamais l'expression "ruisseler" n'aura eu autant de sens... L'averse fait rage, les éclairs tombent, l'orage gronde... La rue est à moi... Je m'arrête pour recevoir toutes ces larmes tombées du ciel et réfléchir... La folie me guette ?

"Si tu veux l'arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.04.06-003-8...

"Si tu es né dans une cité HLM
Je te dédicace ce poème
En espérant qu'au fond de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d'herbe
Et les mans faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose

{Refrain:}
C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales!

Pas de boulot, pas de diplômes
Partout la même odeur de zone
Plus rien n'agite tes neurones
Pas même le shit que tu mets dans tes cônes
Va voir ailleur, rien ne te retient
Va vite faire quelque chose de tes mains
Ne te retourne pas ici tu n'as rien
Et sois le premier à chanter ce refrain

{Refrain}

Assieds-toi près d'une rivière
Ecoute le coulis de l'eau sur la terre
Dis-toi qu'au bout, hé ! il y a la mer
Et que ça, ça n'a rien d'éphémère
Tu comprendras alors que tu n'es rien
Comme celui avant toi, comme celui qui vient
Que le liquide qui coule dans tes mains
Te servira à vivre jusqu'à demain matin!

{Refrain}

Assieds-toi près d'un vieux chêne
Et compare le à la race humaine
L'oxygène et l'ombre qu'il t'amène
Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne ?
Lève la tête, regarde ces feuilles
Tu verras peut-être un écureuil
Qui te regarde de tout son orgueuil
Sa maison est là, tu es sur le seuil...

{Refrain}

Peut-être que je parle pour ne rien dire
Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire
Mais si le béton est ton avenir
Dis-toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
J'aimerais pour tous les animaux
Que tu captes le message de mes mots
Car un lopin de terre, une tige de roseau
Servira la croissance de tes marmots !

{au Refrain}" (source)

Tryo, L'hymne de nos campagnes

Renaîs, sens !

27/04/2006 07:15
772 lectures
"Manier les mots, les soupeser, en explorer le sens, est une manière de faire l'amour..."

(Marguerite Yourcenar)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/24.04.06-006-4...

"I keep a close watch on this heart of mine
I keep my eyes wide open all the time
I keep the ends out for the tie that binds
Because you're mine, I walk the line

I find it very, very easy to be true
I find myself alone when each day is through
Yes, I'll admit that I'm a fool for you
Because you're mine, I walk the line

As sure as night is dark and day is light
I keep you on my mind both day and night
And happiness I've known proves that it's right
Because you're mine, I walk the line

You've got a way to keep me on your side
You give me cause for love that I can't hide
For you I know I'd even try to turn the tide
Because you're mine, I walk the line

I keep a close watch on this heart of mine
I keep my eyes wide open all the time
I keep the ends out for the tie that binds
Because you're mine, I walk the line" (source)

Joaquin Phoenix, I walk the line

Ta g...

26/04/2006 06:33
403 lectures
Putain d'insomnie... Mais qui ou quoi s'amuse à me réveiller tous les matins ? Peut-être ces oiseaux qui piaillent ou ces pigeons qui s'ébrouent dans la gouttière...
Where is my mind ?
L'aube est mon amie... Arrivé tôt au boulot, café... Première réunion, café... Deuxième réunion, café... Repas, café en terrasse... Troisième réunion, café... Cocktail, ouf quelques verres de bon Gewurtz !
Et c'est même pas ce putain de café inutile qui m'empêche de dormir... A se taper la tête...

Sinon, dehors il fait beau... On peut au moins profiter de la douceur extérieure... Mais vivement l'hiver, que ces enfoirés d'oiseaux se les pelent ailleurs...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/23.04.06--1--7...

"Regards affligés ...

Sophie de Nantes
Souvent quand elle se rappelait, revoyait,
Petite fille aux dents de lait, au milieu des jouets
Une maman chaude, un papa grand
Elle regrettait un peu, en dedans,
D'avoir toujours tourné en rond, sous la lampe comme un papillon

Sophie de Nantes aux amours gris sans envies
Aux hommes pressés, d'hôtels de nuit, hôtel d'ennui
Seule au réveil plus nue que nue
Sans s'étonner d'une fuite de plus
Encore une fois, tourner en rond, sous la lampe comme un papillon

Alors même si un jour futur, futur
Un gars se fout dans ta tête, coquette
Est-ce que ça a une importance ?
Est-ce que ça a encore un sens
Quand on a trop tourné en rond, sous la lampe comme un papillon" (source)

Pigalle, Sophie de Nantes

Nan... si !

22/04/2006 15:56
243 lectures
Un obstacle après l'autre...
La conférence est passée, un poids en moins...
De Nancy à Strasbourg, un même soleil et une envie de profiter des choses... Carpe diem, qu'ils disaient...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/21.04.06-nancy...

"En voyant le lit vide, elle le devint..."

Le silence et dors...

19/04/2006 00:00
322 lectures
"La nuit la plus sombre a une fin lumineuse..."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/17.10.2005-041...

"J'ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s'est moquée de moi
Et comme le ciel n'avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s'est moquée de moi

J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas

Je n'ai pas grand chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j'imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir

J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude
De m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas" (source)

Indochine, J'ai demandé à la lune

Faux taux...

17/04/2006 15:50
274 lectures
Une photo un soir sur les quais, histoire d'oublier les pourcentages accessoires, bilans éphémères et autres évidences impossibles...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/19.10.2005-018...

"- Mais que regardez-vous donc ?
- Mais vous mademoiselle"

Saint bol de Pâques

16/04/2006 12:09
442 lectures
La Coupe est pleine... Enfin, vide en l'espèce...

La croix : chacun porte sa croix paraît-il... Surtout certains...
Les oeufs : ils sont brisés, y a pas à dire...
Le lapin : c'est comme le Père Noël, il a du oublier de passer...
Les cloches : ah là, c'est plus clair... Quoi que...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-004-8...

"La croix

La croix fut très tôt adoptée comme symbole par les chrétiens. Ceci peut paraître un peu paradoxal, puisque la christianisme se base sur la résurrection du Christ et que la croix est un symbole de mort.

Au IVe siècle, on crut découvrir la véritable croix du christ à Jérusalem et, au VIIe siècle, se répandit la coutume d'adorer la croix dans toutes les églises.


Les Œufs de Pâques

On ne trouve aucune mention aux oeufs dans les textes liturgiques. Cette coutume a donc des origines païennes. L'oeuf est un symbole de vie et de naissance. Dans de nombreuses mythologies, la terre et le ciel sont originaires d'un oeuf. Ainsi, selon un mythe chinois, le monde serait né d'un oeuf de tortue. Dans la mythologie finlandaise, c'est un oeuf d'or qui, en se brisant, donna naissance au ciel, à la terre et aux astres. Des mythes semblables nous viennent de Phénicie ou d'Hawaï. Des contes hindous associent l'oeuf et le soleil. Enfin, de nombreux contes retracent comment l'âme peut être enfermée dans un oeuf.

Mais l'oeuf peut aussi être un symbole de mort et de renaissance. Ainsi, de nombreux peuples déposaient des oeufs dans les sépultures.

L'introduction des oeufs dans les coutumes pascales daterait du XIIe siècle et les 1ers textes y faisant allusion en Europe datent du XVe siècle. On peut penser que cette coutume vient des symbole et des vertus associées aux oeufs.

Une autre hypothèse, plus pragmatique, lie cette tradition au Carême (voir Carnaval): pendant 40 jours, il est en effet interdit par l'Eglise de consommer des oeufs. Dès lors, on conservait les oeufs jusqu'à Pâques, où on les offrait aux enfants. On se mit aussi à les teindre. La coutume de décorer les oeufs est elle aussi très ancienne. Ainsi, en Ukraine, on développa l'art de décorer les oeufs au printemps dès la préhistoire. De même, les égyptiens et les perses avaient pour habitude de teindre des oeufs aux couleurs du printemps et de les offrir à leurs proches pour symboliser le renouveau de la vie. Les Croisés ramenèrent en France cette coutume qu'ils avaient découverte chez les coptes.

Entre la croix et l'oeuf existent plusieurs oppositions symboliques. Tout d'abord, la croix renvoie à la mort et l'oeuf à la vie. Ensuite, les deux symboles évoquent des conceptions de la temporalité (du point de vue psychosociologique) différentes : l'oeuf évoque le temps cyclique et l'éternel recommencement. A l'opposé, la croix est le signe d'un événement unique, la crucifixion du Sauveur, qui a changé le cours de l'histoire. On est ici dans un temps linéaire.


Le lapin de Pâque

Il semble qu'à l'origine, le lapin de Pâques était un lièvre. Ainsi, chez les Saxons, on honorait au printemps la déesse Eastre, qui a d'ailleurs donné son nom à Easter (Pâques en anglais). Le lièvre était l'animal emblématique de la déesse et est resté associé aux fêtes de Pâques. De manière similaire, dans les traditions celtiques et scandinaves, le lièvre était le symbole de la déesse mère.

Le mythe du lapin apportant des oeufs aux enfants se baserait sur une légende allemande : une pauvre femme, ne pouvant offrir des douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des oeufs dans le jardin avant d'y envoyer ses enfants. Ceux-ci, apercevant un lapin, pensèrent que c'était lui qui avait pondu les oeufs...


Les cloches

En signe de deuil, l'Église romaine interdit que les cloches sonnent pendant les 3 jours précédant la résurrection du Christ. Là est l'origine de la légende selon laquelle les cloches vont à Rome. D'après certaines versions, les cloches se font bénir par le pape et, pour d'autres, elles partent à la recherche des oeufs pour les enfants." (source)

Shake soupir

15/04/2006 00:02
725 lectures
“Secouez, secouez mouuuahhhhh...”

"Deux familles, égales en noblesse,
Dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène,
Sont entraînées par d'anciennes rancunes à des rixes nouvelles
Où le sang des citoyens souille les mains des citoyens.

Des entrailles prédestinées de ces deux ennemies
A pris naissance, sous des étoiles contraires, un couple d'amoureux
Dont la ruine néfaste et lamentable
Doit ensevelir dans leur tombe l'animosité de leurs parents.

Les terribles péripéties de leur fatal amour
Et les effets de la rage obstinée de ces familles,
Que peut seule apaiser la mort de leurs enfants,
Vont en deux heures être exposés sur notre scène.

Si vous daignez nous écouter patiemment,
Notre zèle s'efforcera de corriger notre insuffisance" (Roméo et Juliette, de William Shakespeare, l'intégralité du texte)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/02.04.06-006-f...

"A lovestruck romeo sings a streetsus serenade
Laying everybody low with me a lovesong that he made
Finds a convenient streetlight steps out of the shade
Says something like you and me babe how about it ?

Juliet says hey it's romeo you nearly gimme a heart attack
He's underneath the window she's singing hey la my boyfriend's back
You shouldn't come around here singing up at people like that
Anyway what you gonna do about it ?

Juliet the dice were loaded from the start
And I bet and you exploded in my heart
And I forget the movie song
When you wanna realise it was just that the time was wrong juliet ?

Come up on differents streets they both were streets of shame
Both dirty both mean yes and the dream was just the same
And I dreamed your dream for you and your dream is real
How can you look at me as if I was just another one of your deals ?

Where you can fall for chains of silver you can fall for chains of gold
You can fall for pretty strangers and the promises they hold
You promised me everything you promised me think and thin
Now you just says oh romeo yeah you know I used to have a scene with him

Juliet when we made love you used to cry
You said I love you like the stars above I'll love you till I die
There's a place for us you know the movie song
When you gonna realise it was just that the time was wrong juliet ?

I can't do the talk like they talk on tv
And I can't do a love song like the way it's meant to be
I can't do everything but I'd do anything for you
I can't do anything except be in love with you

And all I do is miss you and the way we used to be
All do is keep the beat and bad company
All I do is kiss you through the bars of a rhyme
Julie I'd do the stars with you any time

Juliet when we made love you used to cry
You said I love you like the stars above I'll love you till I die
There's a place for us you know the movie song
When you gonna realise it was just that the time was wrong juliet ?

A lovestruck romeo sings a streetsus serenade
Laying everybody low with me a lovesong that he made
Finds a convenient streetlight steps out of the shade
Says something like you and me babe how about it ?" (source)

Dire Straits, Romeo & Juliet

Un somme, nie !

13/04/2006 02:05
485 lectures
On aimerait bien, pourtant...

"Les hommes se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue" (Simone de Beauvoir)

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/sainte-046-12f...

"Jamais une statue ne sera assez grande
Pour dépasser la cime du moindre peuplier
Et les arbres ont le coeur infiniment plus tendre
Que celui des hommes qui les ont plantés
Pour toucher la sagesse qui ne viendra jamais
Je changerai la sève du premier olivier
Contre mon sang impur d'être civilisé
Responsable anonyme de tout le sang versé

Fatigué, fatigué
Fatigué du mensonge et de la vérité
Que je croyais si belle, que je voulais aimer
Et qui est si cruelle que je m'y suis brûlé
Fatigué, fatigué

Fatigué d'habiter sur la planète Terre
Sur ce brin de poussière, sur ce caillou minable
Sur cette fausse étoile perdue dans l'univers
Berceau de la bêtise et royaume du mal
Où la plus évoluée parmi les créatures
A inventé la haine, le racisme et la guerre
Et le pouvoir maudit qui corrompt les plus purs
Et amène le sage à cracher sur son frère

Fatigué, fatigué
Fatigué de parler, fatigué de me taire
Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère
Quand la moitié du monde en assassine un tiers
Fatigué, fatigué

Fatigué de ces hommes qui ont tué les indiens
Massacré les baleines, et bâillonné la vie
Exterminé les loups, mis des colliers aux chiens
Qui ont même réussi à pourrir la pluie
La liste est bien trop longue de tout ce qui m'écoeure
Depuis l'horreur banale du moindre fait divers
Il n'y a plus assez de place dans mon coeur
Pour loger la révolte, le dégoût, la colère

Fatigué, fatigué
Fatigué d'espérer et fatigué de croire
A ces idées brandies comme des étendards
Et pour lesquelles tant d'hommes ont connu l'abattoir
Fatigué, fatigué

Je voudrais être un arbre, boire à l'eau des orages
Pour nourrir la terre, être ami des oiseaux
Et puis avoir la tête si haut dans les nuages
Pour qu'aucun homme ne puisse y planter un drapeau
Je voudrais être un arbre et plonger mes racines
Au coeur de cette terre que j'aime tellement
Et que ces putains d'hommes chaque jour assassinent
Je voudrais le silence enfin et puis le vent

Fatigué, fatigué
Fatigué de haïr et fatigué d'aimer
Surtout ne plus rien dire, ne plus jamais crier
Fatigué des discours, des paroles sacrées

Fatigué, fatigué
Fatigué de sourire, fatigué de pleurer
Fatigué de chercher quelques traces d'amour
Dans l'océan de boue où sombre la pensée

Fatigué, fatigué" (source)

Renaud, Fatigué

Pas laid...

12/04/2006 00:02
304 lectures
Parfois tout est beau... Parfois rien ne l'est...
Sacrée nouvelle ce soir... C'est incroyable, tout le monde se sépare, rien ne dure, tout est éphémère... Encore un chateau de paille soufflé...

Heureusement qu'il y a ceux qui courent après un ballon pour gagner des millions... Ah non, même ça...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/27.12.05-060-c...

"S'il était aussi facile de faire que de savoir ce qu'il faut faire, les chapelles seraient des églises et les chaumières des palais"

W. Shakespeare, Le marchand de Venise (paraît-il)


Oeuvre dard

Aïe... ça pique...
Les imbéciles en short, on n'en parle même pas...

"Je bois pour oublier. Mais j'ai tellement bu que je ne me rappelle plus ce que je dois oublier"

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/07.09.05-063-c...

"Ô vous dont le travail est joie,
Vous qui n'avez pas d'autre proie
Que les parfums, souffles du ciel,
Vous qui fuyez quand vient décembre,
Vous qui dérobez aux fleurs l'ambre
Pour donner aux hommes le miel,

Chastes buveuses de rosée,
Qui, pareilles à l'épousée,
Visitez le lys du coteau,
Ô soeurs des corolles vermeilles,
Filles de la lumière, abeilles,
Envolez-vous de ce manteau !

Ruez-vous sur l'homme, guerrières !
Ô généreuses ouvrières,
Vous le devoir, vous la vertu,
Ailes d'or et flèches de flamme,
Tourbillonnez sur cet infâme!
Dites-lui: " Pour qui nous prends-tu ?

Maudit ! nous sommes les abeilles !
Des chalets ombragés de treilles
Notre ruche orne le fronton ;
Nous volons, dans l'azur écloses,
Sur la bouche ouverte des roses
Et sur les lèvres de Platon.

Ce qui sort de la fange y rentre.
Va trouver Tibère en son antre,
Et Charles neuf sur son balcon.
Va! sur ta pourpre il faut qu'on mette,
Non les abeilles de l'Hymette,
Mais l'essaim noir de Montfaucon ! "

Et percez-le toutes ensemble,
Faites honte au peuple qui tremble,
Aveuglez l'immonde trompeur,
Acharnez-vous sur lui, farouches,
Et qu'il soit chassé par les mouches
Puisque les hommes en ont peur !" (source)

Victor Hugo, Le manteau impérial

Mise au gin ?

07/04/2006 00:18
344 lectures
Non, non, juste un Château Grand Chêne Côtes du Brulhois qu'on avait acheté tantôt, pour l'occasion... Carpe diem, qu'ils disaient ? Finalement le jour aura été cueilli plus tard...

"Le silence lui même a quelque chose à taire"...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-008-6...

"Tu voudrais faire de moi une épouse modèle
En accords parfaits avec tes idéaux,
Tu voudrais faire de moi la réplique fidèle
D'une fille de magazines, de romans-photos,
Tu voudrais faire de moi une femme docile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.

Agis traite moi d'égal à égale
Loin du mariage et des voiles,
Si nous commettons l'erreur d'y croire
Voilà ce que nous serons plus tard,
De vieux chiens, rongeant leurs noces.

Au fond de moi envie d'harmonie parfaite
Message d'espoir à toutes mes soeurs défaites,
Combattez l'iniquité, relevez la tête,
Au fond de moi envie d'harmonie parfaite.

Les traditions restent sourdes à cet appel,
Pas question de sexe faible ni de sexe fort,
Je te le crie, je te le martèle,
C'est le deal de notre idylle la règle d'or.
Tu voudrais faire de moi une femme fossile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.

Tu voudrais faire de moi une épouse modèle
En accords parfaits avec tes idéaux,
Une poupée dont tu tires les ficelles,
Dont tu pourrais disposer à volonté,
Tu voudrais faire de moi une femme servile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.

Au fond de moi envie d'harmonie parfaite,
Message d'espoir à toutes mes soeurs défaites,
Combattez l'iniquité, relevez la tête,
Au fond de moi envie d'harmonie parfaite." (source)

Pauline Croze, Femme fossile

A la rue, elle

06/04/2006 07:43
1.313 lectures
"And isn't it ironic... don't you think
A little too ironic... and yeah I really do think..."
Alanis was right...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/imgp0814-a3ac5.jpg

La cigale , ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau
Elle alla crier famine
Chez la fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle
«Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'oût , foi d'animal,
Intérêt et principal .»
La fourmi n'est pas prêteuse ;
C'est là son moindre défaut.
«Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien : dansez maintenant.»

Muse hic

05/04/2006 00:02
278 lectures
Beaucoup de réglages à faire... Le mode automatique n'est finalement pas si aisé... On croit capturer un beau moment, fugace. On ne garde qu'une image pas très nette... L'expérience s'avère donc inutile. A chaque fois, c'est un éternel recommencement et une redécouverte... Chaque appareil a ses spécificités... Chaque cliché dépendra du contexte... De l'humeur, peut-être... Au final, juste quelques souvenirs qu'on ne pourra même pas vraiment partager...

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/25.03.06-003-a...

"Dans les ténèbres j'ai contre-plongé,
J'ai du mal viser ou bien mal cadrer
J'ai pourtant le bonheur dans l'objectif,
J'ai brûlé tous les négatifs,

Malgré les mises au point,
Je suis floue.
Malgré les mises au point,
Je suis floue.

Le temps des rêves passe comme un bolide,
Dans l'instantané d'un polaroïd,
J'ai l'impression d'une vie de cliché,
Montrant mon coeur surexposé.

Malgré les mises au point,
Je suis floue.
Malgré les mises au point,
Je suis floue." (source)

Pauline Croze, Je suis floue

Tita nique

03/04/2006 00:01
458 lectures
Encore une croisière qui vire au naufrage... ça commence à faire beaucoup en ce moment... On aurait aussi pu appeler ça "La plage et la rage" ou "Pas de points mais des poings"...

"Dédale était cet architecte qui construisit, en Crète, le Labyrinthe pour le Minotaure et qui montra à Ariane comment Thésée pourrait en sortir. En apprenant que les Athéniens avaient trouvé le moyen de s'en échapper, le roi Minos fut aussitôt convaincu qu'ils n'auraient pu y réussir sans l'aide de Dédale. En conséquence, il emprisonna l'architecte et son fils dans ce même labyrinthe, ce qui tendrait à prouver l'excellence du plan de cet enclos, puisque sans indication, même son auteur ne pouvait en découvrir l'issue. Mais le grand inventeur n'était pas en peine pour si peu. Il dit à son fils :

La fuite peut être entravée par la terre et par l'eau
Mais l'air et le ciel sont libres.


et il fabriqua deux paires d'ailes, qu'il fixa avec de la cire à ses épaules et à celles de son fils Icare. Avant de prendre leur envol, Dédale recommanda à Icare de ne pas s'élever trop haut sur la mer, car, dit-il, en approchant de trop près le soleil, la cire pourrait fondre et les ailes se détacheraient. Mais comme tant d'histoires nous le montrent, la jeunesse ne tient guère compte de ce que disent les aînés. Tous deux s'élevèrent donc, légèrement et sans effort, et quittèrent la Crète ; le ravissement de ce nouveau et merveilleux pouvoir grisa l'adolescent. Il monta de plus en plus haut, refusant d'entendre les appels angoissés de son père. Et ses ailes se détachèrent. Il tomba dans la mer et les eaux se refermèrent sur lui. Ainsi Icare donna son nom à l'île proche et à la mer qui l'entoure." (source)

Mais où monte-t-il/elle ? Pourquoi le soleil se cache-t-il derrière lui/elle ?

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/05.09.05-026-5...

"Tita rêve d'un amour canicule,
Tita parle d'un monde funambule,
Tita crève dans le désert aride
Prise au piège de sa peur du vide.

Tita presse le pas cherche l'empire,
De l'ivresse aux couleurs de saphir,
Tita traîne au loin sa gorge sèche,
Verre sur verre elle ouvrira la brèche.

Depuis quelques années déjà elle erre
Dans la nuit l'écho de sa voix se perd.
Depuis quelques années déjà elle erre,
Dans la nuit l'écho de sa voix se perd.

Elle s'est laissée aveugler par le mal en elle enraciné
Elle ne veut plus mettre à la lumière son intimité blessée.
Oh blessée !

A force de flirter avec les extrêmes,
Tita de sa vie perd le sens même,
A force de repousser les limites,
Perpétuellement Tita prend la fuite.

Tita rêve d'un amour canicule
Tita parle d'un monde funambule,
Tita crève dans le désert aride,
Prise au piège de sa peur du vide." (source)

Pauline Croze, Tita

Grise... aïe

02/04/2006 13:25
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La fête vire à la défaite... La gueule de bois se poursuit... Dimanche gris... Fuck...

"Ce qu'il nous faut faire pour permettre à la magie de s'emparer de nous c'est chasser les doutes de notre esprit. Une fois que les doutes ont disparu, tout est possible."

http://kibitz.racingstub.com/blogs/k/kibitz/photos/28.03.06-012-7...

" Un café con sal. Ganas de llorar.
Mi mundo empezando a temblar,
presiento que se acerca el final.
No quiero ganar. Ahora eso qué más da.
Estoy cansada ya de inventar excusas que no saben andar.
Y sólo quedarán los buenos momentos de ayer que fueron de los dos.
Y hoy sólo quiero creer ...

que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo.

Nunca hubo maldad. Sólo ingenuidad.
Pretendiendo hacernos creer que el mundo estaba a nuestros pies.
Cuando el sueño venga a por mí en silencio voy a construir
una vida a todo color donde vivamos juntos los dos.
Y sólo quedarán los buenos momentos de ayer que fueron de los dos.
Y hoy sólo quiero creer...

que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo para siempre.

Y no puedo evitar echarte de menos
mientras das la mano a mi tiempo y te vas.
Yo siento que quiero verte y verte y pienso
que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida pasaba y yo sentía que me iba a morir de amor
al verte esperando en mi portal sentado en el suelo sin pensar
que puedes contar conmigo.
Que recordarás las tardes de invierno por Madrid,
las noches enteras sin dormir.
La vida se pasa y yo me muero, me muero por ti." (source)

La oreja de Van Gogh, Puedes contar conmigo
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