Katzo's Bazar.



Dropsy, gardien du siècle.

06/05/2008 21:17
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En 1973, Valenciennes rejoint la L2 mais Dominique Dropsy choisit de poursuivre sa carrière en élite et rejoint Strasbourg à 21 en compagnie de Jacky Duguépéroux et Joseph Maya Yegba, un attaquant camerounais. Le Racing est promu en première division et vient de s'attacher les services du plus grand gardien de l'histoire du club alsacien. Installé dans le quartier de la Meinau, puis à Illkirch-Graffenstaden, le quinqagénaire, aujourd'hui entraîneur des gardiens à Bordeaux, garde des souvenirs impérissables de ces onze années en Alsace. Parties de pêche à Plobsheim, naissance de ses enfants mais aussi un titre national en 1979. Ils sont aujourd'hui retraités du football et garde les souvenirs d'un passage à Strasbourg.
"J'étais international Espoirs et militaire à l'époque. Je ne me voyais pas poursuivre en deuxième division, Robert Domergue, mon entraîneur à Valenciennes, venait de décider d'aller à Strasbourg, alors je l'ai suivi. Les six premiers mois étaient difficiles. Le changement de vie, l'accueil difficile, une équipe renouvelée, tout ça n'a pas été simple à gérer. Cette saison-là, Gilbert Gress revenait à Strasbourg en tant que joueur. Les gens attendaient monts et merveilles mais les résultats n'ont pas été au rendez-vous puisque nous finirons douzièmes. Il se passe deux saisons jusqu'à la relégation en 1976. Pas mal de clubs me demandent mais je décide de rester avec l'équipe dirigeante. Alain Leoplold en tête. Nous remontrons dans la foulée non sans difficultés puisqu'il faudra l'arrivée d'Alexander Schwartz (N.D.L.R: entraîneur roumain de novembre 1976 à juin 1977 à Strasbourg) à la tête de l'équipe pour qu'elle monte en flèche et remporte le titre national en D2.

"Gress, un meneur d'hommes hors pair"

En D1, nous continuons sur notre lancée avec des jeunes joueurs prometteurs. Gilbert Gress devient l'entraîneur et rapidement un meneur d'hommes hors pair: il marque le club de son empreinte. Tout le monde le suivait les yeux fermés. Le club revit, l'ambiance est excellente. On termine troisième de D1 avant de remporter le titre la saison suivante, en 1979, deux ans après la remontée. Le retour en train de Lyon, ou nous décrochons le titre, est fantastique. A partir de Mulhouse jusqu'à Strasbourg, toutes les gares étaient pleines. Des moments comme ceux-là, je n'en ai jamais revécu, même à Bordeaux!

Les tribunes s'enflamment

La suite est moins glorieuse. La situation va tomber bien bas quinze mois après. André Bord (qui a remplacé Alain Leopold en juin 1979, ndlr) vire Gilbert Gress au début de la saison 80-81. Le club s'est mis en difficultés pour des conneries, des problèmes de personnes, alors que tout allait bien. A nous joueurs, on nous demande de prendre position. Les tribunes s'enflamment à la Meinau contre Nantes, le dernier match de Gilbert Gress. C'était des moments très durs. Malgré tout je reste mais le divorce avec le club survient trois saisons plus tard. En 1984, à 31 ans, je termine ma onzième saison. Jürgen Sundermann prend les commandes de l'équipe. L'entraîneur allemand ne voulait me proposer qu'une saison supplémentaire parce que, selon lui, ça fonctionnait comme cela en Bundesliga.

Le divorce incompréhensible.

Après autant d'années passées en Alsace c'était hors de question je voulais trois ans. Les dirigeants persistaient à refuser croyant que je ne partirais pas mais ils se trompaient. Lorsque je leur ai appris que Bordeaux me voulait ils étaient prêts à me satisfaire. C'était trop tard. Ils ont voulu jouer avec le feu. Dommage. Strasbourg a été une grande partie de ma vie. Mes enfants sont nés là-bas, mon meilleur ami, parrain de mon fils (N.D.L.R: Albert Marson), vit à Strasbourg. A chaque fois que je retourne à la Meinau je suis applaudi".

Andre Burkhard, de Benfeld au Racing.

18/04/2008 19:46
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En 1970, Andre Burkhard, natif de Benfeld, vient de remporter un second titre consécutif de champion de France en troisième division avec Vauban. Il a seulement 19 ans. Cette année-là, les Pierrots et le Racing décident d'unir leurs efforts et fusionnent pour donner naissance au RPSM, au Racing Pierrots Strasbourg Meinau. Les meilleurs Pierrots rejoignent la Meinau. Jean Pierre Stieber, Roland Debs, Richard Wintz, Paul Kohler sont du court voyage à l'instar d'Andre Burkhard. A 58 ans, l'ancien défenseur central aux 286 matches de D1 vit à Obernai. International Espoirs à 20 reprises, il est aujourd'hui chauffeur depuis 15 ans pour une entreprise lorraine. Ils sont aujourd'hui retraités du football mais chacun garde en mémoire un passage au Racing Club de Strasbourg.

"En 1970, fusion ou pas, il était prévu que j'aille au Racing avec un contrat de trois ans. La première saison ne se passe pas bien car nous sommes relégués en deuxième division. Nous perdons (6-3) le dernier match de la saison à Marseille alors que les Marseillais n'avaient pas besoin d'une victoire puisqu'ils étaient déjà certains de remporter le titre. Moi je me souviens bien, je jouais arrière gauche et je couvrais Gilbert Gress! En plus au court de cette première expérience nous avons connu trois entraîneurs (N.D.L.R: Paul Frantz, Paco Mateo et Jeno csaknady). Nous avions une bonne équipe sur le papier mais cela ne fonctionnait pas. C'était catastrophique.

Pas le grand amour.

En fait la fusion n'a pas été une bonne chose, ce n'était pas le grand amour entre les Pierrots et le Racing. La deuxième saison, avec Casimir Novotarski comme entraîneur, était trop facile car nous avons gardé le même effectif en D2. En plus Ivica Osim venait d'arriver et Gérard Hausser. On gagnait tout le temps. Nous avons terminé en tête avec 13 points d'avance. C'était normal car le Racing ne pouvait pas se permettre de ne pas évoluer en D1. Mais la troisième saison ne sera pas terrible. Casimir Novotarski était toujours l'entraîneur. Je me souviens qu'il a été remplacé par Robert Domergue à la fin de saison, un homme réputé dur. Gérard Hausser qui l'avait connu comme entraîneur adjoint de l'équipe de France à la Coupe du onde 1966 me disait: "c'est pas vrai, ils ne vont pas prendre ce type". Bref, on se maintient de justesse.

Finale bastiaise.

A la fin de l'exercice, mon contrat arrive à son terme. On me fait bien comprendre que je ne rentre plus dans les plans. Tout le monde croyait que j'allais faire toute ma carrière à Strasbourg mais je pars à Bastia à 22 ans, sans regrets mais non sans difficulté

Car en 1973, moi qui vient de la campagne ce n'était pas simple partir à 1 000 kilomètres avec deux enfants. J'ai passé sept saisons en Corse et disputé une finale de Coupe UEFA en 1978 avec Bastia contre Eindhoven.

C'est mon plus beau souvenir. Tous les deux ans je retourne sur l'Ile de Beauté voir mes amis de Biguglia près de Bastia. En juillet, nous y allons."

Marc Keller, l'enfant de Balgau.

14/04/2008 21:22
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A l'instar de Strasbourg, Monaco, prochain adversaire de Strasbourg ce samedi 5 avril à la Meinau, vit des moments difficiles en championnat.

Directeur général de l'ASM depuis 2006 après avoir été pendant cinq ans celui de Strasbourg, Marc Keller, neuvième la saison passée, ne pensait pas devoir lutter avec son club de coeur pour un maintien en Ligue 1. Pour Alsace Foot, le Haut-Rhinois a bien voulou revenir à ses racines et evoquer son parcours amateur. Celui qui l'a mené au Racing Club de Strasbourg. Tout pro a été un ancien amateur.

"Le football a commencé pour moi à Balgau, mon village natal. Je jouais dans la rue avec mon frère et un voisin. Un jour, le père de mon voisin m'a emmené à Fessenheim ou j'ai signé ma première licence vers cinq ou six ans. J'y suis resté jusqu'à douze ans. Je me souviens bien de cette période. Nous étions une bonne génération et terminions parfois champions du Haut-Rhin. Les dirigeants de l'époque, président et entraîneurs, ont beaucoup compté sur moi.

En 1980, les Sports Reunis de Colmar me sollicitent par l'intermédiaire de Raoul Baechler un educateur important des SRC qui a aussi un peu formé Pascal Johansen, Laurent Weber ou Claude Fichaux. D'un coup je passais de deux à trois ou quatre entraînements. A cette époque mes parents, surtout ma mère, m'emmenait à Colmar. Leur rôle a été capital dans mon développement tout comme celui des éducateurs Colmariens. Sur le terrain, je gravis normalement les échelons: minimes, cadets nationaux et finalement en équipe première. A cette époque beaucoup de clubs voulaient me recruter. Metz et Strasbourg étaient sur les rangs mais j'ai préféré rester à Colmar et poursuivre mes études. En fait, j'avais une sorte de pacte avec mes parents, celui de passer mon bac avant tout. Je l'ai obtenu à 18 ans.

Mulhouse, le bon choix.

La même année, en 1986, les dirigeants mulhousiens sont venus me voir. Raymond Domenech (entraîneur), Max Hild (recruteur) et Andre Goerig (président) m'ont convaincu de venir. Je dois dire que Max Hild a joué un rôle prépondérant dans mon choix sportif. D'ailleurs, dans ma carrière, tous mes choix se sont fait en fonction des hommes. Le prestige ou l'argent n'ont jamais été des éléments déterminants. A Mulhouse, on m'a permis d'eviter un déracinement et de poursuivre mes études en prépa HEC. C'était important à mes yeux. Mais Raymond Domenech me fait toutefois comprendre qu'il serait mieux de m'entraîner tous les jours si je veux envisager une carrière. En 1987-1988, je poursuis en Faculté de Sciences Economiques à Strasbourg, la saison même ou je fais mes débuts en deuxième division et ou nous ratons l'accession en barages (27 matches, 1 but). Ce n'était pas l'ideal pour progresser alors j'ai fini par faire des cours par correspondance et signer professionnel.

Fan des frères Schebacher.

Aujourd'hui je peux dire que mes années de footballeur amateur sont les plus belles. Il n'y avait aucun calcul, mais de l'innocence. Le foot, mêlé aux études, restent des années de bonheur. Lorsque j'étais enfant mes idoles jouaient au FC Hirtzfelden, étaient les frères Schebacher. Je ne rêvais pas de D1. A la maison, on ne faisait pas de plans sur la comète. Moi mon rêve, c'était de jouer à Hirtzfelden!"

Raschke à la bonne époque

14/04/2008 20:38
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Le Clermontois a évolué trois saisons à Strasbourg de 1995 à 1998, disputé l'UEFA a deux reprises et remporté son premier trophée à 29 ans: la Coupe de la Ligue. A 40 ans, Philippe Raschke habite Mougins, au Nord de Cannes, il possède avec sa femme un restaurant à Monaco. Aujourd'hui, il nourrit des projets dans le milieu mais il n'y a encore rien de concret. Ils sont aujourd'hui retraités du football mais chacun garde en mémoire un passage au Racing Club de Strasbourg.

"J'ai signé à Strasbourg après trois saisons à Cannes. J'ai eu un premier contact avec Max Hild puis rencontré Rolland Weller et Jacky Duguépéroux. Le challenge m'a convaincu. J'étais également très proche de Paris mais les dirigeants ont tardé à prendre position. La première saison, j'arrive en même temps que Gérald Baticle et David Zitelli. La coupe Intertoto nous permet d'être bien en jambes dès le départ. Nous finissons huitième du championnat mais avec des regrets quand même car je pense que nous avions le potentiel pour faire mieux. Ca restera une frustration au regard de la qualité de l'effectif. Les Auxerrois finissent champions mais sur les deux confrontations nous n'avons rien a leur envier. Néanmoins je suis satisfait et épanoui car ma venue à Strasbourg était une progression dans ma carrière.

Demi-finale contre Monaco.

La deuxième saison démarre difficilement. Beaucoup de joueurs sont partis (Leboeuf, Regis, Garde, Pouliquen, Mostovoi, Sauzee, Keller, Hughes, Gohel) mais cela permet aux jeunes de s'épanouir comme Valérien Ismael et Olivier Dacourt. La saison est ponctuée par une victoire en Coupe de la Ligue, mon premier trophée. C'était une belle aventure humaine. Emotionnellement c'etait fort, intense et collectivement ça fonctionnait. De la Coupe de la Ligue, je garderais surtout à l'esprit la demi-finale contre Monaco qui remporte le titre de champion de France. On se qualifie en finale dans notre stade, c'est quelque chose de très fort.

Glasgow, Liverpool et l'Inter Milan...

Incontestablement la dernière saison est marquée par notre parcours en UEFA. On élimine Glasgow, Liverpool et on tombe avec les honneurs en huitièmes de finale contre l'Inter Milan, futur vainqueur de la compétition. C'était énorme d'enchaîner les trois et un bonheur immense de pouvoir jouer ces grosses équipes. On a vraiment été gâté. Je crois que la victoire contre les Ecossais a été un déclic. Cela nous a permis de croire en nous. Je peux vous dire qu'on avait pas besoin d'être motivé. On se sentait fort, au fond de nous, nous avions le sentiment que le résultat allait venir

...et Patrick Proisy

En championnat nous n'étions pas réguliers mais on a sauvé l'équipe de la relégation. La troisième saison est celle de l'arrivée de Patrick Proisy à la place de Rolland Weller. René Girard remplacera également Jacky Duguépéroux après la trêve. Patrick Proisy est venu en voulant révolutionner le football en Alsace sans s'imprégner de la région. C'était maladroit. Nous, les joueurs, nous avons sauvé l'essentiel. En fin de saison je quitte le club pour Sochaux et démarre une nouvelle aventure. Six ans après je remporte une deuxième Coupe de la Ligue en 2004."

Tritz à mi-chemin

14/04/2008 15:10
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Comme beaucoup de jeunes au Racing, Stéphane Tritz, 21 ans, n'a pas echappé à l'oeil de Jacky Duguépéroux, ancien entraîneur et recruteur du Racing. Il y a un peu plus de dix ans, son attention s'est arrêté sur l'enfant d'Erstein. Aujourd'hui les conditions de sa convention amateur sont les mêmes que le contrat pro qu'il a refusé en début de saison.

Il n'est plus stagiaire mais pas encore tout a fait pro. Il est entre deux eaux. Tout pro a été un ancien amateur

"J'ai commencé à Erstein un an avant l'âge requis en débutant. Je ne faisais que les entraînements. Comme tout le monde, j'ai franchi les étapes une à une. C'est en benjamin, vers l'âge de 10-11 ans que les choses ont évolué. Lors d'une finale de Coupe d'Encouragement contre le Racing, j'ai été repéré par Jacky Duguépéroux alors actif chez les jeunes du club. Nous avions perdu 5-1 mais j'avais fait un bon match et marqué le but de mon équipe. A l'époque j'étais attaquant. Après la rencontre Monsieur Duguépéroux a discuté avec mes parents, en leur demandant s'ils seraient intéressés pour que je vienne à Strasbourg

J'ai fait un entraînement dans la foulée et signé au club. Honnêtement je ne m'y attendais pas et ne pensais pas forcément au Racing. Moi je faisais mes matches dans mon village sans me soucier de rien. Lors de cette finale nous étions deux à intéresser l'ancien entraîneur du Racing: moi et mon copain gardien Gilles Meyer aujourd'hui en DH à Reipertswiller.

Repositionné arrière droit

A Strasbourg, je ne vivais pas au centre. Mes parents et ceux de Gilles se relayaient pour nous amener. Je n'ai passé qu'une saison au centre de formation, à 17 ans, l'année ou Gilles a quitté le club. Au départ on me faisait jouer aillier. C'est en 16 ans Nationaux que Claude Fichaux m'a reconverti arrière droit. C'était pour remplacer un blessé mais cela a duré. Cela ne m'a pas dérangé. En 18 ans Nationaux, je remporte la Coupe Gambardella en 2006. Moi et quelques joueurs évoluons déjà en CFA. L'été dernier à la fin de mon contrat stagiaire, j'avais déjà derrière moi presque trois saison en réserve. Le club m'a conservé et proposé de signer une convention amateur pour cette saison. Finalement deux semaines après il me propose de signer un an pro avec une option de deux ans. J'ai refusé car les conditions du contrat étaient les mêmes. Ce n'était qu'une question de statut, le salaire était le même. En juin, je serai en fin de contrat. Cette saison, je m'entraîne avec les pros, et surtout joue en CFA depuis peresque quatre ans. J'ai fait le tour de la question. Dans peu de temps, les discussions vont commencer. On verra bien ce qui va se passer. Peut-être vais-je signer puis être prêté, je ne sais pas encore."


L'enfant du Belo Horizonte.

26/03/2008 20:41
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De Santa Cruz en passant par Sport Cia et le Venda Nova, Alvaro Santos, l'ataquant carioca du Racing a grandi au pays du football avec le même rêve de gosse: devenir professionnel. C'est au FC America, à 15 ans, que son rêve devient progressivement réalité jusqu'à son dix-huitième anniversaire...Tout pro a été un ancien amateur.

"J'ai commencé par jouer presque tous les jours. Mon premier club était Santa Cruz dans l'Etat du Belo Horizonte ou j'ai grandi. J'avais neuf ans. A cette époque, un homme, il s'appelait Marcelus, travaillait pour Santa Cruz et dirigeait aussi une école de foot, m'a repéré. Le problème, c'est que ma famille n'avait pas les moyens de payer cette formation. Mais j'ai tout de même fait un essai avec plus de trois cent autres enfants. Au final, j'ai commencé à faire les matches tous les samedis. J'étais toujours à Santa Cruz, mais le trajet pour aller au club était long: plus de quarante minutes à pied. Ma mère, qui travaillait beaucoup, était inquiète, elle n'avait pas le temps de me surveiller. Finalement, Santa Cruz n'a duré qu'un an. J'ai suivi Marcelus à Sport Cia puis à Venda Nova. Dans ce club, à treize ans, j'ai pris la décision de tout faire pour reussir. Un jour Marcelus est parti, mais cette fois-ci, je suis resté.

Chaque année nous disputons un tournoi en salle très connu. Beaucoup de recruteurs y assistaient. Les dirigeants du Flamengo voulaient me recruter mais ceux de Venda Nova n'ont pas voulu me laisser partir. Pendant deux mois, je suis parti, vexé. Ma mère me disait:"si tu veux jouer au foot, il faut retourner à Venda Nova", je l'ai écouté et pris mon sac. Mais au même moment les dirigeants du Venda Nova toquaient à notre porte. Ils me proposaient de revenir et de disputer le Championnat d'Etat avec les 14 ans. J'ai accepté. Trente minutes plus tard, Marcelus, que j'ai connu à Santa Cruz, débarque aussi chez nous. Il venait avec un dirigeant du 7 de septembre, un autre club amateur de l'Etat. Eux me proposaient de me surclasser avec de l'argent au bout. J'ai refusé, car je venais de donner ma parole à Venda Nova même si ce club ne m'offrait que le ticket de bus. J'étais déçu mais j'avais donné ma parole. Durant l'année 1994, j'ai fini meilleur buteur avec 16 buts dans le championnat d'Etat. A la fin de la saison, le FC America, l'un des trois plus grands clubs pros de l'Etat me recrute. Les dirigeants ont proposé 300 euros et du matériel au Venda Nova. J'ai quinze ans et me voilà dans une structure professionnelle avec un centre de formation. C'est dans cette région que j'ai connu ma future femme et que j'ai joué en sélection espoirs avec Rodrigo et Ronaldinho. A 17 ans je remporte le Championnat d'Etat et finis a nouveau meilleur buteur. En fin d'année, l'entraîneur m'intègre dans l'équipe pro et en 1998, le jour de mon anniversaire, je dispute mon premier match. Comme à Lens, je suis rentré en cours de jeu et j'ai marqué dans la foulée. J'ai signé mon premier contrat pro peu de temps après.

Molitor, "l'intello" de la Meinau

26/03/2008 16:47
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Buteur émérite du Racing de 1969 à 1972, le Robertsauvien menait de paire ses études et une vie de footballeur professionnel. Aujourd'hui, à 58 ans, il est kinésithérapeute à Nice.

C'était un jour de février comme celui-là. Libéré par le Bataillon de Joinville, en 1969, Marc Molitor est en pleine réflexion sur son futur métier. Il possède son bac, mais ne sait pas encore quelles études choisir. Après avoir été international junior, lorsqu'il jouait à l'AS Strasbourg, puis international militaire, le Strasbourgeois ne se prédestine donc pas forcément à une carrière de footballeur. Sa rencontre avec Paul Frantz va tout changer...Ils sont aujourd'hui retraités du football mais chacun garde en mémoire un passage au Racing Club de Strasbourg.

"En revenant du Bataillon de Joinville, je suis allé voir Paul Frantz au CREPS. Je voulais des renseignements sur le métier de professeur d'éducation physique. Mais il a fini par se demander pourquoi je ne voulais pas devenir footballeur professionnel. Finalement, je me suis intéressé au métier de kinésithérapeute mais le football m'attirait également. Je me suis laissé convaincre par Paul Frantz qui m'a permis de faire mes études en parallèle. J'ai signé un contrat de quatre ans. Le matin j'allais à l'entraînement, l'après-midi à la fac de médecine et le soir je révisais. La première saison s'est très bien déroulée. Je marque 17 buts en 34 matches et l'équipe se classe 5e du championnat. La deuxième saison fut plus compliquée. Le club fusionne avec les Pierrots Vauban. Sur le terrain, le niveau baisse. Je marque le même nombre de buts mais nous sommes relégués en D2 à la dernière journée. Le Racing n'avait plus connu le deuxième échelon national depuis dix ans, ndlr. Il nous fallait récolter un nul à Marseille qui était déjà sacré champion pour nous maintenir. Finalement, Skoblar en course pour le titre de meilleur buteur, à fait gagner son équipe 6-3. Je n'oublierai jamais la joie dans leur vestiaire et les pleurs dans le nôtre. Cette fusion avait tout détruit.

Horaires aménagés.

Cette saison-là, j'avais plus de soucis d'organisation avec les études. En deuxième année de kiné, les stages matinaux en hôpital se déroulaient en même temps que les entraînements. Ca devenait compliqué. Heureusement nous avions reussi à trouver un arrangement en avançant les horaires de stage. J'allais à l'hôpital de sept à neuf heures et prenais ensuite l'entraînement en cours. Paul Frantz restait une heure de plus avec moi, pour que je conserve la même durée d'entraînement que les autres.

L'appel du PSG, le départ à Nice.

La troisième saison nous faisons un carton en D2. Casimir Novotarski arrive comme entraîneur. Ivica Osim signe et Gérard Hausser revient, après trois saisons à Metz. A la fin de la saison nous remontons en D1. Je finis meilleur buteur avec 40 buts. A cette époque le PSG voulait me faire venir, mais je tenais surtout à finir mes études. Il me restait un an avant le diplôme, alors je suis resté. Nous terminons seizième avec seulement deux points d'avance sur le premier relégable. Je décide de partir à Nice avec Dario Grava ou joue déjà Jean Noel Huck, parti l'année de la descente. Nous avons reconstitué un trio. J'arrêterai ma carrière trois saisons plus tard, à 28 ans en 1976, après quelques problèmes internes. Je reconnais, aujourd'hui, avoir agi sur un coup de tête. J'aurai pu prolonger encore deux saisons jusqu'à la Coupe du Monde 1978 en Argentine (N.D.L.R. Il a été international) mais j'ai décidé de m'installer comme kiné à Nice".

Othon, ou l'avenir du Racing.

26/03/2008 08:33
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Il ne compte pour le moment que trois apparitions en Ligue 1. Avec JMF aux commandes, Quentin Othon est devenu, au fil des mois, un sérieux prétendant à l'élite. Milieu défensif de formation, on l'attend sur le flanc gauche de la défense alsacienne dans les années à venir. Il est pro depuis huit mois seulement. Tout pro a été un ancien amateur.

"J'ai commencé le football à l'âge de 5 ans dans mon village du Plessis-Belleville dans l'Oise. J'y ai joué jusqu'à 13 ans. Nous faisions beaucoup de tournois dans la région parisienne et c'est à cette période que les grands clubs de l'Oise se sont intéressés à moi. Je suis d'abord allé à Pont-Sainte-Maxence en 13 ans DH, mais je n'y suis resté qu'une saison. L'année suivante j'étais à Compiègne en 14 ans fédéraux, et en même temps j'étais inscrit aux sports-études de Chantilly. A cette époque un certain monsieur Garat me suivait régulièrement. Cet homme connaît bien Jacky Duguépéroux. Il lui a conseillé de venir me voir jouer. C'est ce qu'il a fait, après avoir envoyé des recruteurs, et tout s'est bien passé. A 15 ans, j'intégrais le centre de formation du Racing.

A Strasbourg, j'ai d'abord évolué avec les 18 ans en DH, mais en moins de deux mois, j'ai changé de vestiaire et rejoint celui des 16 ans Nationaux dirigé par Claude Fichaux. Cette anée-là, je participe aussi à un stage de détection en Equipe de France, ponctué par une première sélection contre l'Allemagne en amical. La deuxième saison je reprends avec les 18 ans Nationaux. Je fais toute la saison avec eux et quelques matches en 16 ans. La troisième saison, j'effectue quelques apparitions en CFA, je ne pensais pas trop jouer la saison dernière car je pouvais encore être aligné en 18 ans, mais c'est finalement allé assez vite. J'ai même fait deux apparitions en L2 contre Bastia et Metz. Je vivais ma première titularisation, mais on perd 4-1. Après, la situation est devenue plus dure, car les jeunes comme moi et Schneiderlin ont été écartés de l'équipe. On ne s'entraînait même plus avec le groupe pro. On a vécu cela comme un choc, mais on s'est dit qu'il fallait continuer à travailler. Cela a payé, puisque j'ai signé mon premier contrat pro en juin dernier. Au jourd'hui, je travaille à l'entraînement pour acquérir de l'expérience et être prêt. L'arrivée de Jean Marc Furlan m'a boosté".

Gurtner, de Rehthal au Racing

22/03/2008 23:15
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Regis Gurtner est devenu joueur professionnel en juin 2006 à 19 ans. A cette époque, les dirigeants du Racing ne le font signer qu'une saison mais lui refont confiance en 2007. A l'instar de Nicolas Puydebois, numéro 2 au même poste, le Savernois numéro 3 derrière Stéphane Cassard et l'ancien Lyonnais, arrive à nouveau en fin de contrat en fin de saison. Ses prestations en CFA et son sérieux à l'entraînement lui permettent d'être optimiste pour la suite de sa carrière en Alsace. La première discussion avec Jean Marc Furlan s'est avérée "positive" a-t-il confié. Réponse d'ici un mois. a 21 ans, l'Alsacien surnommé "Schnapzi" dans le groupe pro, nous retrace son parcours amateur qui lui a permis d'être aujourd'hui dans la cour des grands. Tout pro a été un ancien amateur. J'ai commencé à six ans en poussins à Rehthal un club qui regroupait les villages de Eschbourg, Schoenbourg et Grauphthal. A cette époque je voulais jouer dans le champ mais les dirigeants avaient rapidement décelé en moi des qualités de gardien. Je n'aimais pas trop mais je m'y suis finalement habitué. Dans ce club, il y avait egalement Yann Schneider, actuellement pro au Racing, mon père était dirigeant et le sien entraîneur. On gagnait presque tout dans la région avec moi au but et Yann en attaque. Je suis resté trois saisons. En benjamin deuxième année, je rejoins Obermodern avec Yann toujours. C'était bien, c'était un club familial avec une bonne ambiance. Je suis resté deux ans avant d'aller à Haguenau. Yann Schneider n'a fait qu'une saison en 13 ans DH et a ensuite signé au Racing. Au FRH, je suis recruté à l'époque par Albert Stoerckel, l'actuel entraîneur des gardiens du centre de formation. Je passe quatre années la-bas des 13 ans DH au 18 ans DH en passant par les 15 ans nationaux. Après Haguenau, le Racing mle recrute. Au départ je devais jouer en 18 en DH, mais je finis la saison en 18 ans nationaux avec François Keller. La saison suivante je m'entraîne quelques fois avec les pros, et l'année d'après, j'intègre le groupe CFA ou j'alterne les rencontres avec Medhi Sennaoui. En fin de saison, l'année de la descente en Ligue 2, je signe pro. Ca s'est joué entre Medhi et moi. Devenir pro était un rêve pour moi. Lorsque j'étais à Haguenau, je n'y ai pas toujours cru car je jouais déjà en 18 ans. Ce n'est qu'à Strasbourg que j'ai commencé à y croire, même si la première année, j'étais plus préoccupé par l'obtention de mon Bac S que par le football. Reussir l'examen m'a libéré, je pense.



Petit singe...

15/03/2008 23:11
399 lectures
Bébé singe dit a maman singe: Pourquoi sommes-nous moches? La maman dit: Il y a pire, mon fils... Si tu voyais la gueule de celui qui lit ce message!









Quizz

07/11/2007 15:58
350 lectures
Dans notre petite série, paroles d'arbitre...


1. Une rencontre est interrompue en raison du brouillard, lequel ne s'est toujours pas estompé 45 minutes plus tard. L'arbitre:

a) Arrête définitivement la rencontre
b) Fait reprendre la rencontre, malgré la présence du brouillard
c) Accorde un délai supplémentaire d'attente dans l'espoir que le brouillard se lève

2. Un joueur, qui se prépare à effectuer une touche, insulte l'arbitre assistant. L'arbitre:

a) Expulse le fautif et fait jouer la touche par l'un de ses partenaires
b) Expulse le fautif et accorde la touche aux adversaires
c) Expulse le fautif et accorde un coup franc indirect à l'adversaire

3. L'arbitre fait sortir un joueur afin qu'il remette son équipement en ordre. Ce dernier revient sur le terrain sans l'autorisation de l'arbitre et retient le maillot d'un adversaire en possession du ballon. L'arbitre:

a) Arrête le jeu, avertit le joueur, vérifie son équipement, puis fait reprendre la rencontre par un coup franc indirect à l'endroit ou se trouvait le ballon lors de l'arrêt de jeu.
b) Arrête le jeu, avertit le joueur, vérifie son équipement, puis fait reprendre le jeu par un coup franc indirect à l'endroit ou le fautif a retenu son adversaire par le maillot
c) Arrête le jeu, avertit le joueur, vérifie son équipement, puis fait reprendre le jeu par une balle à terre à l'endroit ou se trouvait le ballon lors de l'arrêt.

Les Guignols de l'Info: Sebastien Chabal

18/10/2007 22:36
414 lectures

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Parodies de Pub

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David Trezeguet en onze questions

11/09/2007 21:55
339 lectures
Petit Quizz pour les supporters de David Trezeguet!

De quelle origine est David Trezeguet?

a) Argentine
b)Bresilienne
c)Chilienne

Dans quel club evoluait-il avant de signer à la Juventus?

a) Marseille
b)Monaco
c)Paris SG

Avec lequel de ces joueurs français n'a-t-il jamais évolué en club?

a) Thierry Henry
b) Zinedine Zidane
c) Sylvain Wiltord

Quel est son surnom?

a) Trezebut
b) Trezegol
c) Trezemagic

Quel numero porte-il à la Juventus?

a) le n°9
b) le n°17
c) le n°20

Contre quelle nation a-t-il fêté sa première cape avec l'Equipe de France?

a) Espagne
b) Italie
c) Portugal

Dans quel club argentin a-t-il débuté sa carrière professionnelle?

a) Boca Juniors
b) River Plate
c) Platense

Quel âge a-t-il?

a) 29 ans
b) 30 ans
c) 31 ans

Combien de buts a-t-il inscrit en Equipe de France?

a) 31 buts
b) 34 buts
c) 39 buts

Contre quelle formation a-t-il effectué ses débuts en Ligue 1?

a) Lens
b) Nantes
c) Paris SG

Lequel de ces entraîneurs français a-t-il connu à la Juventus?

a) Raymond Domenech
b) Didier Deschamps
c) Aimé Jacquet


Bien entendu, j'ose espérer un sans faute de chacun des futurs participants à ce petit quizz footballistique.


Evènement Ligue 1 - Strasbourg

30/07/2007 17:05
410 lectures
+ Bridé par un budget modeste, le club alsacien à misé sur la stabilité pour assurer son maintien, objectif déclaré du président Ginestet. Le groupe est uni et solidaire. Les jeunes Cohade, Gameiro, Mouloungui...) sont prometteurs. En outre, la Meinau est redevenue un bastion difficile à conquérir. En dépit de sa relégation avec Troyes, Jean Marc Furlan a la réputation d'un entraîneur qui propose un football agréable. Son crédo n'a pas changé: c'est par le jeu que le maintien sera assuré. Atout non négligeable: Furlan à été nommé manager général avec un rôle élargi; Une marque de confiance et la possibilité pour lui d'avoir vraiment les coudées franches.


- En se séparant de Jean Pierre Papin, l'entraîneur qui a assuré le retour en Ligue 1, Strasbourg n'a pas fait l'économie d'une révolution de palais. C'est une habitude au sein d'un club surnommé le "Marseille de l'Est"! A Jean Marc Furlan maintenant de reussir là ou ses prédecesseurs ont échoué: pérenniser la présence du club parmi l'élite. Il doit, par ailleurs, tenter de bonifier le niveau de jeu de sa nouvelle équipe. L'an dernier, les critiques contre JPP s'étaient en effet cristalisées sur la pauvreté du collectif.


LE CHIFFRE

Les Alsaciens sont les rois du Yo-Yo. Ils sont montés dix fois en Ligue 1, et ont été relégués à neuf reprises. C'est un record en la matière.

Source: Onze Mondial.

Kevin Gameiro: retour d'enfer

03/07/2007 21:23
1.187 lectures
Auteur d'un mémorable triplé en finale face à la Chine (3-1), Kevin Gameiro n'a plus assez de mains pouyr soulever tous ses trophées. "Goleador" du tournoi, auteur de 5 des 15 buts des "Bleuets", le jeune strasbourgeois a fort logiquement été désigné "meilleur joueur". Une belle revanche sur le sort pour cet attaquant de poche (1,68m) originaire de Senlis, qui vient de fêter ses 20 ans. Emu, il ne réalise pas encore la portée de son exploit. "C'est inespéré! En janvier dernier, je me suis gravement blessé (rupture des ligaments croisés du genou). Pour ce tournoi, j'ai été appelé au dernier moment. Je m'y attendais pas et je pensais plus aux vacances, mais une sélection, ça ne se refuse pas!" Arrivé au Racing à l'âge de 15 ans, celui que ses coéquipiers surnomment affectueusement "Cochonou" a grandi, crampons aux pieds, à Marly-la-Ville puis à Chantilly. Poursuivant sa formation en Alsace, il débute en Ligue 1 le 10 septembre 2005, contre le PSG au Parc des Princes (0-1) Trois mois plus tard, pour sa première titularisation chez les Pros, il double le score contre... L'Etoile Rouge de Belgrade en Coupe de l'UEFA et permet aux Strasbourgeois d'arracher le match nul aux Serbes (2-2). Malgré sa blessure et sa longue absence, il n'a disputé que seize matches, il a activement participé a la remontée du Racing parmi l'élite. Dès le mois d'aout prochain, les amateurs de ballon rond découvriront le lutin alsacien dans ses oeuvres. La Meinau en frémit d'avance.

Source: Onze Mondial


Une justice exemplaire

18/05/2007 16:56
1.229 lectures
On a même plus le droit d'être un jeune con.

Rien ne sert d'avoir un casier vierge, de bosser ou plaider coupable. On prend de la prison ferme.

Ce que vous avez fait s'appelle du vandalisme et non de la démonstration d'opinion politique, martèle le président de la 23 e chambre du tribunal à un jeune homme qui s'était rendu à la Bastille manifester à la suite de l'election de Nicolas Sarkozy. Le président, qui ce jour-là s'apprête à juger des prévenus interpellés les 7 et 8 mai au soir, à la Bastille, va s'employer à démontrerr son interprétation des faits. Le greffier avait prévenu: le président paraît aimable, mais faut pas s'y fier, d'autant que, pour ce dossier sensible, le parquet a reçu des instructions...

S'avance un jeune homme frêle, au visage barré par une plaie encore ouverte. "Quand j'ai appris le verdict des élections, j'ai su que ça allait eclater en moi. Alors j'ai été à la Bastille", dit-il, essayant des mimiques de caïd qui, a chaque fois, virent au tic nerveux. Il revendique crânement ses actes: scooter incendié, motos dégradées et une vitrine brisée. Mais quand l'avocat invoque son enfance sans famille, ses traîtements psychiatriques, et suggère que son père, pour la première fois, se déclarerait prêt à s'occuper de lui, le caïd pleure. Le président suspend le jugement dans l'attente d'une expertise psychiatrique et l'envoie entre-temps se faire soigner en détention provisoire.

Comparaît ensuite un ouvrier qui, ce jour-là, au sortir de son chantier, se rend à la Bastille. Il a encore sur lui son casque, son tournevis et son marteau. Là, le président jubile: la vitrine brisée, c'est lui. L'assistance apprend alors, stupéfaite, que la vitrine n'a pas été cassée par le caïd. En la heurtant, ce dernier ne l'avait que fragilisée, de sorte qu'elle s'est enfin effondrée au passage de l'ouvrier! "sauf que, nous souffle sa compagne, il a été embarqué à 21 heures. Or, à 21 heures, aucune vitrine n'était encore brisée." Sur le conseil de son avocate, l'ouvrier plaide coupable et se déclare prêt à réparer les dommages. "Dans une comparution immédiate, il y a pas le temps d'une instruction. On ne peut produire ni preuves, ni témoins", dit l'avocate, qui, tout de même, profite de ce que le procureur déclare sur un ton sentencieux qu'un "jeune homme bien sous tous rapports comme cet ouvrier n'a aucune excuse" pour produire des dossiers qu'elle n'avait pu fournir avant: ils attestent d'une enfance difficile et d'une fragilité aggravée par un "sentiment d'injustice chez l'accusé, qui dans le temps a déjà subi des coups et blessures de la police. Aujourd'hui, il semble avoir trouvé un équilibre auprès de sa compagne et dans son nouveau travail. S'il demande pardon avec un hématome entree les deux yeux et un traumatisme lombaire....peut-être serait-il judicieux de lui epargner la prison, d'ou il sortirait plus abîmé encore qu'après trois jours de garde à vue...", suggère l'avocate. Verdict du président: huit mois, dont quatre mois ferme.

Un jeune homme noir comparaît après. Il est accusé de dégradations et de violences à agent représentant l'autorité publique. Ses amies racontent: "le problème est que les policiers étaient en civil. Quand on s'est retournées et qu'on a trouvé notre ami à terre, roué de coups, on a cru a une agression raciste. On s'est interposées. Lui ne s'est pas défendu. Mais comme on est filles et blanches on ne nous a pas embarquées. Les vitres cassées ce n'est pas nous. Mais on remboursera." Le jeune homme qui a déjà un casier judiciaire et a plaidé coupable, est envoyé en préventive en attendant son jugement. "La suspension du jugement est le mieux qu'on puisse obtenir dans ce traquenard que sont les comparutions immédiates. Ca laisse un peu de temps. Mais ici, il importait d'eviter la préventive. Mon client était en voie de reinsertion. Il avait un entretien le lendemain pour un travail, conclut l'avocate qui ajoute: les policiers ont du flair, ils n'ont interpellés que des jeunes déjà fragilisés. C'est sans doute ainsi que Sarkozy entend venir en aide aux "blessés de la vie."


Prévention.

17/05/2007 08:07
1.094 lectures
En France, entre 600 000 et 800 000 femmes boivent de l'alcool quotidiennement pendant leur grossesse. L'Etat a décidé de remplacer les tests de grossesse par les Alcootest.

Finale Champion's League 2007.

16/05/2007 11:13
1.148 lectures
Liverpool FC (Angleterre)

Fondé le 15 mars 1892
President : David Moores
Adresse: Anfield Road, Liverpool, L4 OTH
Tel: 00 44 151 263 23 51
Internet: www.liverpoolfc.tv
Stade: Anfield (45362 places)

Palmarès:

5 fois vainqueur de la C1 (1977, 1978, 1981, 1984 et 2005)
3 fois vainqueur de la C3 (1973, 1976 et 2001)
3 fois vainqueur de la Super coupe d'Europe (1977, 2001 et 2005)
18 fois champion d'Angleterre (1901, 1906, 1922, 1923, 1947, 1964, 1966, 1973, 1976, 1977, 1979, 1980, 1982, 1983, 1984, 1986, 1988 et 1990)
7 fois vainqueur de la Coupe d'Angleterre (1965, 1974, 1986, 1989, 1992, 2001 et 2006)
7 fois vainqueur de la Coupe de la Ligue (1981, 1982, 1983, 1984, 1995, 2001 et 2003).

Effectif 2006-2007:

Gardiens: Jerzy Dudek (34 ans, Pol; David Martin, 21 ans; Daniele Padeli 21 ans, Ita; Pepe Reina 34 ans, Esp)

Défenseurs: Daniel Agger (22 ans Dan), Alvaro Arbeloa (24 ans Esp), Jamie Carragher (26 ans), Fabio Aurelio (27 ans, Bre), Steve Finnan (31 ans, Eire), Samy Hypiä (33 ans, Fin), Gabriel Paletta (21 ans, Arg)

Milieux: Xabi Alonso (25 ans, Esp), Paul Anderson (18 ans), Steven Gerrard (26 ans), Mark Gonzalez (22 ans, Chili), Harry Kewell (28 ans, Aus), Javier Mascherano ( 22 ans, Arg), Jermaine Pennant (24 ans), John Arne Riise ( 26 ans, Nor), Mohamed Sissoko ( 22 ans, Fra-Mali), Boudewijn Zeden (30 ans, P.B)

Attaquants: Craig Bellamy (27 ans, Gal), Peter Crouch ( 26 ans), Robbie Fowler (32 ans), Dirk Kuijt (26 ans, P.B.), Luis Garcia (27 ans, Esp)

Entraîneur: Rafael Benitez 47 ans Esp.


Milan AC (Italie)

Fondé le 16 Décembre 1899
Président: Silvio Berlusconi
Adresse: Via Filippo Turati 3, 20121 Milano
Tel : 00 39 02 622 81
Internet: www.acmilan.com
Stade: San Siro (82 955 places)

Palmarès:

6 fois vainqueur de la C1 (1963, 1969, 1989, 1990, 1994, et 2003)
2 fois vainqueur de la C2 (1968 et 1973=
4 fois vainqueur de la Supercoupe d'Europe (1989, 1990, 1994 et 2003)
3 fois vainqueur de la Coupe Intercontinentale ( 1969, 1989 et 1990)
17 fois champion d'Italie (1901, 1906, 1907, 1951, 1955, 1957, 1959, 1962, 1968, 1979, 1988, 1992, 1993, 1994, 1996, 1999 et 2004)
5 fois vainqueur de la Coupe d'Italie (1967, 1972, 1973, 1977 et 2003)

Effectif 2006-2007:

Gardiens : Nelson Dida (33 ans, Bre), Valerio Fiori (38 ans), Zeijko Kalac (34 ans Aus)

Défenseurs : Danièle Bonera (25 ans), Christian Brocchi (31 ans), Alessandro Costacurta (41 ans), Giuseppe Favalli (35 ans), Marek Jankulowski (30 ans Rep.Tchèque), Kakha Kaladze ( 29 ans, Geo), Paolo Maldini (38 ans), Allessandro Nesta (31 ans), Massimo Oddo (30 ans), Serginho (35 ans Bre), Dario Simic ( 31 ans; Cro)

Milieux: Massimo Ambrosini (29 ans), Gennaro Gattuso (29 ans), Yoann Gourcuff ( 20 ans, Fra), Ricardo Kaka ( 25 ans, Bre), Andrea Pirlo ( 28 ans), Clarence Seedorf ( 31 ans P.B)

Attaquants: Alberto Gilardino (24 ans), Filippo Inzaghi ( 33 ans), Ricardo Oliveira ( 27 ans, Bre), Ronaldo ( 31 ans Bre)

Entraîneur: Carlo Ancelotti, 47 ans

Equipes types:

Liverpool : Reina, Finnan, Carragher, Agger, Arbeloa, Gerrard, Riise, Xabi Alonso, Mascherano, Kuijt, Crouch

Milan AC : Dida, Oddo, Nesta, Maldini, Jankulowski, Gattuso, Pirlo, Ambrosini, Kaka, Gilardino, Seedorf.

Source: Onze Mondial

Stats en stock.

16/05/2007 09:29
436 lectures
Palmarès

Coupe de Champions:

1956 : Real Madrid
1957 : Real Madrid
1958 : Real Madrid
1959 : Real Madrid
1960 : Real Madrid
1961 : Benfica Lisbonne
1962 : Benfica Lisbonne
1963 : Milan AC
1964 : Milan AC
1965 : Inter Milan
1966 : Real Madrid
1967: Celtic Glasgow
1968 : Manchester United
1969 : Milan AC
1970 : Feynoord Rotterdam
1971 : Ajax Amsterdam
1972 : Ajax Amsterdam
1973 : Ajax Amsterdam
1974 : Bayern Munich
1975 : Bayern Munich
1976 : Bayern Munich
1977 : Liverpool FC
1978 : Liverpool FC
1979 : Nottingham Forrest
1980 : Nottingham Forest
1981 : Liverpool FC
1982 : Aston Villa
1983 : Hambourg SV
1984 :Liverpool FC
1985 : Juventus FC
1986 : Steaua Bucarest
1987 : FC Porto
1988 : PSV Eindhoven
1989 : Milan AC
1990 : Milan AC
1991 : Etoile Rouge Belgrade
1992 : FC Barcelone

Champion's League :

1993 : Olympique Marseille
1994 : Milan AC
1995 : Ajax Amsterdam
1996 : Juventus FC
1997 : Borussia Dortmund
1998 : Real Madrid
1999 : Manchester United
2000 : Real Madrid
2001 : Bayern Munich
2002 : Real Madrid
2003 : Milan AC
2004 : FC Porto
2005 : Liverpool FC
2006 : FC Barcelone

Interview Gennaro Gattuso

12/05/2007 22:52
1.144 lectures
"Ma carrière et ma vie sont à Milan"

Après un début de saison médiocre, le club Rossonero est revenu sur le devant de la scène. A l'image de son infatiguable pilier, Gennaro Gattuso. Nous l'avons rencontré à la veille de la demi-finale de Champion's League Milan-Manchester United.

Une fois de plus le Milan AC aura reussi une grande Champion's League. Quel est le secret de cette équipe?

-Depuis cinq ans, on affiche une régularité fantastique. Atteindre systématiquement les quarts de finale, c'est un véritable exploit. Je crois que cela tient à notre mental. A ce niveau, la différence se fait sur l'envie et la motivation, plus que sur la technique.

Toi justement d'ou te vient ce caractère si combattif?

-Il est en moi. Je suis sur le terrain comme dans la vie: je ne calcule pas, je ne compte jamais mes efforts, je ne prête pas attention aux déclarations de la presse. Il m'arrive même parfois de me brouiller avec mezs partenaires pour le bien de l'équipe. Pour moi, gagner ma vie en jouant au foot, c'est un rêve qui s'est réalisé. J'y mets toujours un enthousiasme incroyable.

Comment expliques-tu le départ catastrophique du Milan AC en championnat, puis ce retour canon?

-Les huit points de pénalité que nous ont infligés la fédération noius ont fait très mal. Peu d'équipes auraient pu s'en remettre. On a traversé des moments difficiles. On a été parfois à la ramasse, mais on a gardé confiance. Les joueurs ont le respeect du maillot, ici plus qu'ailleurs. Si le groupe n'était pas resté uni et solidaire, on aurait peut-être fait moins bien qu'en 1995 et 1997 (le Milan AC avait terminé 11e puis 10e de Série A). Finalement le vent a tourné en notre faveur.

Le Milan AC n'est-il pas meilleur lorsque personne ne l'attend?

-Un match se gagne sur le rectangle vert, pas dans les colonnes d'un quotidien.

Malgré vos bons résultats, on évoque le départ de Carlo Ancelotti à la fin de la saison...

-Je ne pense pas qu'il partira. Les journalistes spéculent sur son avenir car on a eu une entame difficile. Mais il a encore fait du bon boulot cette année. Rester six ans de suite à la tête du Milan, c'est rare. Ici, l'instabilité est chronique par tradition.

Une nouvelle expérience à l'étranger te tente-t-elle?

-Inutile d'en parler. Je suis en contrat avec Milan jusqu'en 2011 et je vais le respecter. Ma carrière et ma vie sont ici. Je n'ai aucune raison d'aller voir ailleurs. Si un jour je n'arrive plus à enchaîner trois rencontres par semaine, je songerai peut-être à un départ vers un club qui ne dispute pas la Coupe d'Europe. Pour l'instant, je ne suis pas dans cet état d'esprit.

Pourtant, on te prête souvent des envies de championnat d'Angleterre...

-J'aime beaucoup le championnat anglais. J'ai eu quelques contacts a une époque, mais ce n'est plus d'actualité.

Comment expliques-tu la présence de trois clubs anglais en demi-finale de la Champion's League?

-La Premier League est incontestablement le championnat ou circule le plus d'argent, et on sait bien que ce facteur joue un grand rôle. Grâce à cela, les clubs anglais attirent aujourd'hui des joueurs qui ne seraient jamais venus en Angleterre, il y a quelques années.

"Je me brouille parfois avec mes partenaires pour le bien de l'équipe"

Les clubs sont propriétaires de leur stade, touchent des droits télévisés comme nulle part ailleurs et leurs managers sont d'excellents gestionnaires. Et puis, il y a une telle ferveur dans les stades. Dans ces conditions, on peut penser que les équipes anglaises vont dominer encore longtemps.

Repenses-tu parfois à la finale perdue face à Liverpool en 2005?

-J'ai longtemps été traumatisé par ce match. La remontée de Liverpool (menés 0-3 à la pause, les Reds l'ont finalement emporté aux tirs au but) m'a vraiment marqué...Les images revenaient en boucle dans ma tête. J'étais meurtri. J'ai même envisagé de changer de club pour tourner la page. Ce soir-là, j'ai pris conscience de l'aspect psychologique dans le football. Aujourd'hui, c'est du passé. La Coupe du monde est passée par là.

Gennaro Yvan Gattuso

Nationalité: Italienne

Né le:

9 janvier 1978 à Corigliano, Calabre (Italie)

Taille: 1,77m; Poids: 77kg; Poste: Milieu de terrain

Cubs successifs:

Pérugia (Italie, 1994-97); Glasgow Rangers (Ecosse, 1997, oct 1998); Salernitana (Italie, 1998-1999); Milan AC (Italie, depuis 1999)

Palmarès:

Champion d'Ecosse et vainqueur de la Coupe d'Ecosse en 1999; vainqueur de la Coupe d'Italie, de la Champion's League et de la Supercoupe d'Europe en 2003; champion d'Italie en 2004; vainqueur de la Coupe du Monde en 2006.

Sélections:

A (51; 1 but)

Source: Onze Mondial Mai 2007


Champion's League - Milan AC-Bayern 1/4 de finale.

03/04/2007 11:00
914 lectures
Milan va se qualifier...

Parce que sa régularité au plus haut niveau est une garantie suffisante. Le club Milanais est le seul a avoir été présent en quart de finale lors des cinq précédentes éditions. Une constance qui force le respect. Ecarté de la course au titre après le scandale Moggi qui a secoué le football italien, les Rossoneri ont reporté toutes leurs ambitions sur une épreuve mythique qu'ils ont déjà remportée six fois. Leur arme fatale se nomme Kaka. Le prodige brésilien, meilleur buteur de la Champion's League (6 buts), a pris une dimension supplémentaire cette saison. Autre atout de poids: la défense aussi infranchissable que celle de la Roma (4 buts en 8 matches. Face à une telle armada, le Bayern devra garder ses nerfs. Pas facile pour l'équipe la plus sanctionnée de la compétition (18 cartons jaunes et deux rouges). Symbole de ce manque de sang froid: le rugueux néerlandais Mark van Bommel, suspendu pour le match aller...au grand soulagement des supporters milanais.

Le Bayern va se qualifier...

Parce qu'il n'est jamais battu d'avance et qu'il dispute le match retour à domicile dans son fortin inexpugnable de l'Allianz Arena. Les joueurs du Real Madrid, qui croyaient pouvoir se qualifier à l'issue du huitième de finale aller, ne nous démentirons pas. En dépit de leurs problèmes actuels en Bundesliga, les partenaires de Willy Sagnol rêvent de réediter leur exploit de 2001, lorsqu'ils avaient triomphés de Valence en finale. Makaay, Podolski, Pizarro ou Schweinsteiger savent enflammer un match mieux que quiconque. Comme Manchester, le Bayern compte huit buteurs différents, cette saison, en Champion's League. La menace munichoise est donc permanente. Touché au genou gauche lors du récent derby italien face à l'Inter, Paolo Maldini, capitaine et âme des Rossoneri ne jouera pas. Son absence pourrait peser lourd dans la balance. Et puis, l'attaque milanaise n'a inscrit que neuf buts en 8 matches européens, cette saison. Pippo Inzaghi et Alberto Gilardino, un but chacun, n'ont pas reussi a faire oublier Andriy Shevchenko, parti se perdre à Chelsea. Une cerise sur le bavarois: Ronaldo n'est même pas qualifié. Alors...

Lors de ses quatre derniers matches de Champion's League, Milan n'a marqué qu'un but. Suffisant pour atteindre les quarts de finale.

Le Milan AC est sorti vainqueur de ses quatre précédentes confrontations avec le Bayer Munich en Champion's League.

Source: Onze Mondial.

Comment ça marche l'Institution UEFA?

01/03/2007 22:57
399 lectures
L'UEFA, c'est quoi?

L'Union des Associations Européennes de Football est une association, Au sens des articles 60 du Code Civil suisse, inscrite au Registre du Commerce. Son siège se trouve à Nyon, en Suisse. Neutre sur un plan politique et religieux, l'UEFA est une des six Confédérations évoluant sous l'égide de la FIFA. Les cinq autres étant la CAF pour l'Afrique, l'AFC pour l'Asie, l'OFC pour l'Océanie, la Conmebol pour l'Amérique du Sud et la Concacaf pour l'Amérique du Nord et l'Amérique Centrale. L'UEFA regroupe 53 fédérations européennes. Exceptionnellement, et avec l'accord de la FIFA, une fédération appartenant géographiquement à un autre continent peut devenir membre de l'UEFA.

A quoi ça sert?

L'UEFA a plusieurs missions: développer le football européen et traiter toutes les questions s'y rapportant, protéger les intérêts collectifs des associations, regler les problèmes opposant les associations, préparer et organiser certaines compétitions, mais aussi promouvoir les valeurs essentielles du sport, comme le fair-play, la lutte contre le racisme et le dopage. L'UEFA organise ses compétitions de manière autonome, même si elle doit respecter les statuts généraux de la FIFA.

L'UEFA peut-elle prendre des sanctions à l'égard d'une association?

Oui. Une fédération ou un club peuvent être exclus de l'UEFA s'ils ne remplissent pas leurs obligations financières à son égard ou s'ils enfreignent gravement les statuts, les règlements ou les décisions de l'UEFA.

Quel est le rôle de son président?

Michel Platini possède désormais l'organisme qui gère les compétitions européennes opposant des clubs ou des sélections nationales. En étroite collaboration avec la FIFA et les membres de l'UEFA. Il prend les décisions nécéssaires a l'amélioration de la situation du Football en Europe et donne l'impulsion dans la politique à suivre. Il est également le garant de l'éthique.

Quelles sont les ressources financières de l'UEFA?

Les recettes de l'UEFA sont composées des revenus et prélèvements provenant de la télévision, de la vente de billets, de la publicité dans et autour des stades, des droits d'inscription aux compétitions, de la cotisation annuelle versée par chaque fédération, mais aussi d'une taxe prélevée sur les matches des équipes nationales A et sur les compétitions organisées par la FIFA. Dotée d'un capital de 250 M d'euros environ, l'UEFA affichait, en 2005-2006, un résultat net positif de 32,4 millions d'euros.

Source: Onze Mondial.

Ligue des Champions.

20/02/2007 17:03
383 lectures
Real Madrid-Bayern Munich: 13 LDC à eux deux!

Repères

Real Madrid

Fondé en 1902

Palmarès:
Ligue des Champions: 9 titres
1956,1957,1958,1959,1960,1966,1998,2000,2002

Coupe de l'UEFA:
2 titres
1985,1986

Supercoupe d'Europe:
1 titre
2002

Coupes intercontinentales
3 titres
1960,1998,2002

Championnats d'Espagne
29 titres

Coupes d'Espagne
17 titres

Président: Ramon Calderon
Entraîneur: Fabio Capello


Bayern Munich

Fondé en 1900

Palmarès:
Ligue des Champions:
4 titres
1974,1975,1976,2001

Coupes des Coupes
1 titre
1967

Coupe de l'UEFA
1 titre
1996

Coupes intercontinentales:
2 titres
1976,2001

Championnats d'Allemagne
20 titres

Coupes d'Allemagne
13 titres

Président: Franz Beckenbauer
Entraîneur: Ottmar Hitzfeld


https://racingstub.com/blogs/k/katzo68/photos/002/p1000316-281d6_...





Comment ça marche une sélection?

05/02/2007 20:41
386 lectures
Quelles regles Raymond Domenech a-t-il dû observer pour dresser sa liste des 23 joueurs retenus pour France-Argentine?

Quels sont les critères requis pour être "selectionnable" en Equipe de France?

Tout joueur professionnel ou amateur disposant d'une licence sous l'égide de la Fédération Française de Football (FFF) est potentiellement "sélectionnable" en équipe de France. Aucun niveau minimum n'est éxigé et l'âge du joueur n'entre jamais en ligne de compte.

Que se passe-t-il lorsqu'un joueur possède la double nationalité?

Dans ce cas le joueur est autorisé à représenter alternativement les deux pays, jusqu'à 21 ans, dans toutes les catégories de jeunes. Après 21 ans, il doit opter définitivement pour l'un ou l'autre, sans possibilité de faire marche arrière. Mais attention, même avant 21 ans, une sélection avec les A est définitive. Agé de 19 ans, le Lyonnais Karim Benzema, par exemple, pourrait très bien porter tour à tour le maillot des Espoirs Français puis celui des Espoirs Algériens sans risquer de sanction. Mais s'il dispute un match avec les Bleus, il sera définitivement acquis à l'Equipe de France.

Quel est le processus classique d'une convocation et à quel moment le joueur est-il réellement prévenu?

Avant chaque match international, les fédérations ont pour obligation d'envoyer une pré-convocation à 50 joueurs (au siège de leur club), comme le stipule le règlement de la FIFA. En principe, la vingtaine de joueurs retenus doit figurer sur cette liste de 50, mais rien n'empêche le sélectionneur de convoquer d'autres joueurs en dernier ressort. Officiellement, les joueurs découvrent la liste des 23 lors de la traditionnelle conférence de presse. Officieusement, le selectionneur, ou son entourage, les prévient parfois directement au téléphone.

Un joueur peut-il refuser une sélection en Equipe de France?

Tout joueur convoqué par le Sélectionneur a pour obligation de répondre présent, sauf en cas de blessure (qu'il doit faire constater par l'encadrement médical des Bleus) ou s'il existe un accord tacite entre les deux parties. En cas d'absence lors du regroupement, le joueur s'expose à des sanctions de la FIFA. Pour chaque rencontre ratée avec la sélection, le fautif encourt 4 jours de suspension avec son club. C'est ce qui aurait pu arriver au "Français" Gonzalo Higuain qui a refusé sa première sélection chez les tricolores. Si la FFF l'avait voulu, elle aurait pu pousser l'affaire jusqu'aux tribunaux de la FIFA.

Source: Onze Mondial.

Djetou revient au bercail

30/01/2007 09:15
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L'international a tourné la page du professionnalisme pour se consacrer à l'opération maintien du Sporting Schiltigheim jusqu'à la fin de la saison. Un sacré pari.

Le lendemain du Nouvel An, le Sporting Schiltigheim de José Guerra renouait avec le terrain. Le coach avait prévu la galette, histoire de commencer l'année 2007 sur les bases d'une convivialité qui fait sa marque de fabrique. Et puis, en compagnie de son neveu, la sensation du mercato schillikois apparaissait. Annoncée en catimini à la veille de la Saint-Sylvestre, l'arrivée de Martin Djetou au sein d'un effectif en lutte pour son maintien en CFA prenait une forme concrète.

"Cela fait plusieurs mois que je bosse sur ce dossier", soulignait l'entraîneur des Verts. "J'ai pris contact avec lui il y a plus de trois mois. J'ai retrouvé le garçon intelligent avec qui j'avais joué à l'époque. Maintenant je compte sur lui pour la reprise du championnat". Bardé de références, international à six reprises, écarté de dernière minute lors d'un Mondial 98 qui constitue le plus grand regret de sa carrière, Djetou s'asseyait dans le vestiaire du stade de l'Aar, écoutait timidement les forfanteries de quelques leaders du groupe et ne tardait pas à écouter avec attention le discours de reprise de Guerra.

Fitness et beauté.

Il venait de franchir le pas, cette immense barrière séparant les mondes amateur et professionnel, que le week-end suivant de Coupe de France n'abaisse que ponctuellement. Et s'en expliquait bientôt. "Je rêvais de certaines choses après ma carrière", indique l'homme aux deux titres de champion de France avec Monaco (1997 et 2000). "Et notamment l'ouverture d'un centre de beauté et de la remise en forme avec ma femme. On a acheté une maison à Illkirch il y a trois ans. On l'a réaménagée". L'ouverture de l'enseigne est intervenue au début du moi de décembre. Dans la dernière ligne droite du chantier, après une dizaine de matches à Istres la saison passée, après des essais à Hoffenheim, en Regionalliga notamment, après quelques appels du pied provenant d'Angleterre, celui qui aura fait sa carrière sous sept maillots différents (Racing, Monaco, Parme, Fulham, Nice, Bolton et Istres) acceptait la plongée dans le monde amateur. "J'avais egalement la possibilité d'aller au FCM", souligne-t-il. "Mais Soppo Din m'a convaincu d'accepter la proposition du Sporting. J'y vais aussi un peu pour mon neveu, Marvin Gueho, qui a un vrai potentiel et qui s'est entraîné en ce début d'année avec nous".

A l'entendre s'impliquer dans le projet sportif, l'esprit semble parfaitement adapté à l'environnement du stade de l'Aar. "Maintenant, je ne suis pas sûr de pouvoir apporter quelque chose tout de suite", poursuit-il."Je me suis arrêté pendant presque sept mois. Mais il y a dix huit matches à disputer. Et je suis sûr que le Sporting va se maintenir".

Des conflits et des souvenirs.

L'abandon des pelouses de Premier League, du Calcio ou de Ligue1 est-il complètement digéré? Quelques épisodes de sa carrière l'empêchent d'apparenter ses 44 matches de Coupe d'Europe, dont 16 en Champion's League à de l'histoire ancienne. "Je suis toujours en conflit avec Parme", révèle-t-il. "Ce club me doit quelques mois de salaire, a essayé de me trouvé une hypertrophie cardiaque pour rompre mon contrat, et la Ligue Italienne fait traîner les choses pour m'empêcher de me tourner vers l'UEFA. Depuis l'été dernier, je me suis vidé l'esprit. J'ai passé du temps avec mes enfants, je me suis consacré à ce projet de magasin". Et d'oublier aussi quelques négociations houleuses avec la Juventus, en 2000, le sentiment d'avoir fait le mauvais choix en quittant le championnat de France, alors que Barcelone lui faisait les yeux doux. "J'ai eu affaire à des dirigeants malhonnêtes (la galaxie Moggi à Turin), à des agents véreux, mais j'ai aussi des souvenirs magnifiques, dans le championnat anglais notamment", conclut-il. Et finalement, c'est après une carrière de 14 ans bien remplie, qu'il tourne le dos a un univers plein de paillettes, de chausse-trappe, de sommets et de déceptions. Face à Levallois, samedi, Djetou entamait une autre vie.

CV Express:

Martin Djetou
Né le 15 décembre 1974 à Brogohlo (Côte d'Ivoire)
Clubs: Créteil, Strasbourg (1990-1996); Monaco (1996-2001); Parme, Fulham, Nice, Bolton, Istres.
Premier match en Ligue1: 22 Aout 1992 face au PSG.
Deux fois champion de France (1997 et 2000).
Six sélections en Equipe de France avec Aimé Jacquet entre 1996 et 2000.

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