Vous l'avez peut-être entendu le journal économique "Les échos" va passer dans le portefeuille d'un homme d'affaire français. Petit lecteur parmi les lecteurs, je suis dépité par cette nouvelle. Il y a quelques années, le magnat Murdoch a racheté le prestigieux Time Magazine et de l'avis de tous, sa qualité a décliné.
Ici bas la lettre de son rédacteur en chef.
Très prochainement, dans un endroit tenu secret, en une date tenue secrète, AccompagnaMan organise un bal costumé ultra-confidentiel. J'y serai et je serai déguisé en François Hollande, étant donné que je suis le meilleur François Hollande du nord de l'europe. Des indiscrétions indélicates font état du possible déguisement de l'Accompagnateur en sociologue ou en choriste. J'ai postulé pour le deejing de la soirée, rassurez-vous, j'ai déposé le dossier, un dossier béton, car je suis cornaqué par DJ Patz de l'oeil sociologique himself. Au programme, ce sera soirée à thème, puisque la bande-son mêlera germanitude, kinzlerisation des esprits et duo de chocs et suspense, puisque ce sera Derrick, le pivot de notre déhanchement festiviste. "Horst? qui l'eüt cru?"
Elle suit son amant dans une ville étrangère. Il la néglige, elle s'ennuie. Les questions prennent forme. L'aime-t-elle? Qui est-elle? Est-elle de gauche? Va-t-elle changer de voiture?
Un drame poignant et petit-bourgeois qui plonge dans l'âme humain(-e)
La revue de la finesse sociologique et du beat frénétique revient cette semaine avec un bon concept auquel personne, à part Pontus le Gros, avait pensé. Sociologique et efficace, comme une antropologie du réel fait par Ph.Veitl.
Sur la lancée de la semaine précédente (1er septembre), Alain Finkielkraut a remisé les questionnements sur « le sens du vivre-ensemble dans une société multiethnique ». Il a mis sur le gril Louis Schweitzer, l'ancien énarque, l'ancien dirigeant de Renault et président d'honneur du MEDEF International et promu directeur du festival d'Avignon 2005, désormais à la tête de la HALDE, la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, une autorité administrative indépendante de plus en plus puissante. Face à lui, Alain Seksig, inspecteur général de l'Education Nationale et instigateur en 2002 du «comité national de réflexion et de propositions sur la laïcité à l'école» et membre de la Licra.
La France va fermer était une sitcom qui a disparu sans bruit, peut-être est-ce la saga de l'accompagnateur qui lui fait de l'ombre, toujours est-il que les scénaristes essoufflés proposent laborieusement une nouvelle mouture de la sitcom qui vous réconciliera avec l'entreprise, avec le futur et avec les patrons (j'espère sinon vous ferez des scénaristes chômeurs).
Ce n'est que l'introduction.
De nombreuses personnes, lorsque je me ballade, m'interpellent, me tirent par la manche, me hèlent, car ils sont désireux d'avoir des nouvelles d'Accompagnaman premier, le bien-nommé. Bien embarrassé, je leur rétorque, que je suis tenu par le silence de sa retraite que seule une petite élite, composée d'un pasteur quasi-polonais, de YB, d'un quasi-diplomate en mission au kosovo, d'un bloggeur stubiste et de quelques et rare personnes bien barack, peut troubler et déranger. Ceux-là qui me pressent de questions, je dois les informer que si Accompagnaman n'est plus de ce monde des accompagnateurs, les anonymes accompagnateurs qui enrichissent l'oeuvre du Bien-nommé méritent toute chose étant égale par ailleurs leur considérata.
Si la France est une sal.... qu'on b...., ses enfants peuvent se réjouir d'avoir parmi eux Sébastien Chabal. Le joueur de rugby valentinois est devenu la nouvelle coqueluche du peuple, car il inspire la crainte et le respect au monde entier, nous relevons le galbe quand des antipodes aux îles britanniques, on reconnaît en nous le compatriote de Chabal. Ce soir, dans les pubs, les uh! uh! mêlés des français et des irlandais fraterniseront dans l'admiration de ses impacts.
L'ancien tourneur-fraiseur, un Minotaure aux apparences christiques ou un Christ aux allures du Minotaure va à coup sûr se faire lever les foules et les masses. On apprécie le ton détaché avec lequel il répond aux journalistes qui reniflent déjà en lui une future icône de produits cosmétiques. Chabal va tout plaquer. Le dieu du stade est un Héphaïstos.
*le titre est un peu de retape éhontée pour gonfler les chiffres de fréquentation, aussi il veut faire de ce stublog le lieu de rencontre de toutes les admiratrices de Sébastien Chabal.
Le roi de la Zap avait orné ce site de ces impressions, c'est à nous de lui faire honneur. Et quel plus beau compliment pour un roi moderne que de lui présenter un beau bilan comptable.
Aujourd'hui est le jour anniversaire d'AccompagnaMan. J'espère que vous serez sensible à cet événement, comme je lui suis, et aurez la bonté de me contacter par mp, de sorte à ce que je vous transmette son adresse électronique et ainsi faire le nécessaire pour saluer son oeuvre.
Notre doux et tendre Alexandre Adler, qui est un peu devenu notre Paco Rabanne, est rentré de vacances. Il y a longtemps qu'il n'a pu se racheter une légitimité, depuis qu'il déclara que Kerry allait gagner ou que la guerre d'Irak n'aurait pas lieu et que de surcroît, il a fait publier cet été un livre sur le mystère ésotérique de Rennes-le-château, son agent a bien des difficultés à le caser dans les tables rondes surfacturées. Notre éminent kremlinologue n'a plus rien prévu, n'a eu aucune vision, aucune prophétie, rien à se mettre sous la dent pour les mondanités.
Dans le nouvel observateur de la semaine, la fine équipe de journalistes décide de révéler et dénoncer l'analphabétisme qui affecte la cinquième puissance mondiale. Par le biais d'un article, nos détectives traquent le fléau social, sans savoir qu'ils ont été eux-même infiltrés.
En titre, on peut y lire : Le scandale de l'illetrisme. (A 13h50, gageons qu'ils ont corrigé depuis)
"illettrisme" avec un t, c'est une savoureuse tautologie.
Un journal parodique pourrait rétorquer perfidement : "le scandale des titre mal orthografier". Les journalistes ont enquêté dans les locaux du nouvel observateur pour remonter les bretelles des illettrés
Ce matin était la rentrée des classes de l'ami Finkielkraut, dont le sujet de l'émission polémique fut en droite ligne avec les thèmes sociétaux et passionnés, dans l'air du temps de la fin de saison dernière, comme je le regrettais. Espérons que cela ne serve qu'à échauffer les esprits.
Tout amoureux du football-business que vous êtes, votre cardiomètre n'en a pas fini de trépigner de bonheur devant les assauts d'ingéniosité de ses savants promoteurs.
Un magazine américain livre une série de reportage pour décrire les mutations du travailleur. Comme on a un faible pour la futurologie - et surtout comment on perçoit le futur à partir d'une époque-, on vous livre en pâture un résumé tiré des Echos. L'oeil sociologique pompe un article des Echos qui synthétise des articles anglophones d'un magazine américain, car en ce qui concerne les blogs, la parcellisation du travail joue à plein pendant l'été des années 2000.
L'oeil sociologique est une revue ultra-confidentielle de vulgarisation sociologique à destination des DJ (disc-jockey) et des comptables. Les fondateurs de cette publication sont des férus de mix et de comptes de résultats aimant partager leurs passions pour de la bonne socio underground.
Le Swot rend fou. Un vulgaire slide show, avec une matrice datant des années 80 (aka le Swot) et les amoureux du foot-business sortent du bois (9 commentaires !). Pris par la folie des grandeurs, je me permets de rédiger une lettre à Bill Gates (que je n'enverrai pas, car ses cookies, robots-espions se se l'auront procuré avant).
Fraîchement converti au football-business par la force des choses, mon abonnement au câble et aussi le merchandising textile, j'ai décidé d'utiliser les armes et le nouveau langage des propriétaires du ballon rond. Je m'autoproclame donc con$ultant. Cette année, il sera question de ratios, de rendement et d'efficacité offensive et fiscal.
L'émission radiodiffusée Répliques vient de clôturer une énième saison parmi l'élite. Certes, cette année, le samedi matin a fait la part belle à l'air du temps et Alain Finkielkraut s'est davantage concentré sur ses obsessions, invitant au passage quelques gregarii. Mais il n'a pas à rougir des prestations au regard du déclin général de la vieille maison qui l'emploie : France Culture. Le programme a été copieux et l'animateur a mérité ses vacances. En guise de décrassage et/ou préparation d'avant-saison, la chaîne met gracieusement sur ses ondes pour les courageux du samedi-matin cinq des émissions de l'année :
samedi 4 août 2007 - Sauver l'obscur, autour des peintures noires de Goya. En compagnie de la poétesse, critique littéraire et traductrice de Dante Jacqueline Risset, et du peintre Jean-Paul Marcheschi.
samedi 11 août 2007 - Rugby d'hier, rugby d'aujourd'hui
Avec André Boniface, légende des lignes arrières, dont on dit que le rugby coule dans ses veines, et Thomas Castaignède, de quarante ans son cadet et surnommé le Petit Boni...
samedi 18 août 2007 - L'héritage de Pierre Mendès France
Avec Michel Rocard et le biographe Eric Roussel.
samedi 25 août 2007 - Le souverainisme au Québec (une émission très instructive)
Grâce à Internet, vous pouvez entrendre les cinq dernières ici, dont un entretien avec J.Baudrillard (qui a failli changer ma vie, rien de moins) et qu'est-ce qu'un réactionnaire ? avec deux débatteurs de talent, PA Taguieff et Cusset ou comment deux normaliens se mettent sur la gueule. Uneautre à écouter obligatoirement qui met en tête à tête deux des plus fines lames de l'intelligentsia française : Philippe Raynaud et Pierre Manent qui devise tranquillement, avant l'été, de Platon.
Mes chers amis, il y a de quoi, cet été, cultiver son jardinet.
Ici, on accueille des accompagnateurs d'ugc à la retraite, des recruteurs véreux, des comptables en mal de reconnaissance, des inconditionnels d'Alex adler mais aussi des critiques de cinéma ratés qui sont passés à côté, pour d'obscures raisons, d'une belle carrière de copiste dans un programme télé de luxe.
Si l'insécurité, réelle ou supposée, est le levier avec lequel les partis de droite engrangent des voix, les partis de gauche ont entre leurs mains moites une nouvelle peur qu'ils ont tout loisir de remuer pour se constituer une base électorale solide. Ce thème est la détérioration de l'environnement, qu'elle soit d'un niveau acceptable ou catastrophique.
La politique comprend une forte dose émotionnelle. Le réchauffement climatique, la pollution, la destruction des paysages sont des épouvantails puissants, réels ou supposés. Al Gore, un des communiquants les plus ingénieux, l'a si bien compris qu'il a organisé un brol, bien dans la veine de la gauche moderne, live 8. Un événement Charity-business, où des milliers de gens ont parcouru des kilomètres en voiture pour rejoindre des stades bondées où le maître-mot était tout sauf économie d'énergie. En dehors de cette cocasserie américaine, il est évident que le développement durable doit être au coeur du projet refondateur de la gauche.
Notre ami P.A. Taguieff a écrit de nombreuses pages sur "la religion du progrès", cette foi mystique en des lendemains qui chantent sensée remplacer la foi chrétienne. La Gauche, la vraie, s'en est imprégnée pour les conquêtes sociales. Paradoxalement, le progrès, la course technique provoque désormais des réticences telles qu'il se détache du projet des modernes. La Gauche doit revoir ses fondamentaux, en remplaçant son comportement maximaliste et triomphante, qui se traduit par "plus de moyens, plus de droits, plus de ça" par une humilité qu'elle peut tirer du mouvement de la deep ecology. Le défi de la gauche est de proposer un projet populaire qui se base à contre-courant du petit bonheur surconsumériste sur la retenue, la responsabilité, la patience et la civilité.
"Alexandre Adler aime se tromper", avait un jour prophétisé JL Bourlanges. Son goût pour le contre-pied, le paradoxe et les prévisions fausses nourrisent chez le suiveur du dodu chroniqueur de bien étranges interrogations.
Quelques jours de cela, j'espère que vous vous régalâtes, vous vous fîtes des gorges chaudes de la vidéo de LF Céline en entretien à la télévision que je postais sur le stublog. Coïncidence ou autre ("il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous" dixit un prof), Alain Finkielkraut, hôte et hôte, s'entretenait peu de temps après sur la place de la culture à la télévision.
- Dites-moi, Roi de la Zap, pourquoi les femmes qui passent autant de temps à faire du shopping, ne savent-elles pas replier les vetêments sur les étales? Se prennent-elles pour leur fils aîné?
- Jeune homme, avide de découvrir la Femme, c'est une bonne question, saches-le. Dans un ouvrage qui fait date, les femmes viennent de Venus, plus aucun américain ne l'ignore. De surcroît, elles font fonctionner les deux parties de leur cerveau, contrairement aux hommes, ainsi elles peuvent faire plusieurs choses en même temps. Hé bien, apprenez qu'en plus, elles sont toutes plus ou moins schizophrènes. Femme et mère aimante et sniper de bonnes affaires et détrousseuses de fripier. Elles peuvent être sans pitié, la terreur des vendeurs. Les furies.
- En temps de soldes, c'est bientôt, l'équivalent pour Elles de la coupe du monde de football, les boutiques de vêtement vont voir débarquer des hordes de hooligans en frou-frou. La femme dans un état second et inquiétant.
-Bien souvent, les femmes raillent le penchant de l'homme pour le football, le canapé, la bière, les cris rauques, mais elles le savent parce que cela se passe dans leur salon. Un homme reste, lui, accoudé au parapet devant les portes du magasin, ils attendent, ignorant de la passion démoniaque qui secoue la mère de leur enfant. qu'il entre dans la boîte de Pandore que sont les grands magasins.
-Brr.. cela fait froid dans le dos...
-Mettons-donc une petite laine sur votre chaleco.
En l'hommage au Colonel Roly, cette peinture d'Emile Claus que nous vîmes avec NV au musée des Beaux-Arts de Bruxelles.
Le Colonel Roly, de son vrai nom, Roland L###, fut ou est encore un universitaire obscur qui terrorisa, tant il était odieux, des élèves, redoutant la foudre arbitraire de l'atrabilaire. Ce fumeur impénitent n'hésitait pas à griller une gitane en salle de cours, s'accordant la pause qu'il ne jugeait pas bon nécessaire pour ses élèves qui le supportait trois ou quatre heures de temps. Il s'en prenait régulièrement à un bouc-émissaire, de préférence une fille très timide, dont il rappellait régulièrement la prestation "merdique". Sa sortie la plus célèbre fut lorsqu'à demi-ivre, il nota au tableau devant deux cent personnes : "Napopoléon".
Colonel Roly, l'addition, s'il vous plaît.
Dans la série des films à faire, vous pouvez plancher, amis scénaristes du samedi, sur une intrigue qui se noue dans notre colonne de droite. M.P contactera-t-il Erika? Surmontera-t-il la maladie des doigts gourds pour faire rejaillir une amitié vieille de vingt-cinq mille ans? Ou laissera-t-il une page se tourner sur le train qui part sans lui?
Il y a en moi, un enfant qui s'amuse, et un pasteur qui l'ennuie, Erika.
Pour avoir habité rue d'Oslo, dans une colocation qui comptait une finlandaise, je peux m'autoproclamer un des "plus vieux spécialistes strasbourgeois de la Scandinavie". De cela, je nourris une aversion à l'égard des suédois, un quasi-racisme. Serais-je un monstre? Je l'ignore.
Nous avons été contacté par un lobby anti-suédois qui nous a chichement rétribué pour que nous fa$$ions un intense travail de sape anti-suédois. Si personne n'y voit d'objection particulière, c'est ce que nous allons faire nonchalement cette semaine.
Alors que la mode et le marketing avaient consacrés dans les années 1994, la figure du métrosexuel par l'entremise de l'iconique David Beckham, le seul anglais non-roux, le chic et le cool a corrigé le tir d'une oversurdose de "métrosexuel", puisque c'est désormais l'Übersexuel qui s'impose, en réaction. Notre stublog a toujours une contre-réaction d'avance et va tenter de promouvoir le look hybride de l'Hubert-Sexuel.
Le roi de la Zap, en personne, a choisi un modeste stublog strasbourgeois pour nous livrer ses dernières impressions de la mode. C'est dimanche et il va nous parler musique.
Entre le tournoi de Cannes, le festival de RolandGarros et la valse des entraîneurs de football, la presse française en a peu parlé : le plébiscite sarkozyste ou la majorité silencieuse manifestait dans la rue son soutien total à notre président. L'empathie est totale. Nous avons des photos.