Sentiment d'antichambre dans un café d'Aix


Calendrier de la désintégration

Je vous relaie un communiqué du parti de l'in-nocence, dont je partage le sentiment général.

"Le parti de l'In-nocence exprime les sentiments d'horreur que lui inspirent les morts atroces et presque simultanées du jeune commerçant juif Ilan Halimi, à Bagneux, après plusieurs semaines de sévices, et du jeune gendarme Raphaël Clin, dans la partie française de l'île de Saint-Martin, au milieu des cris de réjouissance des témoins, heureux de son agonie à cause de sa double qualité de blanc et de gendarme. Avec ces épisodes monstrueux, c'est un nouveau seuil qui est franchi dans la violence sadique de sociétés que l'antiracisme dogmatique et obnubilant a bâti ou encouragé de toutes ses forces, et dont l'aboutissement, ainsi qu'il était prévisible, est le racisme véritable, dans sa forme la plus insoutenable."

Je crains qu'il devienne possible d'établir un calendrier macabre des violences et atrocités, contraire à la civilisation et à la douceur supposée du Progrès.
Sur ce, je me demande si nous sommes effectivement dans une société plus violente ou que nous tolérons moins, plus sensibles, des épisodes qui ont dû toujours exister? Pouvons-nous nous résigner à des territoires perdus ou devons-nous lutter pour la pacification de notre société? J'espère sans y être aspirer par de nouveaux incidents nationaux ou personnels, me pencher calmement sur l'idée que m'a soumis une connaissance sur "l'israëlisation de la société".

Le patron n'y est plus

19/10/2007 02:11
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La France va fermer était une sitcom qui a disparu sans bruit, peut-être est-ce la saga de l'accompagnateur qui lui fait de l'ombre, toujours est-il que les scénaristes essoufflés proposent laborieusement une nouvelle mouture de la sitcom qui vous réconciliera avec l'entreprise, avec le futur et avec les patrons (j'espère sinon vous ferez des scénaristes chômeurs).
Ce n'est que l'introduction.

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Le Professeur Bondo

07/04/2007 09:15
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Le professeur Bondo, dont le père était un grand maître du spiritisme est un scientifique danois de renom, spécialiste de l'hépato-sarcôme, une maladie du foie extrêmement rare. Au rigets hospitalen, ce n'est qu'une fois tous les dix ans qu'un patient décèdent de cette maladie. Lorsque la famille de Zakariasen refuse le don d'organe, Le Pr. Bondo est désespéré qu'un foie aussi malade lui soit ôté pour des raisons légales. Il décide donc de se faire greffer le foie malade quelques minutes avant de reprendre le sien, avec le concours de ces collègues au nom du progrès de la science. L'opération tourne mal et Bondo doit garder en lui la maladie.

http://www.revistafantastique.com/images/Kingdom/kingdomf5.jpg

Bondo apprend aussi aux internes à chérir les cadavres selon un amour mystique pour la recherche. Il ne sera pas très content lorsque Mosgaard aura tranché et maquillé une tête à la morgue pour faire croire que par amour, il offrirait sa tête à sa bien-aimée, la responsable du laboratoire d'étude du sommeil.

Les grands promoteurs du rêve

15/03/2006 18:17
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Bientôt, dans des sites à contenu informatif, des mots apparaîtront en surbrillance et d'un clic, nous projetterons, non pas dans un dictionnaire, mais dans une lucarne....publicitaire. Ces mots dit mots sponsorisés auront été achetés. Partout où il y a de la place, la publicité s'invite, mais de sorte à ce qu'elle ne soit pas annoncée telle quelle, pour que "la cible" ne soit pas méfiante. L'homme moderne harcelé de messages a su peu à peu les décrypter, il n'est plus le gogo de foire, il faut en conséquence l'approcher différemment. Un des tours de force de nos promoteurs les décennies passées a été l'identification aux marques. La jeunesse affichait très ostensiblement les logos, les marques marquaient, c'étaient même des codes. Notre époque a fait de la consommation son unique mode de distinction. Peu à peu, cette grossiéreté s'est estompée et la marque essayait de se faire reconnaître dans une communauté de valeurs, avec des messages plus abstraits. La tendance inclinerait désormais vers l'anticipation des rêves (création d'univers, comme pour les entreprises de télécommunications, soyez une star) et être au centre de communautés, être le ferment de groupes (par exemple, les blogs hébergés par des stations de radios, les tribus).












Le sort des Echos, un crève-coeur

08/11/2007 07:45
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Vous l'avez peut-être entendu le journal économique "Les échos" va passer dans le portefeuille d'un homme d'affaire français. Petit lecteur parmi les lecteurs, je suis dépité par cette nouvelle. Il y a quelques années, le magnat Murdoch a racheté le prestigieux Time Magazine et de l'avis de tous, sa qualité a décliné.
Ici bas la lettre de son rédacteur en chef.

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Quelle est la France de Brighelli?

03/11/2006 07:54
424 lectures
On imagine mal qu'un hussard de la république se soit réincarné en marseillais soupe-au-lait qui traite d'enfoiré une association d'amitié entre les peuples. On imagine mal aussi qu'un authentique homme de gauche s'oppose aussi énergiquement au sens du progrès tel qu'il va.

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Un tour en tram

18/12/2006 19:23
422 lectures
Les parisiens ont délaissé les embouteillages du matin, les heures de pointe dans le métro, profitant du weekend ensoleillé pour retrouver le plaisir de l'entassement dans un nouveau transport en commun passéiste et moderne : le tram.

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Lumière et confusion : Place à ...

28/03/2007 11:36
412 lectures
Une des fiertés de notre club est la présence du lumineux alexandre Adler parmi nous. Il y a certes longtemps que nous n'eûmes de ces nouvelles pour nous éclairer de son rayonnement tendre sur la dureté des relations internationales,des secrets d'alcôve. Alors faisons lui place nette ces prochains jours dans les justes proportions de son volume cubique.

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Les lèvres menteuses

16/06/2007 14:10
410 lectures
Dans la série des films à faire, vous pouvez plancher, amis scénaristes du samedi, sur une intrigue qui se noue dans notre colonne de droite. M.P contactera-t-il Erika? Surmontera-t-il la maladie des doigts gourds pour faire rejaillir une amitié vieille de vingt-cinq mille ans? Ou laissera-t-il une page se tourner sur le train qui part sans lui?

http://de.fishki.net/picsw/062007/13/plakat/tn.jpg
Il y a en moi, un enfant qui s'amuse, et un pasteur qui l'ennuie, Erika.

Les lèvres menteuses, film à faire

Le souvenir du match aller

05/03/2006 11:49
408 lectures
Le stade rennais s'était déplacé à la Meinau et j'étais à cette époque contraint par mon petit job au Mc Donald's de l'Esplanade. Je servais, je m'en souviens, de rares clients pendant que là-bas, les feux et la clameur accompagneraient le spectacle. Je m'étais résigné à ne plus pouvoir assister aux matchs du Racing, parce que les heures où je m'étudierais pas seraient occupées ici. Par chance, deux semaines uaparavant, du fiat que j'avais excédé les trente-cinq heures de travail dans la semaine, chassé du fast-food, je courus vers le stade pour voir la défaite des nôtres contre Toulouse - dès lors cette résignation était donc atténuée. Je me souviens aussi qu'il me tardait d'apprendre le résultat.
Les clients, rebutés par la foule au Mc Donald's en face du stade, allaient affluer, une fois le coup de sifflet donné, la voiture en marche, le pont d'Ankara au-dessus du bras du Rhin franchi. Pour nos effectifs, c'était un "rush" inattendu. Les pères et les fils, l'écharpe autour du cou, se pressaient à commander et à repartir. Malgré l'affluence, je demandais le score. Le type était dépité, 0-1, sur une grossière erreur du gardien, j'eus le droit à une description. Des plus jeunes aux plus mûrs, le peine était de mise et ils finissaient leur soirée médiocre dans un fast-food sale en enviant peut-être celui, qui derrière sa caisse, n' a pas perdu sa soirée et eu en une phrase l'essentiel et la totalité de leur mauvais souvenir.



Les salles blanches

08/11/2006 13:42
404 lectures
Huningue, sud-alsace à deux pas de la Suisse.
Une petite entreprise qui s'était lancée dans le nettoyage javelisé en tout genre a profité des possibilités offertes par la concentration du business pharmaceutique pour offrir ses services à cette clientèle particulière mais fortunée. Armée de ces balayettes et serpillières, elle s'occupe désormais du nettoyage des salles blanches.
Les salles blanches sont des pièces propres qui doivent être nettoyées sans cesse pour éviter toute présence microbienne.
De nombreuses personnes ont démissionné, touchées par la légère folie de devoir nettoyer ce qui est déjà propre et dont les résultats du plus blanc que blanc ne se perçoivent pas.




Le Ségolisme à l'épreuve du feu

29/10/2006 00:25
397 lectures
Afin de doper les fréquentations de ce stublog, nous nous sommes mis, à défaut dans la tête d'Alexandre Adler, mais dans les petites fiches de ses stagiaires que nous vous dévoilons avec un sens de l'a-propos qui colle à l'actualité comme un journal gratuit au pavé de bonnes intentions.

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L'amicale des anciens amis de Kevin

11/05/2007 08:45
395 lectures
Il ya quelques mois, j'avais ouvert une amicale de téléspectateurs fort plaisante, trouvais-je, où avec mon ami Kevin, nous devisions sur les programmes télédiffusés d ela veille, en général du foot, en général des matchs survendus que nous rabaissions à de plus étiques proportions. Cette amicale a fait long feu de tout bois. Mon compagnon occupe désormais des fonctions professionnelles très élevées que je me garderais de dévoikler, car vous me regarderiez alors avec une délictueuse concupiscence. J'aimai la manière dont ce mauavais coucheur houspillait T.Gilardi, qu'il avait d'ailleurs rencontré personnellement dans un face-à-face mémorable où le remplaçant de T. Roland portait ses mains au-dessous de la ceinture. Mais dorénavant, cet ami se meut dans des sphères sis stratosphèriques que le seul Gilardi qu'il croise est italien, joue au MAC et nie. C'est pourquoi, il ne passe plus apr la peine de me saluer. Il y a quelques mois, je dois dire, un Strasbourg-Brest arait valu de longues discussions, anecdotes, bruites de couloirs, railleries, quolibets. Là silence radio, même pas un Télégramme. J'ai également découvert que K. avait semé d'anciens compagnons avec qu'il a paratgé sa couche, son pot de Nutella, sa saxo et les plats mijotés par sa douce mère. mais, moi, je ne lui garde aucune rancune, je l'aime. for ever. Je vais donc mettre sur pied une amicale des anciens amis de Kevin, en compagnie de tous ceux qui eurent affaire (ou pas) avec l'ancien stoppeur de G....... et nouvelle tête pensante ( sans nous) de l'...A.












Les démons du métabolisme

07/02/2007 23:32
378 lectures
Je viens de quitter la porte Kirschleger, après deux mois d'études cliniques. J'ai gagné quelques sous, en prêtant mon corps. Je suis un habitué de la Science. Dans ce cas, on testait sur mon "corps sain" des substances et leur degré de toxicité, je n'ai jamais eu trop mal, on a arrêté l'expérience plutôt que prévue. Par contre, la peau de mon bras s'est durcie, je ne reconnais plus, mon petit derme doux imberbe et érogène. Ma copine est partie, je le voyais bien qu'elle s'amusait mieux avec son groupe d'amis, elle riait avec eux, évoquer des choses futiles et moi, j'avais droit aux plaintes et douleurs physiques. J'attendas qu'elle finisse de dormir, en général. Je ne sens plus mes dents, ce n'est pas désagréable.

Je repense à ce russe avec qui je jouais aux échecs chaque jour et ce marocain flambeur qui revenait d'Angleterre où il s'était fait oublié des institutions françaises, il a aiguisé son sens des affaires. Je lui souhaite du succès.

On a résilié mon forfait de téléphone. Une fois que mon argent tombera, je m'achéterais un forfait hors de prix et une petite merveille technologique.

J'ai été contacté. J'appartiens au panel. Je devrais participer à une émission de grande audience, car j'ai une question à poser à un ambitieux ministre. J'aimerais lui dire que les gens ne sont pas assez progressistes pour élire un nabot de 1m68, cocu et d'origine étrangère (sinon je serais président, hé hé). Mais cela ne fait rire que moi, j'ai les lèvres gercées et ce serait douloureux.

Je lui ai dit que j'aimerais partir en Afrique du Sud, j'aimerais aider dans une vaste exploitation agricole de boers, puis, apprendre, avec l'esprit bâtisseur, cultiver l'esprit pionnier, qui nous manque ici, dans notre pays, puis, pourquoi pas ? si la violence se calme là-bas, reprendre une ferme avec des animaux, des potagers et des jardins, des beaux jardins. S'il pouvait me payer le billet d'avion, lui dis-je, je serais content, je voterais pour lui, lui dis-je.



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